Accord d'entreprise "PROCES-VERBAL D'ACCORD" chez SCOR - SCOR SE (Siège)

Cet accord signé entre la direction de SCOR - SCOR SE et le syndicat CFE-CGC et CFDT le 2018-02-23 est le résultat de la négociation sur les augmentations de salaire (ou diminuton / gel des salaires), l'évolution des primes.

Périmètre d'application de la convention signée entre l'entreprise et le syndicat CFE-CGC et CFDT

Numero : A07518031067
Date de signature : 2018-02-23
Nature : Accord
Raison sociale : SCOR SE
Etablissement : 56203335700046 Siège

Primes : les points clés de la négociation

La négociation s'est portée sur les thèmes suivants

Conditions du dispositif primes pour les salariés : le texte complet de l'accord du 2018-02-23

  1. PROCES-VERBAL D’ACCORD
    PREAMBULE

Conformément aux articles L.2242-1 et suivants du Code du travail, la négociation annuelle relative aux salaires effectifs pour l’année 2018 s’est déroulée les 22 janvier 2018, 2 février, 6 février, 16 février et 23 février 2018.

Au cours de ces cinq réunions ont été débattues des propositions relevant des rémunérations des salariés des sociétés de l’UES SCOR à Paris (SCOR SE, SCOR Global Life SE, SCOR Global P&C SE, SCOR Investment Partners SE).

A l’issue de ces réunions, sont convenues entre les parties signataires les dispositions suivantes :

Article 1er : Collaborateurs concernés par le présent accord

Le présent accord concerne exclusivement les salariés qui, à la date de sa mise en œuvre, sont titulaires d’un contrat de travail à durée indéterminée, au sein de l’une des sociétés de l’UES SCOR à Paris composée des sociétés suivantes :

  • SCOR SE,

  • SCOR Global Life SE,

  • SCOR Global P&C SE,

  • SCOR Investment Partners SE.

Les collaborateurs membres du Comité Exécutif du Groupe ne sont pas concernés par le présent accord.

Sont également exclus les collaborateurs qui, au 1er juillet 2018, seront en situation de préavis.

Article 2 : Révisions salariales individuelles

Un processus de révisions individuelles des salaires des collaborateurs est mis en place en vue d’opérer d’éventuelles augmentations salariales.

Chaque membre du Comex a la faculté - dans le cadre d’une enveloppe budgétaire indicative représentant 1,85% de la masse salariale au 1er janvier 2018 (représentant le total des salaires annuels bruts de base) de l'ensemble des collaborateurs qui leur sont respectivement rattachés - de faire à la Direction Générale des propositions d’augmentations individuelles en tenant compte des performances des collaborateurs ainsi que des évolutions de responsabilités sur l’année écoulée.

De plus, chaque membre du Comex aura également la possibilité – dans le cadre d’une enveloppe budgétaire indicative représentant 0,2% de la masse salariale au 1er janvier 2018 (représentant le total des salaires annuels bruts de base), de faire à la Direction Générale des propositions d’augmentations individuelles exclusivement dédiées aux évolutions de carrière des salariés concernés, dans le but de les accompagner spécifiquement dans leur parcours professionnel. Il s’agit de soutenir par une mesure dédiée à la gestion des carrières (promotions, mobilités verticales/horizontales, élargissement des responsabilités…) et dans le même temps, de ne pas impacter l’enveloppe de 1,85% prévue ci-dessus.

Cette mesure d’augmentation salariale individuelle prend effet au 1er juillet 2018.

Article 3 : Revalorisation du minimum de la prime de vacances

Le montant du minimum de la prime de vacances (dénommée également prime d’été) prévue par l’article 34 de la Convention Collective Nationale des Sociétés d’Assurances du 27 mai 1992, dont bénéficient les salariés dont le salaire annuel est versé en 13,5 mensualités, est revalorisé de 5%.

En conséquence, le montant du minimum de cette prime (en équivalent temps plein) est arrondi à 1 354 euros bruts en lieu et place des 1 289 euros bruts actuels.

Cette mesure de revalorisation de la prime de vacances prend effet à compter du 1er avril 2018.

Article 4 : Revalorisation des rémunérations annuelles minimum des classes 6, 8 et 10 conventionnelles de SCOR

Les signataires conviennent de revaloriser les minimums des rémunérations annuelles afférentes aux classes conventionnelles spécifiques à SCOR - classes 6, 8 et 10 comme suit :

  • classe 6 : revalorisation de 10% - 31 285 euros bruts annuels devenant 34 414 euros bruts annuels ;

  • classe 8 : revalorisation de 5% - 45 125 euros bruts annuels devenant 47 381 euros bruts annuels ;

  • classe 10 : revalorisation de 5% - 60 425 euros bruts annuels devenant 63 446 euros bruts annuels.

Cette mesure prend effet au 1 er janvier 2018.

Article 5 : Dépôt du procès-verbal d’accord

Le présent procès-verbal d’accord salarial sera adressé 8 jours après sa notification aux organisations syndicales représentatives dans l’entreprise, à la DIRECCTE de Paris (75) en deux exemplaires dont un en version électronique, ainsi qu’un exemplaire au greffe du Conseil de Prud'hommes de Paris (75).

Un exemplaire sera remis à chacun des signataires.

Fait à Paris, le 23 février 2018

Pour les sociétés composant l’UES SCOR à Paris

Monsieur

Directeur des Ressources Humaines du Hub EMEA

Les Organisations syndicales :

Pour la CFDT

Représentée par Monsieur

Pour la CFE-CGC

Représentée par Monsieur

Source : DILA https://www.data.gouv.fr/fr/datasets/acco-accords-dentreprise/

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