Accord d'entreprise "Accord Négociation Annuel Obligatoire 2019" chez METRO ON LINE-MAKRO ON LINE METRO.... - METRO FRANCE (Siège)

Cet accord signé entre la direction de METRO ON LINE-MAKRO ON LINE METRO.... - METRO FRANCE et le syndicat CFE-CGC et CGT-FO et CFTC le 2019-06-04 est le résultat de la négociation sur les augmentations de salaire (ou diminuton / gel des salaires), l'évolution des primes.

Périmètre d'application de la convention signée entre l'entreprise et le syndicat CFE-CGC et CGT-FO et CFTC

Numero : T09219010881
Date de signature : 2019-06-04
Nature : Accord
Raison sociale : METRO FRANCE
Etablissement : 39931561300014 Siège

Primes : les points clés de la négociation

La négociation s'est portée sur les thèmes suivants

Conditions du dispositif primes pour les salariés : le texte complet de l'accord du 2019-06-04

ACCORD NEGOCIATION ANNUELLE OBLIGATOIRE 2019

METRO FRANCE

PREAMBULE

METRO France est convaincu qu’un dialogue social ouvert, durable, responsable et innovant dans l’intérêt général, constitue l’un des facteurs d’équilibre des rapports sociaux et contribue au bon développement de tous.

Dans ce contexte, le 8 mai 2019, la Direction a convié les partenaires sociaux afin de participer aux négociations annuelles obligatoires, conformément aux dispositions des articles L 2242-1 et suivants du code du travail.

En prévision des négociations, les partenaires sociaux ont alors présenté leurs revendications respectives. La Direction a ensuite étudié avec une attention particulière, l’ensemble des mesures proposées en prenant notamment en compte l’intérêt général des collaborateurs et de l’entreprise.

C’est ainsi que la Direction et les partenaires sociaux de la société METRO France se sont rencontrés les 14 et 15 mai 2019. Après une présentation du contexte économique mondial et européen qui demeure sensible, la Direction a présenté la situation du secteur de la Grande Distribution puis la place de METRO France au sein de ce secteur. Les partenaires sociaux ont ensuite rappelé leurs revendications.

A l’issue de cette négociation, les partenaires sociaux et la Direction se sont entendus sur les mesures telles que figurant dans le présent accord représentant à la fois le fruit d’une réflexion fondée sur des échanges constructifs et la prise en compte de nos ressources budgétaire. Cette négociation s’est pleinement inscrite dans la démarche pérenne de l’Entreprise d’évolution positive du statut social pour l’ensemble de ses collaborateurs.

Dans une perspective commune de création d’une politique sociale dynamique dans l’Entreprise et d’une simplification pour une meilleure application, les mesures mises en place s’articulent autour de plusieurs axes :

  • Les augmentations salariales

  • Améliorer le pouvoir d’achat et participer à l’évolution de la qualité de vie au quotidien

  • Etre bienveillant pour nos familles

  • Encourager la performance interne

  • Bien-être et performance au travail

  • Maintenir un Dialogue Social ouvert et responsable au cours de l’année

DISPOSITIONS GENERALES 4

ARTICLE 1 - CHAMP D’APPLICATION 4

ARTICLE 2 - DUREE 4

PARTIE 1 : AUGMENTATIONS SALARIALES 4

ARTICLE 1 - CONDITIONS GENERALES D’ELIGIBILITE 4

ARTICLE 2 - AUGMENTATIONS GENERALES ET INDIVIDUELLES 4

2.1 Montant de l’augmentation 5

2.2 Conditions d’attribution des augmentations individuelles 6

PARTIE 2 : AMELIORER LE POUVOIR D’ACHAT ET 6

PARTICIPER A L’EVOLUTION DE LA QUALITE DE VIE AU QUOTIDIEN 6

ARTICLE 1 - ACHATS DU PERSONNEL 6

1.1 Ristournes sur les achats du personnel (alimentaires et non alimentaires) 6

1.2 Carte d’achat personnel 7

ARTICLE 2 - FRAIS DE REPAS 7

2.1 Entrepôts sans cafétéria 7

2.2 Plateformes 7

2.3 Repas pris à l’extérieur de l’entreprise 8

ARTICLE 3 - CONGES ET ALIMENTATION DU CET 8

3.1 Période de prise de congés 8

3.2 Alimentation du CET 9

ARTICLE 4 - ABONDEMENT DE L’ENTREPRISE AU PERCO 10

ARTICLE 5 - FONDS SOCIAL NATIONAL 10

ARTICLE 6 - ASTREINTES 11

ARTICLE 7 - PRIME ANNIVERSAIRE 11

ARTICLE 8 - PRIME D’ANCIENNETE EMPLOYE ET AGENT DE MAITRISE 12

ARTICLE 9 - CONGES D’ANCIENNETE 13

ARTICLE 10 - DEPART EN RETRAITE 13

ARTICLE 11 - PRIME DE DEPLACEMENT TEMPORAIRE 13

ARTICLE 12 - PRIME DE REMPLACEMENT EMPLOYES 14

ARTICLE 13 - CARTE RETRAITE METRO 14

ARTICLE 14 - INDEMNITES KILOMETRIQUES VELO 15

PARTIE 3 : BIENVEILLANT POUR NOS AINES ET NOS FAMILLES 15

ARTICLE 1 - JOURNEE SOLIDARITE RSE 15

ARTICLE 2 - AMENAGEMENT DU TEMPS DE TRAVAIL ET PRISE DE CONGES FACILITEE POUR LES PARENTS D’ENFANT EN GARDE PARTAGEE 16

ARTICLE 3 - ENFANT MALADE OU HOSPITALISE 17

3.1 En cas d’hospitalisation /ambulatoire ou de convalescence suite à hospitalisation /ambulatoire 17

3.2 En cas de maladie 17

ARTICLE 4 - JOURNEE DE CONGES « AIDANT PARENT MALADE » 18

ARTICLE 5 - JOURNEES POUR EVENEMENTS FAMILIAUX 18

ARTICLE 6 - JOURNEE DEMENAGEMENT 18

ARTICLE 7 - JOURNEE « ADMINISTRATION PUBLIQUE » 19

ARTICLE 8 - DON DE JOURS DE RTT 19

8.1 Salarié(e) pouvant bénéficier du don de jours 19

8.2 Durée de l’absence couverte par le don 20

8.3 Donateurs et jours cessibles 20

8.4 Incidence du don de jours sur la rémunération du bénéficiaire 20

8.5 Modalités du don de jours RTT 21

PARTIE 4 : ENCOURAGER LA PROMOTION INTERNE 22

ARTICLE 1 - FORMATION CERTIFIANTE OU DIPLÔMANTE 22

ARTICLE 2 - OBTENTION D’UN DIPLÔME OU D’UNE CERTIFICATION 22

PARTIE 5 : REPONDRE AUX ATTENTES DES COLLABORATEURS SUR LE BIEN ETRE ET LA PERFORMANCE AU TRAVAIL 23

ARTICLE 1 - PLACES EN CRECHE 23

ARTICLE 2 - CONCIERGERIES 23

ARTICLE 3 - TENUE DU PERSONNEL 24

ARTICLE 4 - TRAVAIL AU FROID 24

ARTICLE 5 - CREATION DES « OUI RH DAYS » 24

PARTIE 6 : MAINTENIR UN DIALOGUE SOCIAL OUVERT ET RESPONSABLE AU COURS DE L’ANNEE 25

ARTICLE 1 - DIALOGUE SOCIAL 25

ARTICLE 2 - SUBVENTION DES ACTIVITES SOCIALES ET CULTURELLES DES CSE D’ETABLISSEMENT 25

ARTICLE 3 - MOBILITES GEOGRAPHIQUES 25

INFORMATIONS ET FORMALITES 26

ARTICLE 1 - DIFFUSION DE L’ACCORD 26

ARTICLE 2 - REGLEMENT AMIABLE 26

ARTICLE 3 - REVISION 26

ARTICLE 4 - FORMALITES DE DEPOT 27

DISPOSITIONS GENERALES

  1. CHAMP D’APPLICATION

Le présent accord s’applique à l’ensemble des salarié(e)s de la société METRO France, relevant des catégories « Employé », « Agent de maitrise » et « Cadre », telles que définies par la Convention collective nationale du commerce de détail et de gros à prédominance alimentaire.

Il est conclu conformément aux dispositions des articles L.2221-2 et suivants du code du travail, et particulièrement des articles L.2232-11 et suivants du code du travail.

Il règle pendant toute sa durée d’application toutes les questions de salaire, conditions de travail et des avantages divers intéressant l’évolution de la situation collective des salarié(e)s de l’ensemble des établissements METRO France couverts par le présent accord.

  1. DUREE

Le présent accord entrera en vigueur à compter de sa signature par les parties sauf quand il en est spécifié autrement.

Il est conclu pour une durée déterminée d’un an au titre de la Négociation Annuelle Obligatoire 2019 et ne pourra faire l’objet d’aucune tacite reconduction.

PARTIE 1 : AUGMENTATIONS SALARIALES

  1. CONDITIONS GENERALES D’ELIGIBILITE

Afin de bénéficier des augmentations ci-après énumérées, les salarié(e)s tous statuts confondus (hors contrats de professionnalisation et apprentissage) devront avoir une ancienneté d’au moins 6 mois à la date du 1er avril 2019.

  1. AUGMENTATIONS GENERALES ET INDIVIDUELLES

La répartition des augmentations salariales s’appliquera conformément à des bandes de rémunérations, indépendamment du statut du collaborateur, calculées sur la rémunération mensuelle brute de base du salarié, équivalent temps plein, fixées comme suit :

  • Entre 1 574,00€ et 2 200,00€

  • Entre 2 200,01 € et 3 200,00€

  • Entre 3 200,01€ et 4 500€

  • Au-dessus de 4 500,01€

Il convient de distinguer deux types d’augmentations : l’augmentation générale (AG) et les augmentations individuelles (AI).

  1. Montant de l’augmentation

Il a été convenu les augmentations suivantes :

  • Pour une rémunération brute mensuelle de base comprise entre 1 574,00 euros et 2 200,00 euros :

Une augmentation de 2% de la rémunération brute mensuelle de base du salarié(e) perçue au mois de mars 2019 et composée comme suit :

  • 1,5% correspondant à une augmentation générale mise en œuvre au mois de juin 2019 (et au plus tard en juillet 2019), avec effet rétroactif au 1er avril 2019 ;

  • 0,5% correspondant à une augmentation générale mise en œuvre au mois de septembre 2019, sur la base du salaire du mois de mars 2019 non augmenté.

  • Pour une rémunération brute mensuelle de base comprise entre 2 200,01 euros et 3 200,00 euros :

Une augmentation de 1,8% de la rémunération brute mensuelle de base du salarié(e) perçue au mois de mars 2019 et composée comme suit :

  • 1,3 % correspondant à une augmentation individuelle mise en œuvre au mois du juin 2019 (et au plus tard en juillet 2019), avec effet rétroactif au 1er avril 2019

  • 0,5% correspondant à une augmentation générale mise en œuvre au mois de septembre 2019, sur la base du salaire du mois de mars 2019, non augmenté.

  • Pour une rémunération brute mensuelle de base comprise entre 3 200,01 euros et 4 500,00 euros :

Une augmentation individuelle de 1,7% de la rémunération brute mensuelle de base du salarié(e) perçue au mois de mars 2019, mise en œuvre au mois de juin 2019 (et au plus tard en juillet 2019), avec effet rétroactif au 1er avril 2019.

  • Pour une rémunération brute mensuelle de base au-dessus de 4 500,01 euros :

Une augmentation individuelle de 1,6% de la rémunération brute mensuelle de base du salarié(e) perçue au mois de mars 2019, mise en œuvre au mois de septembre 2019.

  1. Conditions d’attribution des augmentations individuelles

L’enveloppe dédiée aux augmentations individuelles est distribuée avec sélectivité et a vocation à récompenser la contribution individuelle des salarié(e)s.

Afin de faciliter l’octroi de cette augmentation, des critères ont été définis nationalement et devront être partagés par l’encadrement à l’ensemble des salarié(e)s.

Un entretien devra impérativement se tenir entre la hiérarchie et les salarié(e)s éligibles, peu important que ce(tte) dernier(e) bénéficie ou non d’une augmentation.

Il est rappelé que toute attribution d’une augmentation de salaire fait l’objet d’une décision de la Direction, sur proposition du manager, laquelle fait suite obligatoirement à une évaluation de chacun(e), dans le cadre d’un entretien, formalisé par un courrier remis en main propre.

PARTIE 2 : AMELIORER LE POUVOIR D’ACHAT ET

PARTICIPER A L’EVOLUTION DE LA QUALITE DE VIE AU QUOTIDIEN

  1. ACHATS DU PERSONNEL

La Direction de la Société METRO France poursuit son objectif d’amélioration perpétuelle du pouvoir d’achat de ses collaborateurs.

1.1 Ristournes sur les achats du personnel (alimentaires et non alimentaires)

Les taux des ristournes consenties aux salarié(e)s actifs sont maintenus pour l’année 2019 aux taux suivants :

  • 15% sur les achats alimentaires

  • 13 % sur les achats non alimentaires.

A titre exceptionnel, pour l’année 2019, durant la période « Anniversaire METRO », la remise sur achats est portée à 18%. Le bon d’achat relatif à cette période d’anniversaire ne sera donc plus versé.

Aussi, afin de permettre aux salarié(e)s de pouvoir bénéficier d’un meilleur pouvoir d’achat durant les fêtes de Noël, à titre exceptionnel, du 21 au 31 décembre 2019, la remise sur achats sera portée à 18%.

1.2 Carte d’achat personnel

Le plafond de déclenchement des points M en cas de paiement par les salarié(e)s des achats avec la Carte d’achat personnel est maintenu à 30 euros pour l’acquisition de 30 points M.

Tout salarié(e) au terme de sa période d’essai dans la limite de 6 mois est susceptible de solliciter l’octroi d’une Carte d’achat personnel.

  1. FRAIS DE REPAS

    1. Entrepôts sans cafétéria

Il est rappelé qu’au sein des entrepôts sans cafétéria, la participation financière de l’entreprise aux achats effectués sur l’entrepôt en vue du repas du midi reste fixée à hauteur de 50% du montant des achats effectués pour la prise du repas du midi, et ce dans la limite d’un montant de 5 euros à compter du 1er juin (ou au plus tard à compter du 1er juillet 2019), selon les modalités de facturation suivantes :

  • Facturation effectuée en caisse

  • Facturation sur un créneau horaire correspondant à la pause déjeuner et défini sur chaque entrepôt.

Une procédure complète est portée à la connaissance des salarié(e) concerné(e)s.

  1. Plateformes

Les salarié(e)s travaillant au sein des Plateformes de la société METRO France dépourvues de cafétéria bénéficieront à compter du 1er janvier 2020, de titres-restaurant afin de compenser les dépenses effectuées pour leur déjeuner (à savoir uniquement les salariés rattachés à des équipes détachées qui ne bénéficient pas de cafétéria METRO interne ou externe, ni également des équipes siège présentes en entrepôt).

Tout salarié(e), quel que soit l’ancienneté, bénéficiera de tickets restaurants dans les conditions suivantes :

  • Un titre-restaurant est remis par journée entière travaillée. Ainsi, les demi-journées travaillées n’ouvrent pas droit à l’attribution d’un ticket restaurant.

  • Le repas doit se situer entre deux plages horaires de travail comprenant la pause-déjeuner.

  • L’attribution du titre-restaurant n’est pas cumulable avec toute autre participation de l’entreprise aux frais de repas (formation, invitation, note de frais, etc.)

La valeur faciale est fixée à 10 euros, dont 50% sera pris en charge par la Société METRO France et 50% par le/la salarié(e).

Des régularisations pourront intervenir au cours de l’année afin de prendre en compte les jours d’absences (congés payés, RTT, congés exceptionnels, maladie, …) et les jours de récupération.

Une note d’information complémentaire sera diffusée à l’attention des collaborateurs concernés lors de la mise en place effective du dispositif.

  1. Repas pris à l’extérieur de l’entreprise

Les salarié(e)s qui, dans le cadre de leur activité professionnelle doivent prendre leur repas à l’extérieur de l’entreprise bénéficient du remboursement de leur frais de repas, sur présentation de justificatifs et à hauteur maximum de :

  • Repas du midi : un plafond de 15€

  • Repas du soir : un plafond de 20€

Conformément aux engagements pris par l’entreprise, la Direction engagera au cours de l’année 2019, une étude sur la faisabilité et les conditions de mise en place de frais de représentation pour les salarié(e)s dont les missions relèvent notamment de la force de vente.

  1. CONGES ET ALIMENTATION DU CET

    3.1 Période de prise de congés

Conformément aux dispositions légales, les congés payés et JRTT sont ouverts durant une période de référence.

D’une part, s’agissant des congés payés, conformément aux dispositions de l’article L. 3141-13 du Code du travail, la période de prise des congés payés peut s’étendre sur toute l’année et comprend, dans tous les cas, la période légale du 1er mai au 31 octobre.

Les congés acquis doivent donc être pris sur la période de référence allant du 1er mai au 31 octobre de chaque année. A compter du 31 octobre 2020, dans le cas où les congés acquis ne seraient pas posés durant la période de référence, ils seront définitivement perdus.

D’autre part, s’agissant des JRTT, ces derniers doivent être pris sur la période de référence de l’année civile, allant du 1er janvier au 31 décembre de chaque année. A compter du 31 décembre 2019, dans le cas où les JRTT ne seraient pas pris durant la période de référence, ils seront définitivement perdus.

Ces dispositions ne concernent pas les congés d’ancienneté et les repos compensateur.

Conformément aux dispositions légales, en cas d’absence du salarié (maladie, accident du travail et maladie professionnelle) :

  • Le/la salarié(e) ne perd pas le bénéfice de son droit à congé payé et conserve la possibilité de pouvoir les reporter (que la période de prise ait pris fin ou non) s’il tombe malade avant ses vacances. La durée de report sera établie par le manager et les services RH.

  • Le/la salarié(e) perd le bénéfice de son droit à congé si la maladie survient pendant les congés payés, le salarié n’a pas le droit a rallongement des congés ni à des jours de congés supplémentaires.

En cas de maternité, adoption et congé parental, les salarié(e)s de retour d’un congé maternité ou d’un congé d’adoption ou congé parental ont droit au report de leurs congés payés quelle que soit la période de référence. La durée de report sera établie par le manager et le service RH.

  1. Alimentation du CET

Par ailleurs, les parties conviennent de remplacer une partie de l’article 3 de l’accord collectif instituant un Compte Epargne Temps en date du 15 février 2007.

Au titre de l’année 2018, le/la salarié(e) pouvait affecter à son CET (compte classique ou compte retraite) et pendant les périodes ci-après rappelées, tout ou partie des jours de congés suivants :

  • Jours de congé supplémentaire pour fractionnement (demande entre le 15 novembre et le 1er décembre de chaque exercice)

  • Jours de congés acquis au titre de l’ancienneté (demande entre le 15 mai et le 1er juin de chaque exercice)

  • JRTT et jours de repos accordés aux cadres soumis à un forfait annuel en jours, AM et article 36 dans le cadre de leurs jours RTT (demande entre le 15 novembre et le 1er décembre de chaque exercice)

  • Jours de repos compensateur de remplacement (demande entre le 15 novembre et le 1er décembre de chaque exercice)

Au titre de l’année 2019, le/la salarié(e) pourra continuer à affecter à son CET (compte classique ou compte retraite), tout ou partie des jours de congés ci-dessus rappelés.

De plus, afin de faciliter le placement de ces jours, le/la salarié(e) pourra désormais effectuer ce placement une fois par mois.

Par ailleurs, s’agissant du placement des 5 jours ouvrés de la 5e semaine de congés payés, cette possibilité est désormais ouverte pour le CET classique. Ce placement sera toutefois limité à 5 jours ouvrés par an.

Conformément aux règles de l’accord en vigueur, les autres dispositions demeurent inchangées.

  1. ABONDEMENT DE L’ENTREPRISE AU PERCO

L’abondement de l’entreprise au PERCO, institué par un accord en date du 15 décembre 2006, est porté à 150 euros par salarié(e) et par an à compter de la signature par les parties au présent accord, de l’avenant à l’accord PERCO.

Il est rappelé que l’abondement de l’entreprise est déclenché par 100% des versements volontaires du/de la salarié(e) dans la limite de 150 euros par salarié(e) et par an.

L’affectation de l’abondement au plan intervient concomitamment au versement du bénéficiaire.

Conformément aux règles de l’accord en vigueur, les autres dispositions demeurent inchangées.

  1. FONDS SOCIAL NATIONAL

Un Fonds Social national sera mis en place à compter du 1er octobre 2019.

Ce fond aura vocation à remplacer progressivement les fonds de toutes natures présents sur certains des établissements de la Société METRO France ainsi que les prêts octroyés aux salarié(e)s en dehors de ce dispositif. En effet, cette création permettra notamment d’aider un plus grand nombre de salarié(e)s et de manière efficace.

L’objet de ce fonds sera d’apporter une aide financière ou matérielle aux salarié(e)s confrontés à des difficultés exceptionnelles en raison de motifs extérieurs et personnels.

Les sommes versées dans le cadre du Fonds Social pourront bénéficier à l’ensemble des collaborateurs, selon des modalités définies de façon concertée par la Commission Sociale du CSE Central.

La Commission Sociale émanant du CSE Central sera en charge de l’élaboration des modalités de fonctionnement et des conditions d’intervention ainsi que de la gestion de ce fonds.

Le budget alloué au titre de l’année fiscale 2020 est de 100 000 euros.

L’étude, la nature et la teneur des dossiers traités devront rester confidentielles.

La suppression des fonds des entrepôts concernés sera effectuée de manière progressive d’ici l’année 2021. Dans ce cadre, au titre de l’année 2020, les fonds supérieurs à 5 000 euros verront leur budget allégé à hauteur de 50% de leur montant.

  1. ASTREINTES

Seuls les salarié(e)s relevant des catégories « Agent de maitrise » et « Cadre » peuvent être amené(e)s à réaliser des astreintes.

Ce dispositif doit, dans la mesure du possible, reposer sur le volontariat.

Compte tenu des spécificités inhérentes à la réalisation des astreintes et afin d’harmoniser les règles au sein de METRO France, une étude sera réalisée et permettra de rappeler les règles applicables à l’ensemble des établissements de METRO France.

De plus, la contrepartie financière pour la réalisation des astreintes est portée à compter du 1er juin 2019 à :

  • 45€ brut par week-end

  • 50€ brut par semaine, du lundi au vendredi, à proratiser en cas de fractionnement.

Par ailleurs, une majoration de 8 euros brut est fixée lorsque l’astreinte a lieu un jour férié et à la condition que l’entrepôt soit fermé.

  1. PRIME ANNIVERSAIRE

La prime anniversaire est versée en une fois au cours du mois de la date anniversaire d’ancienneté dans l’entreprise à la condition d’être présent physiquement sur son lieu de travail dans le mois de la date anniversaire d’ancienneté (à l’exception des congés payés ou absence pour maladie, accident du travail, maladie professionnelle, maternité et congé parental ou d’adoption).

Depuis le 1er janvier 2019, les seuils et niveaux de primes, dont le montant est déterminé en fonction de la date d’anniversaire d’ancienneté du/de la salarié(e), sont les suivants :

  • 10 ans : 650 euros brut

  • 20 ans : 1 400 euros brut

  • 30 ans : 2 100 euros brut

  • 35 ans : 2 200 euros brut

  • 40 ans : 2 400 euros brut

  • 45 ans : 3 000 euros brut

Cette prime fera l’objet d’un versement au prorata temporis en cas de départ à la retraite ou en préretraite au cours de l’année civile d’anniversaire, que ce départ soit sur l’initiative du/de la salarié(e) ou de l’employeur.

  1. PRIME D’ANCIENNETE EMPLOYE ET AGENT DE MAITRISE

Une prime annuelle d’ancienneté sera versée aux salarié(e)s relevant de la catégorie « Employé » ou « Agent de maîtrise » au mois de juin, dont le montant est déterminé en fonction de l’ancienneté et de la manière suivante :

De 5 ans d’ancienneté jusqu’à 9 ans révolus : 1 % du salaire annuel brut de référence

De 10 ans d’ancienneté jusqu’à 14 ans révolus : 1,5 % du salaire annuel brut de référence

De 15 ans d’ancienneté jusqu’à 19 ans révolus : 2 % du salaire annuel brut de référence

De 20 ans d’ancienneté jusqu’à 29 ans révolus : 3 % du salaire annuel brut de référence

30 ans d’ancienneté et plus: 4 % du salaire annuel brut de référence

Le salaire de référence est le salaire mensuel contractuel brut du mois de juin multiplié par 12.

Cette prime fera l’objet d’un versement au prorata temporis en cas de départ à la retraite ou en préretraite en cours d’année, que ce départ soit sur l’initiative du/de la salarié(e) ou de l’employeur.

En cas de mi-temps thérapeutique ou de départ en congé parental après le premier janvier de l’année de l’événement précité, la prime d’ancienneté sera versée au mois de juin sur la base du salaire de référence du mois de juin.

En cas de départ en congé parental, cette prime fera l’objet d’un versement à due proportion du temps de présence dans l’entreprise au titre de l’année considérée.

  1. CONGES D’ANCIENNETE

En amélioration des dispositions prévues en la matière par la Convention collective nationale de branche, la Direction accorde, à l’ensemble des salariés et ce, quel que soit son statut, des jours de congés d’ancienneté, dans les conditions suivantes :

  • Après 5 ans d’ancienneté : 1 jour

  • Après 10 ans d’ancienneté : 2 jours

  • Après 15 ans d’ancienneté : 3 jours

  • Après 20 ans d’ancienneté : 4 jours

  • Après 25 ans d’ancienneté : 5 jours

Ils seront acquis le mois de la date anniversaire d'entrée dans l'entreprise.

Les congés d’ancienneté doivent impérativement être pris en accord avec la Direction dans les 12 mois qui suivent la date d’acquisition indiquée ci-dessus.

Pour rappel, les congés d’ancienneté s’acquièrent dans les mêmes conditions que les congés payés.

  1. DEPART EN RETRAITE

Chaque salarié(e) ayant réuni les conditions requises et partant à la retraite, à son initiative ou à celle de son employeur, bénéficie d’une indemnité de départ en retraite calculée selon les modalités définies par les dispositions conventionnelles de branche, majorée de 10%.

  1. PRIME DE DEPLACEMENT TEMPORAIRE

Chaque salarié(e) appelé(e) à la demande de la Direction à effectuer un déplacement temporaire loin de son domicile, pour renfort, ouverture ou réouverture, se verra attribuer une prime, non fractionnable, d’un montant de 80 euros bruts par semaine complète de cinq jours.

Par ailleurs, la Direction s’efforcera de faire en sorte que chaque salarié(e) en déplacement temporaire à la demande de l’entreprise puisse rejoindre son domicile chaque week-end.

  1. PRIME DE REMPLACEMENT EMPLOYES

Le principe d’une prime de remplacement est renouvelé pour les assistant(e)s managers de rayon et les adjoint(e)s de service, de statut « Employé ».

Celle-ci a notamment pour but de rémunérer l’exercice de responsabilités accrues liées à la nécessité de maintenir une qualité dans la gestion du rayon/service et ce, en dépit de l’absence temporaire d’un(e) manager de rayon ou du chef de service.

La prime de remplacement sera versée en cas de remplacement effectif d’un(e) manager de rayon ou chef de service :

  • à partir de 3 semaines pleines et consécutives d’absences non prévues (maladie, accident de travail…)

  • à partir de 4 semaines pleines et consécutives d’absences planifiées (RTT, congés payés…)

Le montant de la prime de remplacement est calculé sur la base hebdomadaire de 50 euros bruts.

Lorsque le remplacement du/de la manager de rayon ou chef de service est effectué par différent(e)s salarié(e)s, la prime de remplacement est répartie et versée à un seul ou à plusieurs salarié(e)s au prorata du temps de remplacement effectué par chacun.

Cette prime ne sera, néanmoins, pas versée aux salarié(e)s qui remplace ponctuellement ou de manière non-effective un(e) manager de rayon ou chef de service.

En effet, il résulte de la définition même de la fonction d’assistant(e) ou d’adjoint(e), qu’il/elle puisse faire face aux absences ponctuelles de son supérieur hiérarchique (notamment des congés payés et des jours RTT) en assurant la gestion du rayon ou du service.

Le remplacement effectif d’un(e) manager de rayon ou chef de service fera l’objet d’un entretien et d’une formalisation par écrit, afin d’indiquer la période et la durée de remplacement ainsi que le montant versé.

  1. CARTE RETRAITE METRO

Les ancien(ne)s salarié(e)s de la société METRO France qui ont quitté leurs fonctions dans le cadre d’un départ à la retraite bénéficient d’une Carte d’achat personnel retraité.

Tout salarié(e) retraité(e) peut donc demander une Carte retraité par écrit, auprès du service Ressources Humaines dont il/elle relève, afin de bénéficier de cet avantage.

La Carte retraité devra être renouvelée conformément aux dispositions des conditions générales de la carte d’achat retraité, remise au bénéficiaire lors de l’édition de la carte. La Carte retraité devra notamment être renouvelée tous les deux ans.

  1. INDEMNITES KILOMETRIQUES VELO

Les salarié(e)s, sans ancienneté minimum requise et non éligibles à un véhicule de service ou de fonction, amené(e)s à utiliser régulièrement leur vélo (ou vélo à assistance électrique) pour se rendre de leur domicile à leur lieu de travail continueront à bénéficier du remboursement de leurs frais de transport sous forme d’indemnités kilométriques vélo dans les conditions suivantes :

  • Versement d’une indemnité kilométrique de 0.25€ euros par km parcouru multiplié par la distance A/R la plus courte entre le domicile (résidence habituelle) et le lieu de travail habituel

  • Dans la limite de 200€ par salarié(e) et par an

  • Indemnité versée mensuellement ou annuellement, en fonction de la situation du/de la salarié(e)

  • Non cumulable avec le Pass Navigo ou abonnement de transport collectif sur la même période

  • Sur déclaration préalable sur l’honneur du/de la salarié(e), mensuelle ou annuelle selon la situation

Cette indemnité kilométrique vélo est exonérée de charges sociales et d’impôt sur le revenu dans les limites précitées.

PARTIE 3 : BIENVEILLANT POUR NOS AINES ET NOS FAMILLES

  1. JOURNEE SOLIDARITE RSE

La journée Solidarité RSE  se substitue au congé spécial « solidarité » créé le 1er juin 2017, afin que le salarié puisse se déplacer sur un centre médical pour donner son sang ou son plasma.

Cette journée permet à chaque salarié(e) d’intervenir volontairement et bénévolement auprès d’un organisme d’intérêt général en phase avec les valeurs METRO et en lien avec sa politique RSE.

La Responsabilité Sociale des Entreprises (RSE) désigne la prise en compte volontaire par la Société METRO France des enjeux sociaux et éthiques dans la réalisation de ces activités que ce soit dans ses activités économiques, ses interactions internes (salarié(e)s, dirigeants, actionnaires) et externes (fournisseurs, clients…).

Cette journée prend la forme d’une autorisation d’absence rémunérée d’une journée ou de deux demi-journées, accordée une fois par an, sur autorisation préalable de la hiérarchie et à condition qu’un justificatif soit communiqué préalablement à la prise de ce congé.

Le/la responsable hiérarchique demeure libre de refuser l’autorisation d’absence au/à la salarié(e) s’il/elle considère, en lien avec la Direction RSE de METRO France, que l’organisme sélectionné n’est pas d’intérêt général ou va à l’encontre de la politique RSE de METRO France ou en fonction des besoins de service et en l’absence de délai de prévenance.

A l’issue de cette journée, le/la salarié(e) devra fournir une attestation de présence et d’activité au sein de l’organisme.

  1. AMENAGEMENT DU TEMPS DE TRAVAIL ET PRISE DE CONGES FACILITEE POUR LES PARENTS D’ENFANT EN GARDE PARTAGEE

Afin de concilier vie personnelle et vie professionnelle, une souplesse particulière sera apportée dans l’organisation du temps de travail et des congés des salarié(e)s parents d’enfant(s) en garde partagée et/ou alternée.

En conséquence et dans la mesure du possible, sur justification d’une décision de justice et après étude de la faisabilité de cette mise en œuvre, les salarié(e)s concerné(e)s pourront bénéficier, durant une période de six mois suivant leur demande, d’un aménagement de leurs horaires de travail.

Par ailleurs, ils pourront également bénéficier, dans la mesure du possible, de congés respectant les dispositions du jugement formalisant la répartition des vacances. Si plusieurs salarié(e)s du même service sont dans cette situation, la Direction statuera conformément à l’ordre des départs en congés.

Cette organisation permettra, à terme, de trouver des solutions pérennes d’organisation du travail, compatibles avec les contraintes de garde du/ de la salarié(e), sans pour autant remettre en cause les aménagements individuels déjà mis en place sur l’entrepôt concerné.

Cette mise en œuvre permettra d’effectuer, au terme de l’année 2020, un bilan sur le nombre de situations constatées afin de pouvoir adapter par la suite, si nécessaire, ce dispositif.

  1. ENFANT MALADE OU HOSPITALISE

Afin de concilier vie professionnelle et vie familiale, en amélioration des dispositions conventionnelles de branche, le/la salarié(e), parent d’un enfant malade ou hospitalisé ou en convalescence à la suite d’une hospitalisation en ambulatoire, bénéficie, par an et sur présentation de justificatifs d’autorisations d’absence ci-après énumérées.

Ces autorisations d’absences payées sont accordées par famille et non par enfant.

Les congés accordés bénéficient aux parents d’un enfant dont il/elle a la charge effective et permanente en tant que conjoint, concubin ou partenaire lié par un PACS.

Si les deux parents sont salarié(e)s de la société METRO France, ces autorisations d’absence pourront se cumuler sous réserve qu’elles ne soient pas prises simultanément sauf accord du responsable hiérarchique.

Les dispositions de ce présent article entrent en vigueur à compter du 1er juin 2019.

  1. En cas d’hospitalisation /ambulatoire ou de convalescence suite à hospitalisation /ambulatoire

Le/La salarié(e) bénéficiera, en fonction de l’âge de l’enfant, des autorisations d’absences suivantes :

  • Une autorisation d’absence payée de 6 jours ouvrés/famille pour un enfant âgé de moins de 14 ans

  • Une autorisation d’absence de 6 jours ouvrés/famille à récupérer pour un enfant âgé de 14 à 16 ans.

    1. En cas de maladie

Le/La salarié(e) bénéficiera, en fonction de l’âge de l’enfant, des autorisations d’absences suivantes :

  • Une autorisation d’absence payée de 3 jours ouvrés/famille pour un enfant âgé de moins de 14 ans ;

  • Une autorisation d’absence payée de 4 jours ouvrés/famille pour 2 enfants âgés de moins de 14 ans ;

  • Une autorisation d’absence payée de 5 jours ouvrés/famille pour 3 enfants âgés de moins de 14 ans ;

  • Une autorisation d’absence payée de 6 jours ouvrés/famille pour 4 enfants et plus âgés de moins de 14 ans ;

  1. JOURNEE DE CONGES « AIDANT PARENT MALADE »

Dans le cadre d’une conciliation de la vie familiale et professionnelle des salarié(e)s, et notamment en cas de maladie ou d’hospitalisation des parents, à compter du 1er juin 2019 le/la salarié(e) bénéficiera d’une journée de congés, sur présentation d’un justificatif.

  1. JOURNEES POUR EVENEMENTS FAMILIAUX

En amélioration des dispositions légales et conventionnelles applicables en vigueur, le/la salarié(e) peut bénéficier, sur justificatif, pour les circonstances ci-après énumérées et à compter du 1er juin 2019, d’un droit à congé total fixé de la manière suivante 

EVENEMENTS DUREE DU CONGE
Décès du conjoint, partenaire d’un PACS ou concubin 5 jours ouvrés
Décès d’un enfant 5 jours ouvrés
Décès du père ou de la mère 4 jours ouvrés
Décès d’un beau-père, belle-mère, frère ou sœur 3 jours ouvrés
Annonce du handicap d’un enfant 4 jours ouvrés morcelable en journées pleines

A l’exception de l’annonce du handicap d’un enfant, le/la salarié(e) bénéficie, en complément des congés ci-dessus mentionnés, d’un jour ouvré rémunéré (veille ou lendemain) lorsque l’évènement a lieu à plus de 500 km du domicile du/de la salarié(e).

  1. JOURNEE DEMENAGEMENT

Sans condition d’ancienneté et sous réserve de la présentation d’un justificatif, chaque salarié(e) bénéficie d’une journée payée, par année civile, en cas de déménagement.

En outre, le/la salarié(e) peut obtenir, à sa demande, une journée complémentaire à récupérer.

  1. JOURNEE « ADMINISTRATION PUBLIQUE »

La journée administrative, désormais intitulée journée « administration publique » est renouvelée.

Il est rappelé que cette journée a pour objet de permettre à l’ensemble des salarié(e)s, d’au moins un an d’ancienneté, de solliciter auprès de son/sa responsable hiérarchique, une journée payée par an, afin de régler des formalités auprès d’une administration publique.

Le secteur des administrations publiques comprend les administrations publiques locales et les administrations de sécurité sociale à savoir notamment les mairies, les préfectures, organismes de retraite et de sécurité sociale.

Afin de pouvoir en bénéficier, le/la salarié(e) devra présenter un justificatif.

  1. DON DE JOURS DE RTT

La loi du 10 mai 2014 permet aux salariés d’offrir un ou plusieurs jours de repos au bénéfice d’un(e) autre salarié(e) dont l’enfant est gravement malade ou victime d’un grave accident nécessitant une présence soutenue et des soins contraignants.

La loi du 13 février 2018 a étendu ce dispositif aux salarié(e)s aidants un proche en situation de dépendance ou en perte d’autonomie.

Les parties au présent accord ont souhaité maintenir ce dispositif de solidarité entre collaborateurs, applicable depuis le 1er avril 2018, au sein de METRO Franc et permettant sur la base du volontariat et de manière anonyme, de soutenir un/une salarié(e) aidant un proche en situation de dépendance ou en perte d’autonomie.

  1. Salarié(e) pouvant bénéficier du don de jours

Tout(e) salarié(e) titulaire d’un CDD ou CDI (sans condition d’ancienneté) :

  • dont l’enfant âgé de 20 ans au plus et à la charge du/de la salarié(e) au sens de la sécurité sociale est atteint d’une maladie, d’un handicap ou victime d’un accident d’une particulière gravité rendant indispensable une présence soutenue et des soins contraignants ;

OU

  • aidant une personne dépendante ou handicapée : conjoint, concubin ou partenaire lié par un PACS, ascendant, descendant, enfant dont assume la charge, personne âgée ou handicapée avec laquelle il/elle réside ou avec laquelle il/ elle entretient des liens étroits et stables et à qui il/ elle vient en aide de manière régulière, un collatéral jusqu’au 4ème degré ou un ascendant descendant ou collatéral jusqu’au 4ème degré de son conjoint.

Afin de bénéficier du dispositif, le/ la salarié(e) devra avoir épuisé ses droits à repos soit :

  • Les congés-payés ; il pourra cependant conserver le bénéfice d’au maximum 15 jours de congés payés acquis et non pris

  • Les congés d’ancienneté

  • Les jours RTT

  • Les jours placés dans son CET

  • Les compteurs de repos compensateur

    1. Durée de l’absence couverte par le don

L’appel au don est plafonné à 2 mois d’absences calendaires, renouvelables une fois sous réserve de justificatif.

Dans le cas où au sein d’un couple, les deux sont salarié(e)s de METRO France, chacun pourra faire une demande dans la limite de 2 mois. La demande ne sera alors pas renouvelable.

Pour les collaborateurs en CDD, les droits ne pourront aller au-delà de la durée de leur contrat.

  1. Donateurs et jours cessibles

Tout(e) salarié(e) titulaire d’un CDD ou CDI (sans condition d’ancienneté) a la possibilité de faire don anonyme d’un ou de plusieurs jours de RTT acquis et non pris. Les dons se font par journée entière. Un formulaire spécifique est mis en place dans ce cadre et annexé au présent accord.

Conformément aux dispositions légales, les dons sont anonymes et réalisés sans contrepartie.

  1. Incidence du don de jours sur la rémunération du bénéficiaire

Afin de permettre au/à la salarié(e) d’utiliser les jours donnés, un nouveau motif d’absence spécifique a été créé.

Pendant l’absence, le/la salarié(e) bénéficiera du maintien de sa rémunération dans le même cadre que lorsqu’il/elle est amené(e) à prendre ses propres jours RTT.

  1. Modalités du don de jours RTT

Utilisation des jours récoltés

Le/la salarié(e) fait une demande d’absence auprès du service RH de son site en respectant dans la mesure du possible un délai de prévenance de 2 semaines avant la prise des jours.

Cette demande doit être accompagnée :

  • d’un certificat du médecin qui suit l’enfant au titre de la pathologie en cause, justifiant de la particulière gravité de la maladie, handicap ou de l’accident ainsi que du caractère indispensable d’une présence soutenue et de soins contraignants. Dans la mesure du possible, la durée prévisible du traitement sera également indiquée ;

  • d’une déclaration sur l’honneur ou tout autre document justifiant la nature du lien familial qui l’unit à la personne dépendante et tout document justifiant de la situation de dépendance ou perte d’autonomie de la personne aidée (attestation de paiement de l’allocation personnalisée d’autonomie, document justifiant que le taux d’incapacité permanente est d’au moins 80%...).

Le service RH déclenchera dans les plus brefs délais l’appel aux dons sur le site qui sera anonyme. Le décompte des dons sera assuré par le service RH afin que l’appel aux dons soit clôturé dès que le quota de jours est atteint (maximum 2 mois calendaires).

La prise des jours d’absence se fait par journée entière ou demi-journée.

Dans tous les cas un calendrier prévisionnel sera établi avec le RRH qui en informera la hiérarchie.

Recueil des dons

Pour formaliser leurs dons, les donateurs devront utiliser le formulaire créé à cet effet, annexé au présent accord et mis à leur disposition par le service RH.

Les dons sont définitifs, les jours donnés ne seront en aucun cas réattribués aux donateurs. Les jours donnés sont considérés comme consommés à la date du don.

PARTIE 4 : ENCOURAGER LA PROMOTION INTERNE

  1. FORMATION CERTIFIANTE OU DIPLÔMANTE

Les parties au présent accord souhaitent rappeler leur attachement à la promotion interne et au développement de l’employabilité des salarié(e)s.

Dans ce cadre, il est rappelé que les salarié(e)s peuvent bénéficier de dispositifs adaptés à tous les publics et profils, afin de :

Se former :

  • La certification CléA attestant de la maîtrise des savoirs de base afin de favoriser l’employabilité et l’accès à la formation des personnes (la communication en français, l’utilisation des règles de base de calcul et du raisonnement mathématique…). Elle correspond à un niveau de BEPC ;

  • Les formations Evolupro permettant d’améliorer ses compétences en langue française : de l’alphabétisation au perfectionnement en orthographe.

Valoriser son expérience professionnelle :

  • Les Validations des Acquis d’Expérience (VAE) permettant d’obtenir un diplôme ou une certification en faisant reconnaître les compétences acquises grâce à l’expérience ;

  • Les Certificats de Qualification Professionnelles (CQP) permettant de reconnaitre officiellement un niveau de compétences dans le milieu professionnelle de la même façon qu’un diplôme.

Les salarié(e) pourront solliciter la Direction des Ressources Humaines des entrepôts afin de les accompagner vers ces dispositifs.

  1. OBTENTION D’UN DIPLÔME OU D’UNE CERTIFICATION

Les parties au présent accord souhaitent encourager la promotion interne et développer l’employabilité des salarié(e)s, à travers une valorisation des salarié(e)s qui obtiennent leur certification ou diplôme en suivant des formations opérationnelles (Formation externe, hors CAP METRO, contrat d’apprentissage et de professionnalisation).

Dans ce cadre, à compter du 1er octobre 2019, il sera accordé aux salarié(e)s de tout statut, à l’exception des étudiants déjà en formation au sein de la Société ou en contrats d’alternance, qui obtiennent leur diplôme, une prime spécifique dont le montant est fixé comme suit :

  • Certification CNAM : 100 euros brut

  • CAP – BEP – CQP : 150 euros brut

  • BAC : 200 euros brut.

Ces équivalences et montants sont applicables aux diplômes obtenus après la signature du présent accord.

Il est convenu qu’il n’est pas nécessaire que le diplôme obtenu ait un quelconque lien avec le poste de travail occupé par le collaborateur. Néanmoins, ce diplôme doit obligatoirement être en lien avec un des métiers de l’entreprise.

Sous réserve d’avoir suivi la « formation tuteur », le/la tuteur/tutrice du/de la salarié(e) qui s’engage dans l’accompagnement et l’obtention du diplôme par le/la salarié(e) bénéficiera d’une prime spécifique, proratisée à hauteur de 50% du montant octroyé au/à la salarié(e).

En effet, la Société METRO France poursuit son objectif de valorisation l’expérience professionnelle de ses collaborateurs tuteurs. L’Entreprise souhaite ainsi valoriser l’engagement et l’investissement de l’ensemble des tuteurs, lesquels constituent un vivier de compétences, source de richesse pour l’Entreprise.

PARTIE 5 : REPONDRE AUX ATTENTES DES COLLABORATEURS SUR LE BIEN ETRE ET LA PERFORMANCE AU TRAVAIL

  1. PLACES EN CRECHE

A compter du 1er juin 2019, les parties au présent accord s’engage à mettre à disposition 4 berceaux supplémentaires portant le nombre total de places proposées en crèche d’entreprise à 30 berceaux.

  1. CONCIERGERIES

Afin de participer au bien-être et à la performance au travail des salarié(e)s, les parties au présent accord s’engagent à étudier le déploiement progressif des conciergeries sur l’ensemble des entrepôts.

  1. TENUE DU PERSONNEL

Dans une perspective d’amélioration des conditions de travail et de développement de l’identité visuelle de METRO France, et après étude, il sera progressivement mis à disposition des salarié(e)s une nouvelle tenue de travail pour l’ensemble des entrepôts.

Cette nouvelle tenue s’articulera autour de trois axes :

  • La sécurité du collaborateur

  • L’adaptation à l’environnement de travail

  • Le développement d’une gamme pour le personnel féminin.

La Commission Santé Sécurité et des Conditions de Travail (CSSCT Central) sera associée à cette démarche afin de participer à l’élaboration et au déploiement de ces nouvelles tenues de travail.

Le déploiement effectif et progressif est envisagé à partir de l’année 2020.

  1. TRAVAIL AU FROID

Dans une volonté d’amélioration des conditions de travail des salarié(e)s travaillant au froid (salaries travaillant à la Halle Frais et/ou bénéficiant d’un des critères de pénibilité), une pause complémentaire rémunérée de 10 minutes par jour sera accordée à chaque salarié(e) concerné(e).

  1. CREATION DES « OUI RH DAYS »

Les parties au présent accord s’engagent à mettre en œuvre des « OUI RH Days » ou « journée RH » au cours desquelles les équipes Ressources Humaines iront à la rencontre des salarié(e)s.

Cette journée a notamment pour objectif de renforcer la proximité entre les salarié(e)s et le service Ressources Humaines afin de leur permettre de découvrir ou redécouvrir les différents dispositifs RH existants au sein de METRO France et de contribuer à leur sentiment d’appartenance en développant leurs connaissances RH.

Durant ces journées, l’encadrement sera intégré sur des sujets RH afin de leur donner des clés pour apporter des réponses et des informations aux salarié(e)s.

Une communication sera effectuée auprès des salarié(e)s afin de les informer de leur tenue.

PARTIE 6 : MAINTENIR UN DIALOGUE SOCIAL OUVERT ET RESPONSABLE AU COURS DE L’ANNEE

  1. DIALOGUE SOCIAL

Les parties au présent accord s’engage à aborder et ce, d’ici la fin de l’année 2019, les thématiques suivantes :

  • Mise en place de l’Observatoire des Transformations Sociales ;

  • Rémunération : Intéressement collectif, Participation et rémunération variable ;

  • Négociation Diversité et Santé au travail au travers d’un accord cadre « culture managériale durable ;

  • Négociation sur la refonte de la gestion prévisionnelle des emplois au travers d’un accord performance et compétences (prenant notamment en compte la réforme de la formation) ;

  • Négociation sur le temps de travail au travers d’un accord de compétitivité ;

  • Réflexion sur les Mobilités Durables ;

  • Réflexion sur les Séniors ;

  • Réflexion sur la mise en place de la Subrogation en matière de prévoyance et le 1% logement.

  1. SUBVENTION DES ACTIVITES SOCIALES ET CULTURELLES DES CSE D’ETABLISSEMENT

Conformément aux dispositions de l’accord de Dialogue Social signé le 13 décembre 2018, les CSE des établissements disposant préalablement d’un budget disposeront toujours d’un budget spécifique dédié aux activités sociales et culturelles géré par eux.

S’agissant des établissements qui ne disposaient pas de comité d’établissement, le budget dédié aux activités sociales et culturelles demeurera selon les modalités habituelles, le CSE Central disposant d’une délégation de gestion.

Le versement sera effectué de manière trimestrielle et concomitamment aux versements de la subvention du budget de fonctionnement.

ARTICLE 3 - MOBILITES GEOGRAPHIQUES

Au regard du développement de l’entreprise et des besoins des équipes dans le cadre de leur évolution professionnelle, une refonte de l’accompagnement mobilité a été effectuée afin d’encourager la mobilité géographique et de permettre l’équité et la transparence afin de mieux accompagner le/la salarié(e).

Une politique mobilité géographique est entrée en vigueur le 1er décembre 2017.

L’ensemble des mesures la composant ainsi que les conditions d’éligibilité sont consignées dans un guide consultable sur United et auprès des équipes RH.

INFORMATIONS ET FORMALITES

Le présent accord s’applique à l’ensemble du personnel de la Société METRO France.

  1. DIFFUSION DE L’ACCORD

Un exemplaire sera affiché sur les lieux de travail et tenu à la disposition des salarié(e)s auprès du service Ressources Humaines de chaque site.

  1. REGLEMENT AMIABLE

En cas de litige portant sur l'interprétation ou l'application des dispositions conventionnelles, les parties s'engagent, avant d'avoir recours aux juridictions compétentes, à définir par écrit de façon précise l'objet du litige et à se rencontrer pour tenter de le résoudre à l'amiable.

En cas d'échec de cette tentative de règlement amiable, les différends seront portés devant les juridictions compétentes.

  1. REVISION

Conformément aux dispositions de l’article L. 2261-7 du Code du Travail, le présent accord pourra faire l’objet à tout moment d’une révision par une ou plusieurs parties signataires.

Toute modification du présent accord donnera lieu à l’établissement d’un avenant signé par une ou plusieurs parties signataires. Ce dernier sera soumis aux mêmes formalités de dépôt que celles donnant lieu à la signature du présent accord.

Le présent accord constitue un tout indivisible.

  1. FORMALITES DE DEPOT

Selon le régime issu de la loi Travail, un accord collectif doit être signé par des syndicats représentatifs ayant recueilli plus de 50% des suffrages exprimés en faveur d’organisations représentatives au premier tour des dernières élections professionnelles. Il n’y a donc plus d’opposition possible, puisque la signature est majoritaire conformément aux nouvelles dispositions de l’article L. 2232-12 du Code du travail.

A compter de la signature de cet accord par la majorité des organisations syndicales, conformément aux dispositions légales, le présent accord sera déposé sur la plateforme de téléprocédure du ministère du travail au lien suivant : https://www.teleaccords.travail-emploi.gouv.fr/PortailTeleprocedures/.

Un exemplaire sera également déposé au greffe du Conseil de Prud’hommes compétent.

Conformément à l’article L. 2231-5 du Code du travail, il sera également notifié à chacune des organisations syndicales représentatives.

Il sera par ailleurs publié en ligne, sur une base de données nationale, conformément à l’article L.2231-5-1 du Code du travail.

Cet accord est fait en nombre d’exemplaires suffisant pour remise à chacune des parties signataires.

En outre, un exemplaire sera remis au Comité Social et Economique Central et à chaque Comité Social et Economique d’établissement.

Enfin, en application de l’article L.2262-6 du Code du travail, il sera transmis aux représentants du personnel et mention de cet accord sera faite sur les panneaux réservés à la Direction pour sa communication avec le personnel.

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Fait à Nanterre en dix exemplaires, le 4 juin 2019

Pour la Direction,

Pour la CFDT,

Pour la CFE-CGC,

Pour la CFTC,

Pour la CGT,

Pour FO,

Source : DILA https://www.data.gouv.fr/fr/datasets/acco-accords-dentreprise/

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