Accord d'entreprise "ACCORD PORTANT SUR LA PREVENTION DES EFFETS DE L'EXPOSITION A CERTAINS FACTEURS DE RISQUES PROFESSIONNELS" chez CASINO DE LA ROCHE POSAY - COMPLEXE COMMERCIAL DE LA ROCHE POSAY (Siège)

Cet accord signé entre la direction de CASINO DE LA ROCHE POSAY - COMPLEXE COMMERCIAL DE LA ROCHE POSAY et le syndicat CFDT et CGT le 2021-04-16 est le résultat de la négociation sur la prévention de la pénibilité et la compensation de la pénibilité.

Périmètre d'application de la convention signée entre l'entreprise et le syndicat CFDT et CGT

Numero : T08621001598
Date de signature : 2021-04-16
Nature : Accord
Raison sociale : COMPLEXE COMMERCIAL DE LA ROCHE POSAY
Etablissement : 33115299100021 Siège

Pénibilité au travail : les points clés de la négociation

La négociation s'est portée sur le thème Accords sur la pénibilité : 1% pénibilité, prévention de la pénibilité, compensation ou réparation de la pénibilité au travail

Conditions du dispositif pénibilité au travail pour les salariés : le texte complet de l'accord du 2021-04-16

ACCORD PORTANT SUR LA PREVENTION DES EFFETS DE L’EXPOSITION A CERTAINS FACTEURS DE RISQUES PROFESSIONNELS

Entre les soussignés :

La société SAS Complexe Commercial de la Roche-Posay

Numéro INSEE : 33115299100021

Immatriculée au Registre du commerce et des sociétés numéro : RCS Poitiers 331 152 991

dont le siège social est situé : 86 avenue Georges Deloffre – 86270 LA ROCHE-POSAY

Représentée par XXXXX, agissant en qualité de Directeur Général.

D’une part,

Les organisations syndicales représentatives de salariés :

CFDT

CGT

D’autre part,

IL A ÉTÉ CONVENU ET ARRETÉ CE QUI SUIT :

PRÉAMBULE

Le présent accord est conclu en faveur de la prévention des effets de l’exposition à certains facteurs de risques dans l’entreprise, conformément à :

- la loi n° 2010-1330 du 9 novembre 2010, portant réforme des retraites et précisant la notion de pénibilité au travail ainsi que les conditions de mise en place de sa prévention,

- la loi n° 2014-40 du 20 janvier 2014 « garantissant l’avenir et la justice du système de retraite »,

- l’ordonnance n° 2017-1389 du 22 septembre 2017 et ses décrets d’application du 27 décembre 2017, qui est venue préciser les éléments concernant la prise en compte des effets de l’exposition à certains facteurs de risques professionnels et concernant le compte professionnel de prévention.

Cette dernière rend obligatoire la rédaction d’un accord de prévention de la pénibilité lorsque :

plus de 25% de l’effectif du personnel est exposé à au moins un facteur de risque.

La SAS COMPLEXE COMMERCIAL DE LA ROCHE-POSAY ayant 41 % de son effectif exposé à au moins un facteur de risque au 31/12/2020 est donc dans l’obligation de conclure un accord portant sur la prévention des effets de l’exposition à certains facteurs de risques dans l’entreprise.

Pour information, nous parlerons ici de prévention des facteurs de risques professionnels en lieu et place de « prévention de la pénibilité ».

Un plan d’action sur la pénibilité a été conclu le 31 mai 2013, puis le 31 octobre 2016, les parties entendent donc poursuivre les engagements pris en matière de prévention de la pénibilité en les adaptant aux nouvelles règlementations en vigueur.

***

Un groupe de travail composé de la Direction, des représentants du personnel et du chargé de sécurité et de prévention des risques professionnels, se sont réunis afin d’échanger sur les facteurs de pénibilité et d’envisager les moyens de les limiter et de les prévenir.

Article 1 - Objet de l'accord

Le présent accord a pour objet de définir des mesures de prévention applicables aux emplois exposés à des facteurs de risques professionnels et de trouver des solutions pour réduire les effets de cette exposition, conformément aux dispositions de l’article L.4161-1 du Code du travail.

Pour définir et suivre ces actions préventives, les parties s'appuient sur un diagnostic préalable des situations de pénibilité dans l'entreprise. Celui-ci est réalisé, notamment, grâce à l'inventaire des risques par unité de travail contenu dans le document unique d'évaluation des risques et à la fiche d'entreprise réalisée par la médecine du travail qui identifie les risques et les salariés qui y sont exposés.

Article 2 – Diagnostic des facteurs de risques professionnels de l’entreprise

La pénibilité au travail, définie dans le Code du travail, est caractérisée par une exposition à un ou plusieurs facteurs de risques professionnels susceptibles de laisser des traces durables, identifiables et irréversibles sur la santé (article L. 4121-3-1).

Ces facteurs peuvent être liés à des contraintes physiques marquées, un environnement physique agressif ou à certains rythmes de travail.

Les facteurs de pénibilité liés à des contraintes physiques marqués :

Facteurs de pénibilité Intensité minimale Durée minimale
Manutention manuelle de charges Lever ou porter des charges de 15 kg ou plus 600 heures/an
Pousser ou tirer des charges de 250 kg ou plus
Déplacement du travailleur ou prise au sol ou à une hauteur située au-dessus des épaules des charges de 10 kg ou plus.
Tonnage cumulé de 7,5 tonnes 120 jours/an
Postures pénibles
  • Maintien des bras en l'air à une hauteur située au-dessus des épaules

  • Positions accroupies

  • Positions à genoux

  • Positions du torse en torsion à 30 degrés et plus

  • Positions du torse fléchi à 45 degrés et plus

900 heures/an
Vibrations mécaniques Vibrations de 2,5 m/s² transmises aux mains ou aux bras 450 heures/an
Vibrations de 0,5 m/s² transmises à l'ensemble du corps

Les facteurs de pénibilité liés à un environnement physique agressif :

Facteurs de pénibilité Intensité minimale Durée minimale
Agents chimiques dangereux Les seuils sont fixés pour chaque agent chimique par une grille d'évaluation prenant en compte les caractéristiques du produit, les mesures de protection individuelles ou collectives mises en place et la durée d'exposition.
Activités en milieu hyperbare 1 200 hectopascals 60 interventions ou travaux/an
Températures extrêmes Température inférieure ou égale à 5° ou supérieure ou égale à 30° 900 heures/an
Bruit Exposition quotidienne à un bruit d'au moins 81 décibels pour une période de référence de 8 heures 600 heures/an
Exposition à des bruits impulsionnels (brefs et répétés) d'au moins 135 décibels 120 fois/an

Les facteurs de pénibilité liés aux rythmes de travail :

Facteurs de pénibilité Intensité minimale Durée minimale
Travail de nuit 1 heure de travail entre minuit et 5 heures 120 nuits/an
Travail en équipes successives alternantes Travail en équipe impliquant au minimum 1 heure de travail entre minuit et 5 heures 50 nuits/an
Travail répétitif caractérisé par la répétition d'un même geste, à une fréquence élevée et sous cadence contrainte
  • 15 actions techniques ou plus pour un temps de cycle inférieur ou égal à 30 secondes

  • ou 30 actions techniques ou plus par minute pour un temps de cycle supérieur à 30 secondes, variable ou absent

900 heures/an

Tenant compte de notre activité, les parties ont mis en évidence les unités de travail exposées aux facteurs de risques :

RYTHME DE TRAVAIL

Effectif concerné

EFFECTIF/SERVICE TRAVAIL DE NUIT TRAVAIL EN EQUIPES SUCCESSIVES ALTERNANTES
MCD
10,69 4 0
ADMINISTRATIF
8,91 0 0
ENTRETIEN
6,71 0 0
CUISINE
5,00 0 0
BAR/RESTAURANT
8,00 1 2
CAISSE
10,00 2 2
TECHNICIENS
5,00 2 1
CONTROLEURS AUX ENTREES
10,33 4 0
GRANDS JEUX
14,92 15 0
CINEMA
1 0 0
TOTAUX
80,56 28,00 5,00
41% 33,00

Ce diagnostic a mis en évidence 2 facteurs de risques auxquels peuvent être exposés les salariés:

Les facteurs de risques existants dans l’Entreprise et concernés par le C2P :

  • Le travail de nuit

  • Le travail en équipes successives alternantes

Article 3 - Mesures de prévention

Sur la base du diagnostic, il a été décidé de mettre en œuvre des mesures de prévention renforcées de la pénibilité.

Ces mesures de prévention sont prises sur le fondement des 9 principes généraux de la prévention prévus à l’article L.4121-2 du Code du travail à savoir :

  1. Eviter les risques

  2. Evaluer les risques qui ne peuvent pas être évités

  3. Combattre les risques à la source

  4. Adapter le travail à l'homme, en particulier en ce qui concerne la conception des postes de travail ainsi que le choix des équipements de travail et des méthodes de travail et de production, en vue notamment de limiter le travail monotone et le travail cadencé et de réduire les effets de ceux-ci sur la santé

  5. Tenir compte de l'état d'évolution de la technique

  6. Remplacer ce qui est dangereux par ce qui n'est pas dangereux ou par ce qui est moins dangereux

  7. Planifier la prévention en y intégrant, dans un ensemble cohérent, la technique, l'organisation du travail, les conditions de travail, les relations sociales et l'influence des facteurs ambiants, notamment les risques liés au harcèlement moral et au harcèlement sexuel, tels qu'ils sont définis aux articles L. 1152-1 et L. 1153-1, ainsi que ceux liés aux agissements sexistes définis à l'article L. 1142-2-1

  8. Prendre des mesures de protection collective en leur donnant la priorité sur les mesures de protection individuelle

  9. Donner les instructions appropriées aux travailleurs. »

Conformément aux articles L.4162-3 et D.4162-3 du Code du travail, les actions retenues doivent relever des thèmes suivants :  

AU MOINS 2 THEMES PARMI 3 AU MOINS 2 THEMES PARMI 4
Réduction des poly-expositions Amélioration des conditions de travail
Adaptation et aménagement du poste de travail Développement des compétences et qualifications
Réduction des expositions aux facteurs Aménagement des fins de carrière
Maintien en activité des salariés exposés aux facteurs

Afin de se fixer des objectifs atteignables dans le cadre du présent accord triennal, les parties conviennent de retenir comme prioritaires les thèmes suivants :

  • L’adaptation et l’aménagement du poste de travail ;

  • La réduction des expositions aux facteurs de pénibilité ;

  • L'amélioration des conditions de travail

  • L'aménagement des fins de carrière.

Chaque thème retenu sera assorti d'objectifs chiffrés et d'indicateurs de réalisation. Ces indicateurs seront communiqués au minimum une fois par an au CSE.

1/ L’adaptation et l’aménagement du poste de travail

Les parties conviennent que l’adaptation et l’aménagement des postes de travail ont fait l’objet d’une attention particulière ces dernières années. Plusieurs équipements ergonomiques ont effectivement été mis en place afin d’alléger les postures pénibles, dont notamment :

  • L’acquisition de double-écran pour les services administratifs ainsi que pour les MCD

  • L’acquisition de tapis ergonomiques pour les claviers et la souris

  • L’acquisition de nouveaux assis debout pour les caisses et entrées

Les parties entendent poursuivre leurs actions en faveur de l’aménagement des postes de travail.

L’aménagement du poste de travail à l’état de santé du salarié trouve toute sa place à l’occasion de la reprise du travail après un arrêt-maladie, en vue d’éviter une rechute, de faciliter la réadaptation au travail et d’adapter le travail aux capacités du salarié. Cet aménagement peut être temporaire ou permanent.

Il peut s’agir d’améliorer l’éclairage, de mettre à disposition un siège ergonomique, d’adapter une technique pour diminuer une contrainte posturale, de modifier un rythme de travail pour limiter les gestes et postures difficiles, de mettre en place un temps partiel thérapeutique, d’aménager des pauses, d’installer de nouveaux équipements, de supprimer le travail en hauteur…

  • Objectifs

Analyser le poste existant et son environnement à la reprise du travail d’un salarié après un arrêt de travail,

Analyser les capacités du salarié, éléments communiqués par le médecin du travail,

Proposer et choisir la solution d’aménagement du poste

  • Indicateurs de suivi :

Nombre de postes ayant fait l’objet d’un aménagement ou d’une adaptation en vue de faciliter le reclassement ou alléger la charge de travail de certaines catégories de travailleurs.

2/ La réduction des expositions aux facteurs de pénibilité

Les facteurs de pénibilités au sein de notre structure et de par notre activité, ne peuvent être purement supprimés. C’est pourquoi la Direction et les représentants du personnel souhaitent trouver des solutions pour en limiter les effets sur la santé.

Réduire la pénibilité des postes est essentiel pour conserver les talents des salariés et assurer leur bien-être.

La première démarche pour réduire la pénibilité est de fournir aux salariés le matériel adéquat, conçu pour améliorer leurs conditions de travail :

  • des bouchons d’oreilles au niveau des caisses, des techniciens,

  • des plans de travail ajustés et ergonomiques, pour éviter de travailler dans des postures pénibles, bureau accueil à l’entrée, administratif,

  • des vêtements et équipements de protection contre le froid, au niveau des entretiens extérieurs.

Mais également veiller à l’organisation du travail :

  • savoir adapter les heures de travail en extérieur en période de canicule,

  • zones climatisées,

  • octroyer des pauses suffisantes,

  • temps de repos réguliers, 2 jours successifs

  • Objectifs :

Investir dans du matériel pour améliorer les conditions de travail et le bien être

Favoriser les deux jours de repos consécutifs

Aider les salariés à gérer le travail de nuit (sommeil, alimentation et vie privé),

  • Indicateurs de suivi :

Liste du matériel acheté,

Pourcentage des travailleurs de nuit ayant bénéficié de deux jours de repos consécutifs

Nombre de salariés ayant suivi une formation qui permet de limiter les impacts des rythmes de travail atypiques sur la santé des salariés.

3/ Amélioration des conditions de travail

Afin de prévenir les risques liés à de mauvais gestes et postures, la Direction sensibilise le personnel de ces risques via des journées de formation. L’objectif étant d’appliquer les techniques de gestes et postures de travail adaptées pour atténuer la fatigue et réduire la fréquence des accidents. Cette formation a déjà été dispensé en février 2017.

Ces formations sont destinées à la fois aux collaborateurs effectuant de la manutention manuelle (personnel de l’entretien et bar) ainsi qu’au personnel administratif et plus particulièrement au personnel ayant été victime d’un accident au travail lié à de mauvais gestes et postures.

  • Objectifs :

Organiser au moins 1 session gestes et postures par an

  • Indicateur de suivi :

Pourcentage de salariés formés et nombre de formations réalisées

4/ L’aménagement des fins de carrière

Les salariés âgés de plus de 55 ans et ayant une ancienneté de plus de 15 ans (ou 20 ans dans la branche) peuvent demander une réduction de leurs horaires de travail d'au moins 40 % et d'au plus 60 %. Ces demandes seront étudiées et accordées dans la mesure des possibilités de l’Etablissement et de réorganisation du service.

Les salariés répondant toujours à ces critères et travaillant de nuit pourront demander un retour progressif au travail de jour sous certaines conditions. Ces demandes seront également étudiées et accordées dans la mesure des possibilités de l’Etablissement et de réorganisation du service.

Pour ceux qui le souhaitent, un entretien de fin de carrière sera mis en place pour les salariés de plus de 55 ans : cela permettra aux salariés concernés de faire un point sur leur activité, de demander, si nécessaire, des aménagements de leurs conditions de travail.

Utilisation du compte professionnel de prévention

Les salariés employés durant toute l’année et exposés à un seul facteur de risque professionnel acquièrent quatre points par année civile et ceux exposés à plusieurs facteurs huit points.

Les salariés dont le contrat commence ou s’achève au cours de l’année civile acquièrent, par période de trois mois d’exposition, un point s’ils sont exposés à un seul facteur et deux points en cas d’exposition à plusieurs facteurs.

Le nombre maximal de points pouvant être inscrits sur le compte au titre de l’ensemble de la carrière du salarié est fixé à 100 points. Le barème d’acquisition des points fait l’objet d’un aménagement pour les assurés nés avant le 1er juillet 1956 (doublement des points article R. 4163-10).

Les CARSAT informent chaque année les salariés sur les points acquis au titre de l’année écoulée.

Le titulaire d’un compte professionnel de prévention (C2P) peut l’utiliser (article L. 4163-7) pour :

  • Bénéficier de formations en vue d’accéder à des emplois moins exposés ou non exposés,

  • Compléter sa rémunération dans le cadre d’une réduction de sa durée de travail,

A partir de 55 ans, majorer sa durée d’assurance vieillesse et partir en retraite plus tôt.

  • Objectifs :

Accompagner les plus de 55 ans sur leur fin de carrière et l’utilisation de leur compte professionnel de prévention

  • Indicateurs de suivi :

Nombre de salariés ayant fait une demande d’entretien de fin de carrière

Nombre de demande de passage à temps partiel

Nombre de demande au passage de jour

Article 4 - Bilan et suivi de l’accord

Un bilan de l’application de l’accord avec l’ensemble des indicateurs chiffrés sera présenté chaque année au comité social et économique de l’entreprise. 

Par ailleurs, en cas d’évolution législative ou conventionnelle susceptible de remettre en cause tout ou partie des dispositions du présent accord, les parties signataires conviennent de se réunir de nouveau, à l’initiative de la direction.

Article 5 – Champ d’application

Le présent accord est applicable à tous les collaborateurs (trices) détenant un contrat de travail à durée déterminée ou à durée indéterminée de l’entreprise.

Article 6 - Durée et modalités de révision

Le présent accord est conclu pour une durée de 3 années.

Conformément aux dispositions légales en vigueur, toute modification du présent accord et/ou changements jugés nécessaires par l'une des parties signataires devra faire l'objet d'un avenant au présent accord, et conformément aux dispositions de l’article L2261-7-1 du code du travail.

L’accord entre en vigueur, conformément aux dispositions légales, à compter du lendemain de son dépôt.

Article 7 : Publicité et dépôt de l’accord

Après signature, le présent accord sera notifié à l’organisation syndicale par la Direction par lettre recommandée avec AR ou lettre remise en mains propres contre signature.

Cet accord sera déposé sur la plateforme nationale « TéléAccords » du ministère du travail (www.téléaccords.travail-emploi.gouv.fr) par le représentant légal de l'entreprise.

Les salariés seront informés par voie d’affichage sur les tableaux prévus à cet effet.

Un exemplaire papier sera remis au Secrétariat-greffe du Conseil de Prud'hommes de .

Fait à La Roche-Posay, le 16/04/2021

Directeur général

Délégué Syndical CFDT Délégué Syndical CGT

Source : DILA https://www.data.gouv.fr/fr/datasets/acco-accords-dentreprise/

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