Accord d'entreprise "ACCORD NAO 2020" chez TERALTA CIMENT REUNION

Cet accord signé entre la direction de TERALTA CIMENT REUNION et le syndicat CGT et CFDT le 2020-10-27 est le résultat de la négociation entre patronat et salariés.

Périmètre d'application de la convention signée entre l'entreprise et le syndicat CGT et CFDT

Numero : T97420002543
Date de signature : 2020-10-27
Nature : Accord
Raison sociale : TERALTA CIMENT REUNION
Etablissement : 31086526600038

: les points clés de la négociation

La négociation s'est portée sur le thème Système de prime (autre qu'évolution)[an error occurred while processing this directive]

Conditions du dispositif pour les salariés : le texte complet de l'accord du 2020-10-27

ACCORD d’ENTREPRISE

RELATIF A LA NEGOCIATION ANNUELLE OBLIGATOIRE

POUR L’ANNEE 2020

TERALTA CIMENT REUNION

La Société TERALTA CIMENT REUNION représentée par Monsieur XXXXXX, Directeur Général Délégué, dument mandaté,

D’ une part,

Et

L’Organisation Syndicale CGTR représentée par Monsieur XXXXX, Délégué Syndical, dûment mandaté,

L’Organisation Syndicale CFDT représentée par Monsieur XXXX, Délégué Syndical, dûment mandaté,

Les deux organisations syndicales désignées ci-dessus sont représentatives au sens de la loi 2008-789 du 20 aout 2008 et après le renouvellement des instances représentatives du personnel qui se sont déroulées le 4 novembre 2019.

D’ autre part,

PREAMBULE

Dans le cadre de la négociation annuelle prévue aux articles L. 2241-1 et suivants du Code du Travail, au terme de plusieurs réunions qui se sont déroulées :

  • Le 20 août 2020

  • Le 31 août 2020

  • Le 29 septembre 2020

Les parties ont abordé et négocié sur les salaires, sur les accessoires de salaires, sur l’organisation du temps de travail, sur la durée effective du temps de travail, sur les mesures en matière d’égalité professionnelle entre les hommes et les femmes, et sur les mesures relatives à l’insertion et au maintien dans l’emploi des travailleurs handicapés, notamment.

Le présent accord clôture la Négociation Annuelle Obligatoire de l’année 2020 (articles L 2242-1 et suivant du Code du Travail).

Article 1 : Champ d'application

Le présent accord s'appliquera à l'ensemble du personnel de la société, des statuts « Ouvrier », « Employé », « Technicien et Agent de Maitrise » et « Cadre », sauf stipulations contraires.

Article 2 : Mesures applicables aux salaires minima conventionnels de la branche du BTP Réunion

Les négociations paritaires au niveau de la branche du Bâtiment et des Travaux Publics de la Réunion déterminent l’évolution des salaires minimaux conventionnels sur la base des accords signés entre les organisations syndicales et les organisations d’employeurs.

Pour l’année 2020, l’accord signé le 25 Juin 2020 prévoit une revalorisation de :

  • + 0,974% à compter du 1er Juin 2020

L’évolution des minimas négociés au niveau de la branche du BTP ont donc été appliquées dans l’entreprise comme chaque année.

Article 3 : Amélioration du dispositif de Jours perdus en cas d’intempéries

Il a été convenu entre les parties les points suivants :

Dans le cadre de jours perdus en cas d’intempéries (période cyclonique dans le cadre d’alerte rouge décrétée par le préfet ou décision de la Direction de fermeture de la société), afin d’éviter autant que possible une perte financière de salaire pour les salariés, il a été convenu entre les parties :

  • Qu’une journée de fermeture sera rémunérée pour l’ensemble des collaborateurs par évènement.

Au-delà d’une journée, les modalités suivantes seront mises en application à savoir:

  • Récupération des heures d’absences dans la limite du compteur d’heures acquises pour les salariés en compteur horaire ou des JRTT restant à poser pour les salariés au forfait.

  • Si le compteur d’heures ou JRTT n’est pas alimenté, possibilité d’anticiper dans la limite de 7 heures ou de 1 JRTT.

  • Au-delà, les heures perdues seront régularisées en congés payés ou absences autorisées non rémunérées (si plus de congés payés).

Article 4 : Prime de salissure

Les parties ont convenu de la mise en place d’une prime de salissure à compter du 1er Novembre 2020.

En effet, dans la mesure où le port d’une tenue de travail est obligatoire pour certains salariés dans le cadre de leur fonction, et que les frais d’entretien des vêtements de travail sont supportés par les salariés.

Ces frais seront indemnisés à hauteur de 12,50 € net par mois (= indemnité de salissure), pour les salariés non cadres concernés par ces frais (port obligatoire d’une tenue de travail dans le cadre de leur mission).

Cela concernera donc : Les Ouvriers – Etam (Production et Agent de BEX).

Il s’agit d’une indemnisation de frais réellement engagés par le salarié. Celle-ci est donc liée aux jours réellement travaillés (proratisation) et ainsi exonérée de charges patronales et salariales.

La prime de salissure est réputée utilisée conformément à son objet et exonérée de cotisations et contributions sociales si :

  • le port de ce vêtement est obligatoire ;

  • la prime de salissure varie en fonction du nombre de jours travaillés

Cette prime de salissure sera donc versée mensuellement mais proratisée par rapport au temps de présence.

Le montant mensuel perçu par le salarié sera ainsi proratisé en fonction de son temps de travail effectif et de ses éventuelles absences (congés payés, RTT, etc…)

Article 5 : Versement d’une dotation exceptionnelle pour les « Œuvres Sociales » du personnel de la société

Les parties ont convenu d’une subvention supplémentaire exceptionnelle de 11 000 Euros au titre des « Œuvres Sociales » du personnel de la société.

L’attribution de cette subvention interviendra à la signature du présent accord.

Le bureau des œuvres sociales s’engage à ce que le montant de cette dotation soit réparti de manière équitable entre les salariés de la société selon des modalités qui lui appartient de déterminer, tout en respectant la réglementation en vigueur à ce sujet.

Il a été expressément convenu que cette mesure n’aura pas de caractère automatique, ni dans son montant, ni dans sa périodicité.

Article 6 : Epargne salariale

Il est rappelé que les salariés peuvent bénéficier à titre volontaire des dispositifs d‘Epargne TERALTA mis en place.

La société souhaite ainsi développer auprès de ses salariés qui le souhaitent l’épargne salariale au travers du Plan Epargne Entreprise Teralta (PEE) et du Plan d’Epargne Retraite Collectif (PERCO). Cela leurs donnent la possibilité de se constituer une épargne avec l’aide de l’entreprise.

Cette constitution est assortie d’avantages fiscaux et sociaux en contrepartie d’un blocage de ces sommes pendant cinq ans pour le PEE et jusqu’à la retraite pour le PERCO (sauf cas de déblocages anticipés).

Le montant et les modalités de versement de l’abondement sont fixés dans les règlements des plans épargnes. Une brochure d’information sera remise sur simple demande auprès du service ressources humaines.

Article 7 : Appointement des collaborateurs de statut de « cadre »

  • Rappel des règles relatives à la rémunération :

Le personnel relevant de la catégorie cadre perçoit contractuellement un salaire annuel garanti sur une base annuelle brute répartie actuellement sur 13 mois auquel s’ajoute une prime de bilan. Cette rémunération annuelle convenue payable conventionnellement sur 12 mois est donc lissée contractuellement sur plus de mois, pour un travail à plein temps. Cette rémunération tient compte des dépassements d’horaires liés aux responsabilités, à l’autonomie dans l’organisation, à la gestion du temps de travail, et aux déplacements de cette catégorie.

  • Mesures salariales 2020 :

Pour le personnel relevant de la catégorie cadre, le salaire annuel garanti peut faire l’objet d’une révision annuelle, sous forme d’augmentation individuelle. Les augmentations annuelles négociées au sein de la branche du BTP de la Réunion sont applicables que pour les salaires minimas du coefficient.

Il est rappelé que la Direction s’assure de la parfaite application des appointements minimaux prévus par la convention collective du BTP de la Réunion des Ingénieurs et Cadres, et que le salaire annuel brut servant de référence à l’application des appointements bruts minimum conventionnels est établi sur la base d’une rémunération annuelle brute moyennée sur 12 mois en tenant compte des dispositions réglementaires, conventionnelles et contractuelles.

Article 8 : Promotion & évolution des coefficients

Il a été rappelé que des situations individuelles sont identifiées et traitées par la direction chaque année.

Un bilan des promotions et évolutions de coefficient des catégories Ouvriers, Etam sur la période 2012 à 2020 a été partagé, permettant de constater qu’une très grande majorité de collaborateurs de ces catégories avaient été bénéficiaires d’une évolution sur la période.

Il est rappelé les critères permettant une évolution :

  • L’évolution doit correspondre à un développement du collaborateur,

  • L’évolution doit s’accompagner d’une modification de la fiche de poste avec un enrichissement des tâches et responsabilités,

  • L’évolution doit être précédée d’un entretien individuel professionnel pour expliciter précisément les attentes des deux parties,

  • L’évolution reste une décision de la direction.

Article 9 : Travailleurs Handicapés

Les parties ont de nouveau exprimé leur souhait de voir se développer le travail des travailleurs reconnues handicapés au sein de la société.

Il est à noter que l’entreprise mène chaque année des actions en faveur des travailleurs handicapés. Elle dépasse d’ailleurs l’obligation d’emploi des travailleurs handicapés, et n’est pas par conséquent assujetti au versement d’une contribution.

Au regard des éventuels postes à pourvoir, il est convenu que l’intégration de travailleurs handicapés continuera de faire l’objet d’une attention particulière de la Direction, en fonction de la nature des candidatures et à compétences égales.

Le recours aux ESAT sera également privilégié autant que possible en fonction des besoins de l’entreprise (prestation traiteur, prestation nettoyage des locaux, …).

Article 10 : Emploi des femmes et égalité professionnelle entre les hommes et femmes

Les parties confirment que l’égalité professionnelle entre les femmes et les hommes est un facteur d’enrichissement collectif par la complémentarité des points de vue qu’elle apporte dans l’entreprise et constitue, de façon plus générale, un facteur de cohésion sociale.

Les parties n’ont pas identifié de disparité entre les hommes et les femmes liée à l’organisation du travail et à sa répartition en termes de durée.

La Direction s’assurera que les contraintes inhérentes à certaines fonctions soient réduites et qu’elles ne constituent pas un frein à l’embauche ou au développement de carrière du personnel féminin.

Article 11 : Durée et dénonciation de l’accord

Les présentes dispositions sont conclues pour une durée indéterminée.

Elles pourront être dénoncées en respectant un préavis de six mois. A défaut d’un nouvel accord, elles continueront, à expiration du préavis, de produire ses effets, conformément à l’article L. 2222-6 du Code du travail, pendant un an.

Article 12 : Dépôt légal

Le présent accord sera déposé en deux exemplaires (un exemplaire en version papier et un exemplaire en version électronique) à la Direction des Entreprises, de la Concurrence, de la Consommation, du Travail et de l’Emploi de la Réunion, et en un exemplaire au secrétariat du Greffe du Conseil des Prud’hommes de Saint-Denis après l’expiration du droit d’opposition de 8 jours.

Un exemplaire original sera donné à chaque signataire.

Le présent accord sera également affiché sur les tableaux d’information du personnel.

Fait au Port en 5 exemplaires, le 27 octobre 2020.

Pour la Société, Monsieur XXXXX, Directeur Général

Pour la CGTR, Monsieur XXXXX, Délégué Syndical,

Pour la CFDT, Monsieur XXXXX, Délégué Syndical,

Source : DILA https://www.data.gouv.fr/fr/datasets/acco-accords-dentreprise/

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