Accord d'entreprise "UN AVENANT A L'ACCORD BIEN ETRE AUT RAVAIL" chez TMMF - TOYOTA MOTOR MANUFACTURING FRANCE (Siège)

Cet avenant signé entre la direction de TMMF - TOYOTA MOTOR MANUFACTURING FRANCE et le syndicat CFTC et CFE-CGC et CFDT le 2017-12-14 est le résultat de la négociation sur divers points.

Périmètre d'application de la convention signée entre l'entreprise et le syndicat CFTC et CFE-CGC et CFDT

Numero : A59V18002640
Date de signature : 2017-12-14
Nature : Avenant
Raison sociale : TOYOTA MOTOR MANUFACTURING FRANCE
Etablissement : 42055905600031 Siège

Autres points : les points clés de la négociation

La négociation s'est portée sur le thème Autres dispositions Accord annuel sur les salaires et le temps de travail Année 2021 (2020-12-18) Accord sur le calendrier de travail pour l'année 2021 (2020-12-18) Accord de méthode relatif au déploiement de la nouvelle Convention collective du 7 février 2022 au sein de la société Toyota Motor Manufacturing France (2023-02-08)

Conditions du dispositif autres points pour les salariés : le texte complet de l'avenant du 2017-12-14

AVENANT N°4

A L’ACCORD BIEN-ETRE AU TRAVAIL

Entre les soussignés,

D’une part,

La Société TOYOTA MOTOR MANUFACTURING France SAS (T.M.M.F), désignée ci-après comme l’Entreprise, représentée par Monsieur X Président,

Et,

D’autre part,

Les organisations syndicales représentées par les Délégués Syndicaux.

Est convenu ce qui suit en vertu d’un accord collectif d’entreprise conforme aux dispositions des articles L. 2221-1 et suivante du Code du travail.

Fait à Onnaing, le 13 décembre 2017 en 10 exemplaires.

XXX Pour la C.F.D.T

Président XXX

Pour la C.F.E-C.G.C

XXX

Pour la C.F.T.C

XXX

Pour la C.G.T

XXX

Pour F.O

XXX

PREAMBULE

Au début de l’année 2016, et suite aux travaux d’un groupe de travail dédié, un avenant à l’accord Bien Etre au Travail ayant pour vocation de favoriser la prise de congés payés par l’ensemble des salariés de TMMF a été négocié et signé. Au cours de ces négociations, il avait été convenu entre les parties que des négociations relatives au Compte Epargne Temps s’ouvriraient au cours du second semestre.

C’est ainsi que début juillet 2016, la Direction de TMMF a invité les organisations syndicales représentatives autour de la table des négociations dans un double objectif : allier une meilleure performance économique de l’entreprise en réduisant les provisions comptables particulièrement importantes liées au CET à l’amélioration de l’équilibre vie professionnelle et vie personnelle en facilitant la prise de congés.

C’est dans ce contexte que la direction, la CFDT et la CFE-CGC ont, en date du 7 décembre 2016, signé pour une durée déterminée du 1er janvier 2017 au 31 décembre 2017, l’avenant n°12 à l’accord-cadre relatif au droit syndical et aux institutions représentatives du personnel, à l’emploi et à la gestion des ressources humaines, à la formation, à l’aménagement et à l’organisation du temps de travail.

A l’issue de cette année d’application, la direction a réuni les organisations syndicales, afin d’en faire le bilan, au cours d’une réunion en date du 7 décembre 2017.

La direction et les organisations syndicales ont conclu que le bilan de l’application était positif. Le nombre de jours entrant dans le CET a été réduit et le nombre de congé pris a augmenté au cours de l’année 2017, contribuant à un meilleur équilibre entre vie professionnelle et vie personnelle.

C’est dans ces conditions qu’il a été convenu d’amender l’accord cadre relatif au droit syndical et aux institutions représentatives du personnel, à l’emploi et à la gestion des ressources humaines, à la formation, à l’aménagement et à l’organisation du temps de travail, l’accord sur le PERCO et l’accord sur le bien-être au travail.

Dans la perspective d’une reconduction du dispositif, certaines organisations syndicales ont déclaré craindre qu’un niveau élevé d’activité puisse, notamment à l’occasion du projet TNGA au cours des années 2018 et 2019, compliquer la bonne application du dispositif et générer des pertes de congés pour les Toyota Members concernés.

Prenant en compte ces inquiétudes, la direction a décidé de conditionner le caractère pérenne d’une reconduction du dispositif à la persistance de son efficience, mais également d’instaurer des cas de dérogation à la limitation de l’alimentation du CET.

Il a donc été convenu ce qui suit entre les parties :

Article 1. Reconduction des dispositions de l’avenant n°3 du 7 décembre 2016

Les dispositions de l’avenant n°3 du 7 décembre 2016, applicables du 1er janvier 2017 au 31 décembre 2017, sont reconduites à durée indéterminée. Cependant, ces dispositions deviendront caduques dans l’hypothèse où les dispositions de l’avenant n°14 à l’accord-cadre relatif au droit syndical et aux institutions représentatives du personnel, à l’emploi et à la gestion des ressources humaines, à la formation, à l’aménagement et à l’organisation du temps de travail, deviendraient elles-mêmes caduques en application de l’article 4 dudit avenant n°14.

Article 2. Gestion des priorités

Pour rappel, une gestion des priorités a été mise en place dans le cadre de la prise des congés par l’avenant n°3 au bien-être au travail à savoir :

« L’ordre de priorité suivant sera appliqué :

  1. Du 1er janvier au 31 mai, aux :

  • CP ;

  • RTT liés aux forfaits jours ;

  • RTT liés aux jours additionnels ;

  • CET.

  1. Du 1er juin au 31 décembre, aux :

  • RTT liés aux forfaits jours ;

  • CP ;

  • RTT liés aux jours additionnels ;

  • CET. »

Les règles de priorité ci-dessus rappelées persistent.

Toutefois, dans l’hypothèse où, sur la période du 1er janvier au 31 mai, il n’existe pas de risque pour le Toyota Member de perdre ses CP, celui-ci aura la possibilité de poser des RTT avant les CP sur la période du 1er janvier au 31 mai.

De même, dans l’hypothèse où, sur la période du 1er juin au 31 décembre, il n’existe pas de risque pour le Toyota Member de perdre ses RTT liés aux forfaits jours, celui-ci aura la possibilité de poser des CP avant ces RTT sur la période du 1er juin au 31 décembre.

Article 3. Dénonciation de l’avenant

Le présent avenant pourra être dénoncé à tout moment par l’une ou l’autre des parties signataires sous réserve de respecter un préavis de 3 mois, dans les conditions prévues par les articles L. 2261-9 et suivants du code du travail.

Dans ce cas, la Direction et les Organisations syndicales représentatives se réuniront pendant la durée du préavis pour discuter des possibilités d’un nouvel avenant.

Passé le délai de 3 mois prévu à l’article L2261-9 du Code du travail, l’Entreprise ne sera plus tenue de maintenir les dispositions du présent avenant, à compter de l’entrée en vigueur d’un nouvel avenant ou, à défaut, au terme d’un délai d’un an suivant l’expiration du délai de préavis.

Article 4. Révision de l’avenant

Le présent avenant pourra faire l'objet d’une révision dans les conditions fixées à l'article L2261-7-1 du Code du travail.

Toute demande de révision, obligatoirement accompagnée d'une proposition de rédaction nouvelle, sera notifiée par lettre recommandée avec accusé de réception à chacune des autres parties signataires.

Le plus rapidement possible et, au plus tard, dans un délai de 3 mois à partir de l'envoi de cette lettre, les parties devront s'être rencontrées en vue de la conclusion éventuelle d'un avenant de révision. Les dispositions, objet de la demande de révision, resteront en vigueur jusqu’à la conclusion d'un tel avenant. En outre, en cas d'évolution législative ou conventionnelle susceptible de remettre en cause tout ou partie des dispositions du présent avenant, les parties signataires conviennent de se réunir à nouveau, dans un délai de 3 mois après la publication de ces textes, afin d'adapter lesdites dispositions.

Article 5. Publicité de l’avenant

Le présent avenant sera applicable le jour suivant les formalités de dépôt prévues à l’article L.2231-6 du Code du travail. La partie la plus diligente doit déposer l’avenant en deux exemplaires à la Direction régionale des entreprises, de la concurrence et de la consommation, du travail et de l’emploi du Nord-Pas-de-Calais, Unité territoriale du Nord Valenciennes (Une version sur support papier signée des parties et une version sur support électronique) et en un exemplaire au Secrétariat - Greffe du Conseil des prud’hommes de Valenciennes.

Source : DILA https://www.data.gouv.fr/fr/datasets/acco-accords-dentreprise/

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