Accord d'entreprise "Un accord portant sur l'égalité professionnelle et salariale entre les femmes et les hommes, sur le droit d'expression des salariés et les conditions de vie au travail et le droit à la déconnexion" chez CIE THERMES BOURBONNE LES BAINS (ETABLISSEMENT THERMAL)

Cet accord signé entre la direction de CIE THERMES BOURBONNE LES BAINS et les représentants des salariés le 2018-11-22 est le résultat de la négociation sur la qualité de vie au travail et l'équilibre pro perso, la diversité au travail et la non discrimination au travail, les commissions paritaires, le droit à la déconnexion et les outils numériques, l'égalité salariale hommes femmes, les modalités des élections professionnelles, les mandats des représentants du personnel et l'organisation du vote électronique, les calendriers des négociations, l'exercice du droits syndical, les instances représentatives du personnel et l'expression des salariés, l'égalité professionnelle, divers points, une fin de conflit.

Périmètre d'application de la convention signée entre l'entreprise et les représentants des salariés

Numero : T05219000247
Date de signature : 2018-11-22
Nature : Accord
Raison sociale : CIE THERMES BOURBONNE LES BAINS
Etablissement : 30980105800020 ETABLISSEMENT THERMAL

Fin de conflit : les points clés de la négociation

La négociation s'est portée sur les thèmes suivants

Conditions du dispositif fin de conflit pour les salariés : le texte complet de l'accord du 2018-11-22

ACCORD D’ENTREPRISE PORTANT

SUR L'EGALITE PROFESSIONNELLE ET SALARIALE ENTRE LES FEMMES ET LES HOMMES

SUR LE DROIT D’EXPRESSION DES SALARIES ET LES CONDITIONS DE VIE AU TRAVAIL

ET LE DROIT A LA DECONNEXION

Le présent accord est conclu entre :

D’une part :

La Compagnie des Thermes de Bourbonne-les-Bains,

Société Anonyme au capital de 350.000 €, inscrite au RCS de Paris sous le numéro 352 840 862 et sise 16 rue de Beaujolais – 75 001 Paris Cedex,

Représentée par son Président Directeur Général,

Ci-après désignés comme la Compagnie des Thermes de Bourbonne-les-Bains,

Et d’autre part,

L’organisation Syndicale Union Départementale CFDT – 29 rue Bouchardon 52 000 CHAUMONT,

Représentée par la Déléguée Syndicale, Ci-après dénommées « L’Organisation Syndicale »

Les parties ont convenu des dispositions suivantes.


PREAMBULE :

Le principe d’égalité entre les femmes et les hommes a valeur constitutionnelle depuis la Constitution du 27 octobre 1946 qui prévoit en son préambule que « la loi garantit à la femme, dans tous les domaines, des droits égaux à ceux de l’homme ».

L’article 23 de la Déclaration universelle des droits de l’homme du 10 décembre 1948, la Convention 111 de l’Organisation Internationale du Travail du 25 juin 1958 relative à la discrimination en matière d’emploi et de profession et l’article 141 du Traité de la Communauté Européenne posent le principe d’égalité de traitement entre les femmes et les hommes.

Au niveau européen, plusieurs textes sont intervenus en la matière, notamment une directive en date du 5 juillet 2006 (2006/54/CE) relative à la mise en œuvre du principe de l’égalité des chances et de l’égalité de traitement entre hommes et femmes en matière d’emploi et de travail.

Au niveau national, diverses lois portant sur la discrimination au travail ont introduit des dispositions dans le Code du travail qui garantissent le respect du principe d’égalité de traitement entre les femmes et les hommes de l’embauche à la rupture du contrat de travail, en matière de rémunération et de formation.

Cependant, en dépit de l’existence de nombreux textes visant à reconnaître les mêmes droits entre les femmes et les hommes, les pouvoirs publics ont recensé des inégalités persistantes, notamment en matière de rémunération et d’accès aux postes à responsabilité entre les deux sexes.

Bien que les inégalités de traitement résultent de phénomènes susceptibles de dépasser le cadre professionnel (la répartition des tâches liées à la vie familiale ou les représentations socioculturelles par exemple), les parties s’accordent pour considérer que l’Entreprise a un véritable rôle à jouer dans la promotion de l’égalité professionnelle entre les femmes et les hommes.

Les parties signataires ont donc décidé d’agir sur les causes ayant pour origine les inégalités de traitement ainsi constatées.

Dans le cadre de la Loi n°2010-1330 du 9 novembre 2010 portant réforme des retraites et son Décret d’application n°2011-822 du 7 juillet 2011, un accord sur l’égalité professionnelle entre les femmes et les hommes au sein de Thermes de Bourbonne-les-Bains a été signé le 27 novembre 2014, pour une durée de trois ans à compter du 1er janvier 2015, comprenant des mesures dans les trois domaines d’actions suivants :

  • Embauche

  • Promotion professionnelle

  • Articulation entre vie professionnelle et responsabilités familiales

Le 19 décembre 2015, les objectifs définis par l’accord d’entreprise sur l’égalité professionnelle entre les hommes et les femmes conclu le 27 novembre 2014 ont été précisés par un avenant.

Cet accord du 27/11/2014 est arrivé à échéance le 31 décembre 2017. Dès lors les parties se sont rencontrées afin :

  • d’une part, de poursuivre les mesures entreprises pour l’amélioration et la progression de la reconnaissance et de la mise en œuvre des principes de mixité et d’égalité professionnelle des femmes et des hommes au sein des Thermes de Bourbonne-les-Bains,

  • et d’autre part, d’envisager de nouvelles actions poursuivant la même finalité.

BILAN DE L’ACCORD D’ENTREPRISE EGALITE HOMMES/FEMMES SIGNE LE 1ER JANVIER 2015 POUR LA PERIODE DU 01/01/2015 AU 31/12/2017.

EMBAUCHE ET RECRUTEMENT

Indicateurs de progression utilisés

Les indicateurs de progression suivants ont été mis en place :

  • Maintenance : nombre de candidates femmes reçues / Nombre total de candidats reçus. Lobjectif est un résultat proportionnel à la proportion Hommes/Femmes dans l’entreprise.

  • Reste de l’entreprise : nombre de candidats hommes reçus / Nombre total de candidats reçus. Lobjectif est un résultat proportionnel à la proportion Hommes/Femmes dans l’entreprise.

L’objectif était une progression de 10% de cette proportion du 1er janvier 2015 au 31 décembre 2017.

Bilan de la période

  • Maintenance : En 2017, 8 candidats ont été reçus pour ce recrutement mais aucune femme n’a adressé son CV. Un seul recrutement en maintenance a été effectué.

En 2016 et 2015, aucun recrutement n’a été mené en maintenance.

  • Autre poste :

    • Sur l’année 2017, 27 candidats ont été reçus en entretien dont 19 étaient des hommes soit 70%.

    • En 2016 : 18 candidats ont été reçus en entretien dont 4 étaient des hommes soit 22%.

    • En 2015 : 22 candidats ont été reçus en entretien dont 5 étaient des hommes soit 23%.

La proportion d’homme par rapport à l’effectif global étant de 23%, le nombre de candidats hommes reçus sur la période est globalement proportionnel ou supérieur à la proportion Hommes/Femmes dans l’entreprise.

En décembre 2017, la population CDI/CDD de la Compagnie des Thermes de Bourbonne-les-Bains compte 77 % de femmes. Au cours de l'année 2017, les recrutements de CDI/CDD/CDR et CS ont concerné des femmes pour 91%. Sur l'ensemble de ces femmes, 18% avaient plus de 50 ans. Sur la totalité, des embauches réalisées sur 2017, 17% avaient plus de 50 ans.

PROMOTION PROFESSIONNELLE

Indicateurs de progression utilisés

Les indicateurs de progression suivants ont été mis en place :

  • Nombre de cadres féminins/nombre de cadres.

L’objectif était une progression de 50% de cette proportion à l’issue de la période d’application du présent accord.

Bilan de la période

Aucun cadre n'a été recruté sur la période définie. Pour information, au 31 décembre 2017, il n’y a qu’un seul cadre au sein des Thermes de Bourbonne-Les-Bains qui est une femme.

ARTICULATION ENTRE VIE PROFESSIONNELLE ET FAMILIALE

Indicateurs de progression utilisés

La période de référence des objectifs et des indicateurs est synchronisée avec la durée de l’accord, soit du 1er janvier 2015 au 31 décembre 2017.

  • % de salariées enceintes ayant bénéficié d’un entretien de maternité. L’objectif était de satisfaire toutes les demandes d’entretien de maternité dans le mois suivant la demande.

  • % de salariés ayant bénéficié d’un entretien de retour d’absence de longue durée. L’objectif était de proposer un entretien de retour d’absence de longue durée à toutes les personnes de retour d’une absence de plus de 3 mois.

Sur les trois années d’application du présent accord, l’entreprise s’engageait à parvenir à 80% d’atteinte sur chacun de ces indicateurs.

Bilan de la période

  • % de salariées enceintes ayant bénéficié d’un entretien de maternité. Sur la totalité de la période, 5 salariées ont été en congés maternité, 1 en CDI et 4 en CDD. Aucune demande d’entretien n’a été portée à la connaissance de la Direction.

  • % de salariés ayant bénéficié d’un entretien de retour d’absence de longue durée. L’ensemble des collaborateurs de retour d’absence de longue durée ont été vus par la Direction. 80% des salariés revenant d’une longue absence ont bénéficié d’un entretien.

L’objectif est donc atteint pour la période du 01/01/2015 au 31/12/2017.

REMUNERATION EFFECTIVE ET PRINCIPE DE NON DISCRIMINATION ET D EGALITE DE TRAITEMENT

Le 19 décembre 2015, les objectifs définis par l’accord d’entreprise sur l’égalité professionnelle entre les hommes et les femmes conclu le 27 novembre 2014 ont été précisés en ajoutant des indicateurs sur l’égalité effective de rémunération.

Indicateurs de progression utilisés

Les indicateurs de progression suivants ont été mis en place :

  • Salaire moyen de base d'un salarié homme embauché au cours de l'exercice / salaire conventionnel minimal constaté au 1er janvier de l'exercice.

  • Salaire moyen de base d'une salariée femme embauchée au cours de l'exercice / salaire conventionnel minimal constaté au 1er janvier de l'exercice.

NOUVEL ACCORD DENTREPRISE POUR L’EGALITE PROFESSIONNELLE

CHAMP D’APPLICATION ET BENEFICIAIRES

Le présent accord s’applique à l’ensemble des salariés de la Compagnie des Thermes de Bourbonne-les-Bains.

SENSIBILISATION ET INFORMATION DU PERSONNEL

La Direction présentera chaque année le rapport de situation comparée entre les hommes et les femmes et les mesures mises en œuvre dans le cadre du présent accord, aux représentants du personnel.

QUATRE DOMAINES D’ACTION DEFINIS

Dans un souci de continuité et de progression, les domaines d’action relatifs à l’embauche, à la rémunération effective et à l’articulation entre la vie professionnelle et les responsabilités familiales sont conservés. Un quatrième domaine d’action portant sur la formation est ajouté.

La période de référence des objectifs et des indicateurs est synchronisée avec la durée de l’accord, soit du 1er janvier 2018 au 31 décembre 2020.

Embauche et recrutement

La mixité des emplois au sein de l’entreprise se décide dès l’embauche. C’est pourquoi il convient de tout mettre en œuvre pour assurer la mixité des embauches, laquelle passe par le respect de modes de recrutement égalitaires.

Une attention particulière est donc portée à l’équilibre du recrutement entre les femmes et les hommes au niveau de l’entreprise.

Les conditions d’accès aux emplois doivent contribuer au développement de l’égalité professionnelle entre les femmes et les hommes dans l’entreprise. Ces conditions d’accès respectent et promeuvent l’application du principe de non-discrimination à toutes les étapes du processus de recrutement.

Engagement 

L'entreprise s'engage à ce que le processus de recrutement, interne ou externe, se déroule dans les mêmes conditions pour les femmes et pour les hommes afin que les choix ne résultent que de l'adéquation entre la qualification des candidat(e)s et les compétences requises pour l'emploi proposé.

A cet effet, les offres d'emploi internes ou externes sont rédigées de manière à ce qu'elles s'adressent indifféremment aux femmes et aux hommes.

Indicateurs de suivi

Les indicateurs de progression suivants ont été mis en place :

  • Nombre de candidates femmes reçues en entretien / Nombre de CV femmes reçus.

  • Nombre de candidats hommes reçus en entretien / Nombre de CV hommes reçus.

Lobjectif est de recevoir les candidats en entretien tout en respectant la proportion Hommes/Femmes par rapport aux CV reçus.

La période de référence des objectifs de progression et des indicateurs est synchronisée sur la durée de l’accord, soit du 1er janvier 2018 au 31 décembre 2020.

Articulation entre vie professionnelle et responsabilités familiales

Engagement 

Lorsque le fonctionnement du service le permet, l’entreprise examinera les possibilités d’aménagement d’horaires pour les salariés monoparentaux ayant la garde de leur enfant si celui-ci a moins de 12 ans (proposer un horaire de journée continue, éviter le travail de nuit, les bouleversements d’horaires impromptus…).

Les Thermes de Bourbonne-Les-Bains se fixe pour objectif que 80% des réunions se déroulent dans le créneau horaire 9h-17h du lundi au jeudi et 9h-16h le vendredi. Pour ce faire, une sensibilisation spécifique sera faite auprès des managers sur le dispositif lors de la conclusion de l’accord. Dans la mesure du possible, les réunions qui se déroulent en dehors de ce créneau horaire, les déplacements et les formations seront planifiés à minima une semaine à l’avance afin de permettre aux collaborateurs de s’organiser par rapport à leur vie professionnelle.

Formation

Engagement

Conscient des enjeux que la formation revêt pour le maintien dans l’emploi, le développement des compétences et l’évolution promotionnelle, l'entreprise garantit l'égalité d'accès des femmes et des hommes à la formation professionnelle, quel que soit le type de formation.

Par la formation, l'entreprise veille à maintenir les conditions d'une bonne polyvalence permettant l'accès des femmes au plus grand nombre de postes et en particulier à des postes qualifiants.

L'entreprise s'attache à prendre en compte, dans la mesure du possible, les contraintes liées à la vie personnelle et familiale qui peuvent entraîner des difficultés pour les salariés amenés à suivre une action de formation nécessitant de s'absenter de leur domicile pour un ou plusieurs jours.

Indicateurs de suivi

Sur la totalité du personnel formé en 2017, 84% étaient des femmes. En 2018, la proportion de femmes dans l’entreprise est de 77%. L’entreprise se fixe pour objectif de maintenir un nombre de formations proportionnel à la présence des hommes et des femmes dans l’entreprise.

  • Nombre de femmes ayant bénéficié d’au moins une formation / Nombre total de salariés formés.

  • Nombre d’hommes ayant bénéficié d’au moins une formation / Nombre total de salariés formés.

Sur les trois années d’application du présent accord, l’entreprise s’engage à atteindre 80% de cet objectif.

Rémunération effective et principe de non-discrimination et d’égalité de traitement

Engagement

Les parties rappellent que le principe d'égalité de rémunération entre les femmes et les hommes pour un même niveau de responsabilité, de compétences, de résultats constitue l'un des fondements de l'égalité professionnelle.

Ainsi, l'entreprise s'engage à garantir un niveau de salaire à l'embauche équivalent entre les femmes et les hommes, fondé uniquement sur le niveau de formation, d'expériences et de compétence requis pour le poste.

L'écart de salaire entre les femmes et les hommes tous contrats et statuts confondus étant quasi nul (-0.08%), l’entreprise se fixe pour objectif de maintenir l’égalité de rémunération entre les femmes et les hommes pour un même travail ou un travail de valeur égale.

Indicateurs de suivi

Les indicateurs de progression suivants ont été mis en place :

  • Salaire moyen de base d'un salarié homme embauché au cours de l'exercice

  • Salaire moyen de base d'une salariée femme embauchée au cours de l'exercice

L’objectif est de réduire l’écart de salaire à l’embauche de 5% à l’issue de la période d’application du présent accord.


Droit d'expression des salariés.

Dans ce cadre, le présent accord a pour objet de définir :

-   le niveau, le mode d'organisation, la fréquence et la durée des réunions permettant l'expression des salariés ;

-  les mesures destinées à assurer d'une part, la liberté d'expression de chacun, d'autre part, la transmission des vœux et avis de l'employeur, ainsi que celle des avis émis par les salariés dans les cas où ils sont consultés par l'employeur ;

-   les mesures destinées à permettre aux salariés concernés, aux organisations syndicales représentatives et aux représentants du personnel de prendre connaissance des demandes, avis et propositions émanant des groupes ainsi que des suites qui leur sont réservées ;

-   les conditions spécifiques d'exercice du droit à l'expression dont bénéficie le personnel d'encadrement ayant des responsabilités hiérarchiques, outre leur participation dans les groupes auxquels ils sont rattachés du fait de ces responsabilités.

Domaines du droit d'expression

Les salariés bénéficient d'un droit d'expression directe et collective sur le contenu, les conditions d'exercice et l'organisation de leur travail, ainsi que sur la définition et la mise en œuvre d'actions destinées à améliorer les conditions de travail.
Ce droit leur permet d'exprimer collectivement des avis, vœux ou observations.
Les questions concernant le contrat de travail, les classifications, les contreparties directes ou indirectes du travail, n'entrent pas dans le cadre du droit d'expression.

Groupes d'expression

Le droit d'expression s'exerce dans le cadre de « groupes d'expression » composés de salariés appartenant à la même unité de travail, placés sous l'autorité d'un même encadrement.

Pour permettre à chacun de s'exprimer, l'effectif de chaque groupe d'expression ne doit pas dépasser 10 collaborateurs. En outre, des groupes spécifiques d'expression peuvent être constitués si nécessaire.

Les modalités de constitution des groupes d'expression sont définies par les signataires du présent accord dans un délai de 2 mois à compter de sa signature.

Réunions d'expression

Organisation et déroulement des réunions

Les réunions des groupes d'expression sont organisées à la demande de l’encadrement du groupe qui aura été portée à la connaissance de la Direction dès sa constitution une fois par an. Le jour, l'heure, le lieu de la réunion et l'ordre du jour sont communiqués aux membres 3 jours ouvrés avant celle-ci.

Lorsque les possibilités de réunir le groupe ne pourraient être trouvées qu'en dehors des horaires normaux, ces heures seraient rémunérées au taux des heures normales ou, pour ceux bénéficiant des horaires flexibles, seraient comptées comme temps de travail.
Le groupe désigne un secrétaire de séance, qui rédige un compte-rendu. La participation aux réunions est facultative.

Expression des avis, vœux ou observations

Les opinions émises au cours des réunions par les salariés, quelle que soit leur place dans la hiérarchie, ne peuvent motiver une sanction ou un licenciement. L'exercice du droit d'expression se fait dans les respects des droits et obligations de chacun.

Les avis, vœux ou observations des membres du groupe d'expression consignés dans le compte-rendu de réunion sont transmis au responsable ayant qualité pour y apporter une réponse.

Réponses aux vœux, avis et observations exprimés par les salariés

Le responsable ayant qualité pour répondre aux vœux, avis et observations fait connaître ses réponses au groupe par le biais d’un rapport écrit dans un délai de 1 mois. Les institutions représentatives du personnel sont informées des vœux, avis ou observations exprimés par les groupes d'expression et des réponses qui leur sont apportées.

Insertion professionnelle et maintien dans l’emploi des travailleurs handicapés

Les parties reconnaissent que l’insertion professionnelle et le maintien dans l’emploi des travailleurs handicapés sont pleinement pris en compte par la Direction. En 2016 et en 2017, les Thermes de Bourbonne-Les-Bains remplissaient totalement leur obligation légale d’emploi. Le montant de la contribution AGEFIPH pour ces deux années était de 0. Pour exemple, en 2017 l’entreprise comptait 4.77 salariés bénéficiaires pour un effectif de 82 ETP et une obligation d'embauche de 4 ETP reconnus "travailleur handicapé". En complément, le site de Bourbonne a également travaillé avec un Etablissement et service d'aide par le travail (ESAT) à hauteur de 0.1642 ETP.

Droit à la déconnexion

LUTTE CONTRE LA SURCHARGE INFORMATIONNELLE LIEE A L’UTILISATION DE LA MESSAGERIE ELECTRONIQUE PROFESSIONNELLE

Afin d’éviter la surcharge informationnelle, il est recommandé à tous les salariés de :

  • S’interroger sur la pertinence de l’utilisation de la messagerie électronique professionnelle par rapport aux autres outils de communication disponibles ;

  • S’interroger sur la pertinence des destinataires du courriel ;

  • Utiliser avec modération les fonctions « CC » ou « Cci » ;

  • S’interroger sur la pertinence des fichiers à joindre aux courriels ;

  • Eviter l’envoi de fichiers trop volumineux ;

  • Indiquer un objet précis permettant au destinataire d’identifier immédiatement le contenu du courriel.

LUTTE CONTRE LE STRESS LIE A L’UTILISATION DES OURILS NUMERIQUES PROFESSIONNELS

Afin d’éviter le stress lié à l’utilisation des outils numériques professionnels, il est également recommandé à tous les salariés de :

  • S’interroger sur le moment opportun pour envoyer un courriel/SMS ou appeler un collaborateur sur son téléphone professionnel (pendant les horaires de travail) ;

  • Ne pas solliciter de réponse immédiate si ce n’est pas nécessaire ;

  • Définir le « gestionnaire d’absence au bureau » sur la messagerie électronique et indiquer les coordonnées d’une personne à joindre en cas d’urgence ;

  • Privilégier les envois différés lors de la rédaction d’un courriel en dehors des horaires de travail.

DROIT A LA DECONNEXION EN DEHORS DU TEMPS DE TRAVAIL EFFECTIF

Les périodes de repos, congé et suspension du contrat de travail doivent être respectées par l’ensemble des acteurs de l’entreprise.

Les managers s’abstiennent, dans la mesure du possible et sauf urgence avérée, de contacter leurs subordonnés en dehors de leurs horaires de travail telles que définies au contrat de travail ou par l’horaire collectif applicable au sein de l’entreprise/établissement.

Dans tous les cas, l’usage de la messagerie électronique ou du téléphone professionnelle en dehors des horaires de travail doit être justifié par la gravité, l’urgence et/ou l’importance du sujet en cause.

DUREE ET REVISION

Le présent accord est conclu pour une durée de 4 ans et entrera en vigueur de manière rétroactive à compter du 1er janvier 2018.

Il pourra être révisé, à tout moment, dans les conditions et délais prévus par la loi.

Les parties signataires se réuniront en vue de l'éventuel renouvellement de l'accord au moins trois mois avant le terme du présent accord. A défaut de renouvellement, l'accord arrivé à expiration cessera de produire ses effets, en application de l'article L 2222-4 du Code du travail.

PUBLICITE ET DEPOT DE L’ACCORD

Le présent accord sera remis à chaque signataire.

Il sera porté à la connaissance du personnel par voie d’affichage et tout collaborateur intéressé pourra en obtenir une copie.

Il fera l’objet d’un dépôt en 2 exemplaires (une version sur support électronique au format PDF et une version anonymisée sur support électronique au format DOCX, sur la plateforme de téléprocédure du ministère du travail www.teleaccords.travail-emploi.gouv.fr) pour l’Unité départementale de la DIRECCTE de la Haute Marne et en 1 exemplaire au greffe du Conseil des prud’hommes de Chaumont.

Fait à Bourbonne-les-Bains en 4 exemplaires originaux, le 22/11/2018.

Pour le syndicat CFDT

Pour la Compagnie des Thermes de Bourbonne-Les-Bains

Président Directeur Général

Source : DILA https://www.data.gouv.fr/fr/datasets/acco-accords-dentreprise/

Un problème sur une page ? contactez-nous : contact@droits-salaries.com