Accord d'entreprise "Négociation annuelle obligatoire 2020" chez LA CORNUE (Siège)

Cet accord signé entre la direction de LA CORNUE et le syndicat CGT et CGT-FO le 2020-01-28 est le résultat de la négociation sur les augmentations de salaire (ou diminuton / gel des salaires).

Périmètre d'application de la convention signée entre l'entreprise et le syndicat CGT et CGT-FO

Numero : T09520003309
Date de signature : 2020-01-28
Nature : Accord
Raison sociale : LA CORNUE
Etablissement : 58210547400032 Siège

Salaire : les points clés de la négociation

La négociation s'est portée sur le thème Augmentations de salaire, NAO, évolution de la rémunération Accord sur les négociations annuelles 2022-2023 (2023-02-27)

Conditions du dispositif salaire pour les salariés : le texte complet de l'accord du 2020-01-28

Saint Ouen l’Aumône, le 28/01/2020

Présents pour les syndicats :

Présents pour la Direction :

Proposition de la Direction

  1. Demande une augmentation générale de 3% au 1er Janvier 2020 :

Lors des premiers échanges qui ont eu lieu dans en réunion NAO, la proposition d’augmentation générale faite par la direction était de 1%. Au terme des négociations menées, la direction entérine une augmentation générale indexée sur l’inflation, soit 1.5%.

  1. Demande du changement du calcul de la prime d’assiduité et de retard, réduction de la prime au bout de 3ème retard et non du 2ème.

La direction n’accède pas à cette demande dans la mesure où cette prime vise à encourager le présentéisme et la ponctualité. On ne peut donc créer d’autres exceptions qui iraient à l’encontre du principe de cette prime.

  1. Demande augmentation de la prime d’efficience de 100€ à 125€.

L’augmentation de la prime d’efficience ne peut être envisagée sur 2020, nous devons encore attendre les effets du Lean Manufacturing, avec notamment la revue des temps, pour reconsidérer celle-ci.

  1. Demande augmentation de la prime assiduité/présence de 50 à 75€.

Cette prime ne sera pas revue considérant que son montant est cohérent pour la valorisation de l’assiduité et le présentéisme qui font partie inhérente des obligations contractuelles de chaque salarié. Par contre, une prime visant la valorisation du respect du travail en toute sécurité sera étudiée pour une mise en place à compter du 2ème semestre. Cela fera l’objet d’une nouvelle réunion en cours d’année.

  1. Demande du passage de la prime ancienneté de 15ans à 20 ans.

La direction réitère sa réponse faite l’année précédente : la direction applique des conditions plus favorables que ne le prévoit la convention collective sur la prime d’ancienneté puisque celle-ci est calculée sur le salaire brut du collaborateur alors que les dispositions conventionnelles prévoient un calcul sur le salaire minimum du coefficient auquel le salarié est rattaché. Par ailleurs, l’ancienneté n’est pas nécessairement un critère de compétence, par conséquent la direction ne souhaite pas aller encore plus au-delà des dispositions de la convention collective.

  1. Demande de la mise en place d’un CET.

Cette demande est accordée et fera l’objet d’une négociation annexe.

  1. Demande de mise en place de chèques vacances.

La direction ne peut pas prendre en charge cette demande sur son budget, cette demande peut donc être étudiée sur le budget du CSE.

  1. Mise en place d’une prime de risque pour les employés utilisant le gaz ou l’électricité.

Cette demande n’est pas retenue dans la mesure où l’utilisation du gaz ou de l’électricité ne représente pas un risque particulier pour les postes cités (contrôle qualité, technicien SAV). Tous les dispositifs de sécurité sont mis en place et les habilitations dispensées au personnel directement concerné.

  1. Mise en place abondement sur la participation.

Au vu des montants qui seront encore distribués cette année en raison de l’atteinte de l’EBITDA, un abondement n’est pas envisageable. La direction rappelle que la participation pourra atteindre jusqu’à 2,5 mois de salaire.

  1. Demande à ce que 1 heure soit offertes le 24 décembre et 31 janvier afin que les salariés puissent quitter plus tôt.

Cette demande n’est pas acceptée néanmoins, la direction accepte que la pause méridienne soit réduite à 30 minutes ces deux journées.

  1. Prise en charge à 100% de 2 jours enfant malade, en lieu et place des 4 journées à 50%

La direction a apporté de la souplesse lors des NAO de 2019 en acceptant que les journées d’absence pour enfant malade soient récupérées si le collaborateur le souhaitait, elle ne souhaite pas aller au-delà en modifiant les dispositions prévues par la Convention Collective.

  1. Point ajouté par la direction : revalorisation des tickets restaurant

A compter du 1er mars 2020, la direction accepte de réévaluer la valeur faciale du chèque déjeuner à hauteur de 9.25€, valeur maximum autorisée afin que les parts salariale et patronale bénéficient de l’exonération de charges (5.55€).

Une copie de ce compte-rendu sera envoyée à l’Inspection du travail

Source : DILA https://www.data.gouv.fr/fr/datasets/acco-accords-dentreprise/

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