Accord d'entreprise "UN ACCORD COLLECTIF RELATIF AU DROIT D'EXPRESSION" chez ANADA - VIVADOM AUTONOMIE (Siège)

Cet accord signé entre la direction de ANADA - VIVADOM AUTONOMIE et le syndicat CFTC et CFDT et CGT le 2020-10-22 est le résultat de la négociation sur l'exercice du droits syndical, les instances représentatives du personnel et l'expression des salariés.

Périmètre d'application de la convention signée entre l'entreprise et le syndicat CFTC et CFDT et CGT

Numero : T03020002554
Date de signature : 2020-10-22
Nature : Accord
Raison sociale : VIVADOM AUTONOMIE
Etablissement : 77591534100033 Siège

Droit syndical : les points clés de la négociation

La négociation s'est portée sur le thème Droit syndical, IRP, expression des salariés U ACCORD SUR LE DROIT D'EXPRESSION (2018-05-17) UN ACCORD COLLECTIF RELATIF AU DROIT D'EXPRESSION (2019-03-27) UN ACCORD COLLECTIF RELATIF AU DROIT D'EXPRESSION (2022-05-24) l'accord collectif relatif au droit d'expression (2023-03-16)

Conditions du dispositif droit syndical pour les salariés : le texte complet de l'accord du 2020-10-22

Accord Collectif

Relatif au droit d’expression

Entre VIVADOM AUTONOMIE, dont le siège social est situé 1028 route de Rouquairol - 30900 NIMES, représentée par délégation de son Président par Madame, Directrice Générale Adjointe

Et les organisations syndicales représentatives au sein de l'entreprise ci-dessous désignées :

  • CFDT, représentée par Mme, déléguée syndicale ;

  • CFTC, représentée par Mme, déléguée syndicale ;

  • CGT, représentée par Mme, déléguée syndicale.

Il a été convenu le présent accord

Préambule

Le présent accord a pour objet de définir les modalités du droit d’expression des salariés dans le cadre des dispositions des articles L.2281-1 et suivants du code du travail et de l’article 19 du chapitre 3 du titre II de la Convention Collective de Branche du 21 mai 2010.

  1. Les principes directeurs du droit d’expression

    1. Domaine et finalité de l’expression

Le droit d’expression est un droit direct et collectif qui permet à chaque salarié de faire connaître son opinion, ses observations ou demandes concernant l’exercice de son travail au sein de la structure.

L’objet de ce droit est de permettre aux salariés de s’exprimer sur le contenu et l'organisation de leur travail ; sur la définition et la mise en œuvre d'actions destinées à améliorer les conditions de travail.

Les questions concernant le contrat de travail, les classifications, les contreparties directes ou indirectes du travail, n'entrent pas dans le cadre du droit d'expression et relèvent d’autres modes de communication.

  1. Garantie de la liberté d’expression

Il est rappelé qu’à l’exclusion de tout abus de droit ou de propos malveillant à l’égard des personnes, aucune sanction ne pourra être adressée à un salarié en raison des avis, observations ou plus largement pour les propos tenus durant les réunions prévues dans le cadre du droit d’expression.

  1. Les modalités d’organisation des réunions

    1. Participation des membres du groupe aux réunions

Les membres du groupe participent aux réunions en leur seule qualité de salarié et s’y expriment pour leur propre compte sans pouvoir mettre en avant soit leur fonction ou position hiérarchique, soit leur mandat syndical ou collectif.

  1. Constitution des groupes d’expression

Les groupes d’expression sont composés de tous les salariés de la structure (intervenants, personnel administratif et d’encadrement).

La constitution des groupes est établie selon les modalités suivantes :

Les groupes des intervenants seront composés de 8 personnes minimum et de 15 personnes au maximum.

Le groupe du personnel administratif et d’encadrement sera composé de 5 personnes minimum et de 15 personnes au maximum.

Les groupes des aides-soignants et infirmiers seront composés de 5 personnes minimum et de 15 personnes au maximum.

Le groupe des mandataires judiciaires à la protection des majeurs sera composé de 5 personnes minimum et de 15 personnes au maximum.

L’inscription est obligatoire et s’effectue au minimum 15 jours ouvrables avant la première réunion.

S’il n’y a pas au moins cinq personnes inscrites pour les groupes des intervenants et des MJPM, et cinq personnes inscrites pour le groupe du personnel administratif des aides-soignants, et des infirmiers, la réunion est annulée. Le secrétariat contactera les salariés pour leur proposer de s’inscrire sur une autre date de réunion.

La participation aux groupes d’expression est libre et volontaire.

  1. La fréquence, la durée et animation des réunions

Les réunions seront programmées par les Chefs de service 2 fois par an (une par semestre).

Leur durée est fixée à 3 heures maximum.

Elles débuteront à 14 heures.

Un membre de la direction et/ou la responsable de secteur sera présente une heure en fin de réunion pour répondre à quelques questions.

Une feuille de présence sera signée par chaque participant. Si une salariée pour une raison quelconque arrive en retard ou quitte la réunion avant la fin, l’heure d’arrivée et de départ sera précisée sur la feuille de présence.

Il est en outre rappelé que ces réunions se déroulent sur le temps de travail et que la participation à ces réunions n’entraînera aucune diminution de rémunération.

L’animateur : en début de séance il sera procédé à la désignation d’un animateur. Il lui appartiendra alors de permettre à chaque participant d’exposer librement son opinion sur chacun des sujets fixés à l’ordre du jour. À ce titre, il sera particulièrement vigilant aux règles de bienséance et de respect mutuel entre les participants.

Son rôle d’animation devra également l’inciter à faciliter la parole de tous.

À cette fin, il est admis que l’animateur puisse suspendre la réunion lorsque les règles de bienveillance mutuelle ne seront pas observées.

Le secrétaire : Il sera également désigné en début de séance un secrétaire chargé de l’élaboration du compte rendu de réunion.

Une réunion ne pourra pas débuter tant que l’animateur et le secrétaire n’auront pas été désignés. Si ces conditions ne sont pas réunies, la réunion sera annulée.

La participation aux groupes d’expression est libre et volontaire.

Chaque groupe établit avant la fin de la réunion un relevé de ses demandes et propositions.

Le document est approuvé par l’ensemble des membres du groupe et cosigné par l’animateur et le secrétaire, puis transmis à la direction.

Les réponses apportées aux questions posées feront l’objet d’un compte-rendu qui sera affiché sur les panneaux réservés au personnel dans les 3 semaines qui suivront la dernière réunion

Il sera également transmis aux représentants du personnel ainsi qu’aux délégués syndicaux et représentants de sections syndicales, s’il en existe.

La convocation aux réunions

Les Chefs de service organiseront ces réunions.

Les salariés à domicile seront informés individuellement par un sms sur leur smartphone et/ou par courriel 1 mois minimum avant la date prévue pour les réunions et avec une date limite d’inscription. Les inscriptions se feront auprès des personnels d’accueil.

  1. Modalités d’application

    1. Durée – Date d’effet - Agrément

La date d’effet de l’accord est immédiate ; l’accord est conclu pour une durée déterminée. Au 31 décembre 2021, il prendra fin automatiquement sans se transformer en accord à durée indéterminée.

  1. Dépôt et publicité de l’accord

Le présent accord sera déposé par l’Association en deux exemplaires, auprès de l’unité territoriale de la DIRECCTE du GARD, un sur support papier signé par les parties et un sur support électronique.

Le dépôt sera accompagné des pièces suivantes :

  • Une copie du courrier, du courrier électronique ou du récépissé ou d'un avis de réception daté de notification du texte à l'ensemble des organisations représentatives à l'issue de la procédure de signature ;

  • Une copie du procès-verbal des résultats du premier tour des dernières élections professionnelles ou, le cas échéant, du procès-verbal de carence aux élections professionnelles ;

  • Une version de l’accord déposée en format.docx dans laquelle toutes mentions de noms, prénoms de personnes physiques y compris les paraphes et signatures sont supprimés (non-visibles) par la signature de cet accord, les signataires acceptent cet envoi sans occultation de certaines dispositions ;

  • Le bordereau de dépôt.

Un exemplaire sera adressé au greffe du Conseil des Prud’hommes de Nîmes.

Son existence figurera aux emplacements réservés à la communication avec le personnel.

Fait à Nîmes en 6 exemplaires originaux,

Le 22 octobre 2020,

Pour l'association Pour le syndicat CFTC

Pour le syndicat CFDT Pour le syndicat CGT

Source : DILA https://www.data.gouv.fr/fr/datasets/acco-accords-dentreprise/

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