Accord d'entreprise "ACCORD COLLECTIF PORTANT SUR LA MISE EN PLACE DE L'ARME" chez HORIS (Siège)

Cet accord signé entre la direction de HORIS et le syndicat CFE-CGC et CFDT et CGT le 2020-12-10 est le résultat de la négociation sur divers points, diverses dispositions sur l'emploi, le système de rémunération, le temps-partiel.

Périmètre d'application de la convention signée entre l'entreprise et le syndicat CFE-CGC et CFDT et CGT

Numero : T07721004817
Date de signature : 2020-12-10
Nature : Accord
Raison sociale : HORIS SAS
Etablissement : 37818678700024 Siège

Temps partiel : les points clés de la négociation

La négociation s'est portée sur les thèmes suivants

Conditions du dispositif temps partiel pour les salariés : le texte complet de l'accord du 2020-12-10

accord collectif portant sur la mise en place de l’activité réduite pour le maintien en emploi (ARME)

___________________________________________________________________

Loi n° 2020-734 du 17 juin 2020 relative à diverses dispositions liées à la crise sanitaire, à d’autres mesures urgentes ainsi qu’au retrait du Royaume-Uni de l’Union européenne (JO du 18 juin 2020)

Décret n° 2020-926 du 28 juillet 2020 relatif au dispositif spécifique d’activité partielle en cas de réduction d’activité durable (JO du 30 juillet 2020)

Entre :

La société HORIS SAS sise au 17 rue des frères LUMIERE à MITRY-MORY (77290) enregistrée au Registre du Commerce de Meaux sous le numéro 378 186 787, représentée par. agissant en sa qualité de Directrice des Ressources Humaines,

D’une part,

Et

Les organisations syndicales signataires,

  • représentant la C.G.T.

  • représentant la C.F.D.T.

  • représentant la CFE-CGC

D’autre part.

Il est convenu ce qui suit :

PREAMBULE

Le présent accord vise à encadrer le recours au dispositif d’activité réduite pour le maintien en emploi (ci-après « ARME ») au sein de l’entreprise HORIS et de tous ses établissements.

Le recours à ce dispositif est rendu nécessaire par la situation économique actuelle de l’entreprise, ainsi que par les perspectives d’activité élaborées à ce jour, lesquelles sont décrites dans le diagnostic figurant ci-après.

  1. Diagnostic de la situation économique de l’entreprise et de ses établissements et les causes de la baisse d’activité

La société HORIS SAS a pour objet la vente, l’installation, la maintenance et le dépannage d’équipements de cuisines professionnelles. Elle est organisée autour de deux Directions Opérationnelles présentes sur l’ensemble du territoire au travers de 14 agences implantées dans les départements suivants : Côtes d’Armor (22), Ile et Vilaine (35), Loire Atlantique (44), Gironde (33), Garonne (31), Puy de Dôme (63), Vaucluse (04), Hautes Alpes (73), Rhône (69), Jura (39), Alsace (67), Meurthe et Moselle (54), Pas de Calais (62), Ile de France (77) :

  • BONNET THIRODE GRANDE CUISINE (« BTGC ») en charge de la vente et de l’installation d’équipements de cuisine neufs, laquelle emploie quelques 160 salariés répartis sur des métiers de vente (secteurs et grands comptes), administration des ventes, administration commerciale, bureaux d’études, conducteurs de travaux, monteurs, magasinier ainsi que des fonctions support (finances, Ressources Humaines, marketing, achats) ;

  • HORIS SERVICES en charge du dépannage et du service après-vente d’équipements de cuisine, laquelle emploie 260 salariés répartis sur des métiers de techniciens SAV, support technique, cellule appels entrants, facturation, service contrats, commercial, Directeurs de région, encadrement de proximité, formateurs, magasiniers ainsi que des fonctions supports (Ressources Humaines, Marketing, Finances, Direction technique, achats)

La société HORIS SAS compte également des services centraux domiciliés au siège de l’entreprise et regroupant des activités Finances, Services Généraux, Accueil physique et téléphonique, Direction Générale soit 18 collaborateurs.

La Société HORIS SAS est […]

Comme cela a été annoncé dans la presse, le secteur de la restauration d’entreprise est très fortement touché par la mise en télétravail massive des salariés et par une défiance des salariés à fréquenter ces établissements. C’est ainsi que ELIOR1 et SODEXO2 ont annoncé en octobre 2020 la mise en œuvre d’un Plan Social Economique visant la suppression de milliers de postes.

De même, la restauration commerciale classique souffre des fermetures administratives opérées du 18 mars au 15 juin puis à compter du 31 octobre 2020. Si les chaines de restauration ont une trésorerie qui peut permettre de « passer le cap », ce n’est pas le cas des nombreux indépendants qui souffrent et pour lesquels la profession anticipe des défaillances en nombre dès 2020 qui se poursuivront en 2021.

Le secteur de l’hôtellerie est également très touché par la suppression des déplacements professionnels, l’annulation des salons professionnels, la chute du tourisme liée à la fermeture des frontières.

Enfin, les secteurs éducation et maisons de retraite maintiennent leurs investissements mais n’autorisent pas l’accès de leurs sites à nos équipes commerciales ce qui nous empêche de développer de l’activité dans ces secteurs.

D’un point de vue général et comme cela est souligné par le SYNEG3, le secteur d’activité de la Grande Cuisine souffre énormément.

« Depuis le 25 avril, le Syneg réalise un sondage mensuel de prévision d’activité afin de tracer la trajectoire probable de la reprise dans les mois à venir, et de mesurer très vite la performance des mois passés. Les premiers chiffres de l’Observatoire Promocuisines/Syneg® sont éloquents. L’effet de la crise sanitaire sur les ventes globales (France + Export) d’équipements pour la restauration hors-domicile et la blanchisserie s’établit à -27% au premier semestre 2020 par rapport à 2019. Au deuxième trimestre, au plus fort de la crise, le marché a plongé de – 42%. Les perspectives s’améliorent toutefois : le SYNEG projette un bilan 2020 en recul autour de -20%, et situe au printemps 2021 le retour possible au niveau d’activité de 2019. »

Diagnostic – Direction opérationnelle BTGC

Les clients sont :

Grands comptes :

Clients indépendants :

Pour l’année 2020, BTGC avait budgété un chiffre d’affaires de l’ordre de x Millions d’euros soit une croissance de environ par rapport à l’année 2019.

La crise pandémique a malheureusement anéanti tous les espoirs de croissance de cette structure qui est très fortement impactée par les mesures de confinement, les fermetures administratives imposées à ses clients ainsi que les mesures sanitaires mises en place dans les sociétés avec le déploiement massif du télétravail et les restrictions d’accès mises en place par certains clients de l’éducation ou des maisons de retraite.

Le tableau suivant permet de constater l’impact en termes de perte de chiffre d’affaires en 2020 comparé à 2019.

La perte prévisionnelle de x Millions d’euros sur 2020 s’explique par les mesures de fermetures administratives et d’arrêt des chantiers BTP prises au Printemps 2020 et reconduites pour les hôtels et restaurants et autres centres de vacances en novembre 2020.

Par ailleurs, le renforcement des mesures VIGIPIRATE (annonce début Novembre) associées aux mesures sanitaires freinent nos commerciaux dans la prise de contact avec les clients des secteurs de l’éducation, des maisons de retraite et hôpitaux ce qui impacte la prise de commandes pour l’année 2021.

Comme évoqué supra, la restauration collective d’entreprise est fortement impactée par les nouveaux modes d’organisation du travail (recours massif en télétravail) et par les mesures d’ activité partielle déployées en entreprise.

La restauration commerciale et, en particulier les indépendants souffre des deux périodes de confinement ; des défaillances d’entreprise dans ce domaine sont attendues. Nos clients exsangues en trésorerie nous sollicitent pour obtenir des échelonnements de paiement et n’ont plus accès au crédit.

Diagnostic – Direction opérationnelle HORIS SERVICES

Les clients sont :

Grands Comptes :

Comptes régionaux :

A l’image des difficultés rencontrées par BTGC, HORIS SERVICES a constaté un recul de son chiffre d’affaires depuis le début de l’année. Le prévisionnel s’établit à x par rapport au budget établi au titre de l’année 2021 et à x en comparaison à l’année 2019.

Compte-tenu de son activité de dépannage et de service après-vente, HORIS SERVICES a pu rebondir au 3ème trimestre 2020 avant de subir la fermeture des restaurants commerciaux en novembre ce qui a entrainé une baisse des missions de x en fonction des régions.

Dès l’annonce des périodes de confinement, des clients ont suspendu leurs contrats de maintenance ce qui représente une perte de x millions d’euros de chiffre d’affaires et, certains demandent à réviser leurs contrats pour 2021 ce qui aura également un effet notoire sur le revenu de l’année prochaine.

On peut également observer que les mesures successives de confinement fragilisent nos clients ; le taux d’impayés est le double de celui que nous avons en temps normal. On s’attend à des défaillances importantes dans la restauration commerciale, et l’hôtellerie et à des difficultés importantes dans la restauration collective.

Les segments de marché les plus impactés sont la restauration commerciale, l’hôtellerie et les centres de vacances lesquels représentent x du Chiffre d’Affaires d’HORIS SERVICES. Aussi, toute mesure de confinement a un impact direct de x sur notre chiffre d’affaires.

  1. Présentation des perspectives d’activité pour l’avenir

Direction Opérationnelle BTGC

Les perspectives pour 2021 s’annoncent moroses.

Nous avons établi un budget à hauteur de x millions d’euros soit un retrait de plus de x comparé à l’année 2019.

En effet, le secteur de la restauration collective prévoit une année extrêmement morose ; les principaux acteurs du secteur SODEXO, ELIOR, COMPASS n’anticipent pas de retour à la normale avant fin 2021 ; les investissements dans ce secteur sont gelés. Nous visons une perte de revenus de environ sur ce seul secteur d’activité.

Par ailleurs, la restauration commerciale reste suspendue aux différentes mesures de confinement avec une visibilité très faible et des risques forts de recours à des fermetures administratives d’exercer. Nous anticipons une baisse de revenus de sur ce secteur. La capacité d’investissement des acteurs de ce secteur sera nécessairement fortement impactée par un exercice 2020 catastrophique.

En parallèle, l’hôtellerie est fortement touchée par le quasi- arrêt de l’activité touristique de loisirs et professionnelle. Les salons professionnels se tiendront au mieux au deuxième semestre 2021, la reprise des déplacements internationaux et nationaux sera faible en 2021. En conséquence, Les investissements en équipements neufs dans ce secteur seront quasi nuls. A titre d’exemple, le salon professionnel de la profession de la Grande Cuisine EQUIPHOTEL est reporté en 2022.

Direction Opérationnelle HORIS SERVICES

Les perspectives pour 2021 sont moroses.

Nous avons présenté un budget 2021 en retrait de x en comparaison à 2019 ; cette hypothèse s’appuie sur une année 2021 sans période de confinement aussi restrictif qu’au printemps 2020. Si de nouvelles mesures de confinement devraient être annoncées alors une révision du budget devrait être revue et dégradée.

En 2021, HORIS SERVICES sera dépendant de la reprise du tourisme notamment en hôtellerie et en restauration commerciale et de la situation économique globale de ses clients qui pourraient être amenés à réviser leurs engagements en termes de signature de contrat de maintenance.

  1. Pérennité de l’entreprise

La société HORIS SAS a embauché de nombreux salariés au cours des années 2019 et 2020 afin d’anticiper les départs en retraite de salariés très qualifiés, pour prendre des parts de marché auprès de nos concurrents et, en 2020 pour pouvoir capter toutes les opportunités de reprise.

La pérennité de l’entreprise n’est donc pas engagée d’autant qu’elle appartient au Groupe Inc. ; Groupe très solide et disposant d’une trésorerie suffisante pour passer la crise pandémique.

Toutefois et pour amortir la forte décroissance de son activité, la Société HORIS SAS a besoin d’activer le dispositif d’APLD pour conserver dans ses effectifs tous les salariés.

Champ d’application de l’accord

Champ d’application

Le présent accord collectif institue l'ARME au niveau des établissements de l'entreprise mentionnés ci-après.

Sont concernés par le dispositif d’activité réduite pour le maintien en emploi les établissements suivants :

1 - (77)

2 - (22)

3 - (44)

4 - (35)

5 - (33)

6 - (31)

7 - (63)

8 - (84)

9 - (73)

10 - (69)

11 - (39)

12 - (54)

13 - (67)

14 - (62)

Activités et salariés concernés par le dispositif ARME

1.2.1 activités de l'entreprise concernées par l'ARME

Le présent accord collectif concerne les activités suivantes lesquelles sont présentes sur tout ou partie de nos établissements.

1.2.2 Salariés concernés par l'ARME4

L’ensemble des salariés relevant des activités visées au précédent alinéa sont concernés par le dispositif d’activité réduite pour le maintien en emploi.

Il convient de retenir que l’activité s’apprécie au niveau de chaque Direction Opérationnelle et de chacun des établissements lesquels pourront, en fonction, de leur niveau d’activité mettre en place des mesures d’activité partielle.

Exemple :

Un technicien rattaché à l’agence de pourra être placé en activité partielle car une baisse des missions sera enregistré sur son secteur alors qu’un technicien rattaché à l’agence de aura un nombre suffisant de missions à honorer pour le maintenir à 100% en activité.

Réduction maximale de l’horaire de travail

Sur la durée totale d’application du dispositif mentionnée à l’article 8 du présent accord, la réduction de l’horaire de travail ne peut être supérieure, en moyenne, à 40% de la durée légale du travail. La réduction s’apprécie salarié par salarié au sein de chacune de nos agences.

La réduction de l'horaire de travail au titre du placement des salariés en activité réduite pour le maintien en emploi peut conduire à la suspension totale de l'activité.

Cette baisse d’activité pourra être différenciée en fonction des établissements.

Les salariés seront avisés chaque fin de semaine, par courriel, de leur planning pour la semaine suivante lequel pourra faire l’objet de modifications en cas de nécessité de services.

Lors de chaque réunion des CSEE, une présentation de l’activité partielle du mois écoulé sera présentée.

A la fin de chaque période de six mois, un bilan semestriel comprenant les heures chômées par établissement et par activité sera présenté aux CSEE.

Modalités d’indemnisation des salariés en activité réduite

Le salarié placé en activité réduite pour le maintien en emploi reçoit une indemnité horaire versée par l'employeur, dans les conditions fixées par la loi et par le décret n° 2020-926 du 28 juillet 2020 relatif au dispositif spécifique d'activité partielle en cas de réduction durable.

À titre informatif, et au jour de l'élaboration du présent accord collectif, les salariés placés en activité réduite pour le maintien en emploi recevront une indemnité horaire versée par l’entreprise correspondant à 75 % de leur rémunération brute servant d'assiette au calcul de l'indemnité de congés payés telle que prévue au II de l'article L. 3141-24 du code du travail ramenée à un montant horaire sur la base de la durée légale du travail applicable dans l'entreprise ou, lorsqu'elle est inférieure, la durée collective du travail ou la durée stipulée au contrat de travail (voir annexe).

La rémunération maximale prise en compte pour le calcul de l'indemnité horaire est égale à 6 927.53€ soit 4,5 fois le taux horaire du salaire minimum interprofessionnel de croissance (SMIC 2020 =1539.45€).

Dans le cas d'une évolution des dispositions légales et règlementaires, les nouvelles modalités d'indemnisation s'appliqueront de plein droit aux salariés placés en activité réduite pour le maintien en emploi.

Engagements en matière d’emploi

4.1. Salariés visés par l’engagement de maintien dans l’emploi

Cet accord a pour objectif le maintien de l’emploi au sein des établissements qui utiliseront le dispositif spécifique d’activité partielle.

Cet engagement concerne toutes les activités qui sont visées à l’article 1.2.1 du présent accord.

Il est rappelé que bien que faisant face à une situation économique difficile, l’entreprise a, dès la rentrée de septembre, maintenu ses objectifs de recrutements d’alternants. Xx alternants (en contrat d’apprentissage et contrat de professionnalisation ont ainsi été embauchés depuis le 1er septembre 2020) ; elle a également procédé au remplacement de salariés faisant valoir leur droit à la retraite ou encore maintenu les recrutements qui étaient en cours afin de consolider ses équipes de vente et ainsi être en capacité de prendre des parts de marché à ses concurrents dès la reprise.

Xx embauches ont ainsi été réalisées depuis le début de l’année.

4.2 Durée de l’engagement de maintien dans l’emploi

Ces engagements courent à compter du début du recours au dispositif d’activité réduite et s’appliquent, pour chaque salarié concerné, par période de 6 mois.

Le maintien de l’emploi s’entend comme l’engagement de l’employeur de ne pas procéder au licenciement (cf. supra) pour l'un des motifs économiques visés à l'article L. 1233-3 du Code du travail, hors procédures en cours à la date de conclusion du présent accord.

4.3 Révision des engagements en cas de dégradation de la situation économique

Les présents engagements sont pris au regard de la situation économique des Directions Opérationnelles BTGC et HORIS SERVICES et des fonctions support SIEGE décrite en préambule. Ils ne valent que si la situation économique ou les perspectives d’activité ne se sont pas dégradées par rapport à celles constatées dans le préambule. Il est rappelé que le diagnostic ainsi que les perspectives de l’entreprise font l’objet d’une actualisation avant l’échéance de chaque période d’autorisation d’activité réduite et sont transmis à l’autorité administrative.

Si la situation économique ou les perspectives d’activité venaient à se dégrader, le périmètre des engagements seraient réduits aux seuls salariés effectivement placés en activité partielle au titre du dispositif ARME et affectés aux activités non concernées par un projet de suppression d’emploi.

Engagements en matière de formation professionnelle

L’employeur s’engage à proposer des actions de formation inscrites dans le plan de développement des compétences des Directions opérationnelles BTGC, HORIS SERVICES, HORIS services centraux aux salariés relevant des activités concernées par le dispositif d’activité réduite.

Une attention particulière sera portée aux formations nécessaires pour accompagner la reprise de l’activité :

A titre d’exemples, on peut citer les formations suivantes qui pourront être organisées en 2021 :

-xx

-xx

-xx

Par ailleurs, l’employeur s’engage à accepter tout départ en formation dans le cadre du compte personnel de formation, du plan de développement des compétences, de la promotion ou reconversion par l’alternance (ProA), dès lors que la formation se déroule en partie durant la mise en œuvre de l’activité réduite pour le maintien en emploi. L’engagement de l’employeur porte sur l’autorisation de départ en formation. Elle n’implique pas nécessairement la prise en charge des coûts de formation.

Modalités d’information des organisations syndicales signataires et des institutions représentatives du personnel sur la mise en œuvre de l’activité réduite

Les organisations syndicales signataires sont informées à chaque fin de trimestre de la mise en œuvre du dispositif d’activité réduite pour le maintien en emploi. Cette information est communiquée au cours d’une réunion organisée en visioconférence à l’issue de laquelle un compte-rendu est rédigé.

Par ailleurs, les comités sociaux et économiques d’établissement (« CSEE ») sont informés chaque mois de la mise en œuvre du dispositif d’activité réduite pour le maintien en emploi. Cette information lui est communiquée au cours d’une réunion à l’issue de laquelle un procès-verbal est rédigé.

Mesures mises en œuvre pour limiter le recours à l’activité partielle

Avant de déclencher l’activité partielle, les Directions Opérationnelles de la société HORIS s’engagent à planifier la prise de congés payés et autres jours de repos (RTT) ou de récupération sur des périodes de moindre activité.

Date de début et durée d’application de l’activité réduite

8.1 Date de recours au dispositif

Le recours au dispositif d’activité réduite pour le maintien en emploi est sollicité à compter du premier janvier 2021.

8.2. Durée du recours

HORIS SAS souhaite recourir au dispositif d’activité réduite pour le maintien en emploi durant une période de 6 mois soit du 1er janvier 2021 au 30 juin 2021.

Il a pour terme le 30 juin 2021.

Validation de l’accord collectif

9.1 Validation de l’accord collectif – dispositions légales

Le présent accord collectif fait l’objet d’une validation conformément aux dispositions légales et réglementaires en vigueur.

En application de l’article 53 de la loi n° 2020-734 du 17 juin 2020, l'autorité administrative notifie la décision de validation dans un délai de 15 jours à compter de la réception du présent accord.

Il est précisé que le silence gardé par l'autorité administrative pendant le délai de 15 jours vaut décision de validation. Dans ce cas, l’entreprise transmettra une copie de la demande de validation, accompagnée de son accusé de réception par l'administration, aux organisations syndicales signataires.

Conformément à la réglementation en vigueur, la décision de validation vaut autorisation d’activité réduite pour le maintien en emploi pour une durée de six mois. L’autorisation doit être renouvelée par période de six mois.

9.2 Renouvellement à chaque fin de période

En tout état de cause, avant l’échéance de chaque période d’autorisation, l’entreprise adressera à l’autorité administrative :

  • un bilan portant d’une part sur le respect des engagements en matière d'emploi et de formation professionnelle et, d’autre part, sur les modalités d'information des organisations syndicales signataires et des instances représentatives du personnel sur la mise en œuvre de l’accord. Cette information a lieu au moins tous les trois mois, conformément au présent accord collectif ;

  • un diagnostic actualisé de la situation économique et des perspectives d'activité de la société HORIS SAS ;

  • le procès-verbal de la dernière réunion au cours de laquelle les comités sociaux et économiques ont été informés de la mise en œuvre de l'activité réduite pour le maintien en emploi.

Informations des salariés

La décision de validation ainsi que les voies et délais de recours sont portés à la connaissance des salariés par voie d'affichage sur leurs lieux de travail.

À défaut de validation dans un délai de 15 jours à compter de la réception de l’accord collectif, la copie de la demande de validation, accompagnée de son accusé de réception par l'administration sont transmis par l’employeur aux organisations syndicales signataires. Ces documents sont également portés à la connaissance des salariés dans les mêmes conditions qu’en cas de décision explicite de validation.

Durée de l’accord

Le présent accord est conclu pour une durée déterminée.

Sous réserve de sa validation par l’autorité administrative, il entre en vigueur à partir du premier janvier 2021 et cesse de produire ses effets au terme de la durée pour laquelle il est recouru au dispositif.

Révision de l’accord

Le présent accord peut être révisé dans les conditions prévues par les textes légaux et réglementaires.

Si un accord de révision est conclu, une nouvelle procédure de validation sera engagée, conformément à la législation en vigueur.

Formalités de publicité et de dépôt

Conformément à l’article L. 2231-5 du Code du travail, le présent accord est notifié à chacune des organisations représentatives.

Conformément aux articles D. 2231-2, D. 2231-4 et L. 2231-5-1 du Code du travail, le présent accord est déposé sur la plateforme de téléprocédure du ministère du travail et du greffe du Conseil de Prud’hommes de Meaux.

Fait à MITRY-MORY, le 9 décembre 2020

Accord signé par voie électronique compte-tenu de la crise sanitaire

Pour la Société HORIS SAS
Pour l’Organisation Syndicale CFE-CGC
Pour l’Organisation Syndicale CGT
Pour l’Organisation Syndicale CFDT

  1. Article LES ECHOS du 2 octobre 2020

  2. Article CAPITAL du 28 octobre 2020

  3. Syndicat National de l’Equipement des Grandes Cuisines

  4. .

Source : DILA https://www.data.gouv.fr/fr/datasets/acco-accords-dentreprise/

Un problème sur une page ? contactez-nous : contact@droits-salaries.com