Accord d'entreprise "Accord d'entreprise portant sur la mise en place du Comité Social et Economique C.S.E" chez APPUIS (Siège)

Cet accord signé entre la direction de APPUIS et le syndicat CGT et CGT-FO le 2019-03-05 est le résultat de la négociation sur l'exercice du droits syndical, les instances représentatives du personnel et l'expression des salariés.

Périmètre d'application de la convention signée entre l'entreprise et le syndicat CGT et CGT-FO

Numero : T06819001594
Date de signature : 2019-03-05
Nature : Accord
Raison sociale : APPUIS
Etablissement : 77895481800168 Siège

Droit syndical : les points clés de la négociation

La négociation s'est portée sur le thème Droit syndical, IRP, expression des salariés

Conditions du dispositif droit syndical pour les salariés : le texte complet de l'accord du 2019-03-05

Accord d’Entreprise

portant sur la mise en place du

Comité Social et Economique

C.S.E

Février 2019

Association APPUIS

Table des matières

Accord d’entreprise relatif à la création et aux modalités de fonctionnement du

Comité Social et Economique

ENTRE :

L'employeur

L’Association APPUIS dont le siège social est 3, Boulevard Roosevelt à Mulhouse 68 200, représentée par……………., Présidente,

D’UNE PART

ET :

Les Organisations syndicales représentatives

L’organisation syndicale CGT représentée par sa déléguée syndicale, ………………………..,

L’organisation syndicale FO représentée par sa déléguée syndicale, ………………………….,

D’AUTRE PART

Ci-après ensemble dénommés « les Parties »

  1. Préambule

La réforme du dialogue social engagée avec les ordonnances du 22 septembre 2017 met fin aux instances représentatives du personnel actuelles (CE, DP et CHSCT), remplacées par le comité social et économique (CSE).

Cet accord constitue une première étape dans la rénovation et le renforcement du dialogue social.

Dès qu’il en sera possible, il sera complété par la négociation d’un accord sur le dialogue social une fois l’instance mise en place.

  1. Le champ d’application de l’accord

Le présent accord concerne l’organisation de la représentation du personnel de l’ensemble des établissements et services de l’association, l’association étant reconnue par les parties comme un périmètre unique.

Il porte sur l'ensemble des mesures concernant la pratique du dialogue social au sein de l’association APPUIS en lien avec les ordonnances dites « Macron » et les décrets d'application liés aux textes suivants :

      • Ordonnance n°2017-1385 du 22 septembre 2017 relative au renforcement de la négociation collective ;
      • Ordonnance n°2017-1386 du 22 septembre 2017 relative à la nouvelle organisation du dialogue social et économique dans l'entreprise et favorisant l'exercice et la valorisation des responsabilités syndicales ;
      • Ordonnance n° 2017-1388 du 22 septembre 2017 portant diverses mesures relatives au cadre de la négociation collective ;
      • Loi n° 2018-217 du 29 mars 2018 ratifiant diverses ordonnances prises sur le fondement de la loi n° 2017-1340 du 15 septembre 2017.
  1. Le périmètre des établissements distincts

L’accord collectif de mise en place du CSE prévoit un périmètre unique estimant que la taille et les moyens de l’association ne justifient pas aujourd’hui une autre organisation. De fait, un CSE unique est mis en place au niveau de l'association celle-ci constituant alors un établissement unique.

  1. La durée des mandats des représentants du personnel du comité social et économique (CSE)
    1. Durée des mandats

Les membres de la délégation du personnel du CSE sont élus pour 4 ans. Des élections partielles sont organisées à l’initiative de l’employeur si le nombre des titulaires tels que prévu au départ est réduit.

    1. Modalités de remplacement des membres titulaires élus du CSE

Le remplacement des membres titulaires de la délégation du personnel au sein de chaque CSE se fera prioritairement par un suppléant de la même liste que celle du titulaire absent conformément aux dispositions de l’article L.2314-37 du Code du travail.

Lorsqu’un titulaire cesse ses fonctions ou est momentanément absent pour une cause quelconque, il est automatiquement remplacé par un suppléant.

Si un titulaire ne dispose pas d’un suppléant, la suppléance est organisée selon des règles précises.

Le remplacement doit être assuré par un suppléant de la même organisation syndicale dans l’ordre suivant (C. trav. art. L.2314-37) :

      • Désignation d’un suppléant de la même catégorie professionnelle que celle du titulaire. En présence de plusieurs suppléants, il faut prendre celui qui a obtenu le plus grand nombre de voix ;
      • A défaut de suppléant dans la même catégorie professionnelle, désignation du suppléant d’une autre catégorie appartenant au même collège que celui du titulaire ;
      • A défaut de suppléant du même collège, désignation d’un suppléant appartenant à un autre collège électoral que celui du titulaire.

Il convient de choisir un suppléant de la même catégorie ou, à défaut du même collège, ou à défaut d’un autre collège en retenant, dans chaque cas, celui qui a obtenu le plus grand nombre de voix.

  1. Le comité social et économique associatif (CSE)
    1. Attributions du CSE

Conformément aux dispositions de l’article L.2312-8 du Code du travail, le CSE a pour mission d'assurer une expression collective des salariés et est informé et consulté sur les questions intéressant l'organisation, la gestion et la marche générale de l’association.

Les attributions sont :

      1. Organisation générale de l’association

Le CSE est informé et consulté sur les questions intéressant l'organisation, la gestion et la marche générale de l'association, notamment sur :

  • les mesures de nature à affecter le volume ou la structure des effectifs ;
  • la modification de son organisation économique ou juridique ;
  • les conditions d'emploi, de travail, notamment la durée du travail, et la formation professionnelle ;
  • l'introduction de nouvelles technologies, tout aménagement important modifiant les conditions de santé et de sécurité ou les conditions de travail ;
  • les mesures prises en vue de faciliter la mise, la remise ou le maintien au travail des accidentés du travail, des invalides de guerre, des invalides civils, des personnes atteintes de maladies chroniques évolutives et des travailleurs handicapés, notamment sur l'aménagement des postes de travail. Le CSE peut afficher les renseignements qu'il a pour rôle de porter à la connaissance des salariés sur des emplacements obligatoirement prévus et destinés aux communications syndicales, ainsi qu'aux portes d'entrée des lieux de travail et par voie informatique.
      1. Santé et sécurité dans l’association

Dans le champ de la santé, de la sécurité et des conditions de travail, le CSE :

  • procède à l'analyse des risques professionnels auxquels peuvent être exposés les travailleurs, notamment les femmes enceintes ;
  • contribue notamment à faciliter l'accès des femmes à tous les emplois, à la résolution des problèmes liés à la maternité, l'adaptation et à l'aménagement des postes de travail afin de faciliter l'accès et le maintien des personnes handicapées à tous les emplois au cours de leur vie professionnelle ;
  • peut susciter toute initiative qu'il estime utile et proposer notamment des actions de prévention du harcèlement moral, du harcèlement sexuel et des agissements sexistes.

Le CSE procède, à intervalles réguliers, à des inspections en matière de santé, de sécurité et des conditions de travail. Il réalise des enquêtes en matière d'accidents du travail ou de maladies professionnelles ou à caractère professionnel.

      1. Inspection du travail

Lors des visites de l'agent de contrôle de l'inspection du travail, les membres de la délégation du personnel au CSE sont informés de sa présence par l'employeur et peuvent présenter leurs observations.

L'agent de contrôle se fait accompagner par un membre choisi par le CSE après information de la Direction à l’ensemble du comité.

      1. Propositions

Le CSE formule, à son initiative, et examine, toute proposition de nature à améliorer les conditions de travail, d'emploi et de formation professionnelle des salariés, leurs conditions de vie dans l'entreprise ainsi que les conditions dans lesquelles ils bénéficient de garanties collectives complémentaires.

      1. Consultation

Le CSE est consulté sur :

  • les orientations stratégiques de l'entreprise ;
  • la situation économique et financière de l'entreprise ;
  • la politique sociale de l'entreprise, les conditions de travail et l'emploi ;
  • la mise en œuvre des moyens de contrôle de l'activité des salariés ;
  • la restructuration et compression des effectifs ;
  • le licenciement collectif pour motif économique ;
  • l'offre publique d'acquisition ;
  • les procédures de sauvegarde, de redressement et de liquidation judiciaire.
  • la formation professionnelle
      1. Droit d’alerte

Le CSE bénéficie d'un droit d'alerte :

  • en cas d'atteinte aux droits des personnes, à leur santé physique et mentale ou aux libertés individuelles dans l'entreprise ;
  • en cas de danger grave et imminent en matière de santé publique et d'environnement ;
  • s'il a connaissance de faits de nature à affecter de manière préoccupante la situation économique de l'entreprise ou de faits susceptibles de caractériser un recours abusif aux contrats de travail à durée déterminée (CDD).
    1. Composition du CSE

      1. Nombre de représentants au CSE

Le nombre de représentants élus au CSE est fixé par le protocole d’accord préélectoral, lequel peut modifier le nombre de sièges, les heures de délégations ainsi que les moyens du CSE.

      1. Présidence du CSE

Le CSE est présidé par un représentant de la Direction dûment désigné, qui pourra être assisté de trois collaborateurs (C. trav., art. L .2315-23) employés de l’association.

      1. Secrétaire et Trésorier

Lors de la première réunion suivant son élection, le CSE désignera parmi ses membres titulaires un Secrétaire et un Trésorier.

Il désignera également parmi ses membres titulaires et /ou suppléants, un Trésorier‐adjoint et un Secrétaire‐ adjoint.

      1. Représentant syndical

Les Délégués Syndicaux sont de droit représentants syndicaux au CSE.

Ils sont à ce titre destinataires des informations fournies au comité social et économique.

    1. Moyens alloués

Les heures de délégation sont mutualisées entre les membres par collèges cadres et non cadres. Les élus ont la possibilité de répartir les heures entre eux sans que cela ne les amène à dépasser de plus de deux fois le crédit d’heure de délégation dont bénéficie un membre titulaire.

Les membres titulaires et suppléants du CSE doivent inscrire les heures de délégation effectuées sur leur planning Outlook prévu à cet effet dans le code couleur déterminé par l’employeur et reportent ces heures sur le logiciel RH dans la colonne IRP ;

Les heures de délégation des titulaires et des suppléants peuvent être provisoirement augmentées avec l’accord de la Direction dans le cas de circonstances ou de missions exceptionnelles ;

Une totale liberté de déplacement au sein des établissements et services de l’association APPUIS ;

Une dotation d’équipements informatiques, afin de permettre aux membres du CSE d’assurer pleinement leurs attributions (ordinateur équipé de logiciels standards bureautiques, une imprimante, photocopieuse, une clé USB par membre du CSE, des consommables et des coûts de maintenance de ces matériels dans des conditions normales d’utilisation) ;

Une messagerie dédiéeavec une adresse mail personnalisée : cse@association-appuis.fr ;

Des panneaux d’affichage : les représentants du personnel peuvent faire afficher les informations qu’ils ont pour rôle de porter à la connaissance du personnel sur des panneaux d’affichage dédiés ;

Un accès opérationnel à la BDES ;

Un local dont la création est prévue dans les projets immobiliers en cours de l’association APPUIS;

    1. Formations des élus

Les élus peuvent prétendre à 3 types de formation, dont le régime est exposé en annexes :

  • La formation économique pour les membres titulaires du CSE (financée sur le budget de fonctionnement du CSE. Les frais pédagogiques, frais de déplacement et le maintien de la rémunération restent à la charge de l’employeur).
  • La formation santé, sécurité et conditions de travail, ouverte à tous les membres du CSE et de la CSSCT (financée par l’employeur)
  • Le congé de formation économique, social et syndical, ouvert à l’ensemble des salariés (sauf dispositions conventionnelles contraires, le financement des frais pédagogiques et des frais de déplacement et d'hébergement sont à la charge des stagiaires. Néanmoins, le CSE peut décider de financer une formation dans le cadre des activités sociales et culturelles).

Les parties conviennent que les suppléants bénéficient de la formation économique normalement réservée aux seuls membres titulaires du CSE.

    1. Obligation de discrétion

Les membres du CSE sont tenus à une obligation de discrétion à l’égard des informations revêtant un caractère confidentiel, et présentées comme telles par l’employeur ainsi qu’à l’égard des données personnelles et informatiques des personnes et au respect de la vie privée.

    1. Périodicité des réunions, modalités de convocation et de fonctionnement

Périodicité des réunions

Le Comité Social et Économique se réunit au minimum 11 fois par an de façon régulière, sur convocation du président du CSE par voie électronique, après fixation conjointe de l’ordre du jour entre le Président du CSE et le Secrétaire du CSE.

L’ordre du jour des réunions du CSE ainsi que les documents en lien avec celui-ci sont communiqués par voie électronique aux membres du CSE (titulaires, suppléants et représentant syndical le cas échéant) au moins trois jours ouvrables avant la réunion.

Au moins cinq réunions du Comité Social et Économique portent annuellement en tout ou partie sur les attributions du comité en matière de santé, sécurité et conditions de travail.

Modalités de convocation

Conformément aux dispositions légales, les titulaires siègent lors des réunions des CSE.

Les suppléants seront également convoqués et destinataires des ordres du jour et des documents transmis aux membres titulaires. Les membres suppléants peuvent assister aux réunions du CSE, y compris en présence des titulaires.

En présence du titulaire, un élu suppléant ne dispose pas d’une voix délibérative.

Les règles de suppléance applicables sont celles fixées par le Code du travail.

    1. Expertises

Le comité social et économique peut, le cas échéant sur proposition des commissions constituées en son sein, décider de recourir à un expert‐comptable ou à un expert habilité dans les cas prévus aux articles L. 2315‐87 du Code du travail et suivants.

Lorsque le comité social et économique décide du recours à l'expertise, les frais d'expertise sont pris en charge :

Par l'employeur :

  • pour les consultations récurrentes relatives à la politique sociale et à la situation économique et financière ;
  • pour la politique sociale, emploi et conditions de travail ;
  • en cas de risque grave, identifié et actuel, révélé ou non par un accident du travail, une maladie professionnelle ou à caractère professionnel ;
  • pour la recherche d'un repreneur conformément à l'article L. 1233‐57‐17 ;
  • pour les expertises donnant normalement lieu à un financement 20 % / 80 % (voir ci‐dessous) lorsque le budget de fonctionnement du CSE est insuffisant pour couvrir le coût de l'expertise et n'a pas donné lieu à un transfert d'excédent annuel au budget destiné aux activités sociales et culturelles prévu à l'article L. 2312‐84 au cours des 3 années précédentes ;

Par le CSE, sur son budget de fonctionnement, à hauteur de 20 %, et par l'employeur, à hauteur de 80 %, concernant :

  • la consultation sur les orientations stratégiques ;
  • les consultations ponctuelles hors celles prises en charge par l'employeur (c'est‐à‐dire hors licenciements économiques collectifs, risque grave), cela vise par exemple les expertises dans le cadre du droit d'alerte économique, ou encore en cas de projet important modifiant les conditions de travail.

Par le CSE pour les expertises libres (C. trav., art. L. 2315‐81).

    1. Commissions santé, sécurité et conditions de travail du CSE

      1. Périmètre de la CSSCT

Conformément aux articles L.2315-36 et L.2315-39 du Code du travail une commission santé, sécurité et conditions de travail (CSSCT) est créée au sein du comité social et économique d’APPUIS.

Les membres sont choisis par le CSE parmi ses membres, titulaires ou suppléants par vote à la majorité des membres présents dans le respect des dispositions légales.

Elle comprend au minimum trois membres représentants du personnel dont au moins un représentant du second collège ou le cas échéant du 3ème collège. L’ensemble des membres du CSE peuvent être membre du CSSCT.

5.8.2 Attribution générale de la CSSCT

La CSSCT se voit confier, par délégation du CSE, et à l'exception du recours à un expert :

  • La prise en charge de l’analyse des risques professionnels
  • La prise en charge des actions de prévention du harcèlement moral, du harcèlement sexuel.
  • Les propositions d’expertises au CSE
  • La préparation des consultations en matière d’hygiène et de sécurité.
  • La mise en place et la gestion des visites de sécurité

La CSSCT est chargée de la coordination des problématiques spécifiques de l’association relatives à la santé, la sécurité et les conditions de travail nécessitant des réponses homogènes.

Par ailleurs, elle est informée de tous les projets déployés dans l’année, transversaux ou communs à plusieurs sites en matière de santé, sécurité et conditions de travail

Un secrétaire peut être désigné par le CSE. Ce secrétaire, qui peut être doté d’heures de délégation supplémentaires, doit par exemple :

  • Informer le secrétaire du CSE des travaux de la CSSCT ;
  • Rendre compte en CSE des travaux de la commission ;
  • Rédiger une synthèse des réunions de la CSSCT, en prenant en compte les éléments transmis par les représentants de proximité
      1. Composition de la CSSCT

La commission est présidée par le Président du CSE ou son représentant et peut se faire assister par des collaborateurs appartenant à l’entreprise et des intervenants extérieur si le besoin est motivé

Le nombre de représentants à la CSSCT est défini au paragraphe 5.8.1 du présent accord. Ils sont désignés par le CSE parmi ses membres par une résolution adoptée en réunion plénière selon les modalités définies à l’article L.2315-32 du Code du travail.

La durée des mandats des membres de la CSSCT est équivalente à celle des membres élus du CSE et prend fin avec elle.

Lors de la première réunion de la CSSCT, les membres élus de la commission désignent par vote un secrétaire parmi leurs membres du CSE. En cas d’égalité de voix, le candidat le plus âgé est élu.

Conformément aux dispositions de l’article L. 2314-3 du Code du travail, sont invités (avec voix consultative) aux réunions de la CSSCT ainsi qu’aux réunions du CSE lorsque des points à l’ordre du jour sont relatifs à la santé, la sécurité et aux conditions de travail :

  • Le médecin du travail ou son représentant ;
  • Le responsable interne du service de sécurité et des conditions de travail ou, à défaut, l’agent chargé de la sécurité et des conditions de travail.
  • Le cadre chargé des ressources humaines

Sont également invités à ces réunions et aux réunions consécutives à un accident du travail ayant entrainé un arrêt d’au moins 8 jours ou une maladie professionnelle ou à caractère professionnel :

  • L’inspecteur du travail territorialement compétent ;
  • L’agent des services de prévention des organismes de sécurité sociale.

Les membres du CSSCT peuvent se faire assister par des collaborateurs au sein de l’entreprise mais en dehors du CSE mais ils ne pourront pas être en nombre supérieur à celui des représentants du CSE.

      1. Périodicité des réunions

La CSSCT se réunit sur convocation de son président a minima cinq fois par an et au moins tous les deux mois hormis la période estivale.

      1. Formation des membres de la CSSCT

En application de l’article L.2315-40 du code du travail, les membres de la CSSCT doivent suivre la formation santé, sécurité et conditions de travail au même titre que les membres titulaires du CSE.

Sa durée minimale est de 3 jours.

    1. Autres commissions du CSE

Le CSE est susceptible de mettre en place d’autres commissions :

  • Activités sociales et culturelles
  • Accompagnement des salariés et droits acquis
  • Egalité professionnelle
  • Formation professionnelle
  • Mutuelle et prévoyance

Le CSE définira, après son installation, les missions et modalités de fonctionnement de ces commissions et un avenant sera annexé à cet accord. Le CSE a la possibilité de créer une commission supplémentaire durant le mandat dans ce cas un avenant sera annexé à cet accord.

  1. Le budget des Activités Sociales et Culturelles (ASC)

Le budget des Activités Sociales et Culturelles – ASC est géré par le CSE de l’association APPUIS.

Le CSE unique décide donc librement de gérer, dans la limite du budget dont il dispose, les activités sociales et culturelles établies dans l’association.

L’employeur verse au CSE une subvention des ASC d’un montant annuel équivalent à 0.45 % de la masse salariale brute (C. trav. art. L.2323-86).

  1. Le budget de fonctionnement

L’employeur doit verser au CSE une subvention de fonctionnement d’un montant annuel équivalent à 0,2 % de la masse salariale brute (C. trav. art. L.2315-61).

Le CSE peut décider de transférer une partie du montant de l’excédent annuel du budget de fonctionnement au financement des activités sociales et culturelles (C. trav. art. L2315-61).

  1. Prorogation des mandats des élus du personnel

Dans l’attente de l’obtention d’un agrément pour le présent accord d’entreprise et la possibilité d’organiser de nouvelles élections du personnel, il est convenu d’un commun accord des parties signataires de proroger les mandats des délégués du personnel au plus tard jusqu’au 31 décembre 2019.

  1. Durée

L’accord peut être conclu pour une durée indéterminée.

  1. Révision et dénonciation

Le présent accord pourra faire l'objet d'une révision conformément aux dispositions des articles L. 2261-7-1 et L. 2261-8 du code du travail.

Toute demande de révision devra être notifiée aux parties signataires par courrier électronique avec un préavis de 1 mois.

En cas de demande de révision émanant d'une partie habilitée en application de l'article L. 2261- 7-1 du code du travail, les négociations commenceront dans les 3 mois suivant la réception de la demande.

Le présent accord pourra être dénoncé conformément aux dispositions des articles L.2261-9 et suivants du code du travail. La dénonciation doit être portée à la connaissance des autres parties signataires.

  1. Formalités de dépôt et de publicité

Cet accord sera déposé sur la plateforme de télé-procédure que le ministère du travail a mis en ligne le 28 mars 2018.

Cette plateforme nationale appelée « télé-accords » est accessible depuis le site internet www.teleaccords.travail-emploi.gouv.fr.

Elle remplace ainsi l'envoi par courrier électronique des pièces constitutives du dossier de dépôt à la DIRECCTE compétente et se substitue également à la transmission à la DIRECCTE d'un exemplaire papier du dossier de dépôt (D. n° 2018-362, 15 mai 2018 : JO, 17 mai).

Les formalités de dépôt seront effectuées par le représentant légal de l’association.

Il sera également remis un exemplaire de l’accord au secrétariat-greffe du conseil des prud'hommes du lieu de conclusion (C. trav., art. D. 2231-2).

Enfin, en application de l’article L.314-6 du code de l’Action Sociale et des Familles, l’accord sera soumis à la procédure d’agrément.

Fait à Mulhouse le 5 mars 2019,

Déléguée Syndicale CGTPrésidente, Association APPUIS

Déléguée Syndicale FO

Source : DILA https://www.data.gouv.fr/fr/datasets/acco-accords-dentreprise/

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