Accord d'entreprise "AVENANT N°9 A L’ACCORD L’ORÉAL RELATIF AU COMPTE EPARGNE TEMPS DU 20 DECEMBRE 2000" chez L'OREAL (Siège)

Cet avenant signé entre la direction de L'OREAL et le syndicat CGT et CFDT et CFTC et CFE-CGC le 2021-06-11 est le résultat de la négociation sur le compte épargne temps.

Périmètre d'application de la convention signée entre l'entreprise et le syndicat CGT et CFDT et CFTC et CFE-CGC

Numero : T07521032427
Date de signature : 2021-06-11
Nature : Avenant
Raison sociale : L'OREAL SA
Etablissement : 63201210000012 Siège

CET : les points clés de la négociation

La négociation s'est portée sur le thème Compte épargne temps Avenant à l’accord de Négociation Annuelle Obligatoire 2020 L'OREAL SA (2020-05-19) AVENANT N°8 A L’ACCORD L’ORÉAL RELATIF AU COMPTE ÉPARGNE TEMPS DU 20 DÉCEMBRE 2000 (2020-10-16) Procès-Verbal d’Accord Négociation Annuelle Obligatoire 2022 (2022-02-24) AVENANT N°10 A L’ACCORD L’ORÉAL RELATIF AU COMPTE EPARGNE TEMPS DU 20 DECEMBRE 2000 (2022-03-01)

Conditions du dispositif CET pour les salariés : le texte complet de l'avenant du 2021-06-11

AVENANT n°9 à l’accord L’ORÉAL relatif au

COMPTE EPARGNE TEMPS du 20 Décembre 2000

Entre les soussignés :

La Direction de L’Oréal SA d’une part,

Et

Les organisations syndicales représentatives dans l’entreprise, ci-après énumérées, d’autre part :

  • CFDT,

  • CFTC,

  • CGT,

  • CFE-CGC,

PREAMBULE :

Le présent avenant n°9 à l’accord Compte Epargne Temps du 20 décembre 2000, a pour objet d’améliorer le dispositif précédemment en vigueur, en en modifiant les conditions d’alimentation en argent.

Article 1 : Modification de l’article 4.2 de l’Accord (Alimentation en argent)

Afin d’augmenter les possibilités d’alimentation en argent du Compte Épargne Temps, l’article 4.2 est modifié comme suit :

4.2/ Alimentation en argent

Les salariés ont la possibilité de verser chaque année dans le Compte Épargne Temps une partie de leur rémunération brute annuelle, sans que ce montant puisse excéder 6 % de la rémunération brute annuelle. Cette rémunération s’entend au sens de l’Article L242- 1 du Code de la sécurité sociale.

La limite de 6% de la rémunération brute annuelle est sous la responsabilité du collaborateur.

La rémunération considérée est celle de l'année civile qui précède le versement dans le CET. En cas d'absence maladie, maternité, accident du travail ou maladie professionnelle, la rémunération sera reconstituée.

Il est nécessaire que le salarié soit à l'effectif et rémunéré par l'entreprise pour effectuer un versement.

La demande de versement en argent, s'effectue en une ou deux fois par année civile.

Le moment du prélèvement est laissé au choix du salarié et ce dernier peut l’étaler sur 3 mois pour chacun des deux versements, sans avoir pour effet de reporter ce prélèvement au-delà du 31 décembre de l’année en cours.

Le montant minimum de prélèvement ne peut pas être inférieur à 100€ et le montant maximum ne peut être supérieur à la rémunération nette perçue le même mois que le versement.

Le prélèvement est effectué en paie le mois qui suit la demande du salarié, et doit être soldé le 31 décembre au plus tard.

Le salaire ainsi prélevé pour alimenter le CET sera soumis à charges sociales et à impôt sur le revenu au moment de l'utilisation des sommes, en application de la législation en vigueur. Afin de calculer le nombre de jours équivalents dans le CET, les 6 % de rémunération sont comparés à la Base Congés payés.

Le montant est ainsi converti en jours au moment du placement, sur la valeur d'un jour calculé sur la dernière base congés payés connue (Juin N-1 à Mai N). La Base CP comprend tout type de rémunération fixe ou variable (exemple : bonus, prime de nuit, complément de congés payés…), hors élément exceptionnel (exemple : prime exceptionnelle).

Le montant converti en jours n'ouvre pas droit au bénéfice de l’abondement de 25% prévu à l’article 4-1 du présent article.

Les jours ainsi épargnés seront valorisés par l'entreprise au moment de leur utilisation comme des jours de congés payés. »

Article 2. Dépôt de l’avenant

Le présent avenant sera déposé en deux exemplaires auprès des Services de la Direction régionale et interdépartementale de l'économie, de l'emploi, du travail et des solidarités (DRIEETS) et auprès du Secrétariat du Greffe du Conseil de Prud’hommes conformément à l’Article L 2231-6 du Code du Travail.

Conformément au décret n°2017-752 du 3 mai 2017 relatif à la publicité des accords collectifs, le présent avenant sera rendu public et intégré dans une base de données nationale (plateforme de télé procédure du Ministère du travail). Il est convenu que cette publication se fera sans mention des noms et prénoms des négociateurs et signataires, conformément à l’article D. 2231-2 du code du travail. Ces formalités seront exécutées par la Direction.

Un exemplaire du présent avenant sera établi pour chaque partie. Une copie de l’avenant signé sera également adressée à l'ensemble des organisations représentatives au sein de l’entreprise.

Ces formalités seront exécutées par la Direction. 

Article 3. Durée de l’avenant

Les clauses de l’Accord du 20 décembre 2000, modifiées par le présent avenant, s’incorporent à celui-ci et les effets du présent avenant auront la même durée que l’accord ainsi modifié.

Fait à Clichy, le 11 juin 2021                                            

Pour la Société L’Oréal SA :

Pour les Organisations syndicales représentatives des salariés :

CFDT

CFTC

CGT

CFE/CGC 

Source : DILA https://www.data.gouv.fr/fr/datasets/acco-accords-dentreprise/

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