Accord d'entreprise "ACCORD COLLECTIF RELATIF A LA NEGOCIATION ANNUELLE OBLIGATOIRE" chez LESIEUR (Siège)

Cet accord signé entre la direction de LESIEUR et le syndicat CGT-FO et CFDT le 2023-03-15 est le résultat de la négociation sur le plan épargne entreprise, le droit à la déconnexion et les outils numériques, divers points, les augmentations de salaire (ou diminuton / gel des salaires), l'exercice du droits syndical, les instances représentatives du personnel et l'expression des salariés, l'égalité salariale hommes femmes, le PERCO.

Périmètre d'application de la convention signée entre l'entreprise et le syndicat CGT-FO et CFDT

Numero : T09223041490
Date de signature : 2023-03-15
Nature : Accord
Raison sociale : LESIEUR
Etablissement : 45720861900074 Siège

PERCO : les points clés de la négociation

La négociation s'est portée sur les thèmes suivants

Conditions du dispositif PERCO pour les salariés : le texte complet de l'accord du 2023-03-15

ACCORD COLLECTIF RELATIF A LA NEGOCIATION ANNUELLE OBLIGATOIRE

Entre

La Société LESIEUR, Société par actions simplifiée à associé unique, dont le siège social est situé 29 quai Aulagnier 92665 ASNIERES-SUR-SEINE, immatriculée au Registre du Commerce et des Sociétés de Paris sous le numéro 457 208 619, représentée par XXX agissant en qualité de Directrice des Ressources Humaines dûment habilitée aux fins des présentes,

Ci-après dénommée « la Société »

d’une part,

ET

Les organisations syndicales représentatives dans l’Entreprise, représentées par leurs délégués syndicaux centraux:

  • Le syndicat représentatif CFDT, représenté par XXX, en sa qualité de Délégué Syndical Central,

  • Le syndicat représentatif CGT, représenté par XXX, en sa qualité de Délégué Syndical Central,

  • Le syndicat représentatif FO, représenté par XXX, en sa qualité de Délégué Syndical Central,

d’autre part,

Préambule :

Conformément aux articles L.2242-1 et suivants du code du travail relatifs aux négociations obligatoires (NO), les organisations syndicales représentatives dans l’entreprise ont été invitées par l’employeur, par courrier du 23 février 2023 à engager une négociation :

  • sur la rémunération, le temps de travail et le partage de la valeur ajoutée

  • sur l’égalité professionnelle entre les femmes et les hommes et la qualité de vie et des conditions de travail

Selon le calendrier de négociation fixé en commun, des réunions se sont tenues aux dates suivantes : 1er et 15 mars 2023.

Lors de la première réunion de négociation, l’employeur a présenté et remis aux délégations syndicales les informations relatives à celle-ci.

Les organisations syndicales ont notamment pu prendre connaissance de données chiffrées relatives aux effectifs et à la moyenne des rémunérations dans l’entreprise.

Ont également été présentés et commentés les résultats économiques de l’année 2022 de l’entreprise ainsi que les perspectives de l’année en cours.

Il a été évoqué au cours de ces réunions divers sujets, tels que les salaires effectifs, la durée effective et l’organisation du temps de travail, l’épargne salariale, l’articulation entre la vie personnelle et professionnelle des salariés, l’égalité professionnelle, les mesures permettant de lutter contre les discriminations en matière de recrutement, d’emploi et d’accès à la formation professionnelle, l’insertion professionnelle et le maintien dans l’emploi des travailleurs handicapés ou bien encore l’exercice du droit d’expression des salariés.

Les organisations syndicales ont fait état de plusieurs demandes communes :

  • 6.2% d’Augmentation générale (AG) pour tous sauf pour le coefficient 880 (coeff du codir et des DG de filiales) rétroactif au 1er janvier avec un talon à 140euros/mois. Une clause de « revoyure » en cours d’année,

  • La prime transport revalorisée de 43 à 60 euros et les abonnements RATP/SNCF etc. pris en charge à 75%,

  • L’application de la politique de voyage Avril notamment sur le train et les hôtels,

Champ d’application de l’accord :

Sauf mention spécifique contraire, le présent accord s’applique à l’ensemble du personnel travaillant dans l’entreprise.

PARTIE 1 – Négociation sur la rémunération, le temps de travail et le partage de la valeur ajoutée

3) Durée effective et organisation du temps de travail

Un avenant à l’accord d’entreprise relatif au temps de travail est actuellement en cours de négociation entre les parties.

4) Intéressement, participation et épargne salariale

Il est précisé que l’Entreprise dispose d’un accord de participation, d’un plan d’épargne entreprise ainsi que d’un plan d’épargne retraite collective.

Par ailleurs, un calendrier de négociation a été fixé entre les parties afin de renouveler l’accord d’intéressement.

5) Suivi de la mise en œuvre des mesures visant à supprimer les écarts de rémunération et les différences de déroulement de carrière entre les femmes et les hommes.

L’entreprise s’engage à vérifier l’origine d’éventuels écarts de rémunération, si à compétences et ancienneté égales, et pour des salariés effectuant les mêmes tâches, des écarts de rémunération entre les hommes et les femmes sont objectivement constatés. Il est donc nécessaire de comparer la situation des hommes et des femmes afin de pouvoir déterminer et résorber les écarts éventuels de rémunération et d'évolution de carrière.

Lors des négociations, il a été étudié plusieurs indicateurs :

  • Répartition des effectifs par catégorie et par sexe

  • Répartition des recrutements réalisés sur l’année par catégorie et par sexe

  • Moyenne des salaires de base bruts temps plein par catégorie professionnelle et par sexe

  • Moyenne des salaires de base temps plein bruts avec prime d’ancienneté par catégorie professionnelle et par sexe

  • Moyenne des primes d’ancienneté brutes base temps plein par catégorie professionnelle et par sexe

  • Répartition des effectifs en CDI par régime de travail et par sexe

  • Répartition des effectifs en CDI par coefficient et par sexe

  • Répartition des moyennes des salaires de base bruts par coefficient et par sexe

  • Répartition des moyennes des salaires de base bruts avec prime d’ancienneté par coefficient et par sexe

  • Répartition des effectifs par sexe par tranches de salaires de base avec prime d’ancienneté

  • Augmentations individuelles attribuées au titre de l’exercice 2022 par sexe et CSP

  • Répartition des effectifs par sexe selon les écarts entre le salaire de base brut et le mini du coefficient

  • Changements de coefficient par CSP et par sexe

  • Primes exceptionnelles attribuées par CSP et par sexe

  • Répartition des heures et des jours de formation par catégorie et par sexe

Pour rappel, dans le cadre du calcul de l’Index de l’égalité femmes/hommes, en application de l’article D.1142-4 du code du travail, la société a obtenu la note globale de 93 sur 100 pour l’année 2022.

La Direction et les partenaires sociaux n’ont pas constatés d’écarts de rémunération entre les hommes et les femmes ni de discrimination à l’embauche.

En conclusion la Direction et les partenaires sociaux conviennent qu’aucun élément qui pourrait montrer une quelconque discrimination au sein de la société LESIEUR n’a été constaté au vu des tableaux comparatifs présentés.


PARTIE 2 – Négociation sur l’égalité professionnelle entre les femmes et les hommes et la qualité de vie et des conditions de travail

  1. L’égalité professionnelle entre les femmes et les hommes

La Direction et les partenaires sociaux s'engagent en faveur de la promotion de l'égalité professionnelle et salariale et réaffirment leur attachement au respect du principe de non-discrimination. Ils s’engagent à préserver et améliorer la qualité de vie au travail des salariés.

Dans ce cadre, la Direction et les partenaires sociaux ont conclu le 29 juin 2022 un accord relatif à l’égalité professionnelle entre les femmes et les hommes, la qualité de vie et les conditions de travail. Cet accord a été conclu pour une durée de 4 ans du 1er janvier 2022 au 31 décembre 2025. Cet accord a pour objet de :

  • favoriser un meilleur équilibre vie professionnelle, vie personnelle et familiale ;

  • assurer l’égalité professionnelle entre les femmes et les hommes, notamment en matière salariale, d’accès à l’emploi ou bien encore dans le déroulement de la carrière et de la promotion professionnelle ;

  • lutter contre toute discrimination en matière de recrutement et d’accès à la formation professionnelle ;

  • développer le recrutement de personnes en situation de handicap et le maintien dans l’emploi des travailleurs handicapés ;

  • améliorer la qualité des conditions de travail et la qualité de vie au travail.

  1. L'exercice du droit d'expression directe et collective des salariés

Conformément à l’article L.2281-1 du code du travail, les parties rappellent que les salariés bénéficient d’un droit d’expression directe et collective sur le contenu, les conditions d’exercice et l’organisation de leur travail.

L’expression des salariés conduit à la participation active de chacun à la vie de son établissement. Elle peut et doit permettre l’amélioration des conditions de travail et le développement de la communication interne. Elle contribue par là même à l’amélioration des performances de l’entreprise.

Les parties ne conviennent d’aucune mesure supplémentaire relative au droit d’expression des salariés.

  1. Droit à la déconnexion

La charte de la déconnexion actuellement en vigueur reste inchangée. Aucune remarque n’a été apportée sur le droit à la déconnexion.

  1. Améliorer la mobilité des salariés notamment entre leur lieu de résidence habituelle et leur lieu de travail

L’article 82 de la loi d’Orientation des Mobilité promulguée en décembre 2019, introduit la mobilité du personnel, en l’occurrence les déplacements domicile-travail des salariés, parmi les négociations obligatoires à mener dans les entreprises ayant plus de 50 salariés sur un même site. Ce nouveau dispositif doit contribuer à l’atteinte des objectifs de la France en terme de consommation d’énergie et d’émissions de gaz à effet de serre.

De plus, les partenaires sociaux rappellent l’importance pour tous les collaborateurs:

  • De respecter le Code de la route et les autres usagers ;

  • D'utiliser des équipements de signalisation (gilet réfléchissant, avertisseur sonore, écarteur de danger etc.) et de protection (casque, coudières, genouillères etc.), en particulier pour l'usage du vélo et des nouveaux Engins de Déplacements Personnels Motorisés (EDPM)

  • D'assurer, d'entretenir et/ou de réviser régulièrement les modes de transport utilisés.

PARTIE 3 – Dispositions finales

1) Entrée en vigueur

Le présent accord est conclu à compter du 15 mars 2023.

2) Durée de l’accord, dénonciation, révision

Le présent accord est conclu pour une durée d’un an soit du 1er janvier 2023 au 31 décembre 2023.

Au terme de cette durée d'application, il prendra fin automatiquement, sans se transformer en accord à durée indéterminée.

Étant conclu pour une durée déterminée l'accord ne peut être dénoncé. Il peut faire l'objet d'une modification par avenant sans que l'une ou l'autre des parties ne soit tenue de négocier un tel avenant.

3) Dépôt et publicité

Le présent accord sera déposé auprès de la DIRECCTE sous format électronique sur le site en ligne TéléAccords. Il sera également déposé un exemplaire au Secrétariat-greffe du Conseil de Prud’hommes de lieu de conclusion conformément aux dispositions des articles D.2231-2 et suivants du Code du Travail.

Par ailleurs, un acte de publication partielle est conclu parallèlement aux présentes négociations. Il sera joint au dépôt et accompagné d’une version partielle de l’accord en format .doc aux fins de sa publication partielle sur Légifrance.

Fait à Asnières, le 15 mars 2023

En autant d’exemplaires que de parties

Chaque partie reconnaissant avoir reçu le sien


Pour la société LESIEUR

XXX

Pour le syndicat CGT

XXX

Pour le syndicat CFDT

XXX

Pour le syndicat FO

XXX

Source : DILA https://www.data.gouv.fr/fr/datasets/acco-accords-dentreprise/

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