Accord d'entreprise "UN ACCORD EGALITE PROFESSIONNELLE ENTRE LES HOMMES ET LES FEMMES" chez ETABLISSEMENT LE SAINT FRUITS LEGUMES

Cet accord signé entre la direction de ETABLISSEMENT LE SAINT FRUITS LEGUMES et le syndicat CFDT le 2017-09-27 est le résultat de la négociation sur l'égalité professionnelle.

Périmètre d'application de la convention signée entre l'entreprise et le syndicat CFDT

Numero : A02917004489
Date de signature : 2017-09-27
Nature : Accord
Raison sociale : SAS LE SAINT
Etablissement : 63732026800013

Égalité professionnelle : les points clés de la négociation

La négociation s'est portée sur le thème Autres dispositions pour l'égalité professionnelle UN ACCORD EGALITE HOMMES FEMMES (2021-03-05) UN ACCORD DE METHODE RELATIF A LA NEOGOCIATION SUR L'EGALITE PROFESSIONNELLE ENTRE LES FEMMES ET LES HOMMES (2022-04-06) UN ACCORD RELATIF A L'EGALITE PROFESSIONNELLE ENTRE LES FEMMES ET LES HOMMES (2022-05-04)

Conditions du dispositif égalité professionnelle pour les salariés : le texte complet de l'accord du 2017-09-27

ACCORD D’EGALITE PROFESSIONNELLE

ENTRE LES HOMMES ET LES FEMMES

ENTRE

La SAS LE SAINT,

Dont le siège social est situé 15 Rue Bel Air - 29 860 BOURG BLANC, représentée par M__________________, agissant en qualité de Représentant Permanent du Président,

d'une part,

ET

L’Organisation syndicale CFDT, représentée par Madame ______________

d'autre part,

Préambule :

Sont concernés par cet accord les salariés de la société LE SAINT.

L'entreprise réaffirme que le principe d'égalité entre les femmes et les hommes tout au long de la vie professionnelle est un droit. Elle dénonce tout comportement ou pratique qui pourrait s'avérer discriminant à l'encontre des salariés.

Sur la base de ce principe et du diagnostic élaboré dans le cadre du rapport annuel sur la situation économique, l’entreprise convient d'agir dans les domaines suivants :

  • Embauche,

  • Formation professionnelle

  • Rémunération

  1. Embauche :

En vue d’assurer un recrutement équilibré au sein de l’entreprise, cette dernière souligne que les critères déterminants du recrutement sont les compétences et les qualifications du candidat. A cet égard, l’entreprise se fixe comme objectif que le recrutement au sein de celle-ci reflète la répartition des candidatures entre les hommes et les femmes candidats, à profil équivalent.

Dans cet esprit les offres d’emploi externes doivent être rédigées et gérées de façon non discriminatoire. Ainsi, à projet professionnel, motivations, potentiel d’évolution et compétences comparables, les candidatures masculines et féminines doivent être analysées selon les mêmes critères. A cette fin, les dispositifs de sélection doivent restés construits autour de la notion de compétence. Les recrutements externes et internes se dérouleront dans les mêmes conditions pour les femmes et pour les hommes. La direction sensibilisera le personnel chargé du recrutement à l’égalité professionnelle.

Afin de permettre une meilleure représentation en terme de mixité lors du recrutement, les parties s’engagent à ce que des actions prioritaires soient menées au sein de l’entreprise, portant sur l’amélioration de l’accès des femmes et des hommes à des emplois sur des postes identifiés comme ayant une faible représentation féminine ou masculine. Les représentants du personnel peuvent faire des propositions d’actions visant à supprimer, le cas échéant, les déséquilibres constatés.

L’état de grossesse d’une femme ne doit pas être pris en considération pour refuser de l’embaucher ou mettre fin à la période d’essai. En conséquence, il est interdit de rechercher ou de faire rechercher toute information concernant l’état de grossesse de l’intéressée. La femme candidate à un emploi n’est pas tenue de révéler son état de grossesse. Toute discrimination liée à l’état de grossesse tombe sous le coup des sanctions pénales de l’article 225-1 du Code Pénal.

  1. Formation :

L’entreprise souligne que la formation professionnelle constitue l’un des leviers essentiels pour assurer une égalité de traitement entre les hommes et les femmes. Par le développement des compétences, la formation professionnelle concourt au principe d’égalité professionnelle entre les hommes et les femmes dans le déroulement de leur carrière.

C’est pourquoi l’entreprise réaffirme son engagement :

  • d’assurer l’égalité entre les hommes et les femmes dans l’accès à la formation professionnelle tout en prenant en compte les contraintes liées à la vie familiale ;

  • de désigner parmi les publics prioritaires aux actions de formation, les femmes reprenant une activité professionnelle après un congé de maternité et les hommes et les femmes après un congé d’adoption ou un congé parental, en cas de changement de technique ou de méthode de travail ;

  • de permettre un égal accès des hommes et des femmes : aux dispositifs de formation, de VAE ou de bilan de compétences, et aux contrats et périodes de professionnalisation ;

  • d’assurer un suivi de l’accès à la formation professionnelle hommes /femmes à travers un bilan emploi/formation.

De façon générale l’entreprise est garante que le plan de formation ainsi que les actions de formation projetées, tant pour le développement professionnel de chacun que pour l’adaptation aux évolutions de l’entreprise, bénéficient aussi bien aux femmes qu’aux hommes.

L’entreprise rappelle que pour le calcul des droits ouverts au titre du Compte Personnel de Formation (CPF), la période d’absence du salarié pour un congé de maternité, de paternité et d'accueil de l'enfant, d'adoption, de présence parentale, de proche aidant ou un congé parental d'éducation est intégralement pris en compte.

  1. Rémunération :

La rémunération constitue un des domaines d’intervention obligatoire, depuis le décret n° 2012-1408 du 18 décembre 2012.

La Société précise que même si la rémunération représente l’un des principaux facteurs d’inégalité entre les hommes et les femmes dans le monde du travail, elle s’engage à réduire les écarts au sein de ses effectifs conformément à la Loi n° 2006-340 du 23 mars 2006 relative à l'égalité salariale entre les femmes et les hommes.

Effectifs :

Indicateurs Calculs Femme Homme
nb % nb %
Répartition Homme / Femme Nb F / effectif total Nb H / effectif total 67 34.5% 127 65.5%
Pourcentage cadre/ effectif Cadre / effectif total 3 1.6% 16 8.2%
Effectif total Agent maitrise technicien / effectif total 7 3.6% 19 9.8%
66 Employé ouvrier / effectif total 57 29.4% 92 47.4%
Répartition H/F par CSP Cadre F / cadre Cadre H / cadre 3 15.8% 16 84.2%
  Agent maitrise technicien F / Agent maitrise technicien 7 26.9% 19 73.1%
Employé ouvrier F / effectif total Employé ouvrier H / effectif total 57 38.3% 92 61.7%
Taux CDI CDI / effectif total 52 26.8% 103 53.1%
Pourcentage tps partiel Nb tps partiel / nb de contrat 6 3.1% 3 1.6%
Contrats pro et apprentis Nb de contrats pro et d'apprentis 3 1.6% 3 1.6%

Article 1. Embauche

1.1 Etat des lieux

Le rapport annuel fait apparaître la situation suivante :

Indicateurs Calculs Femme Homme
nb % nb %
Pourcentage embauches par CSP Nb embauche cadre / Nb embauche total 0 0.0% 1 2.3%
Nombre d'embauches: Nb embauche agent maitrise et technicien / Nb embauche total 0 0.0% 0 0.0%
  Nb embauche employé ouvrier / Nb embauche total 13 29.5% 30 68.2%

29.5 % d’embauches, sur l’ensemble des catégories socio-professionnelles (CSP), sont des femmes.

Il est constaté une sous-représentation des femmes eu égard au secteur d’activité de l’entreprise. En effet, les candidatures de femmes aux postes de préparateurs de commandes et de chauffeurs-livreurs sont rares. La manutention et notamment le port de charges requis pour ce type de fonctions en est la cause principale.

1.2 Mesures à mettre en place

Voici donc les mesures que nous proposons de mettre en place :

  • Mise en place de grille d’évaluation des candidats lors de la procédure de recrutement afin de baser tout recrutement sur des critères objectifs

  • Favoriser la mixité des recruteurs

  • Sensibilisation des recruteurs aux stéréotypes

  • Mise en place d’études d’adaptabilité des différents postes selon le sexe

  • Plan de communication sur la mixité des postes auprès des écoles déjà mis en place

  • Mise en place d’outils favorisant l’accessibilité des postes de préparateurs de commandes et de chauffeurs-livreurs aux femmes (transpalettes électriques par exemple…)

1.3 Objectifs chiffrés

La Société s'engage à favoriser la mixité d'emploi et donc à rechercher des candidatures féminines pour les emplois suivants dans lesquels il est constaté qu'elles sont sous-représentées :

  • préparateurs de commandes,

  • chauffeurs-livreurs.

Pour ces emplois, la Société fixe comme objectif de faire évoluer le taux de recrutement féminin comme suit :

Avec le même nombre d’embauches, nous préconisons d’embaucher une femme de plus par an dans le cadre de la filière logistique.

Exemple, à effectif constant :

- 1 femme et 4 hommes,

- un pourcentage d’embauches de femmes de la CSP Employé/Ouvrier qui serait de 20 %.

- ouverture des postes aux hommes et aux femmes, dans le respect des candidatures reçues pour les postes à pourvoir.

L’objectif poursuivi est d’augmenter d’année en année le nombre de femmes.

1.4 Indicateurs de suivi

  • nombre et répartition par sexe des candidatures reçues ;

  • nombre et répartition par sexe et catégorie professionnelle des embauches annuelles ;

  • taux de féminisation des emplois par catégorie professionnelle, type d'emplois et de contrat de travail.

Article 2. Formation

2.1 Etat des lieux

Le rapport annuel fait apparaître la situation suivante :

Indicateurs Calculs Femme Homme
% nb % nb
Nb d'heures de formation par CSP Global 18.15% 244 81.85% 1100
  Cadre 11.1% 149 5.4% 73
Agent de maitrise, technicien 0.3% 4 7.3% 98
Employé, ouvrier 6.8% 91 69.1% 929
Nb d'heures moyen de formations par salarié Global - 15.3 - 30
  Cadre - 24.8 - 14.6
Agent de maitrise, technicien - 4 - 19.6
Employé, ouvrier - 10.1 - 33.2
Indicateurs Calculs Femme Homme
mini maxi mini maxi
Eventail de formation (en heure) Formation la plus courte / plus longue 4 63 3 140

Toutes CSP confondues, le nombre d’heures de formation s’élève à :

  • 15.3 heures pour une femme,

  • 30 heures pour un homme.

Pour la catégorie EMPLOYE/OUVRIER, le nombre d’heures de formation s’élève à :

  • 10.1 heures de formation par femme,

  • 33.2 heures de formation par homme.

Indicateurs Calculs Femme Homme
nb % nb %
Répartition Homme / Femme Nb F / effectif total Nb H / effectif total 67 34.5% 127 65.5%
Nb d'heures de formation par CSP Global 244 18.15 110 81.15%
  Nb moyen d'heure formation utilisé selon le sexe 3.64 8.66

Ces deux tableaux montrent que les hommes ont plus recours à la formation que les femmes, en effet le nombre moyen d’heures de formation par homme s’élève à 8.66 heures contre 3.64 heures pour une femme. Cependant, ces valeurs sont à nuancer car certains salariés ont suivi des formations de durées importantes (Formation aux transports routiers) qui impacte grandement sur les données. Néanmoins même en retirant la prise en compte de cette formation les hommes continuent à se former plus que les femmes.

2.2 Mesures à mettre en place

Voici donc les mesures que nous proposons de mettre en place :

  • Favoriser les formations sur le temps de travail afin de ne pas impacter sur la conciliation vie professionnelle / vie privée

  • Généraliser les formations sur la sensibilisation aux troubles musculo-squelettiques

  • Développer le e-learning (formation à distance)

2.3 Objectifs chiffrés

La Société s'engage à permettre un accès identique à la formation pour les femmes et pour les hommes.

- 100% des femmes auront accès à la formation au même titre que les hommes.

- 100% des femmes reçues en entretien individuel périodique bénéficieront d’une information personnalisée sur la formation professionnelle.

- 100% des femmes après un congé maternité, et des hommes et les femmes après un congé parental bénéficieront d’entretiens de formation avec leur responsable hiérarchique, afin de déterminer si l'absence n'a pas généré une perte de compétence et si des actions de formation ou de professionnalisation ne sont pas nécessaires.

Le service chargé de la formation dans la Société s'engage à adapter les modalités d'organisation des formations pour les rendre accessibles aux salariés qui ont des personnes à charge et plus globalement pour permettre une conciliation harmonieuse entre vie professionnelle et vie familiale.

- Développer le partenariat existant avec Pôle emploi concernant les formations logistiques et notamment auprès des femmes.

2.4 Indicateurs de suivi

  • nombre de salariés ayant suivi une formation répartis par sexe et catégorie professionnelle ;

  • nombre d'heures de formation par sexe, catégorie professionnelle et type d'action ;

  • nombre d'entretiens de formation pour les salariés de retour d'un congé maternité ou parental.

Article 3. Rémunération

3.1 Etat des lieux

Le rapport annuel fait apparaître la situation suivante :

Indicateurs Calculs Femme Homme
mini maxi mini maxi
Eventail de salaire par CSP (hors apprentis contrat pro) Global 1 466.65 4 300.00 1 466.65 6 200.00
Cadre 3 350.00 3 800.00 2 800.00 6 200.00
Agent maitrise, technicien 2 030.10 4 300.00 1 693.48 3 800.00
Employé, ouvrier 1 466.65 2 600.00 1 466.65 3 000.00
Indicateurs Calculs Femme Homme
Salaire médian par CSP (hors apprenti contrat pro) Global 1 800.00 1659.00

Nb apprentis et contrats pro:

0

 

Cadre 3 700.00 3 950.00
Agent maitrise, technicien 2 300.00 2 527.00
Employé, ouvrier 1 668.37 1 593.45
Salaire moyen par CSP (hors apprenti contrat pro) Global 1 962.12 2 087.56
  Cadre 3 617.00 4 230.83
Agent maitrise, technicien 2 636.00 2 660.00
Employé, ouvrier 1 786.14 1670.67

3.2 Mesures à mettre en place

Voici donc les mesures que nous proposons de mettre en place :

  • Garantir l’équité en matière de rémunération lors de l’embauche : Dans le cadre d’une politique d’équité en matière de rémunération, la société réaffirme sont attachement au principe selon lequel les salaires d’embauches doivent être identiques entre les hommes et femmes à compétences et expériences équivalentes. La Société veillera à ce que ce principe soit respecté et qu’il ne soit pas affecté par le temps. Pour cela, la société réalisera un bilan annuel portant sur les embauches pour vérifier que, sur un même poste, à diplôme et expérience professionnelle équivalents, la rémunération proposée à l’embauche à été analogue.

  • Justification des différences de salaires par la mise à jour des fiches de poste : Lorsque des différences de rémunération sont constatées entre des salariés et qu’il apparait que ces différences sont liées à une modification des fonctions d’un des salariés et à la non-réalisation des documents permettant de formaliser celle-ci, la société mettra tout en œuvre afin de procéder à la création des documents nécessaires à la justification de ces différences de rémunération (avenants, fiches de poste, etc..).

  • Suivi annuel de l’évolution de la rémunération entre hommes et femmes : Chaque année, la société comparera, par le biais d’une étude, la rémunération des hommes et des femmes sur les postes clefs de la Société, à savoir, Préparateurs de commandes, Chauffeurs-Livreurs, Commerciaux et Agents Administratif. Si des différences de traitement apparaissent entre plusieurs salariés à tâches, compétence et ancienneté égales, la Société mettra tout en œuvre afin de déterminer les causes de ces différences. Une fois celles-ci déterminées, la Société mettra en place les actions nécessaires visant à les faires disparaitre lorsqu’elles n’étaient pas justifiées par des raisons objectives.

  • Justification des primes accordées afin d’éviter toute discrimination : La société réaffirme le principe selon lequel l’octroi de primes ne doit pas faire obstacle à l’application du principe « à travail égal, salaire égal ». Ainsi lorsqu’une prime est octroyée à un salarié de façon discrétionnaire, la Société s’engage à justifier celle-ci en raison soit d’une différence de situation avec les autres salariés de la société, soit par la présentation des motifs objectifs et pertinents justifiant cette différence de traitement.

  • La neutralisation de l’absence liée à un congé maternité et à un congé paternité sur le calcul de la prime de fin d’année : l’absence liée au congé maternité et paternité n’aura pas d’impact sur le calcul de la prime de fin d’année. Ainsi les périodes d’absences liées à ces congés n’auront pas pour effet de réduire le montant de la prime allouée aux salariés en ayant bénéficiés.

  • Retour de congé maternité ou d’adoption : La société réaffirme son attachement aux dispositions légales qui garantissent l’évolution de la rémunération des salariés à leur retour de congé de maternité ou d’adoption dès lors que des augmentations individuelles ou collectives ont été décidées ou versées pendant son absence.

  • Suivi des grilles de rémunération : La Société s’engage à vérifier que les grilles de rémunération soient respectées et qu’ainsi la rémunération des salariés soient basée sur les compétences, l’expérience professionnelle, le niveau de responsabilité, les résultats et l’expertise dans la fonction occupée, sans considération du sexe.

3.3 Objectifs chiffrés

Préconisation d’une réduction de l’écart moyen de rémunération entre hommes et femmes à postes et fonctions équivalents.

3.4 Indicateurs de suivi

  • Bilan annuel sur les embauches ;

  • Suivi annuel de l’évolution des salaires (cf Article 6) ;

  • Répartition des primes, par sexe et par niveau de classification ;

  • Résultats chiffrés de l’étude relative aux rémunérations des hommes et des femmes sur les postes clefs ;

  • Nombres de salariés ayant bénéficié d’un congé familial et montant des primes octroyées.

Article 4. Rôle des représentants du personnel

Dans le cadre de leurs compétences respectives, et plus précisément à l'occasion de l'examen du rapport annuel sur la situation économique, les représentants du personnel ont la possibilité de contribuer à affiner le diagnostic de la Société sur cette situation comparée et de proposer des mesures qui seraient de nature à réduire les éventuels écarts constatés.

La Société s'engage à apporter une réponse à ces propositions.

Article 5. Communication et sensibilisation

Considérant que le respect de l'égalité professionnelle passe aussi par une évolution des mentalités, la Société s'engage :

  • à communiquer auprès des responsables et des salariés sur le contenu du présent accord, ses objectifs et les moyens mis en œuvre ;

  • à inclure dans la communication de la Société les objectifs d'égalité professionnelle entre les hommes et les femmes ;

  • à ne pas prendre de décision de gestion qui pourrait constituer une discrimination directe ou indirecte envers l’un ou l’autre sexe.

Article 6. Suivi de l’accord

Le Comité d’entreprise aura pour mission de réaliser le suivi du présent accord.

Dans ce cadre, seront repris, en accord avec le Comité d’entreprise, les indicateurs de suivi prévus pour chaque mesure de l’accord.

Le Comité d’entreprise se réunira au moins deux fois par an afin de constater la réalisation des actions, relever les défaillances éventuelles et analyser leurs causes.

Il réalisera des étapes de bilan chiffré sur la base des objectifs négociés.

S’agissant des embauches, seront analysés :

  • le taux d’embauche par sexe :

    • en CDD et CDI

    • en temps complet et temps partiel

    • par niveau hiérarchique

    • par métier

  • le taux de transformation des contrats à temps partiel en contrats à temps complet :

    • par sexe

    • par niveau hiérarchique

    • par métier

S’agissant de la formation professionnelle, seront analysés la répartition :

  • selon la catégorie socio professionnelle

  • selon l’âge

  • dans l’accès à la formation et dans la durée des cessions de formation par sexe

S’agissant de la rémunération, seront analysées les évolutions en fonction :

  • de la formation

  • de l’âge

  • de la catégorie socio-professionnelle

  • de l’ancienneté

  • des responsabilités

Enfin, ce suivi ainsi que l’analyse de l’application des objectifs de l’accord, feront l’objet d’un bilan annuel. Ce document présentera également des objectifs de progression et les éventuelles actions à mener.

Le bilan annuel sera porté à la connaissance des salariés par un affichage dans les locaux de l’entreprise. De plus, il sera présenté aux partenaires de la négociation au plus tard un mois avant la fin de la validité du présent accord.

Article 7. Durée et révision de l’accord

Le présent accord s’applique à compter du lendemain du dépôt auprès de la DIRECCTE (article 2261-1 du Code du travail), pour une durée d’application de trois (3) ans. Il pourra faire l’objet d’une révision par l’employeur.

Article 8. Communication de l’accord

Le texte du présent accord, une fois signé, sera notifié au comité d’entreprise. Il fera l’objet de publicité.

Article 9. Publicité

Le présent accord donnera lieu à dépôt dans les conditions prévues aux articles L.2231-6 et D.2231-2 du Code du travail, à savoir dépôt en deux exemplaires, dont une version sur support papier et une version sur support électronique auprès de la DIRECCTE et en un exemplaire auprès du greffe du conseil de prud’hommes.

Fait à Bourg Blanc, le 27 septembre 2017.

M_______________________ Pour la CFDT,

Représentant Permanent du Président M______________________

Source : DILA https://www.data.gouv.fr/fr/datasets/acco-accords-dentreprise/

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