Accord d'entreprise "ACCORD RELATIF AUX MODALITES DE CUMUL DES CONGES PAYES SUR PLUSIEURS ANNEES DES TRAVAILLEURS ETRANGERS HORS COMMUNAUTE EUROPEENNE OU ORIGINAIRES DES DOM/TOM AU SEIN DE DE L’UNITE ECONOMIQUE ET SOCIALE AFRANETT AQUANET COFREM" chez AFRANETT AGENCE FRANCAISE DE NETTOYAGE (Siège)

Cet accord signé entre la direction de AFRANETT AGENCE FRANCAISE DE NETTOYAGE et le syndicat CFTC et CFDT le 2021-05-20 est le résultat de la négociation sur les congés payés, RTT et autres jours chômés.

Périmètre d'application de la convention signée entre l'entreprise et le syndicat CFTC et CFDT

Numero : T07521031899
Date de signature : 2021-05-20
Nature : Accord
Raison sociale : AFRANETT AGENCE FRANCAISE DE NETTOYAGE
Etablissement : 78448728200054 Siège

Jours de repos : les points clés de la négociation

La négociation s'est portée sur le thème Fixation des congés payés, jours fériés, ponts et nombre de RTT ACCORD RELATIF A L’AMENAGEMENT DU TEMPS DE TRAVAIL (2021-07-23)

Conditions du dispositif jours de repos pour les salariés : le texte complet de l'accord du 2021-05-20

Entre :

  • La société AFRANETT, dont le siège social est situé au 11 bis rue Eugène Varlin 75010 Paris, immatriculée au registre du commerce et des sociétés de paris sous le numéro : 784 487 282

  • La société AQUANET, dont le siège social est situé au 11 bis rue Eugène Varlin 75010 Paris, immatriculée au registre du commerce et des sociétés de paris sous le numéro : 332 788 124

  • La société COFREM, dont le siège social est situé au 11 bis rue Eugène Varlin 75010 Paris, immatriculée au registre du commerce et des sociétés de paris sous le numéro : 409 243 797

L’ensemble des sociétés ci-dessus étant représentées par Monsieur xxxxxx, agissant en qualité de Directeur des Relations Sociales, dûment mandaté par les sociétés susvisées et constituant l’Unité économique et sociale (UES) AFRANETT AQUANET COFREM au jour de la signature du présent accord,

Ci-après dénommée « l'Entreprise » ou « l’UES »

D’une part,

Et

  • Monsieur xxxxxxxxxxxxxx, délégué syndical CFDT

  • Monsieur xxxxxxxxxxx, délégué syndical CFTC

Ci-après dénommées « les organisations syndicales »

D’autre part,

Ci-après dénommées « les parties », « les signataires » ou « les partenaires sociaux »

PRÉAMBULE

Les organisations syndicales se sont rapprochées de l’UES afin d’engager des discussions visant à répondre au souhait de certains salariés de cumuler des congés payés au-delà de la période légale de prise de congés payés, afin de leur permettre de se rendre dans leur pays ou département d’origine pour une période suffisamment longue.

Dans ce contexte, soucieuse de répondre aux attentes d’une importante part de ses collaborateurs nés dans un pays hors communauté européenne ou des DOM TOM, directement en lien avec le souhait de garantir un équilibre entre vie personnelle et vie professionnelle, la Direction des entreprises de l’UES a accepté d’entamer des négociations sur le sujet.

Dans le cadre de leurs discussions, les parties signataires du présent accord ont convenu de la nécessité de permettre – sous certaines conditions – aux travailleurs originaires des départements et territoires d’outre-mer travaillant en métropole, ainsi qu’aux travailleurs étrangers dont le pays d’origine est extra-européen, de cumuler une partie de leurs congés payés sur deux années consécutives, afin de leur permettre de disposer d’une période de congés suffisamment longue pour se rendre dans leurs pays ou département d’origine, s’ils le désirent.

Au terme de plusieurs réunions de négociations, les parties signataires ont convenu du présent accord qui a pour objet de déterminer le cadre et les modalités de cumul des congés payés des salariés originaires des départements et territoires d’outre-mer travaillant en métropole, ainsi qu’aux travailleurs étrangers dont le pays d’origine est extra-européen, au sein des entreprises de l’UES.

Les parties entendent réaffirmer leur attachement au respect des dispositions légales en matière de congés payés et de prévention en matière d’hygiène, sécurité et conditions de travail.

Ainsi, les parties conviennent que le présent accord a pour objet de répondre, à titre de faveur, au souhait manifesté par une partie du personnel de l’UES, de pouvoir organiser ses congés payés sur une durée supérieure à la période légale de prise de congés, afin de répondre à des besoins et contraintes d’ordre personnel et familial que le cadre légal ne permet pas.

Préalablement à sa signature, le présent accord a été soumis à l’avis du CSE, incluant les points de la SSCT, de l’UES qui s’est tenue le 19 mai 2021.

IL A ETE CONVENU CE QUI SUIT

  1. Champ d’application

Le présent accord s’applique à l’ensemble des salariés de l’UES AFRANETT AQUANET COFREM, originaires des départements et territoires d’outre-mer travaillant en métropole, ainsi qu’aux travailleurs étrangers dont le pays d’origine est situé en dehors de la communauté européenne, et désireux de se rendre dans leur département ou pays d’origine à l’occasion de leurs congés payés.

Tout salarié désireux de bénéficier des dispositions du présent accord devra pouvoir justifier auprès de son employeur qu’il entre dans le champ d’application de l’accord.

  1. Modalités de cumul des congés payés sur deux années (année N et année N+1)

Les salariés concernés par le présent accord pourront, à condition d’en faire la demande dans les conditions prévues à l’article 3.1 du présent accord, s’absenter tous les deux ans au titre du cumul de congés payés pour une période de 8 (huit) semaines consécutives, soit au total 48 (quarante-huit) jours ouvrables, dans les conditions suivantes :

  1. Obligation de prendre deux semaines de congés payés consécutives la première année (année N)

Afin de garantir aux salariés concernés un minimum de repos annuel, les parties conviennent que les salariés désireux de cumuler des congés sur deux années devront obligatoirement prendre 12 jours ouvrables de congés consécutifs la première année de cumul (année N), entre le 1er mai et le 31 octobre, et ne pourront ainsi en aucun cas cumuler plus de trois semaines de congés acquises l’année N sur l’année suivante (année N+1).

Cette même année N, les salariés pourront solliciter une autorisation d’absence non rémunérée, soumis à l’approbation de leur hiérarchie au regard des nécessités du service.

  1. Report des congés payés non pris et acquis l’année N sur l’année N+1

Les trois semaines de congés non pris l’année N seront reportés sur l’année N+1.

Les salariés auront ainsi la faculté - s’ils en font la demande dans les formes et délais prévus à l’article 3.1 du présent accord - de s’absenter la deuxième année du cumul (année N+1) pour une période de 8 (huit) semaines de congés consécutives, soit 48 (quarante-huit) jours ouvrables de congés payés consécutifs, correspondant à :

  • 18 (dix-huit) jours ouvrables, correspondant à 3 (trois) semaines de congés cumulées l’année N

  • 30 (trente) jours ouvrables de congés, correspondant à 5 (cinq) semaines de congés de l’année N+1

    1. Impossibilité de fractionner la prise des congés l’année N+1

Le principe du cumul de congés payés sur deux années consécutives - qui ne peut s’assimiler à un report de congés payés - implique que les 8 (huit) semaines de congés payés cumulées soient prises en une seule fois l’année N+1, ce qui exclut toute possibilité de les fractionner.

En effet, il est rappelé que le présent accord a vocation à permettre aux salariés originaires de pays étrangers extra européens ou des DOM TOM de se rendre dans leur pays ou département d’origine pour une longue période.


  1. Conditions de mise en œuvre du cumul des congés payés

    1. Demande individuelle et expresse d’un cumul des congés payés et respect d’un délai de prévenance

Toute demande de cumul de congés payés sur deux années consécutives devra être remise au service des ressources humaines, par tout moyen permettant d’en conférer date certaine, au plus tard le 31 mars de la 1ère année de cumul (31 mars de l’année N), soit avant le 31 mars 2019 pour la première année d’application de l’accord.

La demande du salarié est individuelle, elle doit être expresse, c’est-à-dire écrite,

Le salarié doit adresser son courrier de demande de cumul de congés payés au service des ressources humaines avant le 31 mars 2019.

Sous un mois, après réception de la demande, le service des ressources humaines informera le salarié par écrit de l’acceptation ou du refus.

Au plus tard trois mois avant le départ en congés, le salarié communiquera par écrit les dates de ses congés cumulés, soit au service des ressources humaines, soit à son gestionnaire de sites.

A défaut de demande individuelle, expresse et écrite du salarié transmise dans le respect des conditions de forme et de délai susvisées, aucun jour de congé ne pourra être cumulés.

  1. Congés dans le pays ou département d’origine

Il est entendu que les salariés définis aux termes de l’article 1 du présent accord ne pourront bénéficier du cumul d’une partie de leurs congés payés sur deux années consécutives qu’à condition que les congés ainsi cumulés soient pris pour effectuer un séjour dans leur pays ou département d’origine, tel que définis à l’article 1 du présent accord, et sous réserve de pouvoir en justifier.

  1. Condition d’acquisition préalable d’une année de congés payés complète

Afin de pouvoir bénéficier de la possibilité de cumuler une partie de leurs congés payés sur deux années consécutives, les salariés intéressés - qui en feront la demande expresse dans les conditions prévues à l’article 3.1 du présent accord - devront avoir acquis une 1ère année de congés payés complète, soit 30 jours ouvrables, dans les conditions de droit commun.

  1. Durée de l’accord et date d’application

Le présent accord est conclu pour une durée indéterminée.

Il entrera en vigueur le lendemain de son dépôt auprès de la DIRECCTE et du Conseil de prud’hommes compétents.

  1. Commission de suivi de l’accord et clause de rendez-vous

Conformément aux dispositions de l’article L. 2222-5-1 du code du travail, les parties conviennent de se rencontrer dans les 12 mois suivant la conclusion de l’accord pour faire le bilan de l’application des stipulations du présent accord.

La Commission de suivi est composée des signataires du présent accord.

En cas d’évolution législative ou conventionnelle susceptible de remettre en cause tout ou partie des stipulations du présent accord, les parties signataires conviennent de se réunir à nouveau, dans un délai raisonnable afin d’adapter lesdites stipulations.

  1. Révision de l’accord

Le présent accord pourra être révisé dans les conditions fixées par la loi. Ainsi, sont habilitées à engager la procédure de révision du présent accord l’employeur ou :

Jusqu'à la fin du cycle électoral au cours duquel le présent accord a été conclu, une ou plusieurs organisations syndicales de salariés représentatives dans le champ d'application du présent accord et signataires ou adhérentes du présent accord ;

  1. Dénonciation de l’accord

Le présent accord pourra être dénoncé dans les conditions fixées par la loi par les parties signataires. 

  1. Publicités et dépôt de l’accord 

 

  • Le présent accord sera déposé sur la plateforme de télé procédure du ministère du travail. 

  • En un exemplaire au greffe du conseil de prud’hommes compétent. 

 

Les parties sont informées qu’en application des dispositions des articles L. 2231-5-1 du code du travail, le présent accord sera également rendu public et versé dans une base de données nationale, dont le contenu est publié en ligne dans un standard ouvert aisément réutilisable. 

 

L’accord fera l’objet, par ailleurs, d’un affichage destiné à assurer l’information de l’ensemble du personnel. 

 

La présente convention sera notifiée à l’ensemble des organisations syndicales représentatives dans l’entreprise et non signataires de celui-ci. Mention de la présente convention sera faite sur les panneaux réservés à la Direction pour sa communication avec le personnel. 

Fait à Paris le ________________________ 

 

Nombre d’exemplaires par destinataires : 

  • l’UES AFRANETT AQUANET COFREM : 1 

  • CFDT : 1 

  • CFTC :1 

  • Secrétariat du greffe du conseil de prud'hommes de Paris : 1 

Pour les sociétés AFRANETT, AQUANET et COFREM composant l’UES AFRANETT AQUANET COFREM : 

 

Monsieur xxxxxxxxxxxxxxxxxx, Directeur des Relations Sociales 

 

 

 

Pour les organisations syndicales représentatives : 

 

Monsieur xxxxxxxxxxxxxxxxx, délégué syndical CFDT 

 

 

 

Monsieur xxxxxxxxxxxxxxxxxx, délégué syndical CFTC 

Source : DILA https://www.data.gouv.fr/fr/datasets/acco-accords-dentreprise/

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