Accord d'entreprise "NAO 2019" chez EES - PC - EIFFAGE ENERGIE SYSTEMES - POITOU CHARENTES (Siège)

Cet accord signé entre la direction de EES - PC - EIFFAGE ENERGIE SYSTEMES - POITOU CHARENTES et les représentants des salariés le 2019-03-11 est le résultat de la négociation sur le système de rémunération, les indemnités kilométriques ou autres, divers points, les augmentations de salaire (ou diminuton / gel des salaires), l'évolution des primes, le système de primes.

Périmètre d'application de la convention signée entre l'entreprise et les représentants des salariés

Numero : T08619000464
Date de signature : 2019-03-11
Nature : Accord
Raison sociale : EIFFAGE ENERGIE SYSTEMES - POITOU CHARENTES
Etablissement : 30206838200050 Siège

Primes : les points clés de la négociation

La négociation s'est portée sur les thèmes suivants

Conditions du dispositif primes pour les salariés : le texte complet de l'accord du 2019-03-11

Accord d'entreprise portant sur la

« NEGOCIATION ANNUELLE SUR LA REMUNERATION, LE TEMPS DE TRAVAIL ET LE PARTAGE DE LA VALEUR AJOUTEE »

au niveau de la filiale EIFFAGE ENERGIE SYSTEMES POITOU CHARENTES au titre de l’année 2019

Entre :

- La société EIFFAGE ENERGIE SYSTEMES POITOU-CHARENTES, SAS au capital de 940 750€ immatriculée au registre du commerce et des sociétés sous le numéro 302 068 382 00050, dont le siège est situé : ZI. République 1 - 3 rue des Entrepreneurs - 86060 Poitiers Cedex 9, représentée par Monsieur …………, Directeur

d’une part,

ET

Les organisations syndicales représentatives au niveau de la filiale EIFFAGE ENERGIE SYSTEMES POITOU-CHARENTES

d’autre part.

Le présent accord s’inscrit dans le cadre de la négociation annuelle obligatoire prévue au 1° de l’article L. 2242-13 ainsi qu’aux articles L. 2242-15 et suivants du Code du travail tels qu’issus de l’ordonnance n°2017-1385 du 22 septembre 2017.

Des réunions de négociation se sont tenues les 15 et 22 février 2019 au cours desquelles des échanges ont eu lieu entre la Direction et les organisations syndicales représentatives sur la base des revendications présentées par les organisations syndicales.

En conséquence de quoi, il a été convenu ce qui suit entre les parties :

Article 1 : Augmentation de la masse salariale

Les parties s’entendent pour qu’en moyenne sur la filiale Eiffage Energie Systèmes – Poitou Charentes, à compter du 1er avril 2019, une augmentation de 2 % de la masse salariale soit accordée au titre de l’année 2018.

Cette augmentation sera répartie en augmentations individuelles et se décompose comme suit pour chaque département de la filiale :

Périmètre Infrastructures :

Une enveloppe principale représentant une augmentation de la masse salariale de 1,3%.

S’ajoute à cette enveloppe principale une enveloppe spécifique de 0.9% de la masse salariale qui sera consacrée aux mesures particulières (jeunes de moins de 35 ans ; séniors ; rattrapages égalité Hommes/Femmes ; promotions).

Périmètre GEM Poitou :

Une enveloppe principale représentant une augmentation de la masse salariale de 1,3%.

S’ajoute à cette enveloppe principale une enveloppe spécifique de 0.9% de la masse salariale qui sera consacrée aux mesures particulières (jeunes de moins de 35 ans ; séniors ; rattrapages égalité Hommes/Femmes ; promotions).

Périmètre GEM Charentes :

Une enveloppe principale représentant une augmentation de la masse salariale de 1,3%, modulée à la baisse de - 0.3% compte tenu de l’absence de rentabilité du département en 2018, soit une enveloppe principale de 1%.

S’ajoute à cette enveloppe principale une enveloppe spécifique de 0.9% de la masse salariale qui sera consacrée aux mesures particulières (jeunes de moins de 35 ans ; séniors ; rattrapages égalité Hommes/Femmes ; promotions).

Dans l’hypothèse d’une augmentation individuelle concomitante avec une revalorisation consécutive à la hausse du minimum conventionnel applicable au salarié, celle-ci ne pourra être inférieure à 15 € bruts mensuels.

Un entretien doit être tenu avec la hiérarchie pour les collaborateurs qui ne seraient pas augmentés (hors collaborateurs embauchés dans l’année qui précède la campagne, départ imminent ou équivalent);

Article 2 : Compensation salariale en cas de changement de CSP

Une compensation salariale dans l’hypothèse où un accroissement des cotisations sociales consécutif à un changement de CSP entraînerait une baisse de la rémunération nette, l’impact financier correspondant n’étant pas pris en compte dans les enveloppes définies ci-dessus.

Article 3 : Suivi des évolutions salariales et professionnelles

La situation des salariés n’ayant bénéficié d’aucune mesure d’augmentation salariale au mérite (c’est-à-dire hors mise à niveau des minima) ou de promotion professionnelle depuis 5 ans doit faire l’objet d’un suivi particulier afin d’en analyser au cas par cas les raisons et le cas échéant d’identifier des actions correctives.

Article 4 : Tickets restaurant

La valeur faciale du ticket restaurant est portée à 9.00 €.

Article 5 : Indemnité journalière de grand déplacement

L’indemnité journalière de grand déplacement est portée à 85 €.

Article 6 : Prime d’astreinte

Le montant de la prime d’astreinte est porté à 1.40 € de l’heure.

Article 7 : Bon de lavage :

Une revalorisation du montant du bon de lavage vêtements de travail, porté à 29 € par trimestre, soit 116 € par an.

Article 8 : Prime d’habillage

Pour les salariés assujettis à cette prime, Il est convenu que la prime d’habillage est portée à 1.85€ par jour travaillé.

Article 9 : Absence autorisée rémunérée au titre de la rentrée scolaire

Les parties conviennent de la reconduction pour l’année 2019 d’une absence autorisée rémunérée de 2 heures par an, pouvant être fractionnée, à l’occasion de la rentrée scolaire, pour les salariés accompagnant un ou plusieurs enfant(s) à charge, scolarisé(s) jusqu’à la classe de 6ème incluse, sous la réserve que l’organisation du chantier ou du service n’en soit pas perturbée.

Pour une bonne organisation, les salariés intéressés sont invités à faire connaître leur demande le plus en amont possible.

Article 10 : Journée de la solidarité

Concernant le travail de la journée de solidarité, il sera privilégié dans la mesure du possible, la prise d’une journée de RTT (ou autre repos).

Article 11 : Durée de l’accord – Publicité

Le présent accord, conclu à durée déterminée pour une durée d’un an à compter de sa signature, prendra effet à la date de son dépôt.

Conformément aux articles D 2231-2 et suivants du code du travail, le présent accord fera l’objet d’un dépôt par le représentant légal de l’entreprise auprès du secrétariat-greffe du Conseil de Prud'hommes territorialement compétent ainsi que sur la plateforme de téléprocédure du ministère du travail.

Fait à Poitiers, le 11 mars 2019

Pour la société

Pour les organisations syndicales,

- CGT

Représentée par

Source : DILA https://www.data.gouv.fr/fr/datasets/acco-accords-dentreprise/

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