Accord d'entreprise "Accord Collectif d'Entreprise sur le Télétravail" chez KONTRON TRANSPORTATION FRANCE SAS (Siège)

Cet accord signé entre la direction de KONTRON TRANSPORTATION FRANCE SAS et le syndicat CFTC et CFE-CGC le 2018-11-09 est le résultat de la négociation sur le télétravail ou home office.

Périmètre d'application de la convention signée entre l'entreprise et le syndicat CFTC et CFE-CGC

Numero : T07818001343
Date de signature : 2018-11-09
Nature : Accord
Raison sociale : KAPSCH CARRIERCOM FRANCE
Etablissement : 52021451100039 Siège

Télétravail : les points clés de la négociation

La négociation s'est portée sur le thème Télétravail Accord collectif d'entreprise sur le télétravail (2019-12-19) Avenant Covid-19 retour en présentiel - à l'Accord collectif d'entreprises sur le télétravail (2020-09-07) l’Accord Collectif d’entreprise sur le Télétravail pour 2021, permettant la reprise des activités en présentiel dans le cadre de la crise sanitaire liée à la Covid-19, mise à jour suite au protocole sanitaire national révisé en date du 11 novembre 2020 (2020-12-18) Avenant de révision à l'accord collectif d'entreprise sur le télétravail (2021-11-29) Accord collectif d'entreprise sur le télétravail 2022 (2021-12-21) Avenant Accord collectif d'entreprise sur le télétravail 2022 (2022-01-05) Accord collectif d'entreprise sur le télétravail (2022-12-08)

Conditions du dispositif télétravail pour les salariés : le texte complet de l'accord du 2018-11-09

ACCORD COLLECTIF D’ENTREPRISE SUR LE TELETRAVAIL

ENTRE :

La société Kapsch CarrierCom France S.A.S., immatriculée au registre du commerce et des sociétés de Versailles sous le numéro 520 214 511, dont le siège est situé Site Immontigny 1 rue Jean-Pierre Timbaud 78180 Montigny le Bretonneux – CS 80737 - 78066 St Quentin en Yvelines Cedex, représentée par XX, Président, ayant tous pouvoirs aux fins des présentes,

Ci-après désignée "la Société",

D'UNE PART,

ET

Les Organisations Syndicales représentatives dans la Société :

  • XX, délégué syndical CFTC

  • XX, délégué syndical CFE-CGC

en vertu du mandat dont ils disposent à cet effet,

Ci-après désignées "les Organisations Syndicales"

D'AUTRE PART,

La Société et les Organisations Syndicales sont ci-après désignées les "Parties".

PREAMBULE :

Conscientes de l’évolution sociétale des pratiques et des modes d’organisation du travail, la Direction et les Organisations Syndicales souhaitent mettre en place mais en l’encadrant, la pratique du Télétravail au sein de Kapsch CarrierCom France S.A.S.

Cette forme d’organisation du travail est désormais facilitée par la forte évolution des technologies de l’information et notamment en matière d’outils de communication à distance. Sa mise en place permet de promouvoir un meilleur équilibre entre vie personnelle et vie professionnelle pour les Collaborateurs de Kapsch CarrierCom S.A.S. France.

Le présent accord s’inscrit dans la lignée de l’Accord National Interprofessionnel du 19 juillet 2005, et dans le respect de la loi du 22 mars 2012 sur le Télétravail.

Au travers de ce dispositif, les Parties entendent également améliorer les conditions de travail, favoriser le maintien dans l’emploi des travailleurs handicapés, diminuer les risques psychosociaux et accompagner les situations individuelles qui le nécessitent (femmes enceintes, retour de longue maladie, accidentés du travail, par exemple). Elles affirment leur vigilance sur le risque de désocialisation des télétravailleurs.

Les Parties considèrent que le Télétravail constitue un moyen :

  • Pour la Société : de mettre en place et d’accompagner les démarches de modernisation de l’organisation du travail au sein de son activité.

  • Pour les Collaborateurs : de trouver une plus grande flexibilité dans l’exercice de leurs fonctions, face à certaines contraintes.

Le présent accord s’inscrit dans le cadre strict du volontariat des Collaborateurs candidats au Télétravail et ne peut pas être mis en œuvre comme une mesure de réorganisation du travail.

Champ d’application

Le présent accord s’applique à l’ensemble des Collaborateurs des établissements situés en France de la société Kapsch CarrierCom France S.A.S.

Du fait de la nature de leurs statuts ou de leurs fonctions, les cadres dirigeants et la fonction commerciale (la Vente), ne rentrent pas dans le champ d’application du présent accord.

Le Télétravail est ouvert à tous les Collaborateurs de la Société, en contrat à durée indéterminée dont la période d’essai est terminée. En revanche, ne peuvent être éligibles les Collaborateurs qui occupent un poste qui, par sa nature, requiert d’être exercé au sein de son établissement d’appartenance, soit en raison des équipements et/ou documents utilisés soit par une présence physique nécessaire. A ce jour, tous les postes sont éligibles au Télétravail.

Article 1 – Le Télétravail

1.1 Définition et Principes Généraux

L’Article L. 1222-9 du Code du travail vient définir :

« I.-Sans préjudice de l'application, s'il y a lieu, des dispositions du présent code protégeant les travailleurs à domicile, le télétravail désigne toute forme d'organisation du travail dans laquelle un travail qui aurait également pu être exécuté dans les locaux de l'employeur est effectué par un salarié hors de ces locaux de façon volontaire en utilisant les technologies de l'information et de la communication.

Est qualifié de télétravailleur au sens de la présente section tout salarié de l'entreprise qui effectue, soit dès l'embauche, soit ultérieurement, du télétravail tel que défini au premier alinéa du présent I. »

L’article 24 de l’ordonnance Macron n° 2017-1387 du 22 septembre 2017 vient préciser le cadre juridique de cette organisation du travail en précisant les conditions de passage en Télétravail et les conditions de retour à une exécution du contrat de travail sans Télétravail, les modalités d’acceptation par le salarié des conditions de mise en œuvre du Télétravail, les modalités de contrôle du temps de travail ou de régulation de la charge de travail, et les plages horaires durant lesquelles l’employeur peut habituellement contacter le télétravailleur.

Il est rappelé que le Télétravail n’a en aucun cas pour vocation d’exercer des responsabilités privées et notamment parentales au détriment des activités professionnelles.

1.1.1 Lieu d’exercice

Le Télétravail s’effectue au lieu de résidence principale déclarée par le Collaborateur et sous sa responsabilité pleine et entière.

1.1.2 Statut et droits du télétravailleur

Le fait pour un Collaborateur d’effectuer ponctuellement du Télétravail tel que défini au présent accord, ne modifie aucun de ses droits et obligations dans le cadre de sa relation de travail avec son employeur et ses collègues.

1.2 Circonstances exceptionnelles ou cas de force majeure

L’article L. 1222-11 du Code du travail introduit le recours ponctuel au Télétravail : « En cas de circonstances exceptionnelles, notamment de menace d’épidémie, ou en cas de force majeure, la mise en œuvre du télétravail peut être considérée comme un aménagement du poste de travail rendu nécessaire pour permettre la continuité de l'activité de l’entreprise et garantir la protection des salariés ».

A ce titre, il peut être dérogé à certaines des règles de fonctionnement du Télétravail définies au présent accord. Par exemple, le nombre de jours maximum par semaine (1) peut être excédé.

Dans ce cas, les modalités de mise en œuvre du Télétravail sont établies selon les principes énoncés au présent accord et la réglementation en vigueur et en cas de circonstances exceptionnelles ou cas de force majeure.

Le télétravailleur conserve son poste de travail (bureau) au sein de l’établissement auquel il est rattaché.

1.3 Durée et organisation du Télétravail

Les modalités du Télétravail font nécessairement l’objet d’une discussion préalable et régulière entre le Collaborateur et son Responsable Hiérarchique afin de permettre d’établir le calendrier des jours effectués en Télétravail sur proposition du Collaborateur et avec l’accord du Responsable Hiérarchique selon les conditions suivantes : :

  • En respectant une limite hebdomadaire fixée à 1 jour maximum par semaine, (hormis les cas de forces majeures décrits ci-dessous)

  • Et en permettant ponctuellement la prise par demi-journée.

Dans le cas où le Collaborateur se voit refuser le positionnement des jours en Télétravail, le Responsable Hiérarchique doit motiver ce refus. Les deux Parties s’accordent sur de nouvelles dates.

Les journées en Télétravail ne peuvent pas être reportées d’une semaine à l’autre.

Le Télétravail est proscrit pendant les congés et les périodes de suspension du contrat de travail et notamment l’arrêt maladie.

Les journées télétravaillées ne peuvent être concaténées, ni accolées à un retour de congé ou à toute période de suspension de contrat et notamment un arrêt maladie (sauf prescription médicale).

Le nombre de jours télétravaillés est formalisé par la saisie de jours ou demi-journées télétravaillés dans l’outil de gestion des congés / des jours travaillés. Les jours télétravaillés sont définis en priorité au début de chaque mois entre le Collaborateur et son Responsable Hiérarchique et par exception, au minimum 3 jours ouvrés avant la prise des jours télétravaillés, sauf dans des cas spécifiques, par exemple :

  • des circonstances inhabituelles et/ou des situations d’urgence, empêchant le déplacement du Collaborateur sur son lieu de travail (grève des transports en commun, pandémie, intempérie, pénurie de carburant, urgences domestiques).

  • des difficultés momentanées rencontrées par le Collaborateur liées à une situation médicale particulière (personnes en situation de « handicap » ou femmes enceintes, ou Collaborateurs en situation médicale de restriction de mobilité), si possible sur préconisation du Médecin du Travail ou du Médecin traitant.

  • la nécessité de préparer/finaliser un dossier professionnel face à des délais impératifs à respecter ou avec un besoin de concentration dans un environnement adapté.

  • éviter des temps de trajet ou de déplacement inutiles dans le cadre d’un rendez-vous professionnel hors lieu habituel de travail ou rendez-vous privé.

Article 2 – Processus d’éligibilité et organisation du travail

2.1 Volontariat

La demande de Télétravail est à l’initiative du Collaborateur qui engage le dialogue avec son Responsable Hiérarchique en vue d’une entente sur les jours télétravaillés. Cette demande est formalisée par la saisie de jours ou demi-journées télétravaillés dans l’outil de gestion des congés / des jours travaillés.

Une attention particulière est portée à la situation et aux demandes des travailleurs handicapés, femmes enceintes, Collaborateurs de retour de maladie, de maternité, accidentés. Pour les Collaborateurs faisant face à ce type de situation, une certaine souplesse dans la mise en œuvre du dispositif est possible, en relation avec la médecine du travail ou médecin traitant

Par exemple :

  • Le nombre de jours par semaine peut être augmenté

  • La possibilité de concaténer des jours de Télétravail peut être envisagée

2.2 Mise en œuvre et temps de travail

Le Télétravailleur gère l’organisation de son travail dans les mêmes conditions que s’il l’exerçait au sein de son établissement d’appartenance. Il inscrit son activité dans le cadre de la législation en vigueur, des conventions collectives et des accords applicables dans la Société.

Le travail à effectuer dans le cadre du Télétravail est équivalent à celui attendu durant les périodes de travail au sein de l’établissement d’appartenance du Collaborateur.

Ainsi, le Télétravail ne modifie pas le temps de travail du Collaborateur, ni son amplitude tels que précisés dans l’accord sur le temps de travail en vigueur dans la Société. Les journées télétravaillées ne peuvent donner lieu à des horaires réduits ou excessifs : les dispositions relatives au temps de travail et temps de repos s’appliquent pendant les jours télétravaillés. Les Collaborateurs et les Responsables Hiérarchiques veillent au strict respect de la durée maximale du travail et des temps de repos.

2.3 Fonctionnement de l’équipe

Le Responsable Hiérarchique organise les réunions et la présence sur le site des Collaborateurs télétravailleurs de manière à conserver la cohésion de son équipe, prévenir la désocialisation, et de permettre l’équité et l’accès au Télétravail.

Article 3 – Organisation matérielle du Télétravail

3.1. Choix et mise à disposition de l’équipement informatique

Chaque télétravailleur est équipé d’un ordinateur portable fourni par la Société. Il dispose de l’accès à distance à ses applications de travail et d’une solution de téléphonie décidée par la Société (téléphone portable ou Soft Phone sur le PC ou autre solution technique équivalente).

Il bénéficie d’une assistance technique équivalente et adaptée de la part des services informatiques. En cas d’incident technique l’empêchant d’exercer normalement son activité, il doit en informer immédiatement son Responsable Hiérarchique qui décide des mesures appropriées pour la poursuite de l’activité.

Le choix de l’abonnement internet (ADSL, câble ou autre nouvelle technologie adaptée), les frais et la conclusion du contrat avec le fournisseur d’accès est de la responsabilité et à la charge du Collaborateur. Le recours au Télétravail est subordonné à l’existence d’une installation internet offrant une fiabilité et un niveau de performance compatibles avec l’utilisation des applications par le Collaborateur dans le cadre de sa mission. Un test technique peut être envisagé le cas échéant.

Le Collaborateur télétravailleur ne peut prétendre à aucune prise en charge des moyens tel que : bureau, lampe, fauteuil, etc. ou équipement permettant d’exercer en Télétravail.

Le Collaborateur doit s’assurer qu’il a bien en sa possession les outils IT d’accès à distance pour accéder aux ressources Kapsch comme NAVISION, SHAREPOINT etc…

KCC IT/KBC ne pourra en aucun cas apporter du support à distance si le Collaborateur n’a pas demandé les outils par anticipation (Client VPN + Hard /Soft TOKEN ou DirectAccess) via le portail EDP, nécessitant de plus une approbation de son manager.

Un test au préalable de ces outils permettant le Télétravail est recommandé.

3.2 Confidentialité, protection des données et archivage

Les règles en matière de sécurité informatique et de confidentialité des données prévues dans le contrat de travail ainsi que dans le Règlement Intérieur continuent de s’appliquer dans une situation de Télétravail, à savoir :

Le télétravailleur à domicile doit respecter les standards d’utilisation du matériel informatique fixés par la Société et le groupe Kapsch CarrierCom, notamment la Charte d’utilisation des systèmes informatiques et les politiques de sécurité. Le télétravailleur doit préserver la confidentialité des accès et des données, éviter toute utilisation abusive ou frauduleuse des outils mis à sa disposition. Il doit également assurer la confidentialité, l’intégrité et la disponibilité des informations qui lui sont confiées auxquelles il a accès dans le cadre professionnel, sur tous supports et par tous moyens et notamment sur papier, oralement et électroniquement.

Le télétravailleur s’engage à ne pas conserver au lieu de sa résidence principale déclarée, de documents confidentiels ni à entreposer de la documentation professionnelle.

3.3 Assurances

Le Collaborateur qui choisit de télétravailler doit déclarer sa nouvelle situation auprès de la compagnie d’assurance qui assure le lieu de résidence principale déclarée. Il fournit à la Direction des Ressources Humaines une attestation provenant de son assureur, au titre de son assurance MRH (Multi Risques Habitation), indiquant la prise en compte de l’activité professionnelle au lieu de résidence principale déclarée. Le Collaborateur s’engage à renouveler cette information tous les ans et adresser à la Direction des Ressources Humaines l’attestation correspondante.

3.4 Couverture Sociale

Le Collaborateur télétravailleur bénéficie de la même couverture accident, maladie, prévoyance que les autres Collaborateurs de la Société.

Les accidents qui surviendraient aux télétravailleurs pendant les journées de Télétravail seront présumés professionnels et déclarés comme tels, saisis dans le système s’ils se produisent au lieu de résidence principale déclarée, pendant les horaires habituels de travail, et s’ils résultent de l’exercice professionnel habituel.

Dans ce cas, le télétravailleur s’engage à fournir immédiatement aux Ressources Humaines les éléments nécessaires à l’établissement de la déclaration d’accident du travail.

Article 4 – Suivi de l’accord

La pratique du Télétravail étant relativement nouvelle au sein de la société, et le présent accord étant à durée déterminée, il est nécessaire de faire un suivi individuel et collectif en faisant le point dans les 3 mois précédents la fin du présent accord afin de :

  • Tirer le bilan de la pratique du Télétravail tel que remontée par les Collaborateurs eux-mêmes et les Responsables Hiérarchiques au travers des fiches de suivi individuel (en annexe).

  • Discuter avec les Organisations Syndicales de la suite à donner au présent accord, c’est-à-dire :

  • La prolongation du Télétravail éventuellement avec des ajustements que l’expérience de la pratique dans le cadre du présent accord rendra nécessaire.

  • L’arrêt du Télétravail à l’échéance du présent accord si le bilan n’est pas globalement positif à la fois pour les Collaborateurs et la Société.

  1. Suivi Individuel :

Dans le cadre du suivi individuel, une fiche, annexée au présent accord (annexe II) est mise à disposition de l’ensemble des Collaborateurs éligibles au Télétravail et à leur Responsable Hiérarchique. La fiche sera à retourner au service des Ressources Humaines à partir de septembre 2019.

  1. Suivi Collectif :

Pour assurer ce suivi collectif, une commission est constituée :

  • Elle est composée des signataires du présent accord ainsi que des deux personnes du département des Ressources Humaines. La Commission se réunira une fois par trimestre.

Article 5 - Durée et entrée en vigueur de l’accord

Le présent accord est conclu pour une durée déterminée d’un an et un mois.

Il prend effet en date du 1er décembre 2018.

Il cessera automatiquement de produire ses effets à l’issue de ce délai d’un an et un mois, soit le 31 décembre 2019.

Article 6 - Révision

Pendant la période d’application de cet accord, toutes Parties signataires peut demander la révision totale ou partielle du présent accord par lettre recommandée avec accusé de réception ou par lettre remise en main propre contre décharge, accompagnée du projet de nouvelle rédaction.

Des négociations sur ce projet de révision seront engagées dans un délai d’un mois suivant la présentation du courrier de révision.

Seules les Parties signataires de l’accord original participent à la négociation pouvant mener à sa révision et tout avenant de révision n’est applicable que s’il est signé par les mêmes Parties qui ont signé l’accord original.

Les partenaires sociaux disposent d'un délai d’un mois à compter du début des négociations pour substituer le texte révisé au texte existant, qui prend la forme d'un avenant qui est déposé et publié dans les mêmes conditions que l'accord initial.

En cas de contrôle de conformité effectué par la Direccte conduisant à un avis défavorable ou d’évolution législative ou conventionnelle susceptible de remettre en cause tout ou partie des dispositions du présent accord, les Parties signataires conviennent de se réunir à nouveau, dans un délai maximum d’un mois après la réception de l’avis ou la publication de ces textes, afin d’adapter lesdites dispositions.

Article 7 - Dépôt de l’accord

Le présent accord est déposé en deux exemplaires sous format dématérialisé sur la plateforme de la Direccte https://www.teleaccords.travail-emploi.gouv.fr/PortailTeleprocedurs/, dont une version intégrale signée des Parties au format PDF, et une version au format docx anonymisée, ainsi qu’au Secrétariat Greffe du Tribunal des Prud'hommes.

Une copie de la lettre de dépôt de l’accord adressée à la Direccte ainsi qu’une copie de l’accusé de réception de la Direccte sont remises aux Organisations Syndicales signataires.

Le présent accord est fait en 5 exemplaires originaux pour remise à chacune des Parties et est communiqué au personnel à la fois par voie d’affichage et sur l’Intranet RH.

Fait à Montigny le Bretonneux, le

Pour la Société Pour la CFTC Pour la CFE-CGC

XX XX XX

Annexe I : Enquête OBERGO 2018 sur le Télétravail

www.ergostressie.com

NOUVEAUTÉ 2018 : 26% des réponses viennent de salarié(e)s du secteur public

Impacts positifs en 2018 : Meilleure qualité de vie et meilleure qualité du travail

Les principaux impacts positifs induits par le Télétravail sur les conditions de vie et de travail sont :

  • meilleure qualité de leur vie personnelle (travail + hors travail) : 96% des réponses pour les femmes et 95% pour les hommes (90% en 2012)

  • meilleure qualité de vie familiale : 88% pour les femmes et 90% pour les femmes (84% en 2012)

  • meilleure répartition « temps professionnels/ sociaux/ familiaux/ personnels » : 84% (le temps « gagné » sur le trajet du soir donne plus de possibilités)

  • diminution de la fatigue physique liée aux transports : 89%

  • diminution du stress liés aux transports : 82%

Les principaux impacts positifs économiques sont :

  • augmentation de la productivité : 86% des réponses(77% en 2012)

  • augmentation de la qualité du travail produit : 84% (70% en 2012)

Impacts négatifs en 2018 : temps de travail plus long

Les impacts négatifs sont partagés par un moins grand nombre de télétravailleurs mais sont la confirmation de l’existence du paradoxe du Télétravail : « Plus de temps de travail/ Meilleure qualité de vie » :

  • Augmentation de leur temps de travail : 57% des réponses (temps du trajet du matin « échangé » contre temps de travail) (64% en 2012)

  • Augmentation des coûts personnels liés à l'activité professionnelle : 28% (35% en 2012)

  • Augmentation de la charge de travail ressentie : 15% (22% en 2012)

Conclusion : le télétravail 2018 est à consommer sans hésitation mais avec modération et précautions
  • A consommer sans hésitation : cette enquête fait apparaître que les impacts positifs sont largement supérieurs aux impacts négatifs

  • A consommer avec modération : les impacts négatifs apparaissent surtout pour les durées de Télétravail supérieures à 2 jours par semaine

  • A consommer avec précautions : le salarié en Télétravail doit avoir des garanties ÉCRITES bien que la nouvelle loi du 29 mars 2018 ait supprimé l’obligation d’un avenant au contrat de travail

Evolutions positives des conditions de vie et de travail liées au Télétravail. % des réponses 2018 considérant que l’évolution liée au Télétravail est favorable.

Annexe II : Fiche de Suivi Individuel

KCCFrance : Suivi Individuel de l’accord TELETRAVAIL

2018 et 2019

Nom, Prénom et signature du Collaborateur :
Nom, Prénom et signature du Responsable Hiérarchique :
Date :
Questions

Collaborateur

Positif / Négatif

Responsable Hiérarchique

Positif/Négatif

La pratique du Télétravail a-t-elle une influence positive ou négative sur la performance du salarié ?
La pratique du Télétravail a-t-elle des conséquences positives ou négatives sur le travail en équipe en général et la bonne intégration du salarié concerné dans les activités de l’entreprise et de son département ?
La pratique du Télétravail a-t-elle des conséquences positives ou négatives sur l’équilibre vie professionnelle vie privée ?
Le bilan de la pratique du Télétravail est-il globalement positif ou négatif ?
Y a-t-il un autre point à mentionner comme conséquences positives ou négatives de la pratique du Télétravail et/ou une suggestion à faire en cas de prolongation de Télétravail dans l’entreprise.

1 Copie Collaborateur - 1 Copie Manager - 1 Copie Ressources Humaines -

Source : DILA https://www.data.gouv.fr/fr/datasets/acco-accords-dentreprise/

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