Accord d'entreprise "ACCORD D'ENTREPRISE 2019 PORTANT SUR LA REPRESENTATION DU PERSONNEL ET LE DROIT SYNDICAL AU SEIN DE LA SOCIETE SILEC FRANCE" chez SILEC CABLE (Siège)

Cet accord signé entre la direction de SILEC CABLE et le syndicat CGT et CFTC et CGT-FO le 2019-07-16 est le résultat de la négociation sur les calendriers des négociations.

Périmètre d'application de la convention signée entre l'entreprise et le syndicat CGT et CFTC et CGT-FO

Numero : T07719002479
Date de signature : 2019-07-16
Nature : Accord
Raison sociale : SILEC CABLE
Etablissement : 48492019400053 Siège

Calendrier des négociations : les points clés de la négociation

La négociation s'est portée sur le thème Calendrier des négociations ACCORD RELATIF A LA PROROGATION DES MANDATS (2018-02-13)

Conditions du dispositif calendrier des négociations pour les salariés : le texte complet de l'accord du 2019-07-16

ACCORD D’ENTREPRISE 2019 PORTANT

SUR LA REPRESENTATION DU PERSONNEL ET LE DROIT SYNDICAL

AU SEIN DE LA SOCIETE SILEC France

ENTRE :

La société SILEC CABLE, immatriculée sous le N° 484920194 RCS PARIS et ayant son siège social Avenue de Varennes Prolongée –77876 MONTEREAU Cedex, représentée par, Responsable Relations Sociales France,

ci-après dénommée la « Société».

ET

Les organisations syndicales :

  • Le Syndicat CFTC, représenté par

  • Le Syndicat CGT, représenté par

  • Le Syndicat FO, représenté par

ci-après dénommés les « Partenaires sociaux »

D’autre Part

Préambule 

Le présent accord s’inscrit dans le cadre de la réforme du code du travail réalisée par les ordonnances n° 2017-1386 et 2017-1385 du 22 septembre 2017, complétées par l’ordonnance n°2017-1718 du 20 décembre 2017 et la loi de ratification adoptée par le Sénat le 14 février 2018.

Le législateur a entendu privilégier la voie de la négociation collective en confiant aux entreprises et aux partenaires sociaux le soin de fixer ensemble une nouvelle structure sociale.

En ce sens les parties se sont rencontrées au cours de quatre rendez-vous de négociation afin de co-construire la nouvelle architecture sociale au sein de la Société SILEC.

Le présent accord traduit la volonté des parties à :

- adapter la structure du dialogue social à la spécificité du site de Montereau,

- organiser et accompagner le CSE par des commissions de travail préparatoires,

- favoriser la qualité des échanges et de la communication entre les différentes parties et sur le site.

Article 1 Le comité social et économique d’entreprise

1.1 Composition du CSE

Au regard des effectifs de l’entreprise, le CSE est composé de 17 titulaires et de 17 suppléants.

Au cours des échanges, la Direction a pu préciser aux partenaires sociaux la possibilité dans le cadre de la négociation du protocole d’accord préélectoral, et conformément aux dispositions légales, que ce nombre pourrait être révisé à la baisse afin d’ajuster la composition au fonctionnement opérationnel de l’instance.

Il a été précisé, qu’indépendamment du choix des négociateurs quant à la composition du CSE, les élus titulaires bénéficieront d’un crédit annuel (apprécié à l’année civile) de 4896 heures.

  1. Réunions du CSE

Le CSE tient onze (11) réunions ordinaires par an. Le calendrier prévisionnel de ces réunions est défini conjointement par le Président du CSE et du Secrétaire du CSE, étant entendu que par pratique, il n’y a pas de réunion CSE au mois d’août.

Au moins quatre de ces réunions sont consacrées en tout ou partie aux attributions du CSE en matière de santé, sécurité et conditions de travail, et à cette occasion des intervenants tiers définis légalement seront invités.

Les procès-verbaux devront parvenir à l’ensemble des membres dans les 15 jours suivants la réunion de CSE.

Par ailleurs, afin de porter une communication rapide auprès des salariés, une synthèse des échanges sera établit sur proposition conjointe de la Direction et du Secrétaire, pour diffusion rapide sur les moyens de communications de la Société.

La synthèse ne se substitue pas à la rédaction et à l’approbation du procès-verbal par les membres du CSE.

Assistent aux réunions :

> Délégation du personnel : les membres titulaires du CSE ou leurs suppléants en cas d’absence.

De même, sera invité(e) à chaque réunion du CSE le/la Secrétaire de la CSSCT si il/elle n’était pas élu(e) titulaire.

> L’employeur ou son représentant : le Directeur d’établissement préside le CSE ou délègue cette présidence à un de ses représentants. Jusqu’à trois (3) collaborateurs peuvent assister l’employeur ou son représentant, et pour principe selon les thèmes à l’ordre du jour, seront à ce titre présent le Responsable RH, un préventeur, et un représentant des services de santé.

> Les représentants syndicaux : chaque organisation syndicale représentative désigne un RS auprès du CSE, qui assiste aux réunions plénières. Il est précisé que chaque RS disposera de 20 heures de délégation mensuelle à ce titre.

  1. Durée des mandats

La durée des mandats est fixée à quatre (4) ans.

1.4 Moyens des CSE

Secrétariat : le Secrétaire dispose d’un crédit d’heures spécifique à cette mission.

Ce crédit spécifique est fixé à 4 (quatre) heures par mois non imputables sur le crédit annuel de délégation définit à l’article R2314-1 du code du travail. Ce crédit est non reportable.

Le Secrétaire du CSE pourra disposer d’un téléphone portable et un abonnement pris en charge par l’employeur.

Elaboration du règlement intérieur : l’ensemble des membres du CSE (élus titulaires et suppléants) disposeront d’une journée de travail à fixer dans les 2 mois de la première mise en place de l’instance, afin d’élaborer leur règlement intérieur.

Ordre du jour : l’ordre du jour est fixé conjointement entre le Secrétaire et le Président. Il est par avance définit au travers de cet accord, une trame d’ordre du jour comme suit :

  1. Points portants SSCT (lors des 4 réunions du CSE portant officiellement sur ce thème)

  2. Points portant sur la marge générale de l’entreprise

  3. Points portant sur les réclamations individuelles/collectives de travail

  4. Point portant SSCT (lorsque ce point est ajouté hors champs des 4 réunions officielles portant sur ce thème).

Cette structure permettant d’organiser les temps de réunions, et pour les CSE portant également quatre fois par an sur les la SSCT, d’inviter à horaire fixe les acteurs externes et de les libérer à la fin du point spécifique SSCT.

1.5 Attributions du CSE

La mission du CSE est d’assurer une expression collective des salariés permettant la prise en compte permanente de leurs intérêts dans les décisions relatives à la gestion et à l’évolution économique et financière de l’entreprise, à l’organisation du travail, à la formation professionnelle et aux techniques de production.

Par ailleurs, le CSE exerce en matière de santé, sécurité et conditions de travail, les attributions prévues par les dispositions des articles L2312-9 et suivants du code du travail

Dans ce cadre, le CSE est consulté :

  • Annuellement sur la situation financière de l’entreprise,

  • Annuellement sur la politique sociale,

  • Annuellement sur les orientations stratégiques de l’entreprise.

Dans le cadre de ces trois consultations, l’employeur prendra en charge 100% des frais d’expertise le cas échéant.

Le CSE est par ailleurs informé :

- Trimestriellement sur les indicateurs industriels et conjoncturels du site, et prévision de charges,

- Mensuellement (hors mois d’août) sur les indicateurs ressources humaines du site.

Et le CSE est informé et/consulté sur différents thèmes périodiques en fonction de l’actualité d’organisation du site.

1.6 désignation d’un référent harcèlement sexuel et agissements sexistes

Dans le cadre des réformes prévoyant la désignation parmi les membres CSE d’un référent harcèlement sexuel et agissements sexistes (HS AS), cette disposition est adaptée au regard de la taille et des effectifs de la Société.

Aussi, il sera désigné deux (2) référents HS / AS au sein du CSE, une femme et un homme.

La Direction organisera et prendra en charge la formation spécifique pour tenir ce rôle auprès de l’ensemble des salariés de l’entreprise.

Une évaluation de la charge de cette nouvelle mission sera effectuée lors de la première commission de suivi des accords afin d’apprécier les moyens rendu nécessaire par ce rôle.

Article 2 La mutualisation des heures de délégation

Dans un cadre social modifié, permettant notamment la mutualisation et le partage de certaines heures de délégation, chaque détenteur de crédit d’heures devra informer la Direction RH d’un transfert/d’un partage d’heures (nombre, bénéficiaire et délai de prise). Cf annexe.

Il est rappellé que les élus peuvent librement, avec l’accord des titulaires concernés, de mutualiser leurs droits entre titulaires et/ou suppléants, mais également de reporter leurs droits sur l’année civile, précisant qu’un élu ne peut pas en tout état de cause prendre dans le mois plus de 1,5 fois de son crédit mensuel.

Ces heures seront appréciées sur l’année civile, et proratisées en ce sens lors de la première et dernière année de mandat.

Article 3 Commission Santé, Sécurité et Conditions de Travail (CSSCT)

3.1 Composition du CSSCT

Délégation du personnel : il sera désigné par les élus titulaires du CSE, six (6) membres au sein de la CSSCT choisis parmi les élus titulaires ou suppléants au CSE.

Il sera désigné :

> 4 membres relevant du 1er collège,

> 1 membre relevant du 2ème collège,

> 1 membre relevant du 3ème collège.

Les candidats ayant obtenus le plus grand nombre de voix seront désignés à la CSSCT. En cas d’égalité, le candidat à la plus forte ancienneté sera désigné.

Des membres remplaçants pour chaque collège seront également désignés afin de pallier les absences et besoins terrain éventuels.

L’employeur ou son représentant : Le Directeur d’établissement préside la CSSCT ou délègue cette présidence à un de ses représentants. Jusqu’à trois (3) collaborateurs peuvent assister l’employeur ou son représentant, et pour principe selon les thèmes à l’ordre du jour, seront à ce titre présent le/la Responsable RH, un préventeur, et un représentant des services de santé.

3.2 Réunions des CSSCT

Les membres des CSSCT se réuniront six (6) fois par an dans le cadre de réunions ordinaires. Les réunions pourront se tenir en salle ou selon les besoins sur site de production, notamment dans le cadre d’analyse de nouvelles installations.

Quatre rendez-vous devront être organisés 15 jours au moins en amont des réunions des CSE portant en partie sur la santé, la sécurité et les conditions de travail, afin de préparer les informations et/ou consultations du CSE.

Pour un bon fonctionnement, il sera nommé un Secrétaire et un Secrétaire adjoint, en charge d’établir les comptes rendu, propositions, et projets d’avis auprès du CSE.

3.3 Moyens des CSSCT

Heures de délégation : chaque membre des CSSCT bénéficie de seize (16) heures de délégation par mois, ces heures étant non reportables et mutualisables dans le mois. Chaque membre devra informer la Direction en cas de transfert d’heure à un autre élu de la CSSCT.

Par ailleurs, le temps nécessaire à la réalisation des enquêtes AT/MP ou analyses ergonomiques dans le cadre des aptitudes avec réserves ou inaptitude, ne sera pas décompté des crédits d’heures « CSSCT ou Titulaires CSE ». Il s‘entend par enquête ou analyses, celles réalisées avec l’employeur et au plus deux (2) membres de la CSSCT.

Temps préparatoire et d’inspections : les membres des CSSCT pourront organiser six (6) demi-journée de préparatoires par an, afin de mener ses travaux dans le cadre de ses attributions et ses inspections.

Local : Dans la mesure du possible au regard de la disponibilité du local actuel mis à la disposition du CHSCT, les membres de la CSSCT bénéficieront du même local et de ses aménagements en l’état.

Le Secrétaire de la CSSCT pourra disposer d’un téléphone portable et un abonnement pris en charge par l’employeur.

3.4 Attributions des CSSCT

Les parties entendent confier à la CSSCT les missions suivantes :

  • D’examiner les résultats santé, sécurité et conditions de travail de la Société,

  • De contribuer à l’amélioration des programmes de prévention des risques par l’analyse du DUER, et tous les documents légalement obligatoires en ce domaine,

  • De préparer des recommandations et des avis du CSE dans le cadre des consultations qui lui seraient soumises en matières d’HSCT,

  • De contribuer à la prévention et à la protection de la santé physique et mentale des salariés et à leur sécurité,

  • De contribuer à l’amélioration des conditions de travail,

  • De veiller au respect des dispositions légales et règlementaires relatives au domaine de compétences des risques professionnels,

  • De proposer des adaptations et aménagement de poste pour le maintien dans l’emploi des personnes en situation de handicap au cours de leur vie professionnelle,

  • De préparer les avis du CSE en matière de reclassement professionnel,

  • De proposer des actions d’amélioration portant prévention de la QVT, du harcèlement, des risques organisationnels et relationnels et des agissements sexistes,

  • De participer aux analyses de postes,

  • Proposer au CSE des experts et l’accompagner dans les travaux d’expertise de manière générale.

D’autres missions peuvent être confiées à la CSSCT par délégation du CSE au travers du règlement intérieur ou par délégation spécifique.

Article 4 : Les autres commissions ad ‘hoc du CSE

En plus de la CSSCTC, il est mis en place six (6) commissions ad’hoc au CSE, afin de préparer les travaux du CSE dans des domaines spécifiques.

Pour chaque commission dont la composition relève d’une désignation par les organisations syndicales représentatives, celles-ci pourront en cas d’indisponibilité de l’un de ses représentants, désigner un remplaçant en informant au plus tôt la Direction RH .

Les réunions de commissions prévues au présent accord sont prises sur le temps de travail.

D’autres réunions ou d’autres commissions peuvent être créées par le CSE au travers de son règlement intérieur, dont les modalités sont à fixer par ses membres et pris sur le crédit d’heures précisé à l’article 1.1.

4.1 Commission économique

La commission économique est composée d’un (1) membre par organisation syndicale représentative au niveau de l’entreprise, désigné par les DS choisi parmi les membres élus titulaires du CSE et, du Secrétaire et du trésorier du CSE.

Conformément aux dispositions légales, un membre de cette commission doit représenter les Cadres.

La commission économique se réunit semestriellement. Chaque réunion plénière sera précédée d’une réunion préparatoire d’une demi-journée.

La commission économique a pour mission notamment d’étudier les documents économiques et financiers soumis au CSE, de formuler des recommandations et avis en vue des consultations obligatoires afférentes.

Les parties au présent accord souhaitent également confier à cette commission le suivi des dispositifs d’épargne salariale en vigueur au sein de l’entreprise.

4.2 Commission égalité professionnelle et politiques sociales

La commission égalité professionnelle et politiques sociales est composée de deux (2) membres par organisation syndicale représentative au niveau de l’entreprise, désignés par les DS dont au moins un (1) membre est choisi parmi les membres élus du CSE, le second pouvant être choisi sur candidature libre.

Chaque organisation syndicale représentative devra nommer une femme et un homme. Par ailleurs, les organisations syndicales veilleront à une représentation de l’ensemble des collèges électoraux au sein de cette commission.

La commission égalité professionnelle et politiques sociales se réunit deux (2) fois par an.

La réunion plénière sera précédée d’une réunion préparatoire d’une demi-journée.

De manière générale, cette commission a pour mission d’étudier les documents de politique sociale relevant de sa compétence soumis au CSE, de formuler des recommandations et avis en vue des consultations obligatoires afférentes.

Les parties entendent au travers de la mise en place de cette commission, avoir un relais auprès du CSE pour l’ensemble des sujets portant sur l’égalité professionnelle entre les femmes et les hommes, et d’élargir la compétence dédiée à celle-ci à tous les thèmes de politiques sociales au sein de l’entreprise, soit :

- analyse des rapports égalité femme/homme (dont le nouvel index) et suivi de l’accord d’entreprise sur ce thème,

- analyse du bilan social,

- analyse des DOETH et des politiques handicap du site, et en particulier le suivi de tout accord d’entreprise qui serait applicable,

- suivi des plans d’actions « QVT »,

- politiques de GPEC.

D’autres missions pourront lui être confiées par délégation du CSE ou au regard des projets d’entreprise.

4.3 Commission logement

La commission logement est composée d’un (1) membre par organisation syndicale représentative au niveau de l’entreprise, désigné par les DS choisi parmi les membres élus du CSE.

La commission logement se réunit une (1) fois par an. L’organisme d’aide au logement sera invité lors de ce rendez-vous pour présenter son bilan et informer les membres des évolutions propres aux politiques logement.

4.4 Commission de la formation

La commission de la formation est composée d’un (1) membre par organisation syndicale représentative au niveau de l’entreprise, désigné par les DS choisi parmi les membres élus du CSE.

La commission de la formation se réunit deux (2) fois par an. La commission étudiera en particulier les projets de plan de développement de compétences, leur suivi et leur bilan.

4.5 Commission frais de santé et prévoyance

Une commission frais de santé et prévoyance est mise en place.

La commission frais de santé et prévoyance est composée d’un (1) membre par organisation syndicale représentative au niveau de l’entreprise, désigné par les DS.

La commission frais de santé et prévoyance se réunit deux (2) fois par an.

D’autres rendez-vous pourront être organisés au regard de l’actualité législative et pour faire des points d’étapes avec le nouveau cabinet conseil de l’entreprise.

Cette commission a pour objet d’étudier les bilans de gestion des régimes qui seront présentés par l’assureur ou le courtier, et de proposer les pistes d’adaptation et d’amélioration en corrélation avec le résultat de gestion et les évolutions législatives et règlementaires. Une synthèse des échanges sera présentée en CSE.

4.6 Commision restauration

La commission restauration est composée à la fois du Secrétaire et du Trésorier du CSE ainsi qu’un (1) membre par organisation syndicale représentative au niveau de l’entreprise, désigné par les DS, choisi parmi les membres élus du CSE.

La commission restauration se réunit deux (2) fois par an, avec l’employeur et dans le cadre de réunions prises sur temps de travail. Au besoin, d’autres rendez-vous sur le temps de travail pourront être organisés avec l’accord de l’employeur.

Article 5 : La gestion de carrière des élus et des mandatés

5.1 Entretien de début et de fin de mandat

> Conformément aux dispositions légales, le représentant du personnel titulaire ou le salarié mandaté bénéficie à sa demande d’un entretien individuel avec son employeur en début de mandat. Cet entretien porte sur les modalités pratiques d’exercice du mandat du salarié au sein de l’entreprise au regard de son emploi.

> De même, l’élu ou le mandaté dont le mandat prendrait fin et dont le temps de délégation représentait au moins 30% de sa durée du travail, bénéficiera à sa demande d’un entretien individuel avec son employeur. Cet entretien permet de procéder au recensement des compétences acquises au cours du mandat et de préciser les modalités de valorisation de l’expérience acquise.

5. 2 Valorisation des compétences

Dans le cadre de l’accompagnement des carrières électives, l’élu/ le mandaté ou l’ancien élu/mandaté en prévision notamment d’une fin de mandat, peut initier une démarche de validation des acquis de l’expérience conformément aux dispositions légales. Il peut s’appuyer dans cette démarche, pour le montage administratif de son dossier, par le service formation.

Le salarié peut également mobiliser d’autres mécanismes de formation tels que le CPF.

Par ailleurs, dans le cadre des réflexions de la Branche professionnelle et des dispositifs expérimentaux de certification d’Etat, dès définition et mise en place concrète dans le cadre du champs professionnel et/ou géographique de l’entreprise, les salariés élus pourront accéder à une certification professionnelle valorisant les compétences acquises au titre de leurs mandats.

5.3 Evolution salariale

Conformément aux dispositions légales, les salariés titulaires d’un mandat représentatif ou syndical, bénéficie d’une évolution salariale comparable aux autres salariés. La Direction des Ressources Humaines veillera chaque année au contrôle du respect de ces principes. Une information sera faite en ce sens auprès du CSE.

Article 6 Mise en place d’une commission de suivi des accords & du dialogue social

Cette commission sera composée des délégués syndicaux et de représentants de la Direction.

Cette commission se réunira une fois par an, sur convocation de la DRH, convocation comprenant l’ordre du jour. L’ordre du jour sera arrêté 1 mois avant la date de la réunion de la commission sur proposition conjointe des Délégués Syndciaux et de la Direction.

Les temps de réunion et de préparatoire pour l’ordre du jour seront non imputables sur les crédits d’heures dont disposeraient par ailleurs ces membres.

Cette commission aura pour objet :

  • de veiller au respect de l’application des accords d’entreprise signés et de proposer toute action permettant une application optimale de ces accords ;

  • d’évoquer les problématiques éventuelles de compréhension des accords et /ou de mise en œuvre (difficultés techniques, opérationnelles, juridiques) et de rechercher les moyens de les résoudre,

  • de veiller au respect des dispositions et droits des instances & droits syndicaux.

Article 7 : LA BASE DE DONNEES ECONOMIQUES ET SOCIALES

Les élus CSE, mais également les titulaires de mandats syndicaux, bénéficieront d’un nouvel outil de BDES, et auront accès à un outil dématérialisé externe – outil présentant toutes les garanties de confidentialité et de sécurité informatiques requise.

Les parties souhaitent par ailleurs compléter la nomenclature de la BDES aux fins d’utiliser l’outil dématérialisé mis en place pour une meilleure communication et circulation d’informations, en y ajoutant :

- les accords d’entreprise applicables,

- les procès-verbaux du CSE et de la CSSCT.

Article 8 : DISPOSITIONS FINALES

8.1 Durée

Le présent accord est conclu pour une durée indéterminée.

Il produira ses effets à compter de son entrée en vigueur qui interviendra à l’issue de la réalisation des formalités de publicité et de dépôt. La mise en oeuvre effective de cet accord est par ailleurs conditionnée à la mise en place et la finalisation des élections dU CSE .

Par ailleurs, il est précisé qu’en cas de dénonciation du présent accord, les engagements pris seront caducs.

8.2 Clause de suivi

Indépendamment du rôle confié à la commission de suivi des accords, les parties signataires se réuniront à la date du premier anniversaire du CSE afin de faire un bilan d’application du présent accord, d’en étudier les révisions et compléments éventuels.

8.3 Dépôt de l’accord

Un exemplaire du présent accord, signée par les parties, sera remis à chaque Organisation Syndicale représentative et vaudra notification au sens de l’article L. 2231-5 du Code du travail.

Le présent accord sera déposé à la diligence de la Société auprès :

  • De la DIRECCTE : deux exemplaires seront déposés de façon dématérialisée sur la plateforme du ministère du travail. Pour ce faire, la Direction adressera à la DIRECCTE un exemplaire de cet accord dans sa version intégrale sous format non réutilisable (.pdf) signée des parties et un autre exemplaire dans sa version anonyme, sous format réutilisable (.docx). Par version anonyme, il faut entendre une version dépourvue des éléments d’identification des signataires (nom, prénom, signature, paraphe).

Le présent accord sera déposé sur la plateforme de télé-procédure du ministère du travail « TéléAccords ».

Les parties entendent n’émettre aucune réserve sur la diffusion du présent accord.

  • Du Conseil de prud'hommes de Fontainebleau  : un exemplaire sera déposé au greffe.

Fait à Montereau, le 16 juillet 2019

En 5 exemplaires originaux

Responsable Relations Sociales France

Pour la C.F.T.C.

Pour la C.G.T.

Pour FO


Modèle de contenu/d’indication de transfert d’heures de delégation

MATRICULE :

NOM : PRENOM :

En cas de partage d’heures de délégation du « titulaire » :

Je soussigné(e) autorise et délègue à :

Nom : Prénom : Matricule :

A utiliser ………………. heures de mon crédit au titre de mon mandat de………………………..

Le (date) : Signature :

En cas de prise d’heures de délégation qui ont été données par un autre élu :

Nom Prénom du titulaire des heures qui sont partagées :

Nombre (en heures) :

Date de prise : Horaires : de………….à ……………

Le (date)……………….. Signature :

Source : DILA https://www.data.gouv.fr/fr/datasets/acco-accords-dentreprise/

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