Accord d'entreprise "Accord d'entreprise relatif aux indemnités de petits et de grands déplacements" chez

Cet accord signé entre la direction de et les représentants des salariés le 2022-12-22 est le résultat de la négociation sur les indemnités kilométriques ou autres.

Périmètre d'application de la convention signée entre l'entreprise et les représentants des salariés

Numero : T05723007121
Date de signature : 2022-12-22
Nature : Accord
Raison sociale : SEIMATELEC
Etablissement : 85335147600025

Indemnités : les points clés de la négociation

La négociation s'est portée sur le thème Indemintés kilométriques et autres indemnités

Conditions du dispositif indemnités pour les salariés : le texte complet de l'accord du 2022-12-22

accord d’entreprise
relatif aux indemnités de petits et de grands déplacements

(Référé sur la règlementation sociale FFB sur les grands déplacements des ouvriers du Bâtiment novembre 2022)

Entre :

La société SEIMATELEC dont le siège social est situé au 43 chemin du Patural 57380 Mainvillers immatriculée au Registre du Commerce et des Sociétés sous le numéro 85335147600025 et représentée par en qualité de gérant

Et

Les représentants du personnel :

  • (Titulaire) en qualité de membre élu du comité social et économique (CSE)

  • (Suppléant) en qualité de membre élu du comité social et économique (CSE)

Il est convenu ce qui suit :

Préambule

La Convention collective nationale des ouvriers du Bâtiment du 8 octobre 1990 prévoit le versement, sous conditions, d’indemnités de petits déplacements (et grands déplacements) aux ouvriers travaillant sur chantier.

Au regard de la fréquence des déplacements sur chantiers, il a été jugé souhaitable d’adapter les règles relatives aux indemnités de petits déplacements (et de grands déplacements) aux spécificités de notre entreprise.

Article 1 : Salariés concernés

Les ouvriers non sédentaires de l’entreprise bénéficient du régime des petits et des grands déplacements dans les conditions prévues par le titre VIII de la Convention collective nationale des Ouvriers du Bâtiment du 8 octobre 1990, sous réserve des précisions et adaptations apportées par le présent accord.

Article 1-1 : Zones concentriques

Il est institué un système de zones concentriques dont les limites sont distantes entre elles de 10 km mesurés au moyen d’un site internet reconnu de calcul d’itinéraire (100kms.fr).

Le nombre de zones concentriques, permettant de déterminer les indemnités dues, est de cinq. La première zone est définie par une limite de 10 km, mesurée selon les modalités prévues ci-dessus, dont le centre est le point de départ des petits déplacements (Siège de la société au lieu de travail)

Les montants des indemnités de petits déplacements auxquels l’ouvrier a droit sont ceux de la zone dans laquelle se situe le chantier sur lequel il travaille. Au cas où une ou plusieurs limites de zones passent à l’intérieur du chantier, la zone prise en considération est celle où se situe le lieu de travail de l’ouvrier ou celle qui lui est la plus favorable, pour le cas où il travaille sur deux zones.

Indemnités de transport et de trajet à vol d’oiseau

Zones Indemnité de trajet Indemnité de transport
1 - de 0 à 10 km 1,39 € 2,17 €
2 - de 10 à 20 km 2,82 € 4,50 €
3 - de 20 à 300 km 4,18 € 7,26 €
4 - de 30 à 40 km 5,61 € 10,95 €
5 - de 40 à 50 km 7,07 € 12,76 €

Article 1-2 : Indemnité de trajet

Le trajet correspond à la nécessité de se rendre quotidiennement sur le chantier, avant la journée de travail, et d’en revenir, après la journée de travail et est indemnisé par le versement d’une indemnité de trajet.

Ainsi, en contrepartie de la mobilité du lieu de travail, inhérente à l’emploi sur chantier, l’indemnité de trajet a pour objet d’indemniser forfaitairement l’amplitude que représente pour l’ouvrier le trajet nécessaire pour se rendre quotidiennement sur le chantier avant le début de la journée de travail et d’en revenir après la journée de travail.

L’indemnité de trajet n’est pas due lorsque l’ouvrier est logé gratuitement par l’entreprise sur le chantier ou à proximité immédiate du chantier ou lorsque le temps de trajet est rémunéré en temps de travail.

Article 1-3 : Création de zones complémentaires

Compte tenu de la situation géographique très particulière de l’entreprise dont le siège est situé au 43 chemin du Patural 57380 Mainvillers et des zones de déploiement de son activité, il est prévu d’instituer des zones concentriques complémentaires à celles fixées par la Convention collective nationale des Ouvriers du 8 octobre 1990. Sans préjudice de l’application du régime des grands déplacements, les salariés en situation de petits déplacements au-delà de 50 Kilomètres sont indemnisés à vol d’oiseau de la manière suivante :

Indemnités de transport et de trajet à vol d’oiseau

Zones Indemnité de trajet Indemnité de transport
6 - de 50 à 60 km 8,46 € 14,93 €
7 - de 60 à 70 km 9,89 € 17,26 €
8 - de 70 à 80 km 11,25 € 20,02 €
9 - de 80 à 90 km 12,68 € 23,71 €
10 - de 90 à 100 km 14,14 € 25,52 €

Article 1-4 : Indemnité de repas

L’indemnité de repas a pour objet d’indemniser l’ouvrier mis, pour des raisons de service, dans l’impossibilité de regagner son domicile et qui prend son déjeuner en dehors de sa résidence habituelle, du supplément de frais ainsi occasionné.

L’indemnité de repas n’est pas due par l’employeur lorsque :

  • L’ouvrier prend effectivement son repas à sa résidence habituelle ;

  • Un restaurant d’entreprise existe sur le chantier et le repas est fourni avec une participation financière de l’entreprise égale au montant de l’indemnité de repas ;

  • Le repas est fourni gratuitement ou avec une participation financière de l’entreprise égale au montant de l’indemnité de repas.

Article 1-5 : Ouvrier occupé en grand déplacement

Sont en grand déplacement les ouvriers envoyés sur un chantier métropolitain dont le temps de route est supérieur à 1 heures 30 - dont l'éloignement leur interdit - compte tenu des moyens de transport en commun utilisables ou des moyens de transport mis à leur disposition, ainsi que des risques routiers - de regagner chaque soir leur lieu de résidence, situé dans la métropole, et qui logent sur place.

« La résidence principale est le point de départ »

Ne sont pas visés par les dispositions relatives aux grands déplacements les ouvriers déplacés avec leur famille par l'employeur et à ses frais.

Article 2 : Durée de l’accord

Le présent accord est conclu pour une durée indéterminée. Il entrera en vigueur à compter du 01/01/2023

Article 3 : Suivi de l’accord

Les membres élus du comité social et économique (CSE) seront consultés une fois par an sur l’évolution de l’application de cet accord.

Le présent accord sera déposé en ligne sur le site du ministère du Travail (https://www.teleaccords.travail-emploi.gouv.fr/PortailTeleprocedures/) par l’entreprise ou la société et remis au secrétariat-greffe du Conseil de prud’hommes de Metz (57).

Il sera en outre publié sur le site de Légifrance dans son intégralité.

Article 4 : Révision et dénonciation de l’accord

Conformément à l’article L 2222-5 du Code du travail, le présent accord pourra être révisé, à compter d’un délai d’application de 1 an, dans les conditions prévues par la loi.

Fais-le 22/12/2022 à Mainvillers, en 5 exemplaires

Pour l’entreprise :

gérant

Et

Les représentants du personnel :

  • (Titulaire) en qualité de membre élu du comité social et économique (CSE)

  • (Suppléant) en qualité de membre élu du comité social et économique (CSE)

Gérant Titulaire Suppléant

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Source : DILA https://www.data.gouv.fr/fr/datasets/acco-accords-dentreprise/

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