Accord d'entreprise "ACCORD D’ENTREPRISE PREVOYANT LE RECOURS AU DISPOSITIF SPECIFIQUE D’ACTIVITE PARTIELLE LONGUE DUREE" chez AEROBOUTIQUE FRANCE (Siège)

Cet accord signé entre la direction de AEROBOUTIQUE FRANCE et le syndicat UNSA et CGT le 2020-09-29 est le résultat de la négociation sur le système de rémunération, divers points, les augmentations de salaire (ou diminuton / gel des salaires), divers points, les indemnités kilométriques ou autres, l'évolution des primes, le système de primes.

Périmètre d'application de la convention signée entre l'entreprise et le syndicat UNSA et CGT

Numero : T09220020794
Date de signature : 2020-09-29
Nature : Accord
Raison sociale : AEROBOUTIQUE FRANCE
Etablissement : 38019393800590 Siège

Primes : les points clés de la négociation

La négociation s'est portée sur les thèmes suivants

Conditions du dispositif primes pour les salariés : le texte complet de l'accord du 2020-09-29

ACCORD D’ENTREPRISE PREVOYANT LE RECOURS AU DISPOSITIF SPECIFIQUE D’ACTIVITE PARTIELLE LONGUE DUREE

AEROBOUTIQUE

Entre,

La société AEROBOUTIQUE, SNC immatriculée au RCS de Nanterre sous le numéro 380 193 938, dont le siège social est situé 4-10 avenue André Malraux, 92300 Levallois, représentée par Responsable Ressources Humaines, ayant tout pouvoir à l’effet des présentes,

Ci-après dénommée « la Société »,

D’une part,

Et,

Déléguée syndicale CGT

Délégué syndicale UNSA

Ci-après dénommés « les organisations syndicales »

D’autre part,

Ci-après dénommées ensemble « les Parties »

Il a été arrêté et convenu ce qui suit :


PREAMBULE

Le présent accord, qui s’inscrit dans le cadre des dispositions de l’article 53 de la loi n° 2020-734 du 17 juin 2020 portant diverses dispositions liées à la crise sanitaire et du décret n° 2020-926 du 28 juillet 2020 relatif au dispositif spécifique d’activité partielle, a pour objectif de permettre à la Société Aéroboutique dans l’intérêt partagé de l’entreprise et de ses collaborateurs, de faire face à une baisse durable de l’activité au sein la Société liée à la chute du trafic aérien conséquence de la crise sanitaire du COVID-19, par la mise en place d’un dispositif spécifique d’activité partielle de longue durée (APLD).

Préalablement, l’entreprise a établi un diagnostic sur la situation économique et les perspectives d’activité de la société, partagé avec les organisations syndicales.

1/ Contexte général

La crise sanitaire de la COVID-19 touche l’ensemble des pays de la planète ; plus de 30 millions de malades, près d’1 million de décès. Pour lutter contre cette pandémie, la quasi-totalité des pays a confiné pendant plusieurs mois leurs populations entraînant une chute brutale de l’activité économique.

La conséquence est désormais une crise économique sans précédent.

Les dernières prévisions du FMI en la matière sont nettes ; en 2020, l’économie mondiale connaîtra une récession de l’ordre de -5% par rapport à 2019. L’Europe sera plus fortement frappée avec une tendance à -7% ; La France, quant à elle, est plus sévèrement touchée avec une baisse du PIB estimée à -12%.

Des pans entiers de l’économie tels que l’automobile, le transport aérien, le tourisme, l’hôtellerie et la restauration sont plus lourdement impactés par la crise. A titre d’exemples, Airbus Industries a annoncé des annulations de commandes et prévoit un plan de restructuration massif. Les compagnies aériennes (AF, BA et Luftansa) ont vu leurs activités chuter et ont engagé des plans de réorganisation, malgré les mesures de soutien à la filière.

Pour les organismes de prévisions, l’économie mondiale devrait retrouver progressivement le chemin de la croissance en 2021/2022 mais les séquelles de cette crise devraient se faire sentir pendant plusieurs années.

En France, le PIB pourrait ne retrouver son niveau de 2019 qu’en 2024.

La crise sanitaire n’est pour autant pas terminée ; en effet, le coronavirus est toujours présent et actif ; au cours des derniers mois, plusieurs pays et régions ont pris la décision de reconfiner ; c’est le cas de l’Espagne, de l’Inde, du Portugal, d’Israël, de la Californie, du Maroc, de l’Algérie ainsi que de l’Angleterre.

L’OMS alerte sur une deuxième vague de l’épidémie.

2/ Situation des activités de Lagardère Travel Retail et de la société AEROBOUTIQUE sur l’année 2020

  1. Lagardère Travel Retail France

Le groupe Lagardère Travel Retail qui opère ses activités dans les lieux de transport (aéroports, réseaux ferrés, réseaux divers…) dans le monde entier est très fortement impacté par la pandémie actuelle liée à la COVID-19. Il devrait connaître une baisse globale et massive de son chiffre d’affaires en 2020. Un retour aux performances d’avant la crise sanitaire de la COVID-19 n’est pas envisagé avant l’année 2024.

La France, est très fortement touchée en raison son implantation historique sur les réseaux ferrés et les aéroports, en particulier Aéroports de Paris.

Pour l’année 2020, lors des dernières estimations réalisées en septembre 2020 pour l’ensemble de ses activités en France, Lagardère Travel Retail projetait un retard inédit de chiffre d’affaires de xx% par rapport à son ambition budgétaire, et un recul de xx% par rapport à l’historique de 2019.

Pendant le confinement, le trafic SNCF a chuté de plus de xx% dans la mesure où les gares étaient fermées aux voyageurs. Depuis le 1er juillet 2020, bien que le trafic SNCF soit revenu à la normale, la SNCF connaît des difficultés pour remplir les trains et s’est lancée dans une politique de « petits prix » pour améliorer son taux de fréquentation.

Sur son réseau aéroportuaire France, le trafic s’est évaporé avec le confinement et la fermeture des frontières internationales en vue de prévenir la dissémination du virus. Sur l’année, celui-ci devrait être en recul de -xx% à l’instar de la chute du trafic aérien européen ou mondial estimée à -xx % comparativement à 2019, atteignant ainsi son niveau de 2006 (Sources IATA).

Les touristes étrangers, forts contributeurs des activités de la Société, ont déserté la France. L’office du tourisme parisien a prévu, pour cet été, une baisse de l’activité de l’ordre de xx% par rapport à l’année dernière. Des menaces à moyen terme comme le « Flygskam » (honte de prendre l’avion pour une personne sensibilisée à l’environnement), la baisse du nombre de voyages d’affaires ou le projet de loi visant à interdire certains vols intérieurs pèsent également sur ce réseau pour les années à venir.

La baisse des activités entraine mécaniquement une baisse des résultats opérationnels des différentes entités/ réseaux de points de vente, malgré les mesures d’économies prises par Lagardère Travel Retail et le soutien de l’Etat au travers de l’activité partielle pendant la période de confinement et son maintien au titre du « secteur vulnérable ».

Toutefois, la dureté de la baisse de l’activité, sa durée et l’incertitude d’un retour à la normale avant 2024, en particulier en ce qui concerne le transport aérien obligera Lagardère Travel Retail à revoir son organisation et à maîtriser sa masse salariale pour assurer la pérennité de ses activités et faire face à la baisse durable de son activité.

  1. Aéroboutique

Concernant la société Aeroboutique, pour rappel, celle-ci exploite différents espaces commerciaux mis à disposition par des contrats d’occupation conclus avec les aéroports sur lesquels elle opère.

L’ensemble de plateformes sur lesquelles la société opère est impacté par le Coronavirus, le confinement et la reprise extrêmement lente du trafic aérien. En effet, depuis la réouverture des points de vente post confinement, la reprise du trafic a été essentiellement domestique, avec un nombre très faible de vols européens et internationaux.

A date, les prévisions au titre de la fin d’année 2020 ne sont pas favorables et restent très inférieur à l’historique 2019, avec un retrait de près de xx% du chiffre d’affaires sur l’année et de xx% du trafic versus 2019.

Ces données pour les derniers mois de l’année sont néanmoins très incertaines au regard du manque de visibilité sur le trafic aérien.

Par ailleurs, à date, 16 points de vente sur 32 sont ouverts au sein d’Aeroboutique (hors Grenoble et Chambéry).

Des faisceaux très contributeurs restent fermés à ce jour ou avec des accès restreints, il en est ainsi notamment de la Russie, du Maghreb, et de la Grande Bretagne.

3/ Prévisions de l’activité pour les années 2021, 2022, 2023 et 2024

Pour 2021, le volume de trafic attendu sera globalement en hausse par rapport à 2020 mais restera très en deçà de son niveau de 2019. Même constat sur les aéroports Parisiens où le volume restera encore en retrait par rapport à 2019.

Pour les années à venir, l’ACI (Conseil International des Aéroports) vient de revoir ses prévisions pour l’Europe à la baisse, projetant maintenant une récupération du niveau de trafic d’avant crise (2019) en 2024 contre 2023 dans son bulletin de Mai 2020.

Lagardère Travel Retail France, projette ainsi une lente reprise de son chiffre d’affaires sur l’ensemble de ses réseaux pour les années qui suivent avec une récupération de son niveau de 2019 en 2023/2024.

Il en va de même pour la société Aeroboutique. La reprise restera lente pour l’ensemble de ses plateformes, avec un retour à l’historique 2019 estimé en 2024.

Ces estimations sont basées sur les données des grandes associations internationales du transport aérien (IATA et ACI), ainsi que sur les données communiquées par nos concédants.

La lenteur de la reprise s’explique notamment par :

  • de la baisse de l’offre liée aux faillites de compagnies aériennes et au redimensionnement des flottes d’avions,

  • la fermeture de terminaux par les aéroports. En effet, à ce jour, des terminaux sont toujours fermés pour une durée inconnue, il en est ainsi du Terminal 2 de Marseille, du Terminal 1 de Nice, et du Terminal « Billi » de Bordeaux,

  • la crainte de voyager de nouveau pour les passagers,

  • la fermeture des frontières et les règles strictes d’entrées sur les différents territoires dans le contexte actuel,

  • la chute des voyageurs d’affaires qui privilégient les réunions à distance,

  • etc.

4/ Impacts sur les ressources humaines de l’entreprise

Dans un premier temps, durant la période de confinement (premier temps de la crise sanitaire de la COVID-19), pour faire face à l’arrêt brutal de l’activité de l’entreprise liée à la fermeture des aéroports, l’entreprise a eu recours à l’activité partielle.

Dans un second temps, à la sortie de l’état d’urgence sanitaire, de juin à la mi-août, parallèlement à la reprise de l’activité, l’entreprise a commencé à ouvrir progressivement ses points de vente (certains restant toutefois toujours fermés à ce jour notamment dans les terminaux fermés). Comme le montrent les tableaux et les analyses ci-dessus, la reprise est très lente et les trafics restent à des niveaux très bas.

Dans un troisième temps, correspondant aux mois de juillet et d’août, les chiffres d’affaires réalisés sont très en retrait par rapport à l’historique mais également par rapport à nos prévisions initiales du 2ème trimestre.

Durant les temps 2 et 3, l’entreprise a dû maintenir un niveau élevé de recours à l’activité partielle pour éviter les suppressions de poste. Par ailleurs, la reprise des mois de juillet et août n’a pas été aussi favorable que prévue, et les perspectives des mois à venir restent très en retrait.

L’horizon du retour au niveau de trafic aérien de 2019 s’éloigne et les prévisions font référence à un retour à la normale en 2024. Dans ces conditions, l’entreprise et l’ensemble des sociétés du groupe Lagardère Travel Retail doivent continuer de recourir à l’activité partielle pour assurer leur survie et maintenir autant que possible les emplois.

Ainsi, l’entreprise devrait continuer à recourir à l’activité partielle dédiée aux secteurs les plus touchés par la crise jusqu’à fin décembre 2020, puis à partir du 1er janvier 2021, le dispositif d’activité partielle longue durée serait déployé. Dans ce cadre, Aeroboutique maintient l’emploi, lui évitant de recourir à des licenciements pour motif économique jusqu’au 31 décembre 2020.

C’est dans ce contexte de baisse durable de l’activité de la société et du secteur d’activité du groupe auquel elle appartient, et dans lequel les perspectives d’activité sur le court et moyen terme sont très incertaines, que le présent accord est conclu afin de permettre à la Société de faire face à la situation tout en limitant l’impact sur l’emploi.

Sur ces bases, les parties signataires se sont réunies au cours de différentes réunions, les 7, 17 et 24 septembre 2020 pour convenir ce qui suit :

TITRE I – MISE EN PLACE D’UN DISPOSITIF D’ACTIVITE PARTIELLE DE LONGUE DUREE

Article 1. Objet de l’accord

Le présent accord porte sur les modalités de mise en place d’un dispositif d’activité partielle de longue durée au sein de la société AEROBOUTIQUE afin de lui permettre de faire face à une baisse durable d’activité pour les raisons évoquées dans le préambule du présent accord.

Il se substitue de plein droit et pour la durée du présent accord, aux dispositions légales, aux accords, usages ou engagements unilatéraux antérieurs à la signature dudit accord et ayant la même cause ou le même objet.

Article 2. Durée d’application du dispositif spécifique d’activité partielle de longue durée

Le dispositif d’activité partielle de longue durée sera mis en œuvre à compter du 1er janvier 2021 pour une durée totale de 36 mois, dont au plus 24 mois d’activité partielle, continus, ou non, conformément aux dispositions du décret du 28 juillet 2020.

Néanmoins, le présent accord cessera de produire ses effets pour les salariés qui seraient concernées par une éventuelle notification de la résiliation anticipée du contrat d’occupation par les concédants ou par un non renouvellement des contrats de concession pendant la période de recours au dispositif (le présent accord restant applicable pour le reste du personnel qui ne seraient pas concerné).

Conformément aux dispositions légales applicables, la société AEROBOUTIQUE réalisera les demandes de renouvellement de la validation du présent accord auprès des autorités administratives compétentes conformément aux dispositions prévues par le décret du 28 juillet dernier.

Article 3. Champ d’application de l’accord

Au 31 août 2020, l’effectif de l’entreprise AEROBOUTIQUE est composé de 221 salariés répartis sur plusieurs plateformes aéroportuaires.

Le dispositif d’activité partielle de longue durée sera appliqué à l’ensemble des collaborateurs de l’entreprise, quelle que soit leur activité et leur emploi.

Article 4. La réduction de l’horaire de travail en deçà de la durée légale

La durée du travail des salariés entrant dans le champ d’application du présent accord pourra être réduite jusqu’à 50% de la durée légale du travail sur 24 mois consécutifs ou non sur une période de 36 mois, notamment en raison de la forte incertitude autour de la date de réouverture du Terminal 1 qui reste à ce jour fermé. Cette réduction sera la plus équitable possible en fonction de l’emploi et des missions afférentes. En effet, cette réouverture pourrait n’intervenir qu’en 2022.

Cette réduction pourra être modulée sur les 24 mois consécutifs ou non en fonction de la réalité de l’activité en fonction du trafic aérien et du nombre de passagers.

En conséquence, l’ensemble des éléments salariaux et notamment les primes variables, les indemnités repas, les indemnités de transport seront réduites dans les mêmes proportions conformément aux dispositions légales et conventionnelles.

Cette réduction pourra s’appliquer sur une durée maximum de 24 mois consécutifs ou non sur une période de 36 mois pour chaque salarié concerné par le dispositif.

Article 5. Indemnité d’activité partielle versée au salarié

Conformément aux dispositions légales applicables, le salarié, concerné par une réduction de sa durée du travail, percevra une indemnité d’activité partielle fixée à 70% de sa rémunération horaire brute de référence servant d’assiette à l’indemnité de congés payés telle que définie à l’article L.3141-24 du Code du travail ramenée à un montant horaire sur la base de la durée légale du travail applicable dans l’entreprise ou lorsqu’elle est inférieure la durée stipulée au contrat de travail.

Concernant la période qui sera prise en compte pour le taux horaire de référence de l'indemnité d’activité partielle longue durée, l’Entreprise appliquera par défaut, la même règle utilisée dans le cadre de l’activité partielle de droit commun, sauf dispositions légales ou réglementaires contraires 

La rémunération maximale prise en compte pour le calcul de l’indemnité horaire est égale à 4,5 fois le taux horaire du salaire minimum interprofessionnel de croissance.

Article 6. Congés payés et utilisation du compte personnel de formation

Les salariés devront prendre, pendant la durée d’application de l’accord, l’ensemble de leurs droits à congés dans le respect des périodes de prises de congés définies par la Direction dans le cadre des dispositions légales applicables.

La Direction de la société s’engage à accompagner les salariés dans l’utilisation de leur Compte Personnel de Formation (cf article 8).

TITRE II – ENGAGEMENTS EN TERMES D’EMPLOI ET DE FORMATION PROFESSIONNELLE

A titre préalable, il est précisé qu’un bilan sur le respect des engagements décrits ci-dessous sera transmis tous les six mois à la DIRECCTE et avant tout renouvellement éventuel.

Article 7. Les engagements en matière de maintien dans l’emploi

Exceptions faites :

  • d’une aggravation de la situation économique et financière de la société AEROBOUTIQUE qui a servi de base à la discussion  ;

  • d’une éventuelle résiliation anticipée de contrats d’occupation par les concédants pendant la durée d’application du dispositif ;

  • du non renouvellement d’un contrat de concession d’exploitation de points de vente par un concédant pendant la durée d’application du dispositif ;

la société s’engage à maintenir l’emploi et à ne pas procéder à une rupture de contrat pour l’une des causes énoncées à l’article L. 1233-3 pendant la durée du recours au dispositif pour les salariés concernés par le dispositif d’APLD, sauf à s’exposer à devoir procéder au remboursement des sommes perçues de l’Etat conformément aux dispositions du décret (article 2 du décret du 28 juillet 2020).

Article 8. Les engagements en matière de formation professionnelle

La direction s’engage à accompagner les salariés dans l’utilisation de leur compte personnel de formation et à étudier tout souhait de formation exprimé et en fonction de l’objectif et du coût de la formation, à apporter un complément financier afin que le salarié puisse bénéficier de la formation, le tout sous réserve que la situation économique et financière de la Société le lui permette et que la demande de formation présentée permette au salarié de parfaire ses compétences dans l’intérêt de la Société.

La Direction s’engage également à ce que chaque salarié concerné par le dispositif puisse bénéficier d’au moins 25h de formation interne dans la limite de 40 heures par salarié pendant la durée d’application du présent accord pour les temps complets et au prorata pour les temps partiels.

TITRE III – DISPOSITIONS FINALES

Article 9. Durée d’application de l’accord

Le présent accord prend effet à compter du 1er janvier 2021 pour une durée de 36 mois.

Le présent accord pourra cesser de produire ses effets de manière anticipée pour les salariés des plateformes qui seraient concernés par la résiliation anticipée de leurs contrats d’occupation par les concédants ou par le non-renouvellement de leurs contrats de concession par le concédant pendant la durée d’application du dispositif.

Article 10. Validation administrative

Il est rappelé que le dispositif spécifique d'activité partielle fait l’objet d’une procédure de validation par l’autorité administrative.

La décision de validation vaut autorisation d'activité partielle spécifique pour une durée de six mois.

Une demande de renouvellement de l'autorisation administrative sera transmise par la société à l’autorité administrative tous les 6 mois.

Il est rappelé que la validation administrative constitue une condition d’application du présent accord, à défaut, il serait suspendu et privé d’effet immédiatement.

Il est convenu entre les parties que le présent accord sera soumis à la DIRECCTE.

Article 11. Modalités d’information et de suivi de l’accord.

Afin d’assurer la pleine transparence du recours au dispositif d’activité partielle longue durée et de l’évolution de l’activité au sein des différents établissements, la Direction s’engage à procéder lors de chaque réunion ordinaire du CSE à une information du comité social et économique et des organisations syndicales signataires sur la mise en œuvre de l’accord. Les informations suivantes seront notamment communiquées :

  • l’évolution du nombre d’heures travaillées en moyenne par mois, par regroupement de poste par rapport aux heures contrat,

  • l’écart-type (écart entre les personnes ayant travaillé le plus d’heures et ceux qui ont travaillé le moins d’heures par population, et durée contractuelle) entre les salariés,

Ces indicateurs seront déclinés pour disposer des heures effectivement travaillées et des heures assimilées à du temps de travail effectif (Heures travaillées, congés payés, et autres).

Un bilan reprenant les modalités de mise en œuvre de l’accord et un diagnostic de la situation économique actualisé, sera transmis au comité social et économique et aux organisations syndicales signataires lors de chaque demande de renouvellement de l’autorisation administrative.

La décision de l’autorité administrative de valider le présent accord sera notifiée par voie dématérialisée au comité social et économique et aux organisations syndicales signataires. Les membres du CSE et les organisations syndicales signataires seront également informés des autorisations de renouvellement du présent dispositif.

Article 12. Révision

Le présent accord pourra faire l’objet d’une révision dans les conditions légales et réglementaires en vigueur.

Article 13. Dépôt de l’accord

Le présent accord sera déposé en ligne sur la plateforme de télé-procédure du Ministère du travail TéléAccords en 2 exemplaires dont une version signée des parties et une version publiable anonymisée ; les parties convenant de la publication intégrale du présent texte.

Un exemplaire sera également déposé au Greffe du Conseil de Prud'hommes de Nice.

En application des dispositions de l’article L2231-5 du Code du Travail le présent accord sera notifié aux Organisations Syndicales Représentatives au sein de l’entreprise.

Il sera, enfin, porté à la connaissance du personnel de l’entreprise par voie d’affichage.

Fait à Nice, le 29 septembre 2020

Pour l’Entreprise

Responsable Ressources Humaines

Pour la CGT

Déléguée Syndicale

Pour l’UNSA

Délégué Syndical

Source : DILA https://www.data.gouv.fr/fr/datasets/acco-accords-dentreprise/

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