Accord d'entreprise "ACCORD COLLECTIF PORTANT VERSEMENT D'UNE PRIME EXCEPTIONNELLE DE POUVOIR D'ACHAT" chez AGC CERFRANCE BFC - ASSOCIATION DE GESTION ET DE COMPTABILITE CERFRANCE BFC (Siège)

Cet accord signé entre la direction de AGC CERFRANCE BFC - ASSOCIATION DE GESTION ET DE COMPTABILITE CERFRANCE BFC et les représentants des salariés le 2021-05-28 est le résultat de la négociation sur le système de rémunération, les indemnités kilométriques ou autres, divers points, l'évolution des primes, le système de primes, les augmentations de salaire (ou diminuton / gel des salaires), divers points.

Périmètre d'application de la convention signée entre l'entreprise et les représentants des salariés

Numero : T02121003518
Date de signature : 2021-05-28
Nature : Accord
Raison sociale : AGC CERFRANCE BFC
Etablissement : 31327297300220 Siège

Rémunération : les points clés de la négociation

La négociation s'est portée sur les thèmes suivants

Conditions du dispositif rémunération pour les salariés : le texte complet de l'accord du 2021-05-28

ACCORD COLLECTIF PORTANT VERSEMENT D’UNE PRIME EXCEPTIONNELLE DE POUVOIR D’ACHAT

ENTRE

L’UES AGC CERFRANCE BFC, enregistrée sous le numéro Siret 31327297300220, dénommée dans le présent accord CERFRANCE BFC et dont le siège social est situé au 13 rue François Mitterrand 21850 St Apollinaire, de code NAF 6920Z, comprenant les établissements AGC CERFRANCE BFC, LCRH et SG2i, et représentée par …. agissant en qualité de Directeur Général.

D’une part,

ET

Les organisations syndicales représentatives dans l’entreprise, représentées par :

…….en sa qualité de délégué syndical CFDT

D’autre part,

PRÉAMBULE

Afin de reconnaître les efforts fournis sur l’exercice 2020/2021, l’UES CERFRANCE BFC s’engage à verser par le présent accord une prime exceptionnelle de pouvoir d’achat instituée par les communications du gouvernement et par les textes légaux à venir. Cet accord s’intègre dans la Négociation Annuelle Obligatoire 2021 et se devra de respecter les conditions et modalités prévues par les décrets à venir.

ARTICLE 1 – CONDITONS PRIME EXCEPTIONNELLE DE POUVOIR D’ACHAT

Le ministère de l’Économie, des Finances et de la Relance et le ministère du Travail, de l’Emploi et de l’Insertion ont proposé aux partenaires sociaux de reconduire la prime exceptionnelle de pouvoir d’achat pour l’année 2021, défiscalisée dans la limite d’un plafond de 1 000 euros, pour les salaires allant jusqu’à 3 SMIC, dans la continuité de la prime mise en place par le président de la République en 2018. Il est également précisé que la prime puisse être versée jusqu’à début 2022 et que le dispositif soit applicable rétroactivement pour les primes versées à partir du dépôt du projet de loi qui intégrera ces mesures à l’été 2021.

Dans ce contexte, et sous condition de la sortie des dispositions légales et fiscales prévues par les prochains décrets, l’entreprise versera avec le salaire du mois (ou au plus tard le mois qui suit) de la publication des décrets, une prime exceptionnelle de pouvoir d’achat selon les conditions et modalités ci-après.

ARTICLE 2 – BENEFICIAIRES DE LA PRIME

Au regard du contexte exceptionnel et de l’implication de tous sur l’exercice 2020/2021, l’entreprise la prime exceptionnelle de pouvoir d’achat sera versée à l’ensemble des salariés de l’entreprise.

La rémunération prise en compte sera celle perçue par le salarié au cours des 12 mois précédant le versement de la prime. Les éléments entrant dans la rémunération étant, notamment, le salaire de base, les gratifications, les primes, les rappels de salaire, les avantages en nature, les majorations de salaire autres que les heures supplémentaires….

Il est par ailleurs précisé que cette prime ne sera versée qu’aux salariés liés par un contrat de travail à la date de versement de la prime.

ARTICLE 3 – MONTANT DE LA PRIME

Pour les salariés à temps complet, le montant de la prime exceptionnelle de pouvoir d’achat s’élèvera à 600 euros pour tous les collaborateurs de l’UES CERFRANCE BFC.

Il est souligné que pour les bénéficiaires de la prime qui n’entrent pas dans le champ de l’exonération (condition de rémunération inférieure à 3 fois la valeur annuelle du SMIC), celle-ci sera soumise aux charges sociales et fiscales.

Conformément à la possibilité offerte par la loi, l’accord module le montant de cette prime entre les salariés qui en sont bénéficiaires comme suit :

  • Modulation selon la durée du travail prévue au contrat de travail

Le montant de la prime est proratisé pour les salariés à temps partiel et, pour les forfaits jours à temps réduit, proportionnellement à la durée du temps de travail prévu dans le contrat de travail.

  • Prise en compte du temps de présence effectif en 2020

La prime n’est pas due pour les Collaborateurs absents sur toute l’année 2020 et n’ayant pas perçus de rémunération liée l’exercice de sa fonction.

Cette prime ne se substitue pas à une augmentation de rémunération, ni à une quelconque prime prévue par un accord salarial, le contrat de travail ou les usages en vigueur dans l’entreprise.

Elle ne se substitue pas non plus à aucun des éléments de rémunération au sens de l’article L.242-1 du code de la sécurité sociale versés par l’employeur ou qui deviennent obligatoires en vertu de règles légales, contractuelles ou d’usage.

ARTICLE 4 –EXONERATION SOCIALE ET FISCALE

Conformément à la LFSS pour 2021, les salariés ayant perçu au cours des 12 derniers mois précédant le versement de la prime une rémunération inférieure à 3 fois la valeur annuelle du salaire minimum de croissance calculée pour un an sur la base de la durée du contrat et qui entrent dans le champ des bénéficiaires (cf. article 2) percevront une prime qui bénéficiera d’une exonération d’impôt sur le revenu, des cotisations et contributions sociales ainsi que de CSG CRDS.

Il est précisé que pour les salariés qui ne sont pas à temps plein ou pas employés toute l'année, le Smic pris en compte est celui qui correspond à la durée du travail prévue au contrat au titre duquel ils sont présents.

Il est précisé que les salariés qui seraient bénéficiaires de la prime exceptionnelle de pouvoir d’achat mais qui ne répondraient pas à la condition de rémunération inférieure à 3 fois la valeur annuelle du SMIC sur les 12 derniers mois précédant le versement de la prime, verront leur prime soumise aux charges sociales et fiscales comme un élément de salaire classique.

ARTICLE 5 – PORTÉE ET DATE D’EFFET DE L’ACCORD

Le présent accord prend effet à la date de sa conclusion.

Compte tenu de l’objet même de l’accord, celui-ci est conclu pour une durée déterminée dont le terme sera marqué par le versement de la prime exceptionnelle de pouvoir d’achat.

Article 6- révision de l’accord

Du fait de la publication à venir des décrets d’application, il pourra être convenu d’ouvrir une négociation de révision du présent accord dans les conditions prévues par les dispositions des articles L. 2261-7 et L. 2261-8 du Code du travail.

En pareil cas, l’ensemble des Organisations Syndicales sera convoqué par la Direction dans un délai de trois mois à compter de la demande de révision.

Toute Organisation Syndicale représentative non signataire du présent accord pourra signer un avenant de révision sous réserve d’adhérer préalablement à l’accord initial.

Cette négociation de révision sera systématiquement ouverte si la demande en est faite par la Direction.

ARTICLE 7 – FORMALITÉS ET PUBLICITÉ

Une copie du présent accord sera communiquée aux représentants du personnel. Une copie du présent accord est affichée par la Direction dès sa signature et peut être consultée en format PDF sur le répertoire commun accessible depuis tous les terminaux informatiques de l’entreprise.

La Direction procèdera au dépôt de l’accord conformément à l’article D.2231-2 qui sera donc déposé sur la plateforme nationale "TéléAccords" à l’adresse suivante : www.teleaccords.travail-emploi.gouv.fr ainsi qu’auprès du Greffe du Conseil de Prud’hommes.

Les Parties rappellent que, dans un acte distinct du présent document, elles pourront convenir qu’une partie du présent accord ne fera pas l’objet de la publication prévue à l’article L 2231-5-1 du Code du travail. En outre, l'employeur peut occulter les éléments portant atteinte aux intérêts stratégiques de l'entreprise. A défaut, le présent document sera publié dans une version intégrale.

Fait en 4 exemplaires originaux dont un pour chacune des parties, et un pour le Conseil de Prud’hommes.

Auxerre, le 28/05/2021

Signature précédée de la mention « Bon pour accord »

Le délégué syndical CFDT

Pour la société

Directeur Général

Source : DILA https://www.data.gouv.fr/fr/datasets/acco-accords-dentreprise/

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