Accord d'entreprise "Un Accord relatif aux Négociations Annuelles Obligatoires 2018" chez HOPITAL MIXTE - ASSOCIATION DE GESTION DE LA MAISON HOSPITALIERE DE BACCARAT (Siège)

Cet accord signé entre la direction de HOPITAL MIXTE - ASSOCIATION DE GESTION DE LA MAISON HOSPITALIERE DE BACCARAT et les représentants des salariés le 2018-12-19 est le résultat de la négociation sur le droit à la déconnexion et les outils numériques, divers points, les dispositifs de prévoyance, la qualité de vie au travail et l'équilibre pro perso, le compte épargne temps, l'égalité salariale hommes femmes, la participation, le système de primes, l'exercice du droits syndical, les instances représentatives du personnel et l'expression des salariés, l'intéressement, le temps de travail.

Périmètre d'application de la convention signée entre l'entreprise et les représentants des salariés

Numero : T05418000625
Date de signature : 2018-12-19
Nature : Accord
Raison sociale : ASSOCIATION DAMES DE LA CHARITE
Etablissement : 78326557200017 Siège

Temps de travail : les points clés de la négociation

La négociation s'est portée sur les thèmes suivants

Conditions du dispositif temps de travail pour les salariés : le texte complet de l'accord du 2018-12-19

BLOC 1 : Négociation annuelle sur la rémunération, le temps de travail et le partage de la valeur ajoutée

La Direction et l’Organisation Syndicale représentative dans l’établissement, représentée par son délégué syndical, se sont rencontrées à plusieurs reprises au cours de l’année 2018.

Leurs positions et échanges sont transcrits dans les protocoles d’accord annexés à la présente.

Ces négociations entre les partenaires sociaux tiennent compte des engagements pris dans le cadre de l’accord du 6 mars 2000, sur les 35 heures. Elles ont abouti aux mesures suivantes :

I / LES SALAIRES EFFECTIFS

  • Modalités d’attribution de la prime décentralisée (cf. protocole d’accord joint en annexe 1 daté au 10/12/2018)

Les modalités d’attribution et la périodicité de versement de la prime prévue par l’avenant 2002-02 portant rénovation de la Convention Collective FEHAP de 1951, sont convenues annuellement.

A la demande du délégué syndical pour 2018, la prime est versée mensuellement, de façon uniforme et sans aucun abattement, à tous les salariés de la Maison Hospitalière de Baccarat.

Objectif de progression Actions Indicateurs chiffrés
Intégrer la prime décentralisée dans les salaires bruts sans distinction hommes femmes Négociation annuelle

Contrôle paye mensuelle

(Paramétrage logiciel)

Le total de la prime décentralisée versée mensuellement aux hommes et femmes cadres et non cadres de l’établissement pour l’année 2018 s’élève à la somme de 210 817 euros. Les modalités de versement de la prime décentralisée ne génèrent aucun versement de reliquat.

  • Prime « ancienneté »

Objectif de progression Actions Indicateurs chiffrés
Egalité sur l’avancement de la prime d’ancienneté Application stricte de la convention collective 51 entre les hommes et les femmes

Evolution des salaires due à l’ancienneté

(Cf tableau annexe 2)

La répartition des effectifs au 31/12/2018 est la suivante :

118 femmes pour 16 hommes soit un effectif féminin de 88  %. (cf tableaux Annexe 3)

  • Revalorisation « médailles du travail »

Depuis 2016, les montants sont augmentés en priorisant l’ancienneté à la Maison Hospitalière de Baccarat par accord du délégué syndical et du comité d’entreprise. En effet, l’ancienne valeur de 8€ par année d’ancienneté tous établissements confondus est passé à 6€ par année hors MHB et 15€ par année d’ancienneté à la MHB. Il a été convenu de ne pas augmenter ce montant pour l’année 2018.

II/ La durée effective et l’organisation du temps de travail :

La Maison Hospitalière de Baccarat est un établissement qui accueille des résidents en situation de dépendance nécessitant des soins médicaux et une assistance pour les actes de la vie quotidienne. Ainsi le personnel est principalement composé d’infirmières diplômées d’état et d’aides-soignantes.

La définition du temps de travail effectif est donnée par l’article L. 3121-1 du Code du travail : «La durée du travail effective est le temps pendant lequel le salarié est à la disposition de l'employeur et se conforme à ses directives sans pouvoir vaquer librement à des occupations personnelles."

La durée du travail dans l’association est de 151 h 67 mensuelle et la durée de travail hebdomadaire est de 35 h, intégrant les temps de pauses rémunérés et assimilés à du temps de travail effectif par la convention collective CCN 51 du fait de la nécessité pour les salariés des services de soins de rester à disposition pour intervenir si besoin.

La durée hebdomadaire de travail des salariés de jour est limitée par l’accord de branche du 1er avril 1999 à 44 heures.

La durée hebdomadaire de travail des salariés de nuit est limitée par l’accord de branche 2002-01 du 17 avril 2002 modifié par son avenant n° 1 à 44 heures.

Selon la convention collective du 31 octobre 1951 chaque salarié bénéficie de 4 jours de repos pour deux semaines dont au moins deux jours de repos consécutifs et un dimanche toutes les trois semaines compris dans les deux jours consécutifs.

  • Durées minimales conventionnelles prévues par l’accord de branche UNIFED du 22 novembre 2013

La loi de sécurisation de l’emploi prévoit la possibilité de déroger à la durée minimale de 24 heures par accord de branche étendu.

L’accord UNIFED du 22 novembre 2013 prévoit des durées minimales inférieures à 24 heures, variables en fonctions des métiers occupés par les salariés.

Cet accord de branche UNIFED a été agréé par la DGCS (arrêté du 18 avril 2014 J.O du 22 mai 2014) et étendu par arrêté du 19 juin 2014 (J.O du 28 juin 2014). Il est en vigueur depuis le 1er juillet 2014.

Ainsi, depuis le 1er juillet 2014, de façon dérogatoire, peuvent être proposés des contrats à temps partiel sur la base de :

2 heures hebdomadaires ou l'équivalent mensuel ou calculé sur la période d’aménagement du temps de travail prévue par accord collectif pour :

1) tous les personnels médicaux. Pour la CCN51 il s’agit de l’ensemble des personnels de la filière médicale (médecins et pharmaciens biologistes) à l’exception des sages-femmes et des pharmaciens ;

2) les masseurs-kinésithérapeutes, pédicures-podologues, ergothérapeutes, psychomotriciens, orthophonistes, orthoptistes, prothésistes-orthésistes, diététiciens ;

3) les psychologues, neuropsychologues, sages-femmes, certains infirmiers et manipulateurs radio titulaires d’une formation qualifiante portant sur une spécialité (consultations, tabacologie, pansements, hygiène, douleurs …).

Les horaires de travail des salariés à temps complet et temps partiel sont définis par cycles de base de 4, 8 et 12 semaines dans une base de données consultable par tous les salariés toutes catégories professionnelles confondues.

III) L'intéressement, la participation et l'épargne salariale

L’établissement est géré par l’association de gestion de la Maison Hospitalière, association à but non lucratif loi 1er juillet 1901 reconnue d’utilité publique en date du 7 juillet 1958 déclarée à la préfecture de Meurthe et Moselle. La Maison Hospitalière de Baccarat ne réalisant pas de bénéfice et n’étant pas soumis à l’impôt sur les sociétés, ce point ne constitue pas une obligation pour l’établissement.

Une réflexion, en lien avec les IRP est tout de même engagée sur le sujet.

IV) Le suivi de la mise en œuvre des mesures visant à supprimer les écarts de rémunération et les différences de déroulement de carrière entre les femmes et les hommes

Le suivi de la mise en œuvre des mesures visant à supprimer les écarts de rémunérations est effectif par l’application de la convention collective et les indicateurs (annexe 4) montrent l’égalité de rémunération entre les hommes et les femmes.

  • Accord d’entreprise relatif à la création d’un compte épargne temps (cf. accord d’entreprise joint en annexe 5 daté du 01/07/2010)

Le compte épargne temps créé contribue à une gestion du temps de travail dans une perspective de moyen ou long terme pour disposer d’un capital temps afin de réaliser un projet, engager une action de formation de longue durée ou anticiper la fin de carrière. Chaque salarié de la Maison hospitalière de Baccarat a ainsi la possibilité d’accumuler des périodes de congés ou de repos non prises afin de bénéficier ultérieurement d’un congé rémunéré.

PORTEE DE L'ACCORD :

Le présent accord est conclu dans le cadre des Articles L. 2232-11 et suivants du Code du Travail.

L’ensemble des dispositions du présent accord complète celles de la Convention Collective de branche FEHAP du 31 octobre 1951.

DUREE DE L'ACCORD :

Le présent accord est conclu pour une durée indéterminée à compter du 1er janvier 2019.

Le présent accord pourra être dénoncé à tout moment par l’une ou l’autre partie signataire, sous réserve de respecter un préavis de trois mois qui sera mis à profit pour négocier un nouvel accord.

La dénonciation est notifiée, par lettre recommandée avec avis de réception, par son auteur, aux autres signataires de l’accord.

En cas de modification législative ou conventionnelle, les parties se rencontreront pour mettre en conformité, en cas de nécessité, le présent accord avec les nouvelles dispositions.

Les conditions dans lesquelles le présent accord peut faire l’objet d’une révision sont fixées par les dispositions légales. L’employeur devra engager la négociation dans un délai de 3 mois suite à la demande de révision (adressée par tout moyen permettant de conférer date certaine).

DEPOT LEGAL :

En respect des dispositions de l’article L. 2231-5 du Code du travail, le texte du présent accord est notifié à l’ensemble des organisations syndicales représentatives dans l’entreprise.

Il sera en outre déposé sur la plateforme https://www.teleaccords.travail-emploi.gouv.fr/ d’une part en version intégrale et signée, d’autre part en version publique anonymisée.

Le présent accord sera également déposé au greffe du Conseil de Prud’hommes en version papier.

Fait à BACCARAT Le 19/12/2018

BLOC 2 : Négociation annuelle sur l'égalité professionnelle femme/homme et la qualité de vie au travail

La Direction et l’Organisation Syndicale représentative dans l’établissement, représentée par son délégué syndical, se sont rencontrées à plusieurs reprises au cours de l’année 2018.

Leurs positions et échanges sont transcrits dans les protocoles d’accord annexés à la présente.

Ces négociations entre les partenaires sociaux tiennent compte des engagements pris dans le cadre de l’accord du 6 mars 2000, sur les 35 heures. Elles ont abouti aux mesures suivantes :

I / L'articulation entre la vie personnelle et la vie professionnelle pour les salariés

La qualité de vie au travail passe par une articulation harmonieuse entre la vie privée et la vie professionnelle. La MHB s’inscrit dans cette démarche.

Aussi, afin de favoriser l’articulation entre activité professionnelle et l’exercice de la responsabilité familiale, il est convenu de faciliter le passage temps complet/temps partiel et inversement pour les salariés hommes et femmes de l’établissement.

A chaque fois que cela est possible, les responsables de service articulent au mieux les contraintes des plannings et les aménagements horaires souhaités par les salariés pour la responsabilité familiale.

La convention collective de 51 prévoit également une réduction journalière de 5/35ème à compter du 1er jour du 3ème mois de grossesse (annexe 6)

La loi autorisant l’allaitement sur les lieux de travail et pendant le temps de travail dans la limite d’une heure par jour pendant une année à compter de la naissance de l’enfant. Il a été convenu, à la MHB, de maintenir la rémunération des femmes allaitantes durant cette période d’inactivité.

Objectif de progression Actions Indicateurs chiffrés
Favoriser l’articulation de l’organisation du temps de travail avec l’exercice de la parentalité

Congé parental hommes femmes,

Intégrer toutes les demandes de travail à temps partiel ou complet dans les plannings

Nombre de congés parentaux hommes femmes pris dans l’année (cf. tableau annexe 8).

Nombre de demandes temps partiel, temps complet dans l’année (cf. tableau annexe 8).

Afin de préserver les données de la vie privée propre à chacun, il est précisé qu’aucune donnée nominative n’a été divulguée. Seule des données moyennes ont été transmises dans le cadre de cette étude.

II/ Les objectifs et les mesures permettant d'atteindre l'égalité professionnelle entre les femmes et les hommes, notamment en matière de suppression des écarts de rémunération, d'accès à l'emploi, de formation professionnelle, de déroulement de carrière et de promotion professionnelle, de conditions de travail et d'emploi, en particulier pour les salariés à temps partiel, et de mixité des emplois

Un accord collectif relatif à l’égalité professionnelle femmes/hommes et la qualité de vie au travail a été conclu en date du 19/12/2018. (Annexe 7)

III) Les mesures permettant de lutter contre toute discrimination en matière de recrutement, d'emploi et d'accès à la formation professionnelle

La Maison Hospitalière applique l’article  L1132-1 du code du travail à savoir qu’aucune personne ne peut être écartée d'une procédure de recrutement ou de l'accès à un stage ou à une période de formation dans l’établissement en raison de son origine, de son sexe, de ses mœurs, de son orientation sexuelle, de son âge, de sa situation de famille ou de sa grossesse, de ses caractéristiques génétiques, de son appartenance ou de sa non-appartenance, vraie ou supposée, à une ethnie, une nation ou une race, de ses opinions politiques, de ses activités syndicales ou mutualistes, de ses convictions religieuses, de son apparence physique, de son nom de famille ou en raison de son état de santé ou de son handicap sauf si l’inaptitude est constatée par le médecin du travail.

Mesures mises en place :

Le Règlement intérieur de la Maison Hospitalière intègre :

  • le principe de neutralité

  • l’interdiction et sanctions du harcèlement moral

  • du harcèlement sexuel

  • et de la violence au travail.

Les recrutements sont réalisés en fonction des diplômes exigés sur les métiers exercés et de l’expérience.

Les entretiens de recrutement sont pluridisciplinaires.

IV) Les mesures relatives à l'insertion professionnelle et au maintien dans l'emploi des travailleurs handicapés, notamment les conditions d'accès à l'emploi, à la formation et à la promotion professionnelles, les conditions de travail et d'emploi et les actions de sensibilisation de l'ensemble du personnel au handicap

  • Insertion professionnelle 

La Maison Hospitalière de Baccarat en partenariat avec Pôle Emploi et la Mission Locale du Lunévillois a mis en place une insertion professionnelle en recrutant annuellement des contrats aidés. En cette année 2018. Un salarié a été recruté en CDI au terme de son contrat d’accompagnement à l’emploi et 3 nouvelles embauches ont eu lieu (2 contrats emplois compétences, 1 contrat d’accompagnement à l’emploi). Annexe 9

  • Maintien dans l’emploi des travailleurs handicapés

Dans le cadre des constats d’inaptitude, la direction de la Maison Hospitalière et le médecin du travail échangent sur des mesures individuelles d’aménagement, d’adaptation ou des mesures d’aménagement du temps de travail justifiés par des considérations en lien notamment avec l’âge ou l’état de santé physique et mental du salarié (article L.4624-3 du code du travail)

Actions de sensibilisation de l’ensemble du personnel au handicap

Optimiser les prestations de bilans

Agir en amont d’une situation d’inaptitude permet de prendre le temps de trouver une solution, de mettre en place des dispositifs adaptés (aménagement du poste de travail, reclassement interne, formation,…) avant que l’inaptitude ne soit déclarée.

Etablissement référent TMS PRO auprès de la CARSAT :

La Maison Hospitalière de Baccarat adhère au programme pluriannuel TMS pros 2014-2018 « Prévention des risques professionnels » initié par la CARSAT ; démarche, qui en 4 étapes, permet de prévenir durablement leur apparition.

Nous avons cette année finalisé le programme en validant l’étape 4. Cette étape consistait à compléter le tableau de bord ainsi qu’à évaluer notre démarche en intégralité.

Il est important que nous poursuivions la démarche engagée avec la mise en œuvre de nouvelles analyses de situations à risques.

Des formations "manutentions" animées par l’ergothérapeute de la Maison Hospitalière concrétise notre politique de prévention dans ce domaine.

(Cf. Liste du matériel stocké au 31/12/2018 et programme d'investissements 2018 en annexe 10 et 11)

V) Les modalités de définition d'un régime de prévoyance

La Maison Hospitalière de Baccarat a souscrit depuis plus de 10 ans à un ensemble des garanties de prévoyance « décès/ incapacité-invalidité » dont les salariés cadres et non cadres bénéficient à titre obligatoire définie par la convention collective 51 FEHAP. La Mutuelle Bleue encadre les garanties énumérées ci-dessous :

- Capital en cas de décès du participant

- Perte totale et irréversible d’autonomie

- Décès accidentel ou perte totale et irréversible d’autonomie accidentelle

- Incapacité temporaire totale de travail

- Invalidité permanente.

De plus la charge du financement du régime de prévoyance incombe par l’application de la CCN 51 :

- 100 % à la charge de l’employeur en ce qui concerne la maladie et l’affection de longue durée,

- 50 % à la charge de l’employeur et 50 % à la charge du salarié en ce qui concerne l’invalidité et le décès.

VI) L'exercice du droit d'expression directe et collective des salariés

Le délégué syndical et la direction de la Maison Hospitalière pose le principe du droit d’expression dont bénéficient les salariés dans le respect de l’article L.2281-1 du code du travail. Le droit d’expression est collectif puisqu’il permet à chacun des salariés de la Maison Hospitalière de pouvoir exprimer librement son opinion en vue de faire émerger collectivement des avis, des souhaits, et direct en ce sens qu’il s’exerce à l’exclusion de toute notion hiérarchique.

Le droit d’expression s’exerce sur les lieux et pendant le temps de travail. La Maison Hospitalière de Baccarat a connaissance des propositions des salariés par les ordres du jour du comité d’entreprise ou par les questions des délégués du personnel dont les questions réponses sont consignées sur un registre consultable par tous les salariés de l’établissement.

Les réunions institutionnelles ont été démultipliées jusque dans les services généraux et de soins pour permettre l’expression directe des exécutants.

Les cadres professionnels de l’établissement sont membres de l’assemblée générale de la nouvelle association de gestion de la Maison Hospitalière.

VII) LES MODALITES DU PLEIN EXERCICE PAR LE SALARIE DE SON DROIT A LA DECONNEXION ET A LA MISE EN PLACE PAR L'ENTREPRISE DE DISPOSITIFS DE REGULATION DE L'UTILISATON DES OUTILS NUMERIQUES EN VUE D'ASSURER LE RESPECT DES TEMPS DE REPOS ET DE CONGE AINSI QUE DE LA VIE PERSONNELLE ET FAMILIALE :

- Le droit à la déconnexion à la Maison Hospitalière :

L'établissement, dans le cadre de l'article 55 de la loi du 8 août 2016 dite "Loi Travail" applique le droit à la déconnexion. Ce droit doit permettre aux salariés de ne pas être connectés aux outils numériques en dehors de leurs temps de travail afin de concilier leur vie personnelle et professionnelle.

Cependant, aucun salarié n'a à sa disposition d'outils numériques lui permettant d'être connecté en dehors de ses heures de travail. De plus, concernant le personnel cadre, aucun accord collectif ni de convention individuelles de forfaits en jours ne sont conclus à la Maison Hospitalière. Il n'a donc pas été établi de charte en 2018.

De plus, à la Maison Hospitalière de Baccarat, le temps de repos quotidien rappelé par l'article 5-1 et la césure entre la vie professionnelle et la vie privée sont respectés:

- aucun courriel vers les salariés n'est adressé avant 8heures le matin et après 19 heures 30 le soir ; ni durant les week-ends et jours fériés.

PORTEE DE L’ACCORD :

Le présent accord est conclu dans le cadre des Articles L. 2232-11 et suivants du Code du Travail

L’ensemble des dispositions du présent accord complète celles de la Convention Collective de branche FEHAP du 31 octobre 1951.

DUREE DE L'ACCORD :

Le présent accord est conclu pour une durée indéterminée à compter du 1er janvier 2019.

Le présent accord pourra être dénoncé à tout moment par l’une ou l’autre partie signataire, sous réserve de respecter un préavis de trois mois qui sera mis à profit pour négocier un nouvel accord.

La dénonciation est notifiée, par lettre recommandée avec avis de réception, par son auteur, aux autres signataires de l’accord.

En cas de modification législative ou conventionnelle, les parties se rencontreront pour mettre en conformité, en cas de nécessité, le présent accord avec les nouvelles dispositions.

Les conditions dans lesquelles le présent accord peut faire l’objet d’une révision sont fixées par les dispositions légales. L’employeur devra engager la négociation dans un délai de 3 mois suite à la demande de révision (adressée par tout moyen permettant de conférer date certaine).

DEPOT LEGAL :

En respect des dispositions de l’article L. 2231-5 du Code du travail, le texte du présent accord est notifié à l’ensemble des organisations syndicales représentatives dans l’entreprise.

Il sera en outre déposé sur la plateforme https://www.teleaccords.travail-emploi.gouv.fr/ d’une part en version intégrale et signée, d’autre part en version publique anonymisée.

Le présent accord sera également déposé au greffe du Conseil de Prud’hommes en version papier.

Fait à BACCARAT Le 19/12/2018

Source : DILA https://www.data.gouv.fr/fr/datasets/acco-accords-dentreprise/

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