Accord d'entreprise "Accord d'entreprise relatif à l'égalité professionnelle entre les femmes et les hommes" chez AMCC FENETRES ET PORTES (Siège)

Cet accord signé entre la direction de AMCC FENETRES ET PORTES et les représentants des salariés le 2020-11-30 est le résultat de la négociation sur l'égalité salariale hommes femmes, l'égalité professionnelle.

Périmètre d'application de la convention signée entre l'entreprise et les représentants des salariés

Numero : T03620000748
Date de signature : 2020-11-30
Nature : Accord
Raison sociale : AMCC FENETRES ET PORTES
Etablissement : 40419099300018 Siège

Égalité professionnelle : les points clés de la négociation

La négociation s'est portée sur les thèmes suivants

Conditions du dispositif égalité professionnelle pour les salariés : le texte complet de l'accord du 2020-11-30

AMCC FENETRES ET PORTES

Accord d’Entreprise relatif à

l’égalité professionnelle entre les femmes et les Hommes

Entre les soussignés :

La Société AMCC FENETRES ET PORTES SAS, Société par Actions Simplifiée au capital de 1.000.000 €, immatriculée au RCS de Châteauroux sous le n° B 404 190 993 et dont le siège est situé à Châteauroux (36004) 9,11 rue du Rondeau, représentée par

Ci-après désignée par ‘l’entreprise’

d'une part ;

et

  • Délégué Syndical CFTC,

  • Délégué Syndical CGT,

d'autre part ;

PREAMBULE :

Les signataires du présent accord entendent, à travers le présent accord, poursuivre leurs actions en faveur de l’égalité professionnelle dans la société dans le cadre de l’article 99 de la loi du 9 novembre 2010 portant réforme des retraites, du décret d’application n° 2011-822 du 7 juillet 2011 et des articles L.2242-5 et suivants du Code du Travail.

Conscients que l’évolution professionnelle des femmes et le développement de la mixité dans les emplois à tous les niveaux peuvent être freinés par des représentations et des stéréotypes culturels, les parties signataires ont décidé de mettre en place des mesures en prenant en compte la réalité constatée au travers du bilan social conformément à l’article L.2323-57 du Code du Travail et au travers de l’index égalité femmes – hommes dont les modalité de calcul ont été fixées par décret paru au JO le 9 janvier 2019.

L’égalité professionnelle doit permettre aux hommes et aux femmes de bénéficier d’un traitement égal en matière d’accès à l’emploi, d’accès à la formation professionnelle, de qualification, de classification, de promotion, de rémunération et de conditions de travail.

Elle s’appuie sur deux grands principes :

  • Egalité des droits entre les femmes et les hommes, impliquant la non-discrimination entre le(s) salarié(e)s en raison du sexe, la situation de famille ou la grossesse, et ce de manière directe ou indirecte,

  • Egalité des chances visant à remédier, par des mesures concrètes, aux inégalités qui peuvent être rencontrées par les femmes ou les hommes dans le domaine professionnel.

IL A ETE CONCLU COMME SUIT LE PRESENT ACCORD :

  1. Article 1 – OBJECTIFS

Le présent accord vise à se concentrer sur les situations de déséquilibres de situation entre les hommes et les femmes de l’entreprise.

La structure des effectifs de l’entreprise, notamment en ce qui concerne les employés administratifs ou les professionnels de la menuiserie, ne lui permet pas de justifier aujourd’hui d’une égalité numéraire entre les femmes et les hommes.

En revanche, les parties reconnaissent que l’Entreprise réserve un traitement identique aux femmes et aux hommes, tant en matière de recrutement, de formation que de promotion professionnelle. De même au regard de la rémunération, le principe d’égalité est respecté pour un emploi, un niveau de responsabilité, une charge de travail et un parcours de valeur égale.

Il est convenu de mettre en place les dispositions de nature à faire progresser la part des effectifs du sexe le plus faiblement représenté dans les populations concernées et de contribuer à l’évolution culturelle indispensable à l’atteinte d’une représentation plus équilibrée des deux sexes dans les différents métiers de l’Entreprise.

  1. Article 2 – CHAMP D’APPLICATION

Les dispositions du présent accord s’appliquent à l’ensemble des salariés actuels et futurs de la société AMCC FENETRES ET PORTES S.A.S.

Article 3MOYENS D’ACTIONS

A partir du constat réalisé, les parties conviennent de concentrer les actions de développement dans cinq domaines parmi les huit thèmes énumérés dans l’article L.2242-5 du code du Travail.

L’atteinte de ces objectifs de progression s’effectue au moyen d’actions concrètes et chiffrées.

3.1 RECRUTEMENT

Les parties signataires conviennent que la problématique de l’égalité professionnelle dépasse l’entreprise, compte-tenu notamment des références culturelles et sociétales : traditionnellement les métiers techniques attirent plutôt les hommes, les femmes s’orientant plus naturellement vers les métiers administratifs et comptables.

C’est pourquoi il est convenu des actions suivantes :

  1. sensibilisation du milieu scolaire : la mixité des emplois passe par une mixité des élèves et étudiants dans les différentes filières professionnelles dépassant ainsi les stéréotypes d’orientation installés depuis trop longtemps. Les parties conviennent dans ce cadre de contribuer à cet objectif par :

3.1.1.1 l’accueil de classes dans leurs démarches d’orientation permettant à l’ensemble des élèves de découvrir les métiers de l’entreprise et particulièrement de visualiser ceux à caractère industriel dans leur contexte

objectif : accueil de 2 visites / an de collégiens ou de lycéens dans le cadre de l’orientation sur demande des écoles et/ou des élèves

  1. l’accueil de stagiaires en stage d’orientation et stages découvertes

objectif : 100% des enfants du personnel qui le souhaitent sont accueillis en stage découverte

3.1.2 sensibilisation interne et externe en matière de communication de recrutement : l’entreprise s’attache par ailleurs à assurer la mixité dans les communications visuelles diffusées dans l’entreprise et à l’extérieur et à promouvoir l’association du sexe sous-représenté dans un métier dans la communication portant sur ce métier

  1. mention H / F dans toutes les annonces de recrutement

objectif : 100% de mise en œuvre

  1. image femme / homme associée à un métier sur notre site de recrutement

objectif : 100% de mise en œuvre

  1. renouveler et dynamiser les témoignages sur notre site internet d’une femme dans métier traditionnellement masculin + d’un homme dans métier traditionnellement féminin

objectif : 100% de mise en œuvre

  1. égalité entre homme et femme sur les stands et supports de communication lors de manifestations de recrutement (forums, salons de l’emploi, etc …)

objectif : 100% de mise en œuvre

3.2 FORMATION - QUALIFICATION

Les parties constatent que, particulièrement dans les métiers de la menuiserie et techniques en général, l’absence de qualification professionnelle initiale des femmes ou qui ne serait pas en rapport avec celle indispensable du domaine d’emploi est de nature à réduire les possibilité de progression professionnelle : les compétences exigées dépassant celles possiblement acquises ‘sur le terrain’ malgré les efforts fournis pour acquérir une polyvalence ‘horizontale’ sur des postes sensiblement de même nature ou maîtrisables par adaptation au nouveau poste.

Elles entendent par conséquent favoriser les cursus de reconnaissance et d’acquisition de compétences dans ce domaine. Elles considèrent que l’entretien professionnel est un moment privilégié pour faire émerger et émettre des souhaits d’évolution professionnelle. C’est ainsi qu’elles souhaitent encourager :

  1. l’accès à la reconnaissance de la qualification par le dispositif de type Validation des Acquis de l'Expérience (VAE) dans le cadre des dispositifs de financement CPF, CIF, professionnalisation et autres existant.

objectif : 100% des demandes seront acceptées sous réserve de 2% d’absences simultanées à ce titre.

  1. prise en compte des qualifications validées dans la sélection des candidats en vue de pourvoir les postes qui deviendraient disponibles

objectif : 100% des postulants dans la limite de 2 salariées / an dans les domaines techniques et commerciaux représentés dans l’entreprise

3.3 AMENAGEMENT DES FINS DE CARRIERES

  1. Accès au temps partiel :

Il est rappelé ci-après les dispositions mises en place dans le cadre de l’accord « sénior » du 18/12/2009. Ces dispositions s’appliquent particulièrement aux femmes qui le souhaiteraient de façon à leur permettre de mener leur carrière à son terme tout en bénéficiant d’une durée de travail adaptée.

"Des solutions d’aménagement ou de transformation de poste ou de l’organisation du temps de travail, pourront être proposées par la hiérarchie ou demandées par les salariés de plus de 55 ans de façon à réduire la pénibilité et à favoriser le maintien de l’emploi en particulier celui des salariés les plus âgés. De façon à encourager cette disposition, le calcul de l’indemnité de départ à la retraite sera fait sur une base temps plein pour un salarié qui aura 10 ans d'ancienneté au moins au moment de son départ en retraite, au prorata des périodes temps partiel et temps plein sinon.

Dans ce contexte l’entreprise s’engage à :

  • étudier 100% des demandes de la part des salariés de réduction de la durée de travail et de passage à temps partiel

  • accepter, en fonction des possibilités d’organisation, au minimum 50% des demandes exprimées

  • accepter au minimum 75% des demandes de binômes constituant un temps plein"

objectif : ces objectifs seront poursuivis pendant toute la période d’application du présent accord et donneront lieu au suivi déjà prévu renforcé par un suivi par sexe.

  1. Accès à la retraite progressive

Ce dispositif est de nature à bénéficier particulièrement aux femmes qui ont interrompu leur carrière et de ce fait n’ont pas pu acquérir le nombre de trimestres nécessaires pour leur permettre de liquider une retraite à taux plein : elles sont par conséquent conduites à prolonger leur activité au-delà de l’âge requis pour leur classe d’âge dans l’objectif d’une retraite à taux plein.

La retraite progressive permet de cumuler une activité à temps partiel avec le versement d’une pension de retraite partielle. Le dispositif actuellement en vigueur permet de :

  • réduire le temps de travail

  • continuer à acquérir des trimestres de retraite ainsi que des points de retraite complémentaire et, de ce fait, continuer à améliorer le futur niveau de retraite

  • bénéficier du versement partiel de la pension de retraite déjà acquise et ainsi de compenser partiellement la perte de rémunération liée au passage d’un temps plein à un temps partiel

Pour pouvoir en bénéficier un(e) assuré(e) doit actuellement remplir les conditions suivantes :
- avoir au moins 60 ans
- exercer une activité à temps partiel comprise entre 40% et 80% d’un temps plein
- justifier de 150 trimestres au titre d’un ou plusieurs régimes de retraite de base

La fraction de pension de retraite versée par le régime général et par les régimes complémentaires est proportionnelle à la réduction du temps de travail

objectifs :

  • 100% des demandes déposées seront étudiées

  • au moins 50% des demandes seront acceptées en fonction des possibilités d’organisation, postes disponibles et, par ailleurs, compétences et aptitudes physiques de la demandeuse ou du demandeur

3.4 ARTICULATION VIE PRIVEE / VIE PROFESSIONNELLE

Les parties considèrent que la qualité du dialogue et l’expression des attentes réciproques contribuent à la qualité de la relation professionnelle et par là à l’amélioration de l’articulation entre la vie professionnelle et la vie privée.

Les parties signataires s’accordent sur l’amélioration de l’articulation vie privée / vie professionnelle en deux circonstances essentielles concernant la parentalité :

  • le congé de maternité concernant spécifiquement les femmes

  • le congé parental d’éducation concernant, au choix des parents, la mère et/ou le père.

Elles souhaitent également favoriser de façon égale entre les sexes une articulation harmonieuse entre vie privée et vie professionnelle avec la mise en place d’un système de « don de jours » pour permettre à un parent d’assurer une présence jugée indispensable par le corps médical auprès de son enfant gravement malade, en l’élargissant à son conjoint.

  1. dispositions concernant le congé de maternité

Concernant particulièrement le congé de maternité, il apparaît important de prendre en compte dès avant le départ en congé de maternité les visions réciproques de l’évolution de leurs relations et au besoin de concilier les souhaits et intentions de la salariée afin de sécuriser son retour et de pouvoir prévoir les conditions de son retour dès avant le départ en congé : un dialogue ouvert et constructif permet en amont de réduire les incertitudes réciproques et par là les incompréhensions potentielles.

La salariée sera ainsi invitée à un entretien avec son responsable direct avant son départ en congé de maternité : cet entretien portera sur les suites envisagées à l’issue du congé, potentiellement le retour dans les mêmes conditions d’emploi que celles suivies au moment du départ en congé, sollicitation d’un congé parental à temps plein ou partiel et les modalités envisagées etc … Il est entendu que ces échanges ont un caractère d’intention et une portée prévisionnelle et pourront être concrétisés ou modifiés dans les délais et termes prévus par la législation.

A une échéance proche de la fin du congé de maternité et à son issue au plus tard un entretien aura lieu portant sur les différents éléments contractuels de la reprise en cas de retour à temps plein ou partiel ; cet entretien intègrera un plan de réintégration à l’ancien poste ou, dans le cas où un nouveau poste serait confié à la salariée, un plan d’intégration serait établi.

Ces plans prévoiront nécessairement une information sur les évolutions ayant eu lieu pendant la période d’absence dans le secteur ou service et intégreront les formations et informations sur les nouvelles procédures, techniques, outils et logiciels dont la salariée doit avoir connaissance et qu’elle doit maîtriser dans l’exercice de sa fonction.

objectifs :

  • 100% des salariées concernées seront invitées à un entretien avant le départ en congé de maternité

  • 100% des salariées concernées seront invitées à un entretien de retour

Dans le même temps, un entretien professionnel sera proposé à la salariée.

objectif :

  • 100% des salariées concernées seront invitées à un entretien professionnel au retour du congé de maternité.

    1. dispositions concernant le congé parental

Dans ce cadre il est convenu de distinguer le congé parental à temps partiel ou celui à temps plein.

  1. le congé parental à temps partiel

Dans ce contexte les aspects liés à la reprise de l’activité professionnelle à l’issue de la suspension du contrat de travail dans le cadre du congé de maternité s’appliquent aux aspects concernant le retour dans le même poste ou l’intégration à un nouveau poste.

Le retour dans l’entreprise à temps partiel est organisé sur la base de l’horaire sollicité selon les horaires standard de journée ou demi-journée de travail existant ; il est cependant entendu que toutes les demandes de disposer du mercredi ne peuvent pas être systématiquement acceptées et qu’elles sont liées aux possibilités d’organisation du secteur ou service.

  1. maintien de la relation pendant congé parental à temps plein :

Le congé parental à temps plein peut durer jusqu’au 3ème anniversaire de l’enfant par renouvellements successifs : l’absence de relations entre l’entreprise et le(a) salarié(e) constitue de fait une coupure très importante en durée mais aussi du point de vue de la nécessaire information réciproque de son évolution et de ses attentes.

C’est pourquoi les parties signataires considèrent que le maintien de relations permet de mieux envisager la reprise des relations professionnelles à l’issue du congé parental.

C’est ainsi qu’il sera proposé à chaque salarié(e) concerné(e) un rendez-vous semestriel dans l’entreprise pour lui permettre de garder le contact avec l’entreprise, sa hiérarchie et ses collègues et ainsi avoir la possibilité d’avoir connaissance des évolutions en cours ; ces relations périodiques permettront également de réduire les incertitudes et les interrogations concernant son retour dans l’entreprise, moins anxiogène de ce fait.

Ces rendez-vous périodiques seront organisés pour chaque volontaire uniquement : cet échange ne pourra pas être imposé, chaque personne concernée restant bien entendu libre d’accepter ou non la proposition de rendez-vous.

objectifs :

  • 100% des salarié(e)s concerné(e)s se verront proposer la démarche de rendez-vous semestriel

  • 100% des rendez-vous seront mis en œuvre pour les salarié(e)s volontaires.

A une échéance proche de la fin du congé parental et à son issue au plus tard un entretien aura lieu portant sur les différents éléments contractuels de la reprise du travail ; cet entretien intègrera un plan de retour dans l’emploi s’il retrouve son ancien poste ou, dans le cas où un nouveau poste serait confié au (à la) salarié(e), un plan d’intégration serait établi.

Ces plans prévoiront nécessairement une information sur les évolutions ayant eu lieu pendant la période d’absence dans le secteur ou service et intégreront les formations et informations sur les nouvelles procédures, techniques, outils et logiciels dont le(a) salarié(e) doit avoir connaissance et qu’il(elle) doit maîtriser dans l’exercice de sa fonction et dont les titulaires de postes équivalents ont bénéficié pendant la période de suspension du contrat pour congé parental.

objectif :

  • 100% des salarié(e)s concerné(e)s bénéficient d’un plan de retour dans l’emploi (ancien poste) ou d’intégration dans un nouveau poste.

  • 100% des salarié(e)s concerné(e)s seront invités à un entretien professionnel au retour d’un congé parental à temps plein.

3.5 REMUNERATION

L’évolution de la rémunération des salariés doit être basée sur les compétences, l’expérience professionnelle, le niveau de responsabilité, les résultats, la maitrise du poste et l’expertise dans la fonction occupée.

Les parties signataires réaffirment que l’égalité salariale entre les femmes et les hommes constitue l’un des fondements essentiels de l’égalité professionnelle.

Pour y parvenir, l’entreprise a pris et prend des engagements :

- comme actuellement, l’entreprise conservera des salaires d’embauche égaux entre les hommes et les femmes à compétences, qualifications, formation initiale et maitrise de la fonction équivalentes. Par ailleurs, elle s’assurera que les écarts ne se créent pas dans le temps en raison d’évènements ou de circonstances personnelles.

A cet égard, les parties signataires rappellent que le congé maternité, paternité et adoption doit être sans incidence sur le déroulement de carrière des salarié(e)s.

- la société veille à ce que, lors des révisions de situation, le service des Ressources Humaines s’assure qu’à compétences, qualifications, et fonctions équivalentes, performances individuelles comparables, les promotions et augmentations de salaires sont similaires entre les femmes et les hommes

- la société, chaque année lors des révisions salariales, contrôle la répartition des augmentations individuelles pour garantir une répartition équitable à compétences, qualifications, formation initiale et maitrise de la fonction équivalentes entre les hommes et les femmes.

- le fait que le salarié soit un homme ou une femme ne doit en aucune manière avoir une quelconque influence dans la détermination de sa rémunération variable

- la société effectue chaque année, lors de la négociation annuelle obligatoire avec les partenaires sociaux, la comparaison des rémunérations entre les femmes et les hommes et prendra si nécessaire les mesures de rattrapage ou de rééquilibrage qui résultent de cette comparaison.

Les différences de salaire de base et de rémunération éventuellement constatées doivent reposer sur des critères objectifs, pertinents et vérifiables non liés au sexe.

La société corrigera les écarts non expliqués dans le temps au moyen de mesures adaptées. Les écarts les plus importants identifiés dans l’entreprise, devront être traités en priorité, au travers de mesures rectificatives, dans les 3 mois qui suivent la constatation non objectivée.

Article 4 – DUREE DE L’ACCORD.

Le présent accord est conclu pour une durée déterminée de 3 ans à compter du 1er janvier 2020. Il cessera de produire ses effets au 31/12/2022.

Article 5 – MODALITES DE SUIVI.

Chaque engagement pris au travers du présent accord sera suivi par un indicateur spécifique annuel.

Les dispositions du présent accord seront suivies une fois par an par le Comité Social et Economique : l’analyse des actions et des indicateurs d’objectifs associés de l’année N-1 sera réalisée, si possible, au cours d'une réunion qui se tiendra dans le 1er semestre de l’année N.

Article 6 – INFORMATION DU PERSONNEL

Le personnel sera informé du texte du présent accord par affichage sur les panneaux prévus à cet effet.

Article 7 - APPLICATION DE L’ACCORD

En cas de difficultés d'application du présent accord, les parties signataires conviennent de se rencontrer à l'initiative de l'une ou l'autre des parties.

Article 8 - FORMALITES

Le présent accord sera déposé sur la plateforme dédiée www.teleaccords.travail-emploi.gouv.fr, assortis des éléments d’information prévus par la réglementation en vigueur, le dépôt sur cette plateforme valant dépôt auprès de la DIRECCTE.

. un exemplaire sera déposé au Greffe du Conseil de Prud'hommes de CHATEAUROUX

. un exemplaire sera conservé par la Direction de la société,

. un exemplaire sera conservé par chaque Organisation Syndicale.

Fait à Châteauroux, le 30 novembre 2020, en 4 exemplaires

Pour la Société AMCC Le Délégué Syndical CFTC

Le Délégué Syndical CGT

Source : DILA https://www.data.gouv.fr/fr/datasets/acco-accords-dentreprise/

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