Accord d'entreprise "UN ACCORD SUR L'EGALITE PROFESSIONNELLE ENTRE LES HOMMES ET LES FEMMES ET LA QUALITE DE VIE AU TRAVAIL" chez SONEPAR OUEST (Siège)

Cet accord signé entre la direction de SONEPAR OUEST et le syndicat CGT et CFDT le 2017-09-22 est le résultat de la négociation sur l'égalité salariale hommes femmes, la diversité au travail et la non discrimination au travail, l'égalité professionnelle.

Périmètre d'application de la convention signée entre l'entreprise et le syndicat CGT et CFDT

Numero : A07217003256
Date de signature : 2017-09-22
Nature : Accord
Raison sociale : SONEPAR OUEST
Etablissement : 57675021000014 Siège

Égalité professionnelle : les points clés de la négociation

La négociation s'est portée sur les thèmes suivants

Conditions du dispositif égalité professionnelle pour les salariés : le texte complet de l'accord du 2017-09-22

ACCORD SUR L'ÉGALITÉ PROFESSIONNELLE ENTRE LES
HOMMES ET LES FEMMES et LA QUALITE DE VIE AU TRAVAIL

Société SONEPAR OUEST

Entre

La Société SONEPAR OUEST, SA au capital de 2 286 900 euros, dont le siège social est situé,60 boulevard Pierre Lefaucheux 72100 Le Mans, immatriculée au Registre du commerce et des Sociétés de Le Mans sous le numéro 576 750 210 code NAF 4669 A,

Représentée par, Directeur des Ressources Hum iner •

d'une part

Les organisations syndicales représentatives suivantes :

  • Le syndicat CGT, représenté par son délégué syndical,

  • Le syndicat CFDT, représenté par son délégué syndical,

d'autre part,

Il a été convenu ce qui suit :

Préambule :

s‘

Le thème de l'égalité professionnelle entre les hommes et les femmes a fait l'objet d'un intérêt marqué de la part des pouvoirs publics et des partenaires sociaux avec :

  • la loi du 9 Mai 2001 relative à l'égalité professionnelle entre les hommes et les femmes, l'accord national interprofessionnel du 1er mars 2004 relatif à la mixité et à l'égalité professionnelle entre les hommes et les femmes,

et, en dernier lieu, la loi du 23 mars 2006 relative à l'égalité salariale entre les femmes et les hommes.

S'inscrivant dans le prolongement des textes précités, et dans la droite ligne de l'accord de branche, le présent accord, la Direction de l'Entreprise affirme sa volonté de promouvoir l'égalité professionnelle, la mixité et la diversité dans tous les secteurs de l'Entreprise.

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En lien avec l'égalité professionnelle, les parties signataires ont intégré dans leurs échanges la notion de Qualité de Vie au Travail, qui sera traitée dans les thèmes sélectionnés.

Le sujet de la déconnexion au travail sera quant à lui traité dans un futur projet d'accord qui sera proposé et négocié au niveau de Sonepar France et applicable dans chacune de ses filiales, dans un souci d'harmonisation des pratiques et d'une meilleure efficacité.

Au-delà du respect des dispositions légales en matière d'égalité professionnelle, les partenaires sociaux affirment que l'équité de traitement entre les femmes et les hommes dans les emplois des différents métiers et catégories professionnelles et la qualité de vie au travail sont des facteurs d'enrichissement collectif, de cohésion sociale et d'efficacité économique, source de complémentarité, d'équilibre et de dynamisme pour l'Entreprise et ses salariés.

Les signataires considèrent que tous les acteurs de l'entreprise doivent se mobiliser autour de ces principes définis par le présent accord, afin qu'une politique active soit engagée dans ce domaine.

Ainsi, la mise en place d'une politique dynamique d'égalité professionnelle et de non discrimination et de qualité de vie au travail doit s'accompagner d'une mise en cohérence des pratiques de management et par une démarche de communication régulière.

Les signataires estiment que le présent accord représente une réelle opportunité de dialogue et de dynamisme dans l'Entreprise, et que son impact social et économique se révélera positif à court et moyen terme.

Une synthèse de la situation comparée entre les femmes et les hommes dans l'Entreprise (année 2016) est annexée au présent accord.

Ainsi, notre Entreprise comptait dans ses effectifs à la fin de l'année 2016 :

  • 20.2 % de femmes

  • 79.8 % d'hommes

Cette disparité tient à l'activité économique de l'Entreprise. De cette répartition découlent des

différences quant aux emplois occupés et aux niveaux hiérarchiques qui s'y rattachent.

En termes d'embauche sur l'année 2016, les femmes ont représenté 20 % des recrutements.

Le présent accord affirme donc la volonté de la Direction et des partenaires sociaux de promouvoir l'égalité professionnelle entre les femmes et les hommes et la qualité de vie au travail, notamment en matière d'accès à l'emploi, de formation professionnelle, des conditions de travail, ainsi qu'en matière d'évolution de carrière (mobilité, promotion, rémunération ...).

Les parties reconnaissent que ces dispositions doivent s'inscrire dans la durée pour devenir significatives et permettre une évolution de la situation actuelle.

Chaque année, un bilan des mesures de cet accord sera présenté au Comité d'Entreprise, au CHSCT et aux Organisations syndicales dans le cadre de la présentation de l'Etat de Situation Comparée pour en apprécier l'évolution.

Les thèmes relatifs à l'égalité professionnelle visés à l'article L 2242-5 du Code du travail, et que

suivront les parties signataires de cet accord, sont les suivants :

l'embauche

la formation

la promotion professionnelle

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la qualification

la classification

les conditions de travail

la rémunération effective

l'articulation entre l'activité professionnelle et l'exercice de la responsabilité familiale

Parmi ces thèmes, quatre ont été retenus. Ils sont accompagnés d'objectifs, d'indicateurs et d'actions qui feront l'objet d'un bilan annuel pour les années 2017, 2018 et 2019.

Ces thèmes sont les suivants :

l'embauche

la promotion interne

l'articulation entre vie pro et responsabilités parentale

la rémunération effective

Article 1 : champ d'application

Le présent accord s'applique au sein de l'entreprise SONEPAR OUEST et à l'ensemble de ses

salariés.

Article 2 : l'embauche

2.1. Principes généraux

En vue d'assurer un taux d'emploi des femmes en progression, le levier de l'embauche semble prépondérant. Les parties signataires soulignent que les critères déterminants du recrutement sont les compétences et les qualifications du candidat. A cet égard, l'objectif est que le recrutement au sein de l'entreprise reflète la répartition des candidatures entre les hommes et les femmes candidats, à profil équivalent.

L'état de grossesse d'une femme en particulier ne doit pas être pris en considération pour refuser de l'embaucher ou mettre fin à la période d'essai. En conséquence, il est interdit de rechercher ou de faire rechercher toute information concernant l'état de grossesse de l'intéressée. La femme candidate à un emploi n'est pas tenue de révéler son état de grossesse.

Toute discrimination liée à l'état de grossesse tombe sous le coup des sanctions pénales de l'article 225-1 du code pénal.

D'autres leviers pour favoriser l'embauche de femmes et faire connaitre l'entreprise auprès d'un public plus féminin seront également mis en oeuvre.

2.2. Objectif de progression

Objectif 1 : Taux d'emploi des femmes

Sous réserve qu'aucune autre disposition légale, qu'un accord d'entreprise, qu'une modification dans la situation juridique de l'Entreprise, ne viennent contredire cet objectif, et sous réserve des départs à l'initiative du salarié, l'objectif, sur la durée du présent accord, est de porter le taux d'emploi des salariés Femmes à 25% par l'effet cumulé du recrutement et du maintien dans l'emploi.

Objectif 2 : Recrutement

Le taux d'embauche des femmes doit représenter au moins 25% du prévisionnel total de recrutements

annuels

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2.3. Indicateurs

Indicateurs présents dans le Rapport de Situation Comparée :

  • Répartition H/F type de contrat

  • Répartition H/F par catégorie professionnelle (employé, technicien-maîtrise, cadre)

  • Nbre d'embauches H/F par catégorie et type de contrat

  • Taux d'emploi des Femmes au 31/12

2.4. Actions à mener

  • La DRH veillera à proposer dans les short list des candidats à un poste une répartition de femmes la plus équilibrée possible par rapport au nombre de candidatures reçues, en se focalisant sur les compétences et les qualifications des candidats.

- Les managers veilleront dans la sélection des candidats à ne se focaliser que sur les compétences et les qualifications.

  • La DRH et les managers veilleront à conclure des contrats en alternance et de stages avec des femmes afin de favoriser la répartition des femmes dans le vivier des embauches.

- Afin d'être les meilleures ambassadrices dans les recrutements à mener, essentiellement sur les métiers techniques, les femmes salariés de l'entreprise seront sollicitées en priorité pour participer à des forums ou à des présentations en lien avec nos campagnes de recrutement ou aux actions de communication pour faire connaître les besoins en recrutement de l'entreprise.

- Enfin, il sera demandé aux différents organismes extérieurs pouvant intervenir dans nos processus de recrutement (cabinets de recrutement, entreprises d'intérim, Pôle emploi ...) que, parmi les candidats présentés, figure à profil équivalent une part significative de femmes selon la compétence recherchée.

Article 3 : la promotion interne
3.1. Principes généraux

Comme en matière de recrutement, les critères utilisés dans les définitions de postes ouverts à la mobilité interne ne doivent pas être de nature à entrainer une discrimination fondée sur le sexe.

L'enjeu est d'attirer de plus en plus de femmes vers les métiers plus techniques de l'entreprise en favorisant l'image de ces métiers et les passerelles au travers de la formation.

A compétence égale,

  • les femmes et les hommes doivent pouvoir avoir accès à tous les métiers dans l'entreprise,

  • les femmes et les hommes doivent être en mesure d'avoir les mêmes possibilités d'évolution de carrière et, en particulier, pouvoir avoir accès aux mêmes postes à responsabilité,

  • les femmes et les hommes doivent pouvoir bénéficier d'une affectation sans discrimination.

L'entreprise veillera aussi à ce qu'en matière d'évolution professionnelle, les congés maternité, d'adoption et les congés parentaux soient sans incidence sur le déroulement de carrière des salariés concernés.

Toute promotion mise en oeuvre sera accompagnée indifféremment pour un homme ou pour une femme, d'un niveau de qualification adaptée au nouveau poste, et ce sans discrimination.

3.2. Objectif de progression

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Objectif 3 : Promotions

Le taux de promotion des femmes se situe pour l'année 2016 à 14%. L'objectif est que ce taux

progresse pour passer à 20%.

3.3. Indicateurs

Indicateur présents dans le Rapport de Situation Comparée :

- Répartition des promotions par sexe et par catégorie professionnelle (employé, technicien-maîtrise,

cadre)

3.4. Actions à mener

  • La DRH et les managers feront la promotion et favoriseront les formations techniques (exemple : maitrise des bases de l'électricité...) afin de développer les passerelles vers les métiers de TCS ou TCI dans les agences.

  • Des périodes de découverte sous la forme d'une période d'l semaine en immersion pourront être proposées avant de confirmer sa candidature à un poste afin de s'assurer de bien connaître le poste identifié, ainsi que l'adéquation entre sa motivation et le quotidien du poste recherché.

  • Pour maximiser les chances de réussite des promotions, un système de tutorat ou de parrainage sera mis en oeuvre

  • La DRH et les managers veilleront dans la sélection des candidats à ne se focaliser que sur les compétences et les qualifications des candidats.

Article 4 : l'articulation entre vie professionnelle et responsabilités parentale 4.1. Principes généraux

L'articulation entre la vie professionnelle et les responsabilités parentales entre pleinement dans le sujet de l'égalité professionnelle entre les hommes et les femmes mais également dans celui de la qualité de vie au travail.

C'est une thématique assez nouvelle pour Sonepar Ouest qui souhaite pousser sa réflexion dans ce domaine, convaincu du lien qu'il peut y avoir dans ce domaine entre épanouissement personnel et professionnel. Il en va de l'équilibre de chacun et de son efficacité professionnelle.

Une attention toute particulière sera donnée aux collaborateurs revenant d'une absence supérieure à 3 mois, du type congé maternité, congé pour adoption, congé parental à temps plein. La reprise de leur emploi après cette absence se révèle parfois difficile : des automatismes sont perdus, l'environnement de l'entreprise, de l'agence, du service peut avoir évolué... Le collaborateur peut être dans la recherche d'un nouvel équilibre, peut être amené à revoir son organisation et ses priorités, qui selon l'organisation du service ou de l'agence, pourront être pris en considération par l'entreprise.

Cet entretien de retour est élargi à toute absence, par exemple maladie, supérieure à 3 mois, afin de s'assurer d'un retour au travail dans les meilleures conditions possibles.

4.2. Objectif de progression

- Réalisation de 80% des entretiens de retour suite à une absence supérieure à 3 mois

4.3. Indicateurs

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- Nombre d'entretiens suite à une absence supérieure à 3 mois

  • Nombre de bilan de compétences réalisés

  • Nombre de passage de temps complet à temps partiel, par catégorie professionnelle (employé, technicien-maîtrise, cadre)

4.4. Actions à mener

  • Mise en place d'un entretien de retour après toute absence liée à un congé supérieur à 3 mois avec le manager

Lors de cet entretien, seront abordées les conditions du retour et de la réintégration, le rappel des missions... Des informations sur l'évolution de l'environnement de travail pendant l'absence du collaborateur seront données.

Une attention sera également portée à l'organisation du poste et à ses horaires. Les demandes de modification d'horaires, de poste ou de temps partiels seront examinées avec attention, avec l'appui du service RH.

Cet entretien sera réalisé idéalement dans l'anticipation donc quelques jours avant la reprise effective du collaborateur, et au plus tard le jour de la reprise.

  • Pour toute absence supérieure à 1 an, toute demande de bilan de compétence sera assurée

Article 5 : la rémunération effective
5.1. Principes généraux

Les parties signataires rappellent le principe selon lequel l'entreprise est tenue d'assurer, pour un même travail, ou pour un travail de valeur égale, l'égalité de rémunération entre les femmes et les hommes. Le respect de ce principe constitue un élément essentiel de la dynamique de l'égalité professionnelle et de la mixité des emplois.

Les parties signataires adhèrent aux stipulations figurant dans l'Accord National Interprofessionnel du 1er mars 2004 relatif à la mixité et à l'égalité professionnelle entre les hommes et les femmes, qui prévoient que les branches et les entreprises doivent faire de la suppression des écarts constatés en termes de rémunérations une priorité.

Elles rappellent que les disparités de rémunération ne peuvent pas, pour un même emploi, être fondées sur l'appartenance des salariés à l'un ou l'autre sexe.

Les différents éléments composant la rémunération doivent être établis sur des normes identiques pour les femmes et les hommes. Les critères de classification et de promotion professionnelle, ainsi que toutes les autres bases de calcul de la rémunération doivent être communs aux travailleurs des deux sexes. Ils ne doivent pas non plus être discriminants pour les salariés ayant bénéficié d'un congé de maternité ou d'un congé parental d'éducation.

Il est rappelé qu'à l'issue d'un congé de maternité ou d'un congé d'adoption, la rémunération du salarié fait l'objet d'un examen et est réévaluée conformément aux textes légaux qui précisent que cette rémunération est « majorée des augmentations générales ainsi que de la moyenne des augmentations individuelles perçues pendant la durée de ces congés par les salariés relevant de la même catégorie professionnelle ou, à défaut, de la moyenne des augmentations individuelles dans l'entreprise ».

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Si à compétence et ancienneté égales, et pour des salariés effectuant les mêmes tâches, des écarts de rémunération entre les femmes et les hommes sont objectivement constatés, l'entreprise doit vérifier les raisons de ces écarts avec comme objectif de les supprimer. Dans l'hypothèse où aucune raison objective ne les justifie, l'entreprise doit faire de la suppression de ces écarts une priorité en prenant les mesures appropriées.

Sont considérés, en vertu de l'article L 3221-4 du code du travail, comme ayant une valeur égale, les travaux qui exigent des salariés un ensemble comparable de connaissances professionnelles consacrées par un titre, un diplôme ou une pratique professionnelle, de capacités découlant de l'expérience acquise, de responsabilités et de charge physique ou nerveuse.

Par ailleurs, conformément à la loi du 23 mars 2006 relative à l'égalité salariale entre les femmes et les hommes, il est rappelé que les entreprises soumises à la négociation annuelle obligatoire sur les salaires effectifs doivent négocier chaque année pour analyser la situation et, le cas échéant, définir et programmer les mesures permettant de supprimer les écarts de rémunération entre les femmes et les hommes, dans le cadre des négociations sur les salaires.

5.2. Objectif de maintien

L'Entreprise s'engage à maintenir l'égalité salariale, à travail de valeur égale, entre les femmes et les hommes. Les éventuels écarts résiduels significatifs de rémunération entre les femmes et les hommes à situation égale seront examinés avec pour objectif de supprimer les écarts injustifiés.

5.3. Indicateurs

Indicateurs présents dans le Rapport de Situation Comparée :

  • Rémunérations mini — moyen — médiane - maxi par catégorie et par sexe

  • Classification dans l'entreprise, par sexe et catégorie socio-professionnelle

5.4. Actions à mener

Lorsque, à situation comparable, un écart de rémunération est constaté, celui-ci doit être analysé afin d'en comprendre les raisons. En l'absence de justification sur la base des éléments susvisés, une action spécifique correctrice doit être engagée. Cette analyse sera menée sur le principe d'égalité salariale pour une situation égale : même métier, même niveau de responsabilité, de qualification, de compétences, de résultats, d'ancienneté et de même horaire.

Article 6 : sensibilisation et communication

La sensibilisation de l'ensemble des acteurs au niveau de l'entreprise sur le thème de l'égalité professionnelle et la communication sur ce sujet constitue un vecteur important pour traduire concrètement l'application des principes mis en exergue par le présent accord.

L'entreprise doit donc encourager les actions d'information sur le thème de l'égalité professionnelle femmes/hommes par des actions de communication en diffusant les bonnes pratiques et les évolutions constatées.

Article 7 : suivi de l'accord

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:\

Chaque année, à l'occasion de la présentation du Bilan Social et du rapport de Situation Comparée, un bilan des actions menées ainsi que des indicateurs sera effectué, lors du comité d'entreprise et du CHSCT.

Si les indicateurs font apparaître des déséquilibres notables en matière de mixité ou d'égalité professionnelle entre les femmes et les hommes, une priorité sera donnée pour mettre en place des actions correctives et, en matière de rémunération, des actions spécifiques de rattrapage progressif seront également engagées à cet effet.

Article 8 : durée et entrée en vigueur de l'accord

Le présent accord est conclu pour une durée déterminée de 3 ans. Il prend effet rétroactivement le 1er janvier 2017 et prendra fin le 31 décembre 2019. A cette dernière date, il cessera automatiquement de produire ses effets.

Conformément aux dispositions de l'article L 2241-3 du Code du travail, une nouvelle négociation sur l'égalité professionnelle sera menée tous les 3 ans, sur la base des rapports annuels et des plans d'actions présentés.

Article 9 : publicité

Le texte du présent accord, une fois signé, sera notifié à l'ensemble des organisations syndicales représentatives dans l'entreprise. Il fera l'objet des formalités de publicité au terme du délai d'opposition.

Le présent accord sera déposé en deux exemplaires (dont un sur support électronique) auprès de la DIRECCTE dont relève le siège social de la société et au conseil de prud'hommes du Mans.

Article 10 : Révision et dénonciation de l'accord

Le présent accord peut être révisé par avenant conclu par les partenaires sociaux ou une partie d'entre eux conformément aux dispositions légales. Une demande de révision du présent accord peut être effectuée par l'une des parties signataires.

La demande de révision devra être portée à la connaissance des parties signataires en lettre recommandée avec avis de réception.

La demande de révision de l'accord devra être accompagnée d'une lettre de notification d'un nouveau projet d'accord sur les points sujets à révision. Les discussions devront commencer dans un délai de 3 mois suivant la lettre de notification.

Le présent accord restera en vigueur jusqu'à l'application du nouvel accord signé à la suite d'une demande de révision.

Aucune demande de révision ne pourra être introduite dans les 12 mois suivant l'entrée en vigueur de la dernière révision, sauf en cas de modification législative ou réglementaire.

L'accord pourra également être dénoncé par l'une des parties signataires, moyennant le respect d'un préavis de six mois. Les modalités de dénonciation sont fixées aux articles L.2261-9 et suivants du Code du travail.

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Article 11 : procédure de règlement des litiges

Tout différend concernant l'application du présent accord est d'abord soumis à l'examen des parties

signataires en vue de rechercher une solution amiable.

A défaut d'accord entre les parties, le différend est porté devant la juridiction compétente.

Fait à Le Mans, le 22 septembre 2017,
En 6 exemplaires originaux

Pour l'entreprise Sonepar Ouest,

Pour le syndicat CGT,

Pour le syndicat CFDT,

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LISTE DES AGENCES

Code RAISON SOCIALE

AGENCE

AD1

AD2

CP VILLE
1M0 SONEPAR OUEST

LE MANS Siège

ZI Sud

60 bd Pierre Lefaucheux

72100 Le Mans
Code ENSEIGNE

AGENCE

AD1

AD2

CP

VILLE

1M1 SOCOLEC

ANGERS

7 rue Vaucanson

ZI St Serge - BP 60304

49103

Angers Cedex 02

1M7 SOCOLEC

CAEN

Cours Montalivet

14120

Mondeville

1MD SOCOLEC

DOL

12 rue de l'Armée Patton

35120

Dol de Bretagne

1M8 SOCOLEC

LA ROCHE

9 impasse Ampère

85000

La Roche / Yon

1M2 SOCOLEC

LAVAL (Changé)

76 bd de Buffon

ZI Les Touches - BP 12052

53020

Laval Cedex

1M3 SOCOLEC

LE MANS

13 rue Pierre Martin

ZI Sud

72100

Le Mans

1M9 SOCOLEC

LORIENT

Rue Denis Papin

ZI de Kerpont - BP 155

56601

Lanester Cedex

1MK SOCOLEC

MONTAIGU

Rue Denis Papin

ZAC de Mirville

85600

Boufféré

1M4 SOCOLEC

NANTES

Rue du Moulin de la Rousselière

BP 20164

44802

Saint Herblain Cedex

1 M6 SOCOLEC

QUIMPER

11 rue Jules Verne

BP 91616

29551

Quimper Cedex

1 M5 SOCOLEC

RENNES

9 rue du Manoir de Servigné

35000

Rennes

1MA SOCOLEC

ROUEN

16 rue des Patis

ZI des Patis

76140

Le Petit Quevilly

1 MF SOCOLEC

ST LO

ZI de la Capelle

Rue de Saint Jean des Baisants

50000

Saint Lô

1MI SOCOLEC

VIRE

Avenue de Bischwiller

14500

Vire

Code

ENSEIGNE

AGENCE

AD1

AD2

CP VILLE
1A8

TABUR ELECTRICITE

ALENCON

8 rue Georges Champetier

ZI Nord - Damigny - BP 78

61003 Alençon Cedex (Damigny)
1AB

TABUR ELECTRICITE

ANGERS

7 rue Vaucanson

BP 80306

49103 Angers Cedex 02
lAD

TABUR ELECTRICITE

AVRANCHES

ZI Le Chesnel

50300 St Martin des Champs
1AL

TABUR ELECTRICITE

BERNAY

129 rue du Général Maurice Bourgeois

27300 Bernay
1AG

TABUR ELECTRICITE

BREST

6 avenue du Baron Lacrosse

ZAC de Kergaradec

29850 Gouesnou
1A3

TABUR ELECTRICITE

CAEN

Cours Montalivet

BP 34

14125 Mondeville Cedex
1AR

TABUR ELECTRICITE

CESSON

17 rue des Landelles

ZI Sud Est

35510 Cesson Sévigné
1AE

TABUR ELECTRICITE

CHARTRES

38 rue de la Taye

28112 Lucé
1A7

TABUR ELECTRICITE

CHERBOURG

-

161 rue des Industries Z1
Tourlaville

Tourlaville

50110 Cherbourg en Cotentin
1AH

TABUR ELECTRICITE

CHOLET

ZI Nord - 15 rue du Mans

BP 40016

49308 Cholet Cedex
1AI

TABUR ELECTRICITE

DREUX

8 rue André Ravalée

ZI Nord

28100 Dreux
1AM

TABUR ELECTRICITE

LAVAL

76 bd de Buffon - ZI des Touches

BP 2112

53021 Laval Cedex 9
1AF

TABUR ELECTRICITE

LE HAVRE

61 rue Gustave Nicolle

76600 Le Havre
1A6

TABUR ELECTRICITE

LE MANS

11 rue Pierre-Martin

ZI Sud

72100 Le Mans
1AU

TABUR ELECTRICITE

LES HERBIERS

15 avenue de l'Arborescente

ZA EKHO4

85500 Les Herbiers
1AT

TABUR ELECTRICITE

LOUDEAC

ZI Très le Bois

22600 Loudéac
1A9

TABUR ELECTRICITE

NANTES

25 bd Bâtonnier Cholet

BP 68614

44186 Nantes Cedex 4
1AP

TABUR ELECTRICITE

QUIMPER

8 rue de Ste Anne de Guelen

29018 Quimper Cedex
1A4

TABUR ELECTRICITE

RENNES

23-25, Rue de la Retardais

ZI Lorient - BP 12132

35921 Rennes Cedex
1A5

TABUR ELECTRICITE

ROUEN

Centre de Gros - Bd Industriel

BP 447

76806

St Etienne du Rouvray Cedex

1AJ

TABUR ELECTRICITE

ST BRIEUC

30 rue Chaptal

22000 St Brieuc
1AN

TABUR ELECTRICITE

ST MALO

19 rue du Grand Jardin

ZI Sud

35400 St Malo
lAS

TABUR ELECTRICITE

ST NAZAIRE

118 rue Henri Gautier

44550 Montoir de Bretagne
1AC

TABUR ELECTRICITE

TOURS

9 rue de Belgique

37100 Tours
1AA

TABUR ELECTRICITE

VANNES

52 rue Alain Gerbault - Relais Poste 3728

ZI Le Prat

56037 Vannes Cedex
Code

ENSEIGNE

AGENCE

AD1

AD2

CP

VILLE

1G6

COMPTOIR ELBEUVIEN D'ELECTRICITE

DIEPPE

ZI Louis Delaporte

76370

Rouxmesnil Bouteilles

1G2

COMPTOIR ELBEUVIEN D'ELECTRICITE

EVREUX

ZI n° 2 La Madeleine

698 rue Jacquard

27000

Evreux

1 G4

COMPTOIR ELBEUVIEN D'ELECTRICITE

ELBEUF

Le Clos Allard

427 rue de la Chaussée

76320

Caudebec Les Elbeuf

1G5

COMPTOIR ELBEUVIEN D'ELECTRICITE

VERNON

Site de la Grande Garenne

6 rue de la Croix Blanche

27950

Saint Marcel

1G1

COMPTOIR ELBEUVIEN D'ELECTRICITE

YVETOT

118 rue des Renards

76190

Ste Marie des Champs

Source : DILA https://www.data.gouv.fr/fr/datasets/acco-accords-dentreprise/

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