Accord d'entreprise "Accord relatif à l'égalité professionnelle et à la qualité de vie au travail" chez SRBG - SOCIETE REUNIES BERGEON BURET-GALLAND (Siège)

Cet accord signé entre la direction de SRBG - SOCIETE REUNIES BERGEON BURET-GALLAND et le syndicat CGT et UNSA le 2018-08-28 est le résultat de la négociation sur l'égalité salariale hommes femmes, la diversité au travail et la non discrimination au travail, la qualité de vie au travail et l'équilibre pro perso, l'égalité professionnelle.

Périmètre d'application de la convention signée entre l'entreprise et le syndicat CGT et UNSA

Numero : T07818001010
Date de signature : 2018-08-28
Nature : Accord
Raison sociale : SOCIETE REUNIES BERGEON BURET-GALLAND
Etablissement : 31486631000035 Siège

Égalité professionnelle : les points clés de la négociation

La négociation s'est portée sur les thèmes suivants

Conditions du dispositif égalité professionnelle pour les salariés : le texte complet de l'accord du 2018-08-28

Accord relatif à l’égalité professionnelle

et à la qualité de vie au travail

Entre les soussignés :

La Société SRBG dont le siège social est situé Cité du Grand Cormier BP 8267 – 78108 SAINT-GERMAIN EN LAYE, représentée par, agissant en qualité de Président,

Ci-après dénommée « l'Entreprise »

D'une part,

ET LES ORGANISATIONS SYNDICALES SUIVANTES :

d'autre part,

Les partenaires sociaux ont à cœur depuis de nombreuses années de participer à l’instauration d’une égalité entre les femmes et les hommes.

Cette volonté s'est traduite dans le passé par l'établissement de rapport annuel portant sur l’égalité entre les hommes et les femmes et transmis aux représentants du personnel lors de la Délégation Unique du Personnel.

Par ailleurs, au travers d’accords collectifs et plans d’actions, l’entreprise a mis en place des mesures concrètes et efficaces afin d’avancer vers plus d'égalité.

La Délégation Unique du personnel a été informée et consultée sur le projet du présent accord le 28 Aout 2018.

Cet accord est conclu dans le cadre des articles L. 2242-1 et suivants du Code du travail.

Titre 1 : Egalité professionnelle entre les femmes et les hommes

Les signataires du présent accord affirment que l’égalité professionnelle est un droit fondamental et la Direction s’engage à promouvoir ce principe d’égalité professionnelle au sein de la Société, et à tous les niveaux hiérarchiques, afin de favoriser les prises de consciences et modifier les comportements au quotidien.

Les mesures fixées par le présent accord sont fondées sur le rapport comparant la situation des hommes et des femmes dans l’entreprise au 31 décembre 2017. Ce rapport, essentiellement statistique, est le plus sûr moyen d’obtenir une vision objective de l’égalité professionnelle entre les hommes et les femmes dans l’entreprise. Pour cette raison, toutes les mesures destinées à renforcer cette égalité professionnelle sont fondées sur ce rapport.

Au regard de la situation comparée sur l’égalité hommes-femmes et dans un objectif de renforcement de l’égalité professionnelle, les partenaires sociaux ont choisi d’agir dans les quatre domaines suivants, mentionnés au 1° bis de l'article L. 2323-8 du Code du travail :

  • La rémunération effective ;

  • L’accès à l’emploi

  • La formation et la promotion professionnelle

Article 1 – Renforcer l’égalité professionnelle via la rémunération effective

Les parties signataires réaffirment le principe qu’aucune distinction liée au sexe ne doit être faite en matière de rémunération.

Ainsi, la Direction s’engage à garantir, pour un même travail, ou pour un travail de valeur égale, et à ancienneté égale, l’égalité de rémunération entre les femmes et les hommes.

Le respect de ce principe constitue un élément essentiel de la dynamique de l’égalité professionnelle et de la mixité des emplois.

Pour respecter ce principe, seuls les critères de performance, de compétences, d’expérience professionnelle et de qualification pourront servir à la détermination des rémunérations.

Objectif de progression chiffré Mesure Indicateur

Sensibiliser 100 % des chefs de service travaux, étude et administratif sur l’égalité de rémunération à l’embauche entre les hommes et les femmes

Distribuer à chaque chef de service travaux, étude et administratif un extrait de la brochure VINCI « pour plus de diversité » portant sur le thème « VINCI et la mixité professionnelle » Nombre de brochures distribuées / Nombre de Chef de service

Par ailleurs, la Direction s’engage à apporter une attention particulière aux salariés bénéficiant ou ayant bénéficié d’un congé maternité, congé paternité, congé parental d’éducation ou travaillant à temps partiel, lors des augmentations de fin d’année.

A cette fin, chaque année, l’ensemble des responsables seront informés par la Direction des engagements pris dans ce domaine et sera plus généralement sensibilisé au thème de l’égalité professionnelle.

Si en dépit de ces précautions, des écarts de rémunération non justifiés étaient constatés par la Direction, cette dernière s’engage, au cas par cas, à prendre immédiatement toute mesure correctrice pour régulariser la situation.

La Direction s’engage également à étudier les cas pouvant être rapportés par les délégués du personnel ou les Délégués syndicaux.

Enfin, la Direction s’engage à ce qu’un entretien individuel soit systématiquement organisé entre le responsable et le salarié n’ayant pas obtenu d’augmentation de salaire, ceci afin que les attentes de chacun soient exprimées clairement et que les objectifs à atteindre soient exposés au salarié concerné. L’entretien individuel devra être mis en œuvre à l’initiative du chef d’agence.

Article 2 – Renforcer l’égalité professionnelle via l’accès à l’emploi

Au sein de la Société, en dépit d’une répartition égalitaire des hommes et des femmes dans l’effectif global, on constate une grande disparité au sein de certains emplois.

De la même façon, on constate une forte représentation des femmes chez les ETAM administratifs et des hommes chez les Etam chantier et cadres.

Dans ces conditions, la Société affirme sa volonté de voir évoluer cette répartition des hommes et des femmes, au sein de chaque catégorie.

Le recrutement est dans ce cadre, une phase essentielle pour lutter contre l’inégalité professionnelle. Il doit ainsi permettre à tout un chacun d’accéder aux différents postes d’embauche selon ses qualifications et ses compétences.

Pour cela, la Direction s’engage à continuer d’appliquer une politique exempte de toute discrimination et s’engage à ce que la proportion de candidats embauchés soit le reflet de la diversité et de la mixité des candidatures proposées au sein des différents services.

S’agissant du recrutement, l’entreprise fixe un objectif d’augmentation du nombre de candidatures de femmes sur les métiers Ingénieurs, Gestion, Comptabilité.

Objectif de progression Mesure Indicateur
Objectif de recevoir plus de candidatures féminines en entretien dans la mesure où leur candidature correspond au profil recherché. Sensibiliser les personnes en charge du recrutement des candidats Nombre de candidatures féminines reçues / nombre total de candidatures reçues

La Direction s’engage également à ne jamais prendre en considération l’état de grossesse d’une femme pour refuser de l’embaucher et s’interdit de rechercher ou de faire rechercher toute information concernant l’état de grossesse de l’intéressée.

Enfin, les critères de recrutement sont et demeureront strictement identiques pour les femmes et les hommes et les offres d’emploi seront rédigées de telle façon à ce qu’elles s’adressent indifféremment aux femmes et aux hommes.

Article 3 – Renforcer l’égalité professionnelle via la formation et la promotion professionnelle

Les parties signataires rappellent le principe selon lequel les femmes et les hommes doivent pouvoir bénéficier d’une évolution de carrière équitable.

Les femmes et les hommes doivent en effet être en mesure d’avoir les mêmes parcours professionnels et les mêmes opportunités professionnelles, y compris en ce qui concerne l’accès aux postes à responsabilité, sans que des motivations liées au sexe puissent les remettre en cause.

A cette fin, la Direction s’engage, avant l’ouverture d’un poste au recrutement externe, à favoriser la promotion professionnelle interne, en recherchant systématiquement si l’emploi est susceptible d’être pourvu par un ou une salariée déjà en poste, en l’accompagnant si nécessaire par toute formation adaptée.

Par ailleurs, la Direction s’engage à prêter une attention particulière aux potentiels féminins, afin de les promouvoir à des postes à responsabilités.

Toute proposition devra néanmoins prendre en considération les aspirations professionnelles de la personne concernée.

A cette fin, il a été décidé :

Objectif de progression Mesure Indicateur
Favoriser l’égalité dans la mixité des métiers Proposer des formations de management aux salariées femmes éligibles à des fonctions d’encadrement Nombre de formations réalisées

Enfin, la Direction s’engage à neutraliser les effets du congé maternité dans le cadre de l’évolution de la carrière professionnelle.

Titre 2 : Articulation entre la vie personnelle et la vie professionnelle

L’entreprise entend donner la possibilité aux salariés de concilier leur activité professionnelle avec leur vie privée et familiale dans les meilleures conditions.

Article 1 – La prise en compte des évènements de la vie privée du salarié

L’entreprise souhaite une meilleure articulation entre la vie privée et la vie professionnelle. Considérant que certains évènements de la vie privée du salarié méritent d’être pris en considération par l’entreprise, en particulier la maternité et le congé de proche aidant, l’entreprise se fixe l’engagement suivant :

Objectif de progression Mesure Indicateur
Permettre un allongement de l’absence liée à la maternité et au congé de proche aidant pour 100% de salariées qui le demandent Permettre d’accoler les CP au congé maternité et au congé de proche aidant, d'un commun accord salariée/supérieur hiérarchique Nombre de congés de maternité et de proche aidant précédés ou suivis de CP/ Nombre de salariées l’ayant demandé

Article 2 – L’organisation du travail

Afin de respecter et d’améliorer l’articulation entre la vie personnelle et la vie professionnelle des salariés, l’Entreprise s’attache à prendre en considération les difficultés liées aux charges de famille pour certains salariés.

La Direction s’engage également à veiller à ce qu’aucune discrimination ne soit faite à l’égard des salariés bénéficiant d’un temps partiel ou d’horaires aménagées et s’engage à ce que le temps partiel soit le plus souvent possible « choisi ».

Au regard de ce principe, la Direction s’engage à favoriser le passage à temps partiel pour les salariés qui en feront la demande. A cette occasion, la Direction veillera à ce que ce passage à temps partiel soit accompagné le cas échéant, d’une adaptation proportionnelle à la charge de travail.

Par ailleurs, la Direction s’engage à tenir compte de l’aménagement des horaires de travail souhaités par le salarié, dans la mesure où ils sont compatibles avec l’organisation et les nécessités du service.

Enfin, pour être toujours en adéquation avec le souhait des salariés concernés par le travail à temps partiel, cette question sera systématiquement abordée au cours des entretiens annuels d’évaluation.

Titre 3 : Le droit à la déconnexion

Article 1 – Définition des notions relatives au droit à la déconnexion

Il y a lieu d’entendre par :

  • Droit à la déconnexion : le droit pour le salarié de ne pas être connecté à ses outils numériques professionnels en dehors de son temps de travail ;

  • Outils numériques professionnels : outils numériques physiques (ordinateurs, tablettes, smartphones, réseaux filaires etc.) et dématérialisés (logiciels, connexions sans fil, messagerie électronique, internet/extranet etc.) qui permettent d’être joignable à distance ;

  • Temps de travail : temps pendant lequel le salarié est à la disposition de son employeur, comprenant les heures normales de travail du salarié et les heures supplémentaires, à l’exclusion des temps de repos quotidien et hebdomadaires, des congés payés, des congés exceptionnels, des jours fériés et des jours de repos.

Article 2 - Sensibilisation et formation à la déconnexion

Des actions de formation et de sensibilisation seront organisées à destination des managers et de l’ensemble des salariés en vue de les informer sur les risques, les enjeux et les bonnes pratiques liées à l’utilisation des outils numériques.

Dans ce cadre, l’entreprise s’engage notamment à sensibiliser les salariés sur l’utilisation raisonnable des moyens numériques et le choix de l’outil de communication adapté à chaque situation.

Article 3 – Lutte contre le stress et la surcharge informationnelle liés à l’utilisation des outils numériques professionnels

Afin d’éviter la surcharge informationnelle et le stress liés à l’utilisation des outils numériques professionnels, il est recommandé à tous les salariés de :

  • S’interroger sur la pertinence de l’utilisation de la messagerie électronique professionnelle par rapport aux autres outils de communication disponibles ;

  • S’interroger sur le moment opportun pour envoyer un courriel/SMS ou appeler un collaborateur sur son téléphone professionnel ;

  • S’interroger sur la pertinence des destinataires du courriel ;

  • Utiliser avec modération les fonctions « CC » ou « Cci » ;

  • S’interroger sur la pertinence des fichiers à joindre aux courriels ;

  • Eviter l’envoi de fichiers trop volumineux ;

  • Indiquer un objet précis permettant au destinataire d’identifier immédiatement le contenu du courriel.

  • Ne pas solliciter de réponse immédiate si ce n’est pas nécessaire ;

  • Définir le « gestionnaire d’absence au bureau » sur la messagerie électronique et indiquer les coordonnées d’une personne à joindre en cas d’urgence afin d’éviter les sollicitations durant les périodes d’absence.

Il est rappelé que les périodes de repos, congé et suspension du contrat de travail doivent être respectées par l’ensemble des acteurs de l’entreprise.

Sauf situation exceptionnelle, il est demandé aux salariés d’éviter de solliciter leurs collègues de travail entre 20h et 7h du matin ainsi que les week-end et jours fériés chômés. Les collaborateurs sont donc incités à recourir aux fonctions d’envoi différé.

Sauf situation particulière de type astreinte, il ne peut être reproché à un salarié de ne pas avoir répondu à un courriel envoyé durant cette plage horaire.

Titre 4 : La lutte contre les discriminations

Les signataires du présent accord affirment que toute discrimination fondée sur le sexe de la personne, notamment en matière de recrutement, de mobilité, de qualification, de rémunération, de promotion, de formation et de conditions de travail est strictement prohibée et doit être dénoncée.

La Direction s’engage à promouvoir ce principe de non-discrimination au sein de la Société, et à tous les niveaux hiérarchiques, afin de favoriser les prises de consciences et modifier les comportements au quotidien.

Article 1 – Les mesures et matière de recrutement et d’emploi

Il est rappelé qu’aucun candidat à un emploi et qu’aucun salarié ne peut faire l’objet d’une mesure discriminatoire en raison des critères mentionnées à l’article L. 1132-1 du Code du Travail.

Les signataires du présent accord considèrent que le processus de recrutement doit se dérouler dans les mêmes conditions et selon des critères objectifs et identiques pour chaque candidat, afin que les choix ne résultent que de l’adéquation entre le profil du candidat ou de la candidate et les critères requis pour occuper les postes proposés.

A cet effet, les offres d’emploi des cadres sont exemptes de tout caractère sexué et sont fondés sur les compétences, l’expérience professionnelle et les qualifications des candidat(e)s. Ainsi quelle que soit l’offre d’emploi proposée, les libellés et la formulation seront rédigés de manière neutre et objective.

Article 2 – Mesures en faveur de l’insertion professionnelle et du maintien dans l’emploi des travailleurs handicapés

L’entreprise a une politique d’emploi ouverte aux personnes handicapées. L’entreprise lutte contre les préjugés et les résistances à l’intégration des personnes handicapées, au moyen d’actions de sensibilisation, du développement du réseau TRAJEO'H pour une meilleure prise en compte des candidatures de personnes handicapées et du maintien dans l’emploi des personnes reconnues handicapées au cours de leur vie professionnelle.

Il est rappelé qu’il existe l’association Trajeo’h, laquelle est commune à de nombreuses entreprises du groupe VINCI, dont l’objet est d’accompagner sur tout le territoire les entreprises sur la problématique du handicap en jouant un rôle d’expert ainsi qu’un rôle d’interface avec les partenaires institutionnels à travers trois actions majeures :

  • Proposer un parcours de reclassement personnalisé à vos collaborateurs en situation de handicap pour faciliter leur maintien dans l’emploi.

  • Favoriser le recrutement et l’intégration de travailleur handicapé par le recueil des besoins, la diffusion de CV, la participation aux forums spécialisés, l’adaptation du poste de travail.

  • Sensibilisation des entreprises et des collaborateurs par la mise en place de campagne de sensibilisation ou de réunion d’information.

Ainsi, l’entreprise s’engage à :

  • Sensibiliser l’ensemble du personnel sur le handicap, notamment l’encadrement

  • de continuer de travailler en étroite collaboration avec Trajeo’h pour améliorer le maintien dans l’emploi des travailleurs handicapés ;

Un rapport relatif au suivi de l’emploi des travailleurs handicapés sera présenté aux membres du CE à l’issue de la période d’application du présent accord.

Titre 5 : Droit d’expression directe et collective des salariés

Article 1 – Domaine du droit d’expression

L’expression porte sur le contenu, les conditions d’exercice et l’organisation du travail de chacun dans le but d’associer le personnel à l’amélioration constante de l’efficacité, des méthodes, de la qualité de la production sur le plan général, de la vie au travail.

Sont expressément exclus les sujets relevant des responsabilités de direction et de gestion du chef d’entreprise.

Article 2 – Mode d’expression

L’expression est directe : chacun s’exprime en personne, sans intermédiaire, ni porte-parole, quel que soit son niveau hiérarchique ou son statut, en tant que membre du groupe d’expression auquel il appartient.

L’expression s’exerce collectivement au sein d’un groupe d’expression correspondant à une unité de travail élémentaire et cohérente : équipe, chantiers, bureaux, services. Sous réserve des droits spécifiques du personnel d’encadrement, nul ne peut appartenir à plus d’un groupe d’expression ou prendre part aux réunions d’un autre groupe.

Le responsable hiérarchique de l’unité de travail conduit généralement les réunions et assure le secrétariat du groupe d’expression. Il peut organiser le cas échéant, la désignation d’un animateur parmi les membres du groupe. Si les sujets abordés le requièrent, le responsable peut demander l’assistance technique d’une personne particulièrement qualifiée de la structure.

Article 3 – Organisation des réunions d’expression

3.1 – Ordre du jour

Les salariés peuvent adresser à tout moment ou individuellement ou collectivement, soit directement, soit par la voie hiérarchique au chef d’agence, le sujet concernant l’unité de travail à laquelle ils appartiennent et qu’ils désirent porter à l’ordre du jour. A fortiori, l’ordre peut être fixé en fin de séance pour la réunion suivante.

3.2 – Conventions

Les réunions sont organisées à l’initiative exclusive chef d’agence en fonction des propositions d’ordre du jour reçues.

Chaque groupe d’expression est informé au moins huit jours à l’avance par affichage :

  • de l’ordre du jour, de la date, de l’horaire et du lieu de la réunion,

  • de la composition nominative du groupe

  • de la désignation du responsable de la réunion

3.3 – Lieu de réunions

Les réunions se tiennent au lieu fixé et qui figure sur la note à l’affichage.

3.4 – Dates et heures des réunions

Les réunions sont organisées aux dates et aux heures les plus compatibles avec la bonne marche du service ; en cas d’impératif majeur, une réunion peut être reportée à une date ultérieure.

Les réunions se déroulent à l’intérieur de l’horaire habituel de travail.

3.5 – Fréquence et durée des réunions

Chaque groupe d’expression est réuni une fois par an à raison d’une heure et demie par séance.

3.6 – Composition des groupes d’expression

Les salariés s’expriment au sein du groupe de travail déterminé et constitué par l’unité géographique ou technique de travail : équipe, chantiers, bureaux, services.

Article 4 – Liberté d’expression

4.1 – Animation

L’animateur veille à la bonne tenue de la réunion, encourage et facilite l’expression directe de chaque participant.

Il s’assure que l’expression s’exerce sur un ton modéré, ne se transforme pas en polémique et ne porte pas sur des sujets non prévus par le législateur (voir ci-dessus article 1).

Les mises en cause personnelles et publiques de quelque membre que ce soit de l’entreprise ne peuvent être admises.

Il appartient à l’animateur de suspendre ou de remettre la réunion en cas de non-respect de ces principes.

4.2 – Participation

Chacun est libre de participer ou non aux réunions d’expression ; les personnes ne souhaitant pas y assister demeurent à leur poste de travail ; les participants ne subissent aucune perte de salaire pour le temps passé en réunion d’expression.

4.3 – Garanties

Les opinions, critiques et propositions émises dans le cadre du droit d’expression défini par la loi ne peuvent motiver aucune sanction.

Article 5 – Circulation de l’information

5.1 - Le registre d’expression

Il est tenu par entité, sous la responsabilité du Chef d‘agence.

Dans ce registre sont consignés les comptes rendus des réunions par les secrétaires des différents groupes d’expression et notamment :

  • les informations ayant fait l’objet de l’affichage prévu à l’article 3.2 ci-dessus,

  • le résumé du déroulement des réunions, des questions traitées et des diverses interventions,

  • les vœux et avis émis,

  • les observations de l’animateur,

  • les réponses éventuellement apportées par le responsable hiérarchique

  • les questions restées en suspens dans l’attente d’un complément d’information, d’une décision de la Direction ou qui nécessitent une étude approfondie, le délai approximatif de réponse,

  • l’ordre du jour de la prochaine réunion le cas échéant.

5.2 – Suite donnée aux vœux et avis

Les réponses initialement différées seront communiquées au groupe par le responsable hiérarchique et transcrites simultanément au registre d’expression.

Les mesures concrètes adoptées feront l’objet d’une diffusion par affichage, d’une information au Comité d’Entreprise et éventuellement, de directives par la voie hiérarchique.

Le registre d’expression peut être consulté par les représentants du personnel au cours des réunions mensuelles et par les délégués syndicaux. Une copie des comptes rendus sera adressée aux représentants du personnel.

Les informations utiles seront en outre transmises à tous les services et unités de travail concernées par les sujets traités.

Titre 6 : Dispositions générales

Le présent accord s’inscrit d’une façon générale dans le cadre des dispositions de l’article L. 2242-8 du Code du travail relatives la négociation annuelle sur l'égalité professionnelle entre les femmes et les hommes et la qualité de vie au travail.

Article 1 – Suivie de l’accord et clause de rendez-vous

Les parties signataires de l’accord conviennent d’organiser annuellement une réunion à laquelle sera convié un représentant par organisation syndicale signataire. Elle permettra d’examiner les indicateurs de réalisation des objectifs de l’année écoulée.

L’Entreprise transmettra chaque année un bilan d’application du présent accord, aux délégués syndicaux.

Article 2 – Entrée en vigueur et durée de l’accord

Conformément à l’accord de méthode signé avec les délégués syndicaux, le présent accord est conclu pour une durée déterminée de trois ans. Il entre en vigueur au lendemain du jour de son dépôt.

Les dispositions du présent accord se substituent de plein droit aux dispositions contraires issues d’accords collectifs ou d’usages antérieurs.

Il prendra fin de plein droit à l’arrivée de son terme, et cessera de produire tout effet à cette date. Il n’est pas renouvelable par tacite reconduction.

Article 3 – Dénonciation et révision

Le présent accord pourra être révisé à la demande de la Direction ou de un ou plusieurs partenaires signataires. Cette demande devra être formalisée par écrit et énoncer les éléments sur lesquels une modification est souhaitée. Toute demande de révision donnera lieu à une réunion de négociation de révision du présent accord conformément aux dispositions légales.

Article 4 – Modalités de dépôt et de publicité de l’accord

Le présent accord fera l’objet d’un dépôt auprès de la DIRECCTE en deux exemplaires, l’un sur support papier, en recommandé avec A.R., et l’autre sous forme électronique. Il sera également déposé auprès du Greffe du Conseil des Prud’hommes.

Un exemplaire original du présent accord a été remis à chaque signataire.

L’accord est affiché sur les panneaux réservés à cet effet.

Fait à SAINT GERMAIN EN LAYE, en 6 exemplaires originaux.

Le 28 Aout 2018

Source : DILA https://www.data.gouv.fr/fr/datasets/acco-accords-dentreprise/

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