Accord d'entreprise "ACCORD COLLECTIF RELATIF AU VOTE ELECTRONIQUE" chez A.D.S.E.A. 82 - SAUVEGARDE DE L'ENFANCE TARN ET GARONNE (Siège)

Cet accord signé entre la direction de A.D.S.E.A. 82 - SAUVEGARDE DE L'ENFANCE TARN ET GARONNE et le syndicat CFE-CGC et CGT et CFDT le 2018-10-10 est le résultat de la négociation sur les modalités des élections professionnelles, les mandats des représentants du personnel et l'organisation du vote électronique.

Périmètre d'application de la convention signée entre l'entreprise et le syndicat CFE-CGC et CGT et CFDT

Numero : T08218000168
Date de signature : 2018-10-10
Nature : Accord
Raison sociale : SAUVEGARDE DE L'ENFANCE TARN ET GARONN
Etablissement : 77730654900075 Siège

Élections professionnelles : les points clés de la négociation

La négociation s'est portée sur le thème Elections professionnelles, prorogations de mandat et vote électronique avenant 1 à l'accord collectif relatif à la mise en place du CSE et à ses modalités de fonctionnement (2018-12-07)

Conditions du dispositif élections professionnelles pour les salariés : le texte complet de l'accord du 2018-10-10

ACCORD COLLECTIF RELATIF AU VOTE ÉLECTRONIQUE

ENTRE LES SOUSSIGNéS

L’association Sauvegarde de l’Enfance de Tarn et Garonne, domiciliée 60 avenue de Beausoleil - CS 30763 - 82013 Montauban Cedex,

Représentée aux fins des présentes par Mxxxxxx, agissant en qualité de Directeur Général.

D’UNE PART

ET

Les organisations syndicales suivantes :

CFDT, représentée par Mxxxxxx, en sa qualité de délégué syndical,

CGT, représentée par Mxxxxxx, en sa qualité de déléguée syndicale,

CFE-CGC, représentée par Mxxxxxx, en sa qualité de délégué syndical.

D’AUTRE PART

IL A éTé CONVENU CE QUI SUIT

Par le présent accord, les parties conviennent, afin de faciliter l’organisation des élections et de favoriser la participation des électeurs, d’organiser les élections professionnelles par voie électronique dans les conditions précisées ci-après.

Article 1er : Dispositions générales

Le présent accord ouvre la possibilité de recourir au vote électronique.

Le protocole d’accord préélectoral précisera de manière détaillée le fonctionnement du dispositif et le déroulement des opérations électorales.

Le vote électronique pourra avoir lieu à distance ou sur le lieu de travail.

Article 2 : Exclusion ou maintien du vote à bulletin secret sous enveloppe

Les parties conviennent que le vote électronique sera la seule modalité de vote possible, ce qui exclura le vote à bulletin secret sous enveloppe.

Article 3 : Prestataire en charge de la mise en place du vote électronique

L’employeur se chargera, après appel d’offres, de choisir un prestataire dont la mission sera de concevoir et mettre en place le dispositif de vote électronique, conformément au cahier des charges précisé dans le présent accord.

Les coordonnées de ce prestataire seront précisées dans le protocole d’accord préélectoral.

Article 4 : Cahier des charges

Le dispositif de vote électronique respectera les principes généraux du droit électoral et permettra d’assurer l’identité des électeurs, la sincérité et le secret du vote ainsi que de la publicité du scrutin.

4-1. Confidentialité des données transmises

Le dispositif assure la confidentialité des données transmises à savoir :

  • Les fichiers constitués pour établir les listes électorales des collèges électoraux,

  • La sécurité de l’envoi des moyens d’authentification,

  • L’émargement,

  • L’enregistrement et le dépouillement des votes.

Les fichiers comportant les éléments d’authentification des électeurs, les clés de chiffrement et de déchiffrement et le contenu de l’urne sont uniquement accessibles aux personnes chargées de la gestion et de la maintenance du système ainsi qu’au Président du bureau de vote et aux deux assesseurs.

Les données relatives aux électeurs inscrits sur les listes électorales ainsi que celles relatives à leur vote sont traitées par des systèmes informatiques distincts dédiés et isolés : ces fichiers sont respectivement dénommés « fichier des électeurs » et « contenu de l’urne électronique ».

Le système de vote électronique est conçu de manière à pouvoir être scellé à l’ouverture et à la clôture du scrutin.

4-2. Contenu des fichiers

Le fichier des électeurs, établi à partir des listes électorales, permet de délivrer à chaque électeur un moyen d’authentification, d’identifier les électeurs ayant voté et d’éditer des listes d’émargement.

Le fichier « Contenu de l’urne électronique » recense pour sa part les votes exprimés par voie électronique.

Les données enregistrées sont :

  • Liste électorales : nom et prénom des inscrits, date d’entrée dans l’association, date de naissance, collège électoral d’appartenance.

  • Fichier des électeurs : nom et prénom, collège électoral d’appartenance, moyen d’authentification et coordonnées le cas échéant.

  • Listes d’émargement : collège électoral, nom et prénom des électeurs.

  • Liste de candidats : collège électoral, nom et prénom des candidats, titulaires ou suppléants, appartenance syndicale.

  • Liste de résultats : nom et prénom des candidats, élus ou non élus, voix obtenues, appartenance syndicale, collège d’appartenance et destinataires.

Les destinataires des données sont :

  • Pour les listes électorales : les électeurs, les syndicats représentatifs, les salariés habilités du service du personnel.

  • Pour le fichier des électeurs : les électeurs, pour les informations qui les concernent.

  • Pour les listes d’émargement : les membres des bureaux de vote, les salariés habilités du service du personnel.

  • Pour les listes de résultats : les électeurs, les services du Ministère chargé de l’emploi, les syndicats, l’employeur ou les salariés habilités du service du personnel.

4-3. Garantie des exigences techniques

Afin de s’assurer du respect des exigences techniques du dispositif, le dispositif de vote électronique sera, préalablement à sa mise en place, soumis à une expertise indépendante, afin de vérifier le respect des prescriptions légales et réglementaires. Le rapport de l’expert est tenu à la disposition de la Commission Nationale de l’Informatique et des Libertés.

Les personnes chargées de la gestion et de la maintenance du système informatique doivent toujours s’assurer du respect des prescriptions légales et réglementaires.

Un dispositif de secours offrant les mêmes garanties que le dispositif principal sera mis en place par le prestataire retenu, pour prendre le relais en cas de panne de système.

4-4. Mise en place d’une cellule d’assistance technique

Une cellule d’assistance technique chargée de veiller au bon fonctionnement et à la surveillance du système de vote électronique sera mise en place.

Cette cellule est composée du président du bureau de vote et des deux assesseurs, assistés du prestataire retenu.

Cette cellule d’assistance est chargée de :

  • procéder, avant que le vote ne soit ouvert, à un test de système de vote électronique et de vérifier que l’urne électronique est vide, scellée et chiffrée par des clés délivrées à cet effet ;

  • procéder, avant que le vote ne soit ouvert, à un test spécifique de dépouillement, à l’issue duquel le système est scellé ;

  • contrôler, à l’issue des opérations de vote et avant les opérations de dépouillement, le scellement de ce système.

Les organisations syndicales signataires du présent accord sont invitées à se faire représenter pour assister à ces opérations de contrôle et de scellement.

4-5. Déroulement du vote

La dimension des bulletins électroniques, les caractères et la police utilisés seront identiques pour toutes les listes.

Le choix de l’électeur doit clairement apparaître à l’écran.

L’électeur doit pouvoir modifier son choix avant validation.

La validation entraînant transmission du vote et émargement fait l’objet d’un accusé de réception que l’électeur doit pouvoir conserver et imprimer.

Aucun résultat partiel ne peut être communiqué pendant le déroulement du scrutin.

4-6. Dépouillement

A la clôture des opérations de vote, la cellule d’assistance technique vérifie le scellement du système.

L’ensemble des données est alors figé, horodaté et scellé.

L’accès aux données du fichier « Contenu de l’urne électronique » ne peut se faire que par activation conjointe, par deux clés de chiffrement détenues par le Président et les assesseurs du Bureau de vote.

Les données sont conservées sous scellés jusqu’à l’expiration du délai de recours (15 jours en matière d’élections professionnelles) ou, en cas d’action contentieuse, jusqu’à ce que la décision de justice acquière caractère définitif.

Elles peuvent ensuite être détruites.

Article 5 : Informations du personnel et de ses représentants

L’employeur informe les organisations syndicales de salariés représentatives dans l’entreprise de l’accomplissement des formalités déclaratives préalables auprès de la CNIL.

Il remet à chaque salarié une notice d’information détaillée sur le déroulement des opérations électorales.

Il assure une formation auprès des représentants du personnel, des délégués syndicaux et des membres des bureaux de vote sur le système de vote électronique choisi.

Article 6 - Entrée en vigueur et durée de l’accord

Le présent accord entrera en vigueur, à compter de sa signature

Il est conclu pour une durée indéterminée.

Il prendra effet sous réserve de l’obtention de l’agrément prévu par l'article L314-6 du Code de l’Action Sociale et des Familles. Si l’agrément devait ne pas être obtenu, les parties se rencontreront afin d’examiner les adaptations éventuelles à apporter au présent accord. L’absence d’agrément rendrait en tout état de cause le présent accord non applicable. Faute d’adaptation possible, il serait alors réputé non écrit.

Article 7 - Adhésion

Conformément à l’article L2261-3 du code du travail, toute organisation syndicale non signataire de l’accord, représentative dans son champ d’application, pourra décider d’y adhérer ultérieurement. Cette adhésion sera valable à compter du lendemain de sa notification à la DIRECCTE et au Greffe du Conseil des Prud’hommes de Montauban. Notification devra également être faite dans le délai de huit jours par lettre recommandée aux parties signataires.

Article 8 - Révision

Pendant toute sa durée d’application, chaque partie signataire ou adhérente peut demander la révision de l’accord initial ou de l’avenant, selon les modalités suivantes :

  • Toute demande de révision devra être adressée par lettre recommandée avec accusé de réception à chacune des parties signataires ou adhérentes et comporter, outre l’indication des dispositions dont la révision est demandée, des propositions concernant le ou les textes des dispositions qui s’y substitueraient.

  • Dans un délai de 3 mois suivant la réception de la notification de demande de révision, les parties devront ouvrir une négociation en vue de la rédaction d’un nouveau texte.

  • Les dispositions dont la révision est demandée demeureront en vigueur jusqu’à l’entrée en vigueur de l’avenant de révision.

  • Cet avenant de révision devra faire l’objet des formalités de dépôt et de publicité prévues à l’article 8.

Article 9 - Dépôt légal et publicité

Le présent avenant est établi en quatre exemplaires, paraphés, datés et signés par les parties, dont un exemplaire pour la Direction et un pour chaque Syndicat.

Il sera déposé par voie dématérialisée auprès de la DIRECCTE, via le site internet dédié teleaccords.travail-emploi.gouv.fr.

Les parties déclarent n’avoir aucune occultation à pratiquer pour la version qui sera publiée sur le site Legifrance.gouv.fr.

Une copie de l’accord sera adressée au secrétariat-greffe du Conseil de Prud’hommes de Montauban.

Une copie sera destinée à l’affichage.

Fait à Montauban, le 10 octobre 2018.

En 4 exemplaires

Pour la Sauvegarde de l’Enfance Pour la CFDT,

de Tarn-et-Garonne,

Pour la CFE- CGC Pour la CGT,

Source : DILA https://www.data.gouv.fr/fr/datasets/acco-accords-dentreprise/

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