Accord d'entreprise "Accord relatif au dialogue social, à la mise en place et au fonctionnement du Comité Social et Economique et au droit syndical" chez SOGETREL (Siège)

Cet accord signé entre la direction de SOGETREL et le syndicat Autre et CFDT et CGT et CFE-CGC le 2019-11-12 est le résultat de la négociation sur divers points.

Périmètre d'application de la convention signée entre l'entreprise et le syndicat Autre et CFDT et CGT et CFE-CGC

Numero : T09219014989
Date de signature : 2019-11-12
Nature : Accord
Raison sociale : SOGETREL
Etablissement : 39776783100811 Siège

Autres points : les points clés de la négociation

La négociation s'est portée sur le thème Autres dispositions Accord relatif aux conditions et modalités de vote par voie électronique (2019-11-12)

Conditions du dispositif autres points pour les salariés : le texte complet de l'accord du 2019-11-12

ACCORD COLLECTIF D’ENTREPRISE

Relatif au dialogue social, à la mise en place et au fonctionnement du Comité Social et Economique et au droit syndical

Cet accord est conclu entre les soussignés :

La société SOGETREL, société par action simplifiée, dont le siège social est sis à 143 avenue de Verdun 92130 ISSY Les Moulineaux, immatriculée au RCS de Nanterre, sous le numéro 397 767 831, représentée par ………………… agissant en qualité de Directeur des Ressources Humaines,

D’une part,

Les organisations syndicales représentatives dans l’entreprise, représentées par leurs délégués syndicaux centraux respectifs :

  • Le syndicat CFDT représenté par ………………..(29,72 % au 1er tour des dernières élections)

  • Le syndicat CFE CGC représenté par …………… (15,03% au 1er tour des dernières élections)

  • Le syndicat CGT représenté par ……………….... (24,13% au 1er tour des dernières élections)

  • Le syndicat FO représenté par ………………….. (31,12% au 1er tour des dernières élections)

D’autre part,

SOMMAIRE

PREAMBULE ……………………………………………………………………………………….page 4

Titre 1ier Périmètre et composition du CSE ………………………………………………page 5

Titre 2 Attributions …………………………………………………………………………page 11

Titre 3 Commissions SSCT ……………………………………..………………………………………………………page 14

Titre 4 La conduite des enquêtes …………………………………………………………………………………..page 17

Titre 5 Autres commissions …………………………………………………………………………………………….page 19

Titre 6 Délégations de Proximité …………………………………………………………………………………….page 19

Titre 7 Fonctionnement …………………………………………………………………………….……………………….page 22

Titre 8 Moyens et budgets …………………………………………………………………..………………………….page 26

Titre 9 Statut des représentants du personnel ……………………………………….…………………page 28

Titre 10 Exercice du droit syndical …………………………………………………………………………………..page 30

Titre 11 Dispositions générales ……………………………………………………………………………………....page 33

PREAMBULE

La réforme des instances représentatives du personnel issue de l’ordonnance n°2017-1386 du 22 septembre 2017, complétée par l’ordonnance n°2017-1718 du 20 décembre 2017 a profondément modifié le cadre du dialogue social en entreprise, avec d’une part la disparition du Comité d’entreprise, des CHSCT et des délégués du personnel, et d’autre part la mise en place du Comité économique et social.

Dans ce contexte, les parties ont souhaité négocier afin de définir les principes de fonctionnement et les moyens associés du dialogue social les modalités de mise en place d’une représentation du personnel proche des salariés et adaptée à l’organisation de l’entreprise.

Elles ont souhaité s’appuyer sur la culture du dialogue social existant dans l’entreprise par la mise en place d’un CSE unique, permettant un dialogue direct et efficace entre la Direction et les instances représentatives du personnel, tout en développant des relais d’échanges au plus près des salariés, afin de favoriser, dans les meilleures conditions, la prise en compte des questions relatives aux conditions de travail et à la sécurité.

Les dispositions du présent accord ont donc vocation à répondre à l’objectif partagé par les parties, d’un dialogue social ouvert et loyal à tous les niveaux de la société SOGETREL, et ainsi de fluidifier les échanges.

Ces dispositions visent également à conforter la mise en place et le fonctionnement de la nouvelle configuration des institutions représentatives du personnel avec l’ensemble des prérogatives prévues par la législation.

Enfin les signataires du présent accord ont souhaité consolider le dialogue social au sein de la société SOGETREL par des dispositions relatives aux conditions d’exercice du droit syndical.

  1. Périmètre et composition du CSE

    1. Mise en place du CSE

La politique sociale étant décidée au niveau de l’entreprise, un seul CSE est mis en place au sein de la société SOGETREL.

Il exercera ses prérogatives, missions et attributions à l’égard de l’ensemble du personnel de la société SOGETREL.

Le CSE est mis en place pour une durée de quatre ans.

  1. Composition du CSE

    1. Membres titulaires – membres suppléants

La délégation du personnel est composée d’un nombre égal d’élus titulaires et suppléants.

C’est au protocole préélectoral qu’il revient de définir, conformément aux dispositions légales, le nombre de membres élus, titulaires et suppléants.

Au regard des principes de fonctionnement posés par le présent accord, et de l’effectif actuel de la société, les parties conviennent que le nombre de sièges permettant un équilibre optimal entre l’exercice des différentes missions confiées au CSE, la représentation de l’ensemble des salariés de l’entreprise quelle que soit leur activité et leur lieu de travail, et les contraintes de fonctionnement, est de :

  • 15 membres titulaires élus

  • 15 membres suppléants élus

Les parties s’engagent à veiller à ce que les dispositions du protocole d’accord préélectoral s’inspirent des principes édictés par le présent accord, et à proposer, dans le cadre de la négociation préélectorale un nombre de sièges à pourvoir en cohérence avec le présent article.

Le remplacement d’un titulaire au sein du CSE

Seuls les titulaires siègent de droit aux réunions du CSE.

Les suppléants assistent à la réunion uniquement en cas de remplacement d’un titulaire. Ils sont néanmoins destinataires des ordres du jour, des convocations et des pièces transmises aux titulaires.

Les règles de remplacement d’un titulaire absent sont opérées conformément aux dispositions de l’article L.2314-37 du Code du travail :

  • Le représentant du personnel titulaire absent est remplacé par un suppléant élu sur une liste présentée par une même organisation syndicale que celle de ce titulaire. La priorité est donnée au suppléant élu du même collège.

  • S’il n’existe pas de suppléant élu sur une liste présentée par l’organisation syndicale qui a présenté le titulaire, le remplacement est assuré par un candidat non élu présenté par la même organisation. Dans ce cas, le candidat retenu est celui qui vient sur la liste immédiatement après le dernier élu titulaire, ou, à défaut, le dernier élu suppléant.

  • A défaut, le remplacement est assuré par le suppléant élu n’appartenant pas à l’organisation du titulaire à remplacer, mais appartenant au même collège et ayant obtenu le plus grand nombre de voix.

Afin de permettre le meilleur fonctionnement possible des réunions du CSE, il est convenu de ce qui suit :

  • Lorsqu’un membre titulaire sait qu’il ne pourra pas participer, pour une cause quelconque, à la réunion du CSE pour laquelle il vient d’être convoqué, il doit en informer la direction et le secrétaire, par mail, dès la réception de la convocation ou, au plus tard, 4 jours ouvrés avant la réunion.

  • La Direction organise alors le remplacement du titulaire absent, conformément aux règles rappelées ci-dessus, et en assure l’information auprès de l’ensemble des membres de l’instance, dont le président.

  • Si la Direction est informée d’une absence moins de 4 jours ouvrés avant la réunion, elle fera ce qui est en son possible pour organiser le remplacement du titulaire absent et la participation effective du suppléant ainsi désigné.

  • Néanmoins, dans cette situation, il est expressément convenu que l’absence d’un ou de plusieurs titulaires qui n’ont pas informé la direction de leur absence dans le délai prévu ci-dessus, est sans incidence sur la tenue de la réunion.

    1. Le Président du CSE

Le CSE est présidé par le chef d’entreprise ou son représentant.

Celui-ci peut être assisté de collaborateurs, dans les conditions prévues par la loi.

Le rôle du Président :

Le Président organise la réunion de répartition des tâches du CSE dans les conditions prévues au titre 7 dédié au fonctionnement du CSE.

Il élabore l’ordre du jour conjointement avec le Secrétaire du CSE

Il convoque les réunions du CSE.

A l’occasion de ces réunions, il ouvre la séance, clôt la séance, et, le cas échéant, sur proposition des élus, ou s’il l’estime nécessaire, il suspend la séance.

Il s’assure de la bonne tenue des débats, et organise le vote lorsque cela est nécessaire.

Les assistants du Président :

Le Président peut être assisté d’un à trois collaborateurs.

Le rôle du ou de ces collaborateurs consiste à s’assurer, aux côtés du Président, de la bonne organisation des réunions du CSE.

A cette fin, ils peuvent être les interlocuteurs des membres du CSE pour préparer ses réunions.

Lors de la séance du CSE, le ou les collaborateurs présents peuvent intervenir dans les débats, notamment pour présenter un sujet figurant à l’ordre du jour.

Les représentants syndicaux au CSE

Chaque organisation syndicale représentative dans l’entreprise pourra désigner un représentant syndical au CSE dans les conditions prévues par la Loi. Le mandat des représentants syndicaux prendra fin lors des nouvelles élections renouvelant le comité.

Ils participent aux réunions plénières de l’instance et ont accès aux mêmes informations que les membres titulaires, selon les mêmes modalités.

Les fonctions de représentant syndical au CSE ne peuvent être cumulées avec celle d’élus au sein de l’instance.

Le bureau du CSE

Le bureau du CSE est composé de la manière suivante :

  • Un secrétaire,

  • Un trésorier,

  • Un secrétaire adjoint,

  • Un trésorier adjoint.

Les membres du bureau sont désignés par le CSE parmi ses membres titulaires.

Outre les missions attribuées individuellement par le présent accord à chacun de ses membres, le bureau est amené à jouer un rôle spécifique dans le cadre du fonctionnement du CSE.

En particulier, il participe et contribue de manière active à la réunion pour la répartition des différentes taches de cette instance (cf titre 7).

Le bureau du CSE veille à rendre compte de son activité à l’issue de chaque trimestre, auprès de l’instance en réunion plénière.

Il établit à cet effet un rapport écrit.

Le règlement intérieur du CSE peut définir les thèmes faisant l’objet de ce compte rendu régulier d’activité.

Le secrétaire de l’instance :

Le secrétaire du CSE établit l’ordre du jour, conjointement avec le Président ou l’un de ses représentants.

L’élaboration de l’ordre du jour des réunions ordinaires du CSE intervient selon les modalités décrites au titre 7 relatif au fonctionnement du CSE, à l’occasion de la réunion de répartition des tâches.

Le secrétaire établit le procès-verbal dont il assure la diffusion à l’ensemble des membres du CSE en vue de leur approbation ultérieure.

Il administre, en liaison avec les autres membres du bureau l’ensemble des affaires courantes du CSE.

Sauf vote exprès différent du CSE, le secrétaire est chargé de l’exécution des décisions du comité.

Le secrétaire peut, le cas échéant, engager les fonds du CSE au titre du fonctionnement comme des activités sociales et culturelles.

En cas de démission du secrétaire, une nouvelle élection à ce poste doit avoir lieu, au plus tard, dans un délai de 30 jours calendaires suivant la fin du mandat du secrétaire sortant.

Secrétaire adjoint

Le secrétaire adjoint est chargé d’assister et de suppléer le secrétaire du CSE en cas d’absence, chaque fois que cela est nécessaire.

En qualité de membre du bureau, il participe aux réunions de répartition des taches (RRT) préalables aux réunions ordinaires du CSE, prévues au titre 7 du présent accord.

Il peut être appelé, en cas d’indisponibilité du secrétaire, et ce pour quelque cause que ce soit, à exercer l’ensemble des prérogatives de celui-ci, et, notamment, établir l’ordre du jour, conjointement avec le Président, établir et diffuser les procès-verbaux.

En cas de démission du secrétaire adjoint, une nouvelle élection à ce poste doit avoir lieu dans un délai de 30 jours calendaires au plus tard suivant la fin de son mandat.

Le trésorier

Le trésorier est en charge de la comptabilité du CSE.

Il établit le budget provisionnel d’utilisation des fonds confiés au CSE et le présente pour acceptation à l’instance réunie en formation plénière.

Il assure la gestion des fonds confiés au CSE.

A ce titre, notamment le trésorier :

  • veille à la protection des données financières et comptables du CSE,

  • est en charge de la gestion des comptes bancaires de CSE,

  • est responsable des règlements des factures de l’instance et assure l’archivage de l’ensemble des documents comptables,

  • rend compte de l’utilisation éventuelle des fonds confiés au CSE,

  • est l’interlocuteur privilégié de l’expert-comptable du CSE lorsque celui-ci est désigné,

  • met à la disposition des membres du CSE, s’ils en font la demande et dans les conditions définies dans le règlement intérieur du CSE, toutes les pièces justificatives relatives à la comptabilité de l’instance qu’il s’agisse des activités sociales et culturelles comme du fonctionnement,

  • après le renouvellement du CSE, prépare, établit et présente à l’instance nouvellement élue un compte-rendu de fin de mandat et de la gestion du comité,

  • remet tous les documents administratifs et financiers concernant l’administration et l’activité comptable du CSE au bureau nouvellement désigné,

  • communique aux membres du bureau nouvellement désignés tous les éléments permettant l’accès sans réserve à l’ensemble des informations comptables,

  • est en charge de la conservation des moyens de paiement du CSE.

Seul le secrétaire ou le trésorier, ou en l’absence de l’un d’entre eux, leur adjoint, sont habilités à signer les chèques, virements et ordres de retrait de fonds.

En qualité de membre du bureau, il participe aux réunions de répartition des taches (RRT) préalables aux réunions ordinaires du CSE prévues au titre 7 du présent accord.

En cas de démission du trésorier, une nouvelle élection afin de pourvoir ce poste doit avoir lieu dans un délai de 30 jours calendaires suivant la fin du mandat du titulaire sortant.

Le trésorier adjoint

Le trésorier adjoint est quant à lui chargé d’assister et de suppléer le trésorier du CSE en cas d’indisponibilité de celui-ci et ce pour quelque cause que ce soit.

Il exerce alors toutes les prérogatives du trésorier telles que définies à l’article c ci-dessus.

En qualité de membre du bureau, il participe aux réunions de répartition des taches (RRT) préalables aux réunions ordinaires du CSE prévues au titre 7 du présent accord.

En cas de démission du trésorier adjoint, une nouvelle élection à ce poste doit avoir lieu dans un délai de 30 jours calendaires au plus tard suivant la fin de son mandat.

Référents en matière de lutte contre le harcèlement sexuel et les agissements sexistes.

Deux référents, un homme et une femme, en matière de lutte contre le harcèlement sexuel et les agissements sexistes sont désignés par le CSE au sein de la CSSCT, pour une durée qui prend fin avec celle des mandats des membres élus du comité.

Les missions confiées aux référents consisteront notamment à :

  • Proposer toutes actions de sensibilisation, de formation ou d’information destinées à promouvoir la lutte contre le harcèlement sexuel et les agissements sexistes ;

  • Contribuer à l’amélioration et à l’application des procédures internes relatives au signalement et au traitement des situations de harcèlement sexuel ou d’agissements sexistes

  • Participer aux enquêtes internes faisant suite au signalement de faits de harcèlement sexuel dans l’entreprise, dans les conditions définies au titre 4.

Ils bénéficient d’une formation spécifique à cette mission lors de la prise de leur mandat dans leur champ de compétence

Personnes extérieures au CSE

La loi prévoit la possibilité, pour certaines personnes, d’assister aux réunions du CSE en fonction des points à traiter à l’ordre du jour du CSE.

En outre, sous certaines conditions, telles qu’établies ci-après, le CSE peut accueillir, au sein des réunions plénières, des personnes extérieures à l’instance.

Les invités du CSE prévus par la loi :

  • Le Médecin du travail, ou le représentant qu’il désigne,

  • L’Inspecteur du travail,

  • L’agent de la CARSAT,

  • Le responsable de la sécurité au sein de SOGETEL,

Peuvent assister aux réunions du CSE lorsqu’il est prévu à l’ordre du jour l’examen d’un point portant sur la santé, la sécurité, et/ou les conditions de travail.

A cet effet, la Direction informe annuellement l’inspecteur du travail, le médecin du travail et l’agent de la CARSAT du calendrier retenu pour les réunions consacrées aux sujets relevant de la santé, de la sécurité et des conditions de travail, et leur confirme 15 jours à l’avance la tenue de ces réunions.

Le médecin du travail informé de la planification des réunions du CSE est celui du siège social.

Toutefois lorsque cela apparaît pertinent au vu de l’ordre du jour le médecin du travail et l’Inspecteur du travail géographiquement compétents pourront également être invités

L’Inspecteur du travail, et l’agent de la CARSAT sont destinataires de l’ordre du jour de l’ensemble des réunions du CSE.

Invités du CSE :

Le CSE peut faire appel à titre consultatif et occasionnel au concours de toutes personnes extérieures à l’instance, sous réserve de l’accord conjoint exprès et préalable du Président et du secrétaire de l’instance.

La personne extérieure invitée assiste exclusivement à l’examen du point de l’ordre du jour de la réunion pour lequel sa présence a été sollicitée.

Attributions

La fluidité et la qualité des informations échangées au sein du CSE sont des éléments essentiels et participent au bon fonctionnement de l’entreprise.

Les dispositions convenues ci-après fixent les principes de fonctionnement du processus de consultation du CSE dans cet esprit et avec cette intention.

Processus d’information et de consultation du CSE

Pour toutes les consultations du CSE, qu’il s’agisse de sujets ponctuels ou récurrents, le délai de consultation, débute à compter de la remise aux membres des informations écrites soit par mise à disposition dans la base de données économique et sociale, soit dans un répertoire partagé, soit directement par email.

La consultation du CSE s’achève avec le rendu de l’avis de l’instance ou, à défaut, à l’expiration du délai maximum prévu par la loi ou l’accord intervenu.

Lorsque la CSSCT est sollicitée, elle veille à rendre son rapport dans un délai compatible avec les échéances prévues par la consultation du CSE.

Le retard dans la remise de ce rapport, ou l’absence de rapport établi par la Commission, ne peut suspendre ou modifier le délai prévu pour la consultation du CSE.

Consultations ponctuelles :

Il sera fait application des délais prévus par l’article R2312-6 du Code du Travail.

Toutefois, en fonction de la nature du dossier proposé à l’attention du CSE, les parties pourront convenir d’un délai différent en concluant, à cet effet, un accord spécifique organisant le processus de consultation pour le sujet en cause.

Rôle dévolu à la CSSCT :

Lorsque, à l’occasion d’une consultation du CSE, la CSSCT est sollicitée, elle se réunit, examine la partie du dossier pour laquelle son expertise est requise, établit son rapport et le transmet au CSE en veillant à effectuer l’ensemble de ses tâches dans des délais compatibles avec les échéances fixées, afin de permettre au CSE de rendre son avis.

Il est rappelé que dans l’hypothèse où la CSSCT n’est pas en mesure de rendre son rapport, ou rend son rapport dans un délai non compatible avec l’échéance prévue pour la reddition de l’avis du CSE, cette situation ne peut provoquer le report ou la suspension de l’échéance conventionnelles ou légales fixée par l’avis.

Consultations récurrentes :

Conformément aux dispositions de l’article L2312-19 du Code du travail, les parties ont souhaité organiser ensemble les conditions dans lesquelles interviennent les consultations récurrentes du CSE de SOGETREL.

Il s’agit de permettre aux représentants du personnel d’organiser leur travail sur une échelle de temps compatible avec l’ensemble de leurs responsabilités et en considération des différents sujets en cause.

L’intention, notamment, est de permettre aux membres du CSE :

- De disposer des informations écrites placées à leur disposition au sein de la BDES, selon une récurrence établie comme suit,

- De pouvoir débattre et travailler avec la direction autour de ces sujets à l’occasion de réunions dont la récurrence, distincte, est elle aussi établie dans le cadre du présent article.

Les orientations stratégiques de l’entreprise :

Le CSE sera amené à émettre un avis sur les orientations stratégiques de l’entreprise, une fois par an.

Cependant, chaque année, la Direction mettra à jour les informations relatives aux orientations stratégiques de l’entreprise disponibles dans la BDES.

A la suite de la mise en ligne des informations convenues portant sur les orientations stratégiques, les membres du CSE pourront bien entendu solliciter un échange portant sur un ou plusieurs des thèmes appréhendés dans le cadre de la documentation mise à jour.

Dans cette hypothèse, cet échange aura lieu à l’occasion de la réunion ordinaire suivant la demande des élus, ou à une date ultérieure convenue entre le Secrétaire du CSE d’une part et le Président de l’instance d’autre part.

La situation économique et financière de l’entreprise :

Le CSE sera amené à émettre un avis sur la situation économique de l’entreprise une fois par an.

A cette fin, il recevra un dossier complet présentant la situation économique de l’entreprise, mis en ligne au sein de la BDES.

La politique sociale de l’entreprise, les conditions de travail et l’emploi :

Chaque année, le CSE aura communication d’un dossier complet portant sur la politique sociale de l’entreprise ainsi que les conditions de travail et l’emploi, dossier mis en ligne au sein de la BDES.

Il est convenu que le CSE sera invité à rendre un avis chaque année, en présence du Président de la société sur les sujets suivants, relatifs à la politique sociale de la société SOGETREL, les conditions de travail et l’emploi :

  • Le bilan social,

  • L’évolution de l’emploi,

  • Le rapport annuel écrit faisant le bilan de la situation générale de la santé de la sécurité et des conditions de travail dans l’entreprise, et le programme annuel de prévention des risques professionnels et d’amélioration des conditions de travail. Les thèmes relatifs aux qualifications, et à la formation : notamment le programme pluriannuel de formation, les actions de formation, l’apprentissage, les conditions d’accueil en stage, les contrats de qualification. Les thèmes relatifs aux congés et à la durée du travail : Les congés et l’aménagement du temps du travail, le travail à temps partiel ;

  • L’accueil des handicapés

Et en l’absence d’accord :

  • L’égalité professionnelle entre les femmes et les hommes,

  • Les modalités d’expression des salariés.

    1. Base de données économiques et sociales (BDES)

Il est convenu que la BDES comporte les éléments prévus au code du travail et qu’ils soient classées en fonction des 3 grands thèmes de consultation tel qu’évoqué ci-dessus :

- Les orientations stratégiques de l’entreprise,

- La situation économique et financière de SOGETREL,

- La politique sociale de SOGETREL, les conditions de travail et l’emploi.

La BDES joue un rôle d’information sur ces sujets récurrents.

Les informations portées à la connaissance du CSE, via la BDES, portent chaque fois que cela est possible et pertinent, sur les deux années précédant l’année en cours et les trois années à venir.

Pour l’accès à cette BDES, chaque représentant du personnel se voit attribuer un code spécifique.

A l’occasion de chaque nouvelle élection professionnelle, à l’issue des mandats, les codes d’accès sont désactivés.

A l’issue de chaque proclamation des résultats, au terme de l’élection nouvelle, il est remis à chaque membre disposant d’un nouveau mandat, un nouveau code personnel permettant d’accéder à la BDES.

La BDES est accessible :

- Aux membres élus titulaires du CSE,

- Aux membres élus suppléants du CSE,

- Aux délégués syndicaux,

- Aux représentants syndicaux au sein du CSE.

Discrétion et confidentialité :

Les parties ont souhaité, en application de l’article L 2315-3 du code du travail, rappeler l’importance que chacun attache au respect des règles de confidentialité et de discrétion relatives aux informations qui sont portées à la connaissance des représentants du personnel, notamment via la BDES.

Chacun a conscience de ce que la qualité des échanges, des travaux menés au sein du CSE reposent notamment sur le strict respect de ces règles de confidentialité.

A cet égard, la Direction prend l’engagement d’informer, chaque fois que cela est nécessaire, de manière très claire, les instances représentatives du personnel, du caractère confidentiel d’une ou des informations éventuellement portées à leur connaissance.

A l’occasion de cette information, il sera notamment précisé :

- Les documents ou les parties des documents confidentiels,

- La durée éventuelle de cette confidentialité.

Dans certaines circonstances, s’agissant d’informations particulièrement sensibles, la Direction pourra, avec l’accord du CSE, et/ou de la CSSCT si elle est concernée, prévoir que les débats portant sur les volets frappés de confidentialité ne figureront pas au sein du ou des procès-verbaux / rapports publiés.

Ces échanges spécifiques pourront alors demeurer uniquement sur une version intégrale du procès-verbal / rapport en deux exemplaires :

- L’un confié au secrétaire du CSE,

- L’autre au représentant de la Direction.

Un exemplaire de l’intégralité de ce PV sera archivé dans la BDES.

  1. La Commission Santé Sécurité et Conditions de Travail (CSSCT) :

    1. Périmètre de la CSSCT :

Il est constitué une Commission Santé Sécurité et Conditions de Travail dont le périmètre est identique à celui du CSE.

Composition de la CSSCT :

La commission SSCT est composée de 12 membres. Conformément aux dispositions légales, les membres de la Commission sont désignés par le CSE, par une résolution adoptée à la majorité des membres présents.

Ils sont choisis parmi les membres titulaires ou suppléants du CSE, en veillant à ce que, dans la mesure du possible (en considération de la composition du CSE lui-même), la composition de la CSSCT soit le reflet des différentes activités exercées au sein de l’entreprise et de leur poids relatif dans l’effectif global.

Dans cet objectif, la CSSCT est idéalement composée de la manière suivante :

  • 5 membres de la CSSCT travaillant au sein de la BU PROJETS

  • 5 membres de la CSSCT travaillant au sein de la BU INTERVENTION CLIENTS

  • 1 membre travaillant au sein de la BU RADIO

  • 1 membre travaillant au siège social (Issy les Moulineaux) ou au siège administratif (Nancy) de l’entreprise.

En outre les membres du CSE devront veiller à ce qu’au moins un membre de la CSSCT appartienne au 3ième collège.

Les membres sont désignés pour la durée de leur mandat au sein du CSE.

La Commission est présidée par le président du CSE ou le représentant qu’il désigne

Le Président de la Commission peut être assisté de 2 collaborateurs.

La CSSCT désigne, en son sein, un coordinateur qui sera chargé notamment de rédiger les rapports et les PV de réunions.

Personnes extérieures :

Dans le cadre de ses travaux, la CSSCT pourra inviter, avec l’accord conjoint du Président d’une part, et du secrétaire/rapporteur de la commission d’autre part :

  • Jusqu’à deux des membres de la délégation de proximité,

  • Et le n manager opérationnel,

dès lors qu’ils seront tous trois directement concernés par le ou les sujets traités par la Commission au cours de la séance en cause. Ils participeront à la réunion uniquement sur le sujet les concernant.

En outre, et conformément aux dispositions de l’article L.2315-39 du Code du travail, les dispositions de l’article L.2314-3 de ce même Code s’appliquent s’agissant de l’invitation des personnes extérieures à l’entreprise, dotées d’une voix consultative.

Objet des missions déléguées à la CSSCT :

Afin de permettre un traitement spécifique et approfondi de ces questions, les sujets relatifs à la santé, la sécurité et les conditions de travail, peuvent, par nature, être délégués par le CSE à la CSSCT.

Toutefois, dans ces domaines, le traitement des questions particulières ou locales étant prioritairement confiées aux Délégations de Proximité (cf titre 6), la Commission a plus particulièrement vocation à appréhender les sujets nécessitants, en raison de leur objet ou de leur portée, une analyse transverse, menée au niveau central.

Elle peut ainsi être saisie de toutes les questions de portée générale relatives, aux consignes de sécurité, aux équipements de protection individuels et collectifs et plus généralement à la protection de la santé et de la sécurité des salariés, à la prévention des risques ainsi qu’à l’amélioration des conditions de travail.

Elle peut également se voir déléguer tous travaux d’analyse ou de mesure d’impact sur la sécurité la santé ou les conditions de travail de projets soumis à la consultation du CSE

La Commission CSSCT est sollicitée pour la mise à jour du document unique d’évaluation des risques. Elle sera informée de tous les accidents du travail survenus dans l‘entreprise.

Par ailleurs, les membres de la Commission SSCT sont informés des missions communes préalables relatives à l’intervention des entreprises extérieures auxquelles ils peuvent participer et sont invités à s’exprimer quant aux mesures de prévention envisagées.

Il est toutefois rappelé que le CSE peut néanmoins, à l’occasion de l’appréhension d’une question ou d’un dossier spécifique, décider de traiter la globalité des sujets relatifs à ce dossier, sans avoir recours aux travaux préparatoires de la CSSCT.

Dans cette hypothèse, cette décision est prise par le bureau du CSE, à l’occasion de la réunion de la R.R.T (cf titre 7).

Elle est annoncée aux membres du CSE au moyen de l’envoi de l’ordre du jour, sous réserve d’une confirmation tacite ou, le cas échéant, expresse, des membres du CSE réunis en séance plénière.

La préparation des avis du CSE :

La CSSCT peut se voir déléguer l’examen de dossiers et de projets requérants l’avis du CSE sur des questions comportant des aspects de Santé, Sécurité et Conditions de Travail.

Le cas échéant, la CSSCT :

  • Examine les dossiers remis au CSE,

  • Travaille et délibère autour de ces questions en liaison avec la direction,

  • Et prépare ainsi l’avis qui sera rendu ultérieurement par le CSE, seul habilité à s’exprimer formellement dans le cadre de la consultation sur ces questions.

Dans le cadre de ce travail préparatoire, la CSSCT pose les questions que ses membres estiment pertinentes et analyse les réponses qui lui sont apportées.

La Commission est aussi habilitée à émettre des suggestions, observations et propositions.

Au terme de ce travail d’analyse du dossier ou projet, la Commission établit un rapport par l’intermédiaire de son coordinateur.

Ce rapport est transmis au CSE qui, après en avoir pris connaissance, exprime son avis sur la base de la recommandation éventuelle de la Commission.

Ce rapport constitue la synthèse du travail accompli par la commission, il est formulé de manière synthétique et porte de manière claire les recommandations formulées à l’intention du CSE permettant à celui-ci de rendre un avis sur le projet concerné.

Ce rapport est établi et transmis au CSE dans des délais compatibles avec le délai de consultation relatif au projet concerné, tel que fixé par les dispositions règlementaires ou le cas échéant par un accord, soit au plus tard 7 jours avant la date prévue pour la reddition de l’avis du CSE.

La remise tardive du rapport de la Commission, ou l’absence de rapport, n’est pas de nature à reporter l’échéance de la consultation.

Rationalisation des travaux de la CSSCT :

Le principe retenu est de permettre à chaque organe de représentation du personnel d’exercer sa mission en évitant le cumul et la redondance des tâches accomplies.

Ainsi, lorsque la Commission SSCT est amenée à se pencher sur un dossier, ou une partie d’un dossier confié par le CSE, ou plus généralement, sur toute question relative à l’hygiène, la sécurité et les conditions de travail, il n’y a pas lieu de mener une seconde étude sur les questions qui ont été étudiées, analysées au sein de la Commission.

Il en est de même lorsqu’une question relative à la santé la sécurité et aux conditions de travail est traitée localement par une Délégation de Proximité (cf titre 6)

Les parties au présent accord soulignent le caractère essentiel de ce principe de non-redondance pour tout ce qui attrait aux travaux menés par les différents organes du CSE.

Fonctionnement et moyens alloués à la CSSCT :

La CSSCT est réunie sur saisine conjointe du Président et du Secrétaire décidée lors de la Réunion de Répartition des Taches (RRT) (cf titre 7).

Lorsque la CSSCT est réunie afin de préparer la réunion trimestrielle ordinaire du CSE portant sur les sujets en matière de Santé, Sécurité et Conditions de Travail, la réunion de la Commission intervenant le matin, celle du CSE l’après-midi.

Les membres de la CSSCT peuvent utiliser les locaux situés dans l’entreprise.

Formation des membres de la CSSCT :

Les membres de la CSSCT bénéficient de la formation prévue à l’article L.2315-18 du Code du travail en matière de Santé, Sécurité et Conditions de Travail.

Cette formation, conformément aux dispositions légales précitées, est aussi dispensée à l’ensemble des membres titulaires du CSE dans les conditions définies au titre 8 du présent accord.

Le programme de cette formation sera spécifiquement adapté aux questions et sujets de santé, sécurité et conditions de travail concernant l’activité de l’entreprise.

La conduite des enquêtes :

Certaines situations nécessitent l’intervention d’une équipe réduite composée de salariés expérimentés et formés dont la mission doit se focaliser sur le ou les sujets délicats et spécifiques en cause.

Leur travail, et notamment leurs conclusions, permettent d’éclairer la direction, le CSE et le cas échéant la CSSCT sur la situation en cause.

C’est ce qui conduit à la création d’une équipe dédiée chargée des enquêtes.

Composition

L’équipe chargée des enquêtes est en principe composée de deux membres de la CSSCT.

Il est cependant précisé que lorsque l’enquête portera sur des dénonciations de faits potentiels de harcèlement moral ou sexuel, ou d’agissements sexistes, les membres chargés de l’enquête seront les deux référents en matière de lutte contre le harcèlement sexuel et les agissements sexistes désignés par le CSE parmi les membres de la CSSCT pour la durée de leur mandat.

Toutefois, dans l’hypothèse où l’un des deux référents est concerné directement ou indirectement par la situation dénoncée (par exemple s’il est rattaché hiérarchiquement au même service), il sera substitué temporairement par un autre membre de la CSSCT désigné par le CSE pour la durée de l’enquête.

Missions

Cette équipe chargée des enquêtes est compétente, par délégation du CSE :

En cas de dénonciation de faits potentiels de harcèlement moral ou sexuel, ou d’agissements sexistes

Dans le cadre de la conduite des alertes et enquêtes, en cas d’atteinte au droit des personnes, de danger grave et imminent, ou d’atteinte en matière de santé publique et d’environnement, notamment en application des dispositions des articles L.2312-59 et L.2312-60 du Code du travail.

Lorsqu’une enquête paritaire est jugée nécessaire, elle est menée conjointement par un représentant de la direction assisté, le cas échéant, d’un collaborateur, d’une part, et des deux membres de l’équipe chargée des enquêtes (sauf indisponibilité), d’autre part.

La délégation ayant mené l’enquête restitue ces conclusions dans la forme d’un rapport, au CSE et/ou, le cas échéant, à la CSSCT dans la forme d’un rapport.

Une copie du rapport est adressée à la direction.

Moyens dévolus à l’équipe chargée des enquêtes

Le temps consacré à la conduite d’une enquête par les membres de l’équipe dédiée est appréhendé comme du temps de travail effectif.

Dans le mois qui suit leur désignation par le CSE, les membres de l’équipe chargée des enquêtes bénéficient d’une formation à la conduite des enquêtes choisie conjointement avec la direction ainsi qu’il est prévu au titre 9 du présent accord.

Les membres de l’équipe d’enquête pourront utiliser les véhicules qui leur sont attribués dans le cadre de leurs fonctions.

Si aucun véhicule ne leur est attribué dans le cadre de l’exercice de leurs fonctions, la direction, fera ses meilleurs efforts pour leur en mettre un à disposition le temps nécessaire à l’enquête, et uniquement pour les déplacements liés à l’enquête.

A défaut de véhicule attribué, le remboursement des frais engagés par les membres de l’enquête se fera selon la politique des notes de frais en vigueur dans l’entreprise.

Autres Commissions

Les parties ont examiné l’opportunité de mettre en place dans le cadre du présent accord d’autres commissions dans les conditions prévues par l’article L2315-45.

A l’issue de cette réflexion, elles ont expressément décidé d’instaurer les commissions spécifiques suivantes :

  • Aide au logement

  • Egalité professionnelle

  • Informatique.

Toutefois, ces dispositions ne font pas obstacle à la mise en place d’une commission des marchés dans l’hypothèse où le CSE viendrait à atteindre l’un des seuils prévus par les dispositions légales et règlementaires applicables.

Délégations de Proximité 

Compte tenu des différentes activités de la société SOGETREL et de la dispersion des sites de l’entreprise, les parties ont convenues de déterminer une organisation qui permette l’analyse, l’échange et le traitement des questions au plus près des salariés et des problématiques opérationnelles en tenant compte des contextes locaux, chaque fois que cela est possible.

Il s’agit ainsi de permettre, aux représentants du personnel, d’une part, et aux équipes d’encadrement, d’autre part, d’appréhender ensemble, de manière régulière, les sujets qui nécessitent leur attention commune, en particulier en ce qui concerne la santé, la sécurité et les conditions de travail des salariés, afin de permettre leur traitement rapide et adapté.

C’est dans cet esprit qu’il a été convenu de mettre en place des délégations de proximité, qui agissent, par délégation du CSE, et ce dans les conditions exposées ci-après.

Nombre et périmètre de compétence :

Il est institué 19 délégations de proximité réparties de la façon suivante :

  • 9 délégations de proximité au sein de la BU PROJETS,

  • 7 délégations de proximité au sein de la BU INTERVENTION CLIENTS,

  • 1 délégation de proximité pour la BU RADIO

  • 1 délégation de proximité pour le Siège social (Issy les Moulineaux) et le siège administratif (Nancy)

  • 1 délégation de proximité compétente pour les sites de l’entreprise situés sur l’Ile de LA REUNION.

    1. Composition des délégations de proximité

Chaque délégation de proximité est composée de 1 à 4 délégués selon le principe d’1 délégué par tranche de 150 ETP à la date de signature du présent accord.

Le nombre de délégués de proximité par délégation est repris en annexe 1.

Le nombre total de délégués de proximité est fixé à 38.

Les membres des délégations de proximité sont désignés par le CSE, en séance plénière et choisis parmi les salariés travaillant au sein du périmètre géographique et professionnel de chaque délégation à la condition qu’ils ne soient pas en période d’essai.

  • Chaque délégation de proximité est composée par préférence, de membres élus titulaires du CSE, et à défaut de membres élus suppléants du CSE.

  • Pour tenir compte de la charge liée à leur désignation de secrétaire titulaire et de trésorier titulaire du CSE, ces derniers ne pourront pas être désignés délégués de proximité.

  • Toutefois, les sièges qui ne pourraient être pourvus par des membres élus du CSE, seront attribués à des salariés non élus, par désignation du CSE.

  • Ces sièges pourront ainsi être pourvus par des candidats à l’élection du CSE non élus, ou par des salariés qui auront fait connaitre auprès des membres du CSE leur candidature pour l’exercice des missions de la Délégation de proximité.

  • En cas de carence de désignation faute de candidat, un délégué de proximité géographiquement proche pourra être temporairement désigné quel que soit son agence d’appartenance. Un appel à candidature interne devra cependant être fait tous les 6 mois par le CSE pour pourvoir ce poste. A l’issue de l’appel à candidatures, le délégué de proximité qui sera désigné remplacera le délégué de proximité qui aura été temporairement désigné.

  • Si le CSE procède à la désignation d’un membre de la délégation de proximité, qui n’a pas été élu en tant que titulaire ou suppléant au sein du CSE, celui-ci est alors désigné en conformité avec les dispositions de l’article L.2313-7 du Code du travail et bénéficient des dispositions légales prévues au profit des représentants de proximité.

  • Le CSE veillera à désigner des délégués de Proximité représentants les différentes CSP présentes dans l’entreprise.

  • Représentants de la Direction :

Chaque délégation de proximité sera animée par un représentant local de la Direction à savoir prioritairement le Responsable d’Agence ou son délégataire désigné à cet effet, qui pourra être assisté par un membre de la direction des ressources humaines.

Les missions confiées par le CSE aux délégations de proximité

Les membres d’une délégation de proximité ont pour rôle de maintenir le dialogue social au plus près du terrain.

Chacun de ses membres exerce à ce titre une mission de correspondant local du CSE.

Les délégations de proximité se voient plus particulièrement confier par délégation permanente du CSE, les attributions suivantes :

  • Le traitement des questions locales relatives à la santé, la sécurité et aux conditions de travail des salariés placés prioritairement dans leur périmètre,

  • L’analyse des risques professionnels spécifiques aux situations de travail locales

  • Le traitement de toute question individuelle ou locale concernant l’application des dispositions légales ou conventionnelles.

Les Délégations de proximité peuvent également se voir confier par le CSE ou la CSSCT les inspections et enquêtes en cas d’accident du travail.

Ces prérogatives sont exercées prioritairement dans le cadre du périmètre géographique de chaque délégation de proximité concernée.

Fonctionnement des délégations de proximité

Des réunions seront organisées selon les modalités suivantes. Les mois lors desquels aucune réunion ne sera tenue, les délégués de Proximité auront la possibilité de solliciter par écrit la Direction selon les modalités également définies ci-après.

Réunion des délégations de proximité

Les délégations de proximité sont réunies 5 fois par an (neutralisation de la période estivale de juillet août) à l’initiative de la Direction. Dans la mesure du possible, les meilleurs efforts seront faits afin d’organiser une réunion par période de 2 mois à savoir : janvier / février, mars / avril, mai / juin, septembre / octobre, novembre / décembre.

Chaque trimestre, l’une des réunions des délégations de proximité sera organisée par le Directeur des opérations et réunira l’ensemble des Responsables d’Agence et des Délégués de proximité de ses agences.

Une réunion supplémentaire dans la limite de 2 par an peut être organisée :

  • Soit à l’initiative de la direction lorsqu’elle estime que les questions ou sujets portés à sa connaissance le justifient,

  • Soit à la demande des membres de la délégation territoriale concernée ; cette demande est formulée avec l’envoi de la liste mensuelle de questions ou de sujet à traiter.

En outre, lorsqu’une situation d’une gravité particulière le justifie, notamment à la suite de la survenance d’un accident grave, une réunion exceptionnelle peut être organisée.

Un rapport de la réunion et des réponses apportées est établi et transmis au secrétaire et au Président du CSE dans un délai de 10 jours ouvrables suivant la réunion.

Transmission des sujets ou questions au représentant de la Direction

Lorsqu’aucune réunion n’a lieu dans le courant du mois en cours, les délégations de proximité peuvent communiquer une fois dans le mois à leurs interlocuteurs dédiés (Opérationnels/RH) la liste des questions ou sujets qu’elles souhaitent voir traiter.

Cette communication est alors adressée par mail au représentant de la Direction de la Délégation.

Toutefois à titre exceptionnel, lorsqu’une question ou un sujet présente un caractère d’urgence particulier, en notamment en raison d’une situation de danger grave, il est transmis en dehors de l‘échéance mensuelle de communication.

Traitements des sujets ou questions transmis

Selon la nature des questions ou des sujets figurant sur cette liste, une réponse est apportée selon l’une des formes suivantes :

  • Chaque fois que cela est possible, une réponse directe est apportée par écrit par l’un des deux interlocuteurs, dans un délai de 3 jours ouvrés ;

  • Lorsqu’il lui parait préférable d’échanger de vive voix sur un ou plusieurs sujets figurant sur la liste, une réunion est organisée par la Direction dans un délai de 4 jours ouvrables, le cas échéant par visioconférence, afin d’aborder les points qui n’ont pas fait l’objet d’une réponse écrite directe. Les réponses abordées oralement lors de cette réunion font ensuite l’objet d’une confirmation écrite dans un délai de 2 jours ouvrés.

  • Les alertes ou sujets nécessitant le cas échéant une intervention de la SSCT peuvent être confiées à cette commission par l’intermédiaire de la Direction.

  • Les questions ou sujets que les membres de la délégation de proximité souhaitent voir confier au CSE, sont adressés conjointement au secrétaire ainsi qu’au Président de cette instance, par l’intermédiaire des représentants de la Direction de la délégation.

Synergie entre les délégations de proximité

En cas de problématique liée à plusieurs agences sur le même site et dans un souci de pragmatisme et d’efficacité, les délégués de proximité et les managers concernés seront invités ainsi que le chef d’établissement local à se rapprocher afin de régler ensemble les questions soulevées.

  1. Fonctionnement du CSE

    1. Réunions du CSE

Le CSE tient 8 réunions ordinaires par an, soit deux par trimestres.

Parmi ces 8 réunions, 4 d’entre elles au minimum sont consacrées en tout ou partie aux questions relatives à la sécurité, la santé et aux conditions de travail.

Le calendrier prévisionnel des réunions ordinaires est fixé en début d’année par le Président après avis du secrétaire.

Une réunion extraordinaire peut être organisée dans les conditions prévues par la Loi.

L’ordre du jour de la réunion extraordinaire est établi en accord entre le Président et le secrétaire.

Ordre du Jour des réunions ordinaires – répartition des tâches du CSE

Le CSE étant désormais en charge de l’ensemble des missions qui étaient antérieurement dévolues à toutes les instances représentatives du personnel élu (CE, DP, CHSCT), les parties sont convenues de la nécessité d’organiser le travail de cette nouvelle instance afin de le rationaliser, avec pour objectif de faciliter l’étude et le traitement de tous les sujets qui lui sont confiés, dans les délais et aux niveaux les plus efficaces d’un point de vue opérationnel.

Le présent accord de fonctionnement veille, notamment, à ce qu’une partie des tâches puisse déléguée à certains organes du CSE dont les prérogatives sont établies dans le cadre de cet accord.

Afin de coordonner dans les meilleures conditions l’ensemble des activités de l’instance et de les organiser de manière efficace et pertinente, il a été convenu de la mise en place d’un organe spécifique, chargé, par délégation du CSE, spécifiquement, de cette mission et, par voie de conséquence, aussi, de l’élaboration de l’ordre du jour des réunions plénières de l’instance.

C’est l’objet des dispositions convenues ci-après.

Réunion de répartition des tâches (RRT)

En perspective de chacune des 8 réunions ordinaires du CSE, le Président ou son représentant, assisté le cas échéant d’un collaborateur, reçoit les membres du bureau du CSE et le coordinateur de la commission SSCT.

Cette réunion peut avoir lieu par visioconférence.

Au cours de cette réunion, sont examinés l’ensemble des sujets qui sont susceptibles de faire l’objet d’un examen par les représentants du personnel, qu’il s’agisse :

  • De réclamations,

  • D’alertes,

  • De points ou de questions portant sur la sécurité et la santé ou les conditions de travail,

  • De dossiers relevant d’un examen récurrent,

  • De questions ou de dossiers susceptibles de faire l’objet d’un avis du CSE en séance plénière,

  • D’une manière générale de tous les sujets relevant des attributions du CSE que ses membres souhaitent porter à l’attention de la direction.

Dans le cadre de cette séance de travail, la direction, d’une part, et les membres du Bureau du CSE, d’autre part, déterminent alors de manière conjointe l’organe du CSE auquel sera confié chacune de ces questions.

Le fil conducteur du travail ainsi suivi au cours de cette réunion de répartition consiste à déterminer, de manière conjointe, de quelle manière chaque sujet peut être traité de la manière la plus efficiente possible, dans l’intérêt d’un dialogue social fluide et efficace.

  • Dans cet esprit, toutes les questions pouvant faire l’objet d’une réponse rapide de la direction seront par préférence traitées à l’occasion de la RRT, ou dans un délai bref à l’issue de celle-ci.

  • Les questions relevant d’une préoccupation individuelle ou locale, en particulier en matière de santé et de sécurité, et de conditions de travail ainsi que les travaux d’analyse et d’inspection, notamment à la suite d’un accident du travail, sont prioritairement confiées à la Délégation de proximité compétente ou à la commission SSCT sur décision motivée de la RRT.

  • Les sujets transverses relatifs à la santé, sécurité et aux conditions de travail nécessitant un travail d’étude préalable à un éventuel débat ou à l’émission d’une réponse par la direction, seront par préférence confiés à la commission SSCT

  • L’équipe en charge des enquêtes pourra être également directement saisie des situations relevant de sa compétence,

  • Enfin, les sujets qui par, leur nature, nécessitent un débat, ou impliquent le recueil d’un avis seront confiés aux travaux de la séance plénière du CSE et figureront à ce titre à l’ordre du jour de cette instance.

Les livrables attendus de la part de la RRT :

Les travaux menés au sein de la RRT devront aboutir, à l’émission de deux documents :

Un compte-rendu de cette réunion dont le projet sera établi par un représentant de la direction et transmis au secrétaire du CSE afin que celui-ci, après relecture, puisse l’annexer au procès-verbal de la prochaine réunion plénière du CSE selon les modalités définies au règlement intérieur du CSE.

Ce compte-rendu fera figurer, de manière exhaustive, chacun des sujets portés à l’ordre du jour de la séance de travail de la RRT. Sera également mentionné pour chacun de ces sujets, l’organe du CSE sollicité et le délai de traitement fixé en réunion.

L’ordre du jour de la prochaine réunion ordinaire du CSE.

Cet ordre du jour comporte, en conséquence, l’ensemble des sujets que les parties à la RRT ont souhaité spécifiquement confier à l’examen de la séance plénière du CSE.

L'ordre du jour des réunions du CSE est communiqué par le président aux membres du comité, à l'inspecteur ou au contrôleur du travail ainsi qu'à l'agent des services de prévention des organismes de sécurité sociale 8 jours calendaires au moins avant la réunion.

Délai et organisation de la RRT

Afin de permettre aux membres du Bureau du CSE de préparer la réunion de répartition des tâches dans les meilleures conditions, la direction enverra à l’ensemble des membres du CSE une information portant à leur connaissance la date, l’heure, le lieu de cette réunion de répartition.

L’information sera communiquée aux membres du CSE au plus tard 8 jours calendaires avant la réunion RRT.

Chaque membre du CSE pourra alors adresser aux membres du bureau du CSE la liste des points sujets et des questions qu’il souhaite voir traiter à l’occasion de la réunion de répartition, au plus tard 2 jours ouvrés en amont de celle-ci.

L’ensemble des membres du bureau du CSE participent de plein droit à la réunion de répartition des tâches.

Pour autant, cette réunion peut se tenir dès lors qu’au moins deux membres du bureau du CSE participent à cette séance de travail.

Etablissement des procès-verbaux.

Les délibérations du CSE sont consignées dans des procès-verbaux établis par le Secrétaire et communiqués à la direction et aux membres du comité dans un délai de 15 jours suivant la réunion à laquelle ils se rapportent.

Le PV est approuvé par les membres titulaires du CSE et signé par le secrétaire et le président lors de la réunion suivante puis porté à la connaissance des salariés par le biais des moyens de communication prévus par la loi ainsi qu’au travers des moyens mis en œuvre par l’entreprise ( intranet….)..

Recours à la visioconférence.

Les membres titulaires du CSE ainsi que les Délégués de proximité auront la possibilité d’avoir recours à la visioconférence dans le cadre des réunions du CSE, à l’exception de celles qui requièrent un vote à bulletins secrets.

Le règlement intérieur

Le règlement intérieur du CSE, établi par ses membres, détermine notamment les conditions dans lesquelles les comptes du CSE sont arrêtés.

Il définit également les modalités selon lesquelles un rapport est établi afin de présenter les informations qualitatives sur ses activités et sur sa gestion financière, afin d’éclairer l’analyse des comptes.

  1. Les moyens et les budgets du CSE

    1. Les heures de délégation

      1. Les membres élus du CSE

  • Les membres titulaires :

Le protocole d’accord préélectoral, tel qu’il sera négocié à l’issue de la signature du présent accord, fixera le nombre de sièges et le volume des heures individuelles de délégation en fonction de l’effectif de l’entreprise, conformément aux dispositions légales.

Les parties au présent accord ont cependant souhaité définir, à l’article 1.2.1, le nombre de sièges qui, selon elles, permet un équilibre optimal entre l’exercice des différentes missions confiées au CSE, la représentation de l’ensemble des salariés de l’entreprise, quelle que soit leur activité et leur lieu de travail, et les contraintes de fonctionnement de l’instance.

Il résulte de ces dispositions un principe de réduction du nombre de membres titulaires et suppléants par rapport à celui résultant des dispositions règlementaires au vu de l’effectif de l’entreprise, ce qui permet corrélativement une augmentation du nombre d’heures de délégation allouées à chaque titulaire.

Les membres titulaires du CSE bénéficient ainsi d’un nombre d’heures qui leur permettra de remplir les autres missions qui pourront leur être attribuées (membre du bureau, délégué de proximité, membre de la CSSCT, coordinateur ou référent au sein de celle-ci).

A cet égard, sont rappelées les facultés de report et de mutualisation des heures de délégation offertes par la Loi.

  • Les membres du CSE peuvent reporter leur crédit mensuel sur 12 mois et dans la limite de 1.5 fois le crédit d’heures dont ils bénéficient dans le mois considéré.

  • Les membres titulaires de la délégation du personnel au CSE ont également la possibilité, chaque mois, de répartir entre eux et avec les membres suppléants le crédit d’heures ci-dessus sans conduire l’un des élus à disposer, dans le mois de plus d’1.5 fois le crédit dont bénéficie un titulaire.

Pour l’utilisation de ces facultés de report ou de mutualisation des heures de délégation, les membres titulaires doivent informer par écrit le président du CSE au plus tard 4 jours ouvrables avant la date prévue pour leur utilisation en précisant l’identité du bénéficiaire et du donneur et nombre d’heures mutualisées.

  • Les membres suppléants :

Les membres suppléants au CSE ne bénéficient pas d’heures de délégation propres au titre de leur élection.

Cependant, un membre suppléant pourra se voir accorder des heures de délégation selon les modalités ci-dessous

  • S’il est membre de la Commission SSCT, il bénéficiera d’un crédit d’heures mensuel de 10 h.

  • S’il est coordinateur de la SSCT ou référent en matière de lutte contre le harcèlement sexuel et moral et les agissements sexistes, il bénéficiera de 2 h de crédit d’heures supplémentaires par mois.

  • S’il est délégué de Proximité, il bénéficiera d’un crédit mensuel de 14h

    1. Les représentants syndicaux au CSE

Les représentants syndicaux au CSE bénéficient d’un crédit d’heures mensuel de 20 heures conformément à l’article R2315-4 du code du travail

Les membres des Délégations de Proximité non élus au CSE

Les membres des Délégations de proximité, qui n’ont pas la qualité de membre titulaire du CSE, disposent pour le cadre de l’exercice de leurs fonctions au sein de la Délégation de proximité d’un crédit d’heures mensuel de 14 heures.

Les membres d’une délégation de proximité ont la possibilité, chaque mois, de répartir entre eux leur crédit d’heures sans conduire l’un d’eux à disposer, dans le mois de plus d’1.5 fois le crédit dont il bénéficie. Cette mutualisation ne concerne que les heures dédiées à leur mission de délégué de proximité.

Pour l’utilisation de cette faculté de mutualisation des heures de délégation, les délégués doivent informer par écrit le président du CSE au plus tard 4 jours ouvrables avant la date prévue pour leur utilisation en précisant l’identité du bénéficiaire et du donneur et nombre d’heures mutualisées.

Budgets du CSE

Le montant de la dotation de fonctionnement du CSE est défini par la loi.

Le montant du budget destiné aux activités sociales et culturelles est de 0,5 % de la masse salariale brute de l’entreprise, déterminée sur la base de la DADS.

Les dotations du CSE sont versées à trimestre échu, le mois suivant, par virement.

Une régularisation est opérée en cours d’année lorsque les données de l’année de référence sont connues.

Le règlement intérieur définit le seuil à partir duquel une dépense envisagée par le CSE doit faire l’objet d’un débat préalable et d’une décision de l’instance, en séance plénière.

  1. Statut des représentants du personnel

    1. Formation des membres du CSE

      Les formations sont financées par la Direction. Le temps passé en formation sera rémunéré comme temps de travail pour les participants.

      1. Formation économique

Les membres titulaires du CSE bénéficient dans les conditions et limites prévues par l’article L2145-11 d’un stage de formation économique d’une durée maximale de 5 jours, qui s’impute sur la durée du congé de formation économique et sociale et syndicale prévue par l’article L2315-63.

Formation en santé sécurité et conditions de travail

Les membres titulaires et suppléants du CSE ainsi que les représentants syndicaux au CSE bénéficient d’une formation en matière de santé, de sécurité et de conditions de travail prise en charge par la société SOGETREL dans les conditions et limites fixées par la Loi. Cette formation aura lieu dans les 3 premiers mois d’exercice du mandat.

Cette formation a pour objet

  • De développer leur aptitude à déceler et à mesurer les risques professionnels et leur capacité d'analyse des conditions de travail ;

  • De les initier aux méthodes et procédés à mettre en œuvre pour prévenir les risques professionnels et améliorer les conditions de travail.

Elle tient compte des caractéristiques de la branche professionnelle, des spécificités de l’entreprise et du rôle dévolu au représentant du personnel au sein du CSE de SOGETREL.

Elle est mise en œuvre pour chaque membre de la délégation du personnel du CSE de sa première désignation en cette qualité.

Elle est ensuite renouvelée à l’issue d’une durée de quatre années consécutives ou non d’exercice du mandat de de membre de la délégation du personnel du CSE, de manière à permettre à ses bénéficiaires une actualisation et un perfectionnement de ses compétences en matière de santé sécurité et conditions de travail.

La direction veillera dans cet objectif à proposer différents stages de formation, régulièrement mis à jour au regard de l’évolution des techniques et contraintes propres aux activités de l’entreprise, adaptés à celles-ci, et de différents niveaux.

Formation dédiée pour les référents en matière de lutte contre le harcèlement sexuel et les agissements sexistes.

Les membres de cette commission bénéficieront dans le mois suivant leur désignation d’une formation spécifique avec pour objectif de leur permettre l’exercice de leurs missions et responsabilités dans les meilleures conditions.

Le choix de l’organisme de formation, le contenu et la durée de cette formation seront définis conjointement entre les référents et la Direction.

Information aux règles en vigueur en matière de relations collectives de travail

Dans le cadre de la mise en place du CSE, une journée d’information collective est dispensée par la Direction aux représentants du personnel afin de leur présenter les dispositions applicables au fonctionnement du CSE prévues par le présent accord et à l’exercice de leur mandat.

  1. Formation pour les salariés non membres du CSE

    1. Formation des membres des délégations de proximité non membres du CSE

Compte tenu de leur contribution sur les sujets relatifs à la sécurité, la santé et les conditions de travail, les membres des délégations de proximité qui ne sont pas titulaires d’un mandat de représentant du personnel au sein du CSE (élu, titulaire ou suppléant, ou RS) bénéficient dans les mêmes conditions que ces derniers de la formation prévue à l’article 9.1.2.

Formation des managers

Dans le souci de permettre une meilleure interaction et une parfaite compréhension, tant par le manager que par le représentant du personnel, des conditions d’exercice des responsabilités électives et désignatives, l’ensemble des managers qui seront les interlocuteurs des Délégués de Proximité de l’entreprise bénéficiera à l’occasion des trois prochaines années d’une formation spécifique destinée à l’appréhension des responsabilités, et des devoirs des représentants du personnel, comme des responsabilités et des devoirs des managers dans cette situation.

Entretiens annuels des représentants du personnel

Les membres élus au sein du CSE (titulaires et suppléants), les délégués et représentants syndicaux, les membres des délégations de proximité non membres du CSE, bénéficient d’un entretien spécifique avec leur manager, avec la participation s’ils le souhaitent, d’un membre de la DRH dans les 6 premiers mois de leur mandat, dans les conditions prévues par la loi, afin d’appréhender les questions pratiques liées à l’exercice de celui-ci.

Les entretiens annuels seront plus particulièrement l’occasion d’appréhender les questions suivantes :

  • La pertinence des modalités d’organisation entre les missions électives ou désignatives d’une part, et celles qui résultent de son poste de travail d’autre part,

  • La charge de travail globale en appréhendant l’ensemble des tâches qui incombent à ce représentant du personnel, au titre de ses différentes responsabilités,

  • La fluidité dans l’information et la communication entre le représentant du personnel et le manager, notamment pour ce qui concerne les périodes de délégation, qu’elles soient à l’initiative du représentant du personnel (crédit d’heures) ou de la Direction (réunion).

    1. Entretien de fin de mandat et valorisation des acquis de l’expérience

Au terme de leur mandat, les représentants du personnel au CSE (titulaires et suppléants), les délégués et représentants syndicaux, ainsi que les membres des délégations de proximité non membres du CSE seront reçus par la Direction des Ressources Humaines dans le cadre d’un entretien de fin de mandat, dont l’objet sera :

  • De procéder au recensement des compétences acquises au cours du mandat exercé,

  • Et de préciser les modalités de validation de ces acquis.

Il sera envisagé à l’occasion de cet entretien la possibilité d’engager une démarche de VAE dans les conditions prévues par les dispositions règlementaires applicables.

  1. Exercice du droit syndical

    1. Les moyens des représentants du personnel

      1. Utilisation des heures et bons de délégation

        Les heures de délégation doivent être prises en priorité pendant les horaires de travail habituels. Elles ne seront prises en dehors de l’horaire de travail habituel que de façon exceptionnelle nécessité par le mandat ou de la situation rencontrée.

Afin de faciliter le suivi et le décompte des heures de délégations utilisées comme la gestion des absences, chaque représentant du personnel transmettra à son manager (copie Assistante) un bon/information de délégation destiné à l’informer préalablement de la date et de l’heure prévue pour l’utilisation d’heures de délégation.

Sauf situation d’urgence particulière, le bon/information de délégation est transmis de préférence par le représentant du personnel concerné 48 h ouvrés avant la date prévue pour cette utilisatio

10.1.1. Temps passé en réunion

Le temps passé en réunion sur convocation de la direction est assimilé à du temps de travail et est rémunéré comme tel. Il ne fait pas l ‘objet d’une déduction des heures de délégation.

Temps et frais de déplacement en lien avec l’exercice du mandat

Le temps de déplacement pour se rendre à des réunions sur convocation de la direction, pour la partie supérieure au temps de trajet pour rejoindre son lieu de travail habituel, est assimilé à du temps de travail effectif et est rémunéré comme tel.

Les frais exposés par les représentants du personnel dans le cadre des déplacements liés à leur mandat sont pris en charge par l’entreprise à la double condition de répondre à une convocation de la direction et d’être conformes à la politique voyage en vigueur au sein de l’entreprise au moment du déplacement.

  1. Libre circulation et accès aux locaux

    Les représentants du personnel et les délégués de proximité peuvent se déplacer librement au sein de leur périmètre d’intervention dans l’entreprise et en dehors de celle-ci pour l’exercice de leur mandat, et n’ont pas d’autorisation à obtenir pour quitter leur poste de travail. Cependant, dans la mesure du possible, un délai de prévenance de 24h auprès de leur hiérarchie sera respecté afin de garantir le bon fonctionnement du service.

    Il est précisé que l’accès à un site de l’entreprise est possible dans les heures d’ouverture du site uniquement et se fait conformément aux règles de sécurité et de prévention des risques applicables au site de l’entreprise concerné. Dans la mesure du possible, les représentants du personnel et les délégués de proximité respecteront, auprès de la direction du site, un délai de prévenance de 24h avant la visite.

    Sur leur périmètre d’intervention, les représentants du personnel et les délégués de proximité prennent les contacts nécessaires à l’accomplissement de leur mission auprès des salariés sur leur poste de travail en veillant à ne pas apporter de gêne importante à l’accomplissement du travail des salariés et au bon fonctionnement des services concernés.

  2. Réservation des salles de réunion

    Conformément aux modalités de réservation en vigueur dans l’entreprise applicables à tout salarié de l’entreprise, les représentants du personnel et les délégués de proximité dans le cadre de leurs missions peuvent réserver des salles de réunion.

  3. Utilisation des véhicules à usage professionnel

    Les représentants du personnel et les délégués de proximité qui bénéficient d’un véhicule de service dans le cadre de leurs fonctions peuvent utiliser ce véhicule dans le cadre de leur mandat.

Si aucun véhicule ne leur est attribué dans le cadre de l’exercice de leurs fonctions, la direction, fera ses meilleurs efforts pour leur en mettre un à disposition le temps nécessaire à l’exercice de leur mandat, et uniquement pour les déplacements liés à l’exercice de ce mandat.

Dans ces deux cas, il est rappelé que cette utilisation se fait conformément aux dispositions internes en vigueur (charte véhicule, car policy …).

A défaut de véhicule attribué, le remboursement des frais engagés par les membres de l’enquête se fera selon la politique des notes de frais en vigueur dans l’entreprise. En aucun cas, si le badge vie privée du système de géolocalisation s’avérait défaillant dans l’exercice du mandat du représentant du personnel, la direction ne pourra utiliser les données de la géolocalisation à l’encontre de celui-ci.

Les moyens informatiques mis à disposition

La Direction s’assurera que chaque organe du CSE – Bureau du CSE, CSSCT, équipe d’enquête, et Délégations Territoriales - disposent au minimum d’un poste informatique, fixe ou portable.

Chaque représentant du personnel et délégué de proximité disposera d’une adresse email dédiée à l’exercice de son mandat et d’un smartphone utilisé exclusivement dans l’exercice du mandat

10.2. L’information syndicale

Pour rappel, les organisations syndicales et les représentants du personnel s’engagent à respecter les obligations légales et réglementaires en matière de protection des données conformément à la RGPD (Règlement Général sur la Protection des Données Personnelles) n° 2016-679 et à la loi n°78-17 du 6 janvier 1978 modifiée relative à l’informatique, aux fichiers et aux libertés. Ils agissent en tant que « Responsables » au sens de la réglementation visée ci-dessus.

Reconnaissant que les données personnelles constituent des informations confidentielles, ils veillent à respecter la confidentialité et la sécurité de ces données.

Le contenu des affiches ou tracts d’origine syndicale est librement déterminé par l’OS, sous réserve de l’application des dispositions relatives à la presse conformément à l’article L 2142-5 du code du travail. Cet affichage s’effectue sur des panneaux distincts (un par organisation syndicale) de ceux affectés aux IRP, situés dans des locaux facilement accessibles aux salariés de l’entreprise et conformément aux dispositions légales

  1. Dispositions générales

    1. Entrée en vigueur et durée du présent accord

      Le présent accord est conclu pour une durée indéterminée.

      Il entrera en vigueur :

  • au lendemain de l’accomplissement des formalités de publicité, pour les dispositions nécessaire à la préparation des élections professionnelles

  • à la mise en place des nouvelles instances pour les autres dispositions notamment celles relatives à l’exercice du droit syndical.

    1. Suivi

      Les parties au présent accord conviennent de se revoir dans l’année qui suit la mise en place du CSE afin de partager l’évaluation de son application et d’examiner les éventuelles adaptations nécessaires.

      Une commission de suivi composée de représentants de la Direction (2 représentants) et des Organisations syndicales (2 représentants par OS) se réunira au dernier trimestre de chaque année afin de faire le point sur l’application de l’accord et sur les éventuelles difficultés rencontrées de part et d’autre. La première année sera évoquée plus spécifiquement le budget des ASC.

    2. Révision et dénonciation

      Le présent accord pourra être révisé à tout moment par accord entre les parties selon les dispositions légales en vigueur.

      Toute demande de révision, totale ou partielle, devra être effectuée par lettre adressée aux autres parties selon toutes modalités permettant de s’assurer de sa réception par ses destinataires et de lui conférer une date certaine.

      Elle doit être accompagnée d’une proposition portant sur les points à réviser.

      Toute modification fera l’objet d’un avenant conclu dans les conditions de validité prévues par les dispositions du code du travail en vigueur à la date de sa conclusion.

      Par ailleurs, chacune des parties signataires a la faculté de dénoncer le présent accord.

      La dénonciation doit être notifiée à l’autre partie par lettre recommandée avec accusé de réception et déposée dans les conditions règlementaires prévues par le code du travail.

      La dénonciation prend effet à l’issue d’un délai de trois mois.

    3. Publicité

      Conformément aux dispositions de l’article L2231-6 du code du travail, le présent accord est déposé par le représentant de la société sur la plateforme de téléprocédure du ministère du travail accompagné des documents prévus à l’article D2231-7 du code du travail.

      Il est également transmis au greffe du Conseil de Prud’homme de BOULOGNE BILLANCOURT.

      Fait en 8 exemplaires à Issy Les Moulineaux, le 12/11/2019

Pour l’entreprise, …………….. Pour FO, ……………….

Pour la CFE-CGC, ……………….. Pour la CGT, ……………..

Pour la CFDT, ………………………..

ANNEXE 1 COMPOSITION DES DELEGATIONS DE PROXIMITE

Il est institué 19 délégations de proximité selon les modalités décrites ci-dessous.

9 délégations de proximité au sein de la BU PROJETS

IDF Mobility : 2 délégués de proximité

Normandie : 3 délégués de proximité

Bretagne : 1 délégué de proximité

PDL : 2 délégués de proximité

MP Aquitaine : 2 délégués de proximité

PACA : 2 délégués de proximité

Centre Est : 2 délégués de proximité

Est : 3 délégués de proximité

Nord : 2 délégués de proximité

7 délégations de proximité au sein de la BU INTERVENTION CLIENTS

IDF : 1 délégué de proximité

Maint.&Service : 1 délégué de proximité

Normandie : 2 délégués de proximité

PDL : 2 délégués de proximité

NV Aquitaine : 2 délégués de proximité

Sud Est : 2 délégués de proximité

Nord Est : 4 délégués de proximité

1 délégation de proximité pour la BU RADIO

1 délégué de proximité

1 délégation de proximité pour le Siège social (Issy les Moulineaux) et le siège administratif (Nancy)

2 délégués de proximité

1 délégation de proximité compétente pour les sites de l’entreprise situés sur l’Ile de LA REUNION

2 délégués de proximité

Source : DILA https://www.data.gouv.fr/fr/datasets/acco-accords-dentreprise/

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