Accord d'entreprise "ACCORD COLLECTIF A LA MISE EN PLACE D'UN COMPTE EPARGNE TEMPS" chez TRANSPORTS J.H MESGUEN (Siège)

Cet accord signé entre la direction de TRANSPORTS J.H MESGUEN et le syndicat CFDT et Autre le 2021-06-11 est le résultat de la négociation sur le compte épargne temps.

Périmètre d'application de la convention signée entre l'entreprise et le syndicat CFDT et Autre

Numero : T01321012067
Date de signature : 2021-06-11
Nature : Accord
Raison sociale : TRANSPORTS J.H MESGUEN
Etablissement : 32076016800056 Siège

CET : les points clés de la négociation

La négociation s'est portée sur le thème Compte épargne temps

Conditions du dispositif CET pour les salariés : le texte complet de l'accord du 2021-06-11

  • Accord collectif relatif à la mise en place

d’un compte épargne temps

ENTRE :

La société JH MESGUEN, société par actions simplifiées, dont le siège social est situé ZA ROCADE NORD 13550 NOVES, immatriculée au Registre du Commerce et des Sociétés de TARASCON sous le numéro 320 760 168,

Représentée par Monsieur X, en sa qualité de Directeur Général,

Ci-après dénommée la « Société » ;

d'une part,

ET

Les représentants des organisations syndicales dûment mandatés,

Pour FO : Monsieur X, délégué syndical d’entreprise,

Pour la CFDT : Monsieur X, délégué syndical d’entreprise,

Monsieur X, délégué syndical de l’établissement de Perpignan,

Monsieur X, délégué syndical de l’établissement de Rungis,

D’AUTRE PART,

Ci-après dénommées collectivement « les parties » ;

Les parties ont convenu et arrêté le présent accord sur le compte épargne-temps (CET) en application des articles L.3151-1 et suivants du Code du travail.

PREAMBULE

Les parties signataires ont souhaité mettre en place le compte épargne-temps (CET) pour permettre aux salariés d'épargner du temps, ou des éléments de salaire, afin de financer des congés ou d'obtenir un complément de rémunération et, à l'entreprise, d'aménager le temps de travail de ses salariés.

Le présent accord définit les modalités de mise en œuvre du CET au sein de la Société, et particulièrement les bénéficiaires, les conditions et limites d'alimentation, les modalités de gestion et les conditions d'utilisation, de liquidation et de transfert des droits.

Cette négociation s’inscrit dans le prolongement des négociations obligatoires annuelles conduites au sein de la Société.

  1. OBJET

Le CET permet au salarié bénéficiaire d'accumuler des droits à congé rémunéré ou de bénéficier d'une rémunération, immédiate ou différée, en contrepartie des périodes de congé ou de repos non prises.

L’intérêt pour les salariés bénéficiaires est donc de capitaliser des périodes de congés ou de repos non pris en les affectant à un CET, afin de les utiliser postérieurement pour financer une période de suspension du contrat de travail qui ne ferait l’objet d’aucune rémunération, ou d’une rémunération partielle de l’entreprise.

De même, les droits affectés au CET peuvent permettre aux salariés de disposer de temps rémunérés qu’ils pourront notamment consacrer à l’amélioration de leur formation, la réalisation de projets personnels, ou la préparation de leur départ à la retraite.

Il a donc été prévu de permettre par cet accord à tout salarié, soit d’épargner un élément de salaire, soit de reporter certains repos, afin de se constituer l’indemnisation sous forme de salaire, d’un congé de longue durée pour convenance personnelle, d’aménager un départ progressif à la retraite ou de financer tout autre congé.

Le CET n'a en revanche pas pour objet de se substituer à la prise effective de congés.

  1. SALARIES bénéficiaires – champ d’application

Tous les salariés de la Société sont susceptibles de bénéficier d'un compte épargne-temps sous réserve d'une ancienneté et d’une présence effective au poste de travail, d’une durée minimale de 6 (six) mois consécutifs à la date d’ouverture de leur compte individuel.

Toute période d’absence, hors congés payés ou repos compensateurs, se défalquera des 6 mois de présence mentionnés ci-dessus.

  1. Ouverture du compte épargne temps

    1. L'ouverture d'un compte et son alimentation relèvent en principe de l'initiative exclusive du salarié bénéficiaire visé à l’article 1 des présentes.

L’ouverture du CET au profit de tout salarié bénéficiaire intervient automatiquement dès la première demande d’alimentation. Cette demande doit être faite par un écrit, daté et signé, en précisant les droits que le bénéficiaire entend affecter au dit compte.

Une notice d’information présentant les règles retenues pour la gestion des comptes individuels sera remise à chacun des bénéficiaires sollicitant l’ouverture d’un compte individuel.

  1. Par exception, l’employeur peut imposer l’ouverture et l’alimentation d’un tel compte en décidant d’une alimentation collective par affectation des heures excédant la durée collective de travail applicable dans l'entreprise et pour intégrer les congés non-pris au-delà de la quatrième semaine d’acquisition.

Concernant l’alimentation automatique du CET par les jours relatifs à la cinquième semaine de congés payés non prise sera effective dès le 1er juin 2022.

  1. Alimentation du CET

    1. Alimentation du compte automatique lors de l’ouverture du compte

Lors de l’ouverture du compte, les parties conviennent que le solde des CP acquis et gérés auprès de la caisse CICPRM alimenteront automatiquement le CET pour les salariés concernés.

De plus, dans la mesure, les parties conviennent que les soldes de CP acquis au titre de 2019/2020 qui n'auraient pas été pris alimenteront automatiquement le CET pour les salariés concernés.

  1. Alimentation à l’initiative du salarié

Chaque salarié bénéficiaire aura la possibilité d'alimenter le CET par des jours de repos dont la liste est fixée ci-après.

  1. Par des éléments en temps

Tout salarié peut décider de porter sur son compte individuel ouvert :

  • des jours de congés payés acquis au titre de la période précédente excédant 24 jours ouvrables ;

  • des jours de repos compensateur de remplacement pour les conducteurs et contrepartie obligatoire en repos acquis au titre des heures supplémentaires ;

  • des jours de congés supplémentaires pour fractionnement dans la limite de 2 jours annuels ;

  • des heures de travail des conducteurs effectuées au-delà de 230 heures mensuelles et en-deçà de 240 heures mensuelles cumulées sur 2 périodes de 6 mois, et laissées au choix du salarié qui pourra soit les intégrer dans son CET soit se les faire rémunérer à l’issue de chaque période de 6 mois. Les heures affectées dans ce cadre seront majorées de 50% en temps, correspondant à la majoration accompagnant les heures supplémentaires.

Les éléments en temps sont convertis en numéraire et en temps lors de leur affectation au CET dans les conditions prévues à l’article 5.1.b du présent accord.

  1. Procédure à respecter

Le salarié bénéficiaire doit transmettre sa demande de transfert de ses jours de congés payés à la Direction au plus tard le 15 juin de chaque année ; pour tous les autres éléments d’alimentation, la demande de transfert devra se faire au plus tard le 30 de chaque mois.

La demande devra être adressée au service des Ressources Humaines, par courrier recommandé avec avis de réception ou courrier remis en main propre contre décharge, attestant de la date de la remise.

Concernant les heures effectuées entre 230 heures et 240 heures, dont le bilan est fait 2 fois par an, la demande devra être validée au plus tard le 15 juillet de l’année ou le 15 janvier de l’année N+1, par principe, ou dans les délais indiqués dans les courriers à l’issue des périodes de 6 mois, si toutefois la Société était dans l’incapacité d’adresser les courriers dans des délais raisonnables. Sans réponse de la part des salariés à la suite des courriers, la Direction basculera automatiquement le solde des heures effectuées entre 230 et 240 heures dans le CET.

Le transfert est subordonné à l’accord exprès de la Direction qui doit donner sa réponse dans le délai de 30 jours suivant la réception de la demande. A défaut de réponse dans ce délai, la demande du salarié est réputée acceptée.

La demande est définitive à la date de sa communication à la Direction. Toute demande tardive sera refusée.

  1. Alimentation du compte à l'initiative de l'employeur

L'employeur alimentera le compte épargne-temps avec la 5ème semaine de congés payés (dans la limite de 6 jours ouvrables) par année (hors solde antérieur mentionné au point 4.1) de la période précédente écoulée et qui n’aurait pas été prise, portant ainsi un solde de congés payés supérieur à 30 jours au 1er juin de l’année en cours.

Le solde serait ainsi porté à 30 jours ouvrables maximum, en terme de congés disponibles sur la période de prise de congés payés.

Lorsque les heures dépassant la durée collective sont des heures supplémentaires, la valeur des heures de travail portées au CET incluent les majorations conventionnelles ou légales.

  1. Plafonds du compte épargne-temps

    1. Plafond annuel

Les droits pouvant être affectés chaque année au CET ne peuvent pas dépasser les deux plafonds suivants :

  • le nombre maximum de jours de congés payés épargnés annuellement par le salarié ne peut pas excéder 6 jours, (or année de mise en place)

  • le nombre maximum de jours de fractionnement acquis annuellement par le salarié ne peut pas excéder 2 jours,

  • le nombre maximum d’heures de repos compensateur pour les conducteurs ne peut pas excéder 35 heures ou 5 jours ouvrés.

  • le nombre maximum d’heures pouvant être affecté par l'employeur au titre des heures accomplies au-delà de la durée collective de travail est de 120 heures par an (heures effectuées entre 230 heures et 240 heures mensuelles en référence aux points 4.2.a et 4.2.b).

Les quatre plafonds d'alimentation précités du CET peuvent se cumuler.

La période annuelle au titre du présent article s'étend du 1er janvier de l’année N au 31 décembre de l’année civile, hors congés payés qui sont en référence de période du 1er juin de l’année N au 31 mai de l’année suivante.

A titre exceptionnel, pendant la durée de la période transitoire d’ouverture du CET, d’une durée allant de la date de la signature du présent accord au 31 décembre 2021, afin de régulariser les compteurs de congés existants, il ne sera pas appliqué de plafond au CET.

  1. Gestion du compte épargne temps

    1. Modalités de décompte

      1. Unité de compte

Les droits inscrits sur le compte sont exprimés en jours ouvrés sur une base de 7 heures par jour, et en euros selon la nature des éléments épargnés.

  1. Conversion des éléments lors de l'affectation au compte

En cas d’alimentation en heures, celles-ci sont converties en équivalent jours sur la base d’une journée de 7 heures. La fraction de jours obtenue est retenue dans la limite de deux chiffres après la virgule et arrondie au centième le plus proche.

Les jours de repos ou de congés épargnés exprimés en jours ouvrables sont convertis en jours ouvrés à la date de leur affectation sur le compte selon la formule suivante : nombre de jours versés sur le compte × 5/6.

En cas d'épargne d'heures, de jours de congé, le nombre d'heures, de jours de congé est converti en éléments monétaires, après avoir été préalablement convertis en jours ouvrés, lors de leur affectation au compte :

  • Les heures sont converties en jours ouvrés selon la formule suivante : 7 heures pour un jour ouvré ;

  • Les jours ouvrables sont convertis en jours ouvrés selon la formule suivante : nombre de jours versés sur le compte × 5/6.

    1. Valorisation des éléments inscrits au compte

Les jours ouvrés inscrits au compte sont valorisés à la date de leur utilisation par le salarié, de la cessation du CET selon la formule suivante :

Montant des droits = nombre de jours ouvrés à convertir × [(rémunération mensuelle au jour de la valorisation × 12) / nombre de jours ouvrés dans l'année].

  1. Garantie des éléments inscrits au compte

Les droits acquis figurant sur le CET sont garantis par l'Association pour la gestion du régime de garantie des créances des salariés (AGS) dans les conditions prévues par la loi.

Conformément aux dispositions légales, lorsque les droits inscrits au CET atteignent le plus élevé des montants des droits garantis par l'AGS, les droits supérieurs à ce plafond sont liquidés. Le salarié perçoit une indemnité correspondant à la valorisation monétaire de ces droits opérée selon les règles visées à l'article 5.2 des présentes.

  1. Information du salarié

Le salarié est informé une fois par an, de la valorisation monétaire des droits dont il dispose sur son compte épargne-temps, durant le mois de janvier de l’année suivante avec un arrêté des droits au 31 décembre de l’année N.

  1. Utilisation du compte en temps

    1. Utilisation à l'initiative du salarié

      1. Catégories de congés pouvant être financés par les droits épargnés

Chaque salarié peut utiliser les droits épargnés sur son CET pour financer toute ou partie des congés ou des périodes de temps partiel suivants :

  • Congé sans solde ou passage à temps partiel pour convenances personnelles ;

  • Congé de longue durée (congé pour création ou reprise d'entreprise, congé sabbatique, congé de solidarité internationale, période de formation en dehors du temps de travail…) ;

  • Congé familial (congé parental d'éducation, congé de proche aidant, congé de solidarité familiale, congé de présence parentale, congé pour enfant malade, …) ;

  • Congé de fin de carrière.

Le salarié peut également utiliser ses droits épargnés, dans la limite de 5 jours ou 35 heures, pour faire des dons de jours de congés à un autre salarié de l'entreprise :

  • qui assume la charge d'un enfant âgé de moins de 20 ans atteint d'une maladie, d'un handicap ou victime d'un accident d'une particulière gravité rendant indispensables une présence soutenue et des soins contraignants ;

    1. Conditions et modalités d'utilisation des congés

Les modalités de prise des congés formation, sabbatique, création d'entreprise, parental, de solidarité internationale, sont celles définies par la loi.

  • Congé sans solde ou passage à temps partiel pour convenances personnelles

Le salarié souhaitant prendre un ou des congés sans solde ou passer à temps partiel pour convenance personnelle doit avoir préalablement utilisé ses droits à congés payés dus au titre de la dernière période de référence.

La demande doit être formulée 3 mois avant la date de départ effective ou la mise en œuvre du temps partiel par écrit (LRAR, lettre remise en main propre contre décharge) adressé à la Direction par le biais du service des Ressources Humaines.

La date et la durée du congé ou du passage à temps partiel doivent être préalablement validées par la Direction.

  • Congé de fin de carrière

Le salarié souhaitant prendre un congé de fin de carrière à temps complet ou à temps partiel en utilisant son CET doit :

  • être âgé d'au moins 57 ans à la date de la demande ;

  • justifier d'une ancienneté d'au moins 10 ans à la date de la demande ;

  • remplir à échéance les conditions d'accès à la retraite à taux plein ;

  • avoir des droits suffisants sur son CET jusqu'à l'ouverture du droit à la retraite à taux plein/utiliser l'intégralité de ses droits inscrits au compte.

Le salarié doit formuler sa demande à la Direction 30 jours avant la date de départ effectif par écrit (LRAR, lettre remise en main propre contre décharge) au service des Ressources Humaines.

  1. Indemnisation du salarié pendant le congé ou la période de temps partiel

Le salarié bénéficie d'une indemnisation valorisée selon les règles visées à l'article 5.2 au moment de son départ en congé ou son passage à temps partiel, dans la limite des droits épargnés sur le compte.

Les sommes sont versées aux mêmes échéances que le salaire.

  1. Statut du salarié pendant l'utilisation du compte en temps

Le congé CET est une période non travaillée pendant laquelle le contrat de travail est suspendu. Il n'ouvre pas droit à des jours de congés payés, sauf pour la période correspondant aux jours de CP épargnés. Ceux-ci sont réputés être pris en début du congé CET.

L'absence du salarié en CET est prise en compte pour la détermination de son ancienneté.

L’arrêt de travail pour maladie pendant le congé ne prolonge pas la durée de celui-ci.

  1. Reprise du travail après le congé ou retour à temps plein après le passage à temps partiel

Sauf lorsque le congé ou le passage à temps partiel indemnisé au titre du CET précède une cessation volontaire d'activité (par exemple, un congé de fin de carrière), le salarié retrouve son précédent emploi ou un emploi similaire assorti d'une rémunération au moins équivalente à l'issue de son congé ou de son activité à temps partiel, revalorisée le cas échéant des augmentations générales de salaire qui ont eu lieu pendant son absence.

  1. Utilisation du compte en numéraire

    1. Complément de rémunération

Le salarié peut demander la liquidation sous forme monétaire de tout ou partie des droits versés sur le compte épargne-temps à tout moment.

Par exception, le salarié peut demander la liquidation sous forme monétaire de tout ou partie de ses droits versés sur le compte épargne-temps, sur justificatifs, sans limitation, dans les cas suivants :

  • mariage ou conclusion d'un pacte civil de solidarité ;

  • divorce ou dissolution du pacte civil de solidarité ;

  • naissance d'un enfant ;

  • décès du conjoint ou du cosignataire du Pacs ou d'un enfant ;

  • invalidité du salarié, de son conjoint ou du cosignataire du Pacs ;

  • acquisition de la résidence principale ;

  • situation de surendettement ;

La demande doit être formulée par écrit (LRAR, lettre remise en main propre contre décharge) à la Direction par le biais du service des Ressources Humaines.

Les modalités de valorisation des droits sont réalisées conformément aux règles prévues par le présent accord.

Les sommes versées ont le caractère d’un salaire. Elles sont inscrites au bulletin de salaire du salarié et donnent lieu aux prélèvements sociaux et fiscaux, le cas échéant.

  1. Cessation

    1. Cessation du compte

      1. Cessation à la demande du salarié

Le CET peut être clôturé à la demande du salarié en l'absence de toute rupture du contrat de travail.

Le salarié doit formuler sa demande à la Direction par écrit par le biais du service des Ressources Humaines (LRAR, lettre remise en main propre contre décharge)

Si des droits n'ont pas été utilisés au moment de la clôture du compte, le salarié peut :

  • percevoir une indemnité correspondant à l'ensemble de ses droits acquis figurant sur le compte, déduction faite des charges sociales dues ;

    1. Autres causes de cessation du compte

Le CET est clôturé en cas de rupture du contrat de travail, quel qu'en soit le motif.

Si des droits n'ont pas été utilisés au moment de la clôture du compte épargne-temps, le salarié perçoit une indemnité correspondant à la valorisation monétaire de l'ensemble de ses droits figurant sur le compte, déduction faite des charges sociales dues.

En cas de décès du salarié, les droits épargnés sur le compte épargne-temps sont versés aux ayants droits du salarié décédé.

  1. Dispositions relatives à l’accord

    1. Durée de l’accord - dénonciation

Le présent accord, conclu pour une durée indéterminée, s'applique à compter du 01er juillet 2021, après les formalités de dépôt obligatoires.

Le présent accord peut être dénoncé à tout moment par tout ou partie des parties signataires, dans les conditions légales prévues à cet effet.

  1. Suivi de l'application du présent accord

Une commission paritaire de suivi sera mise en place à l’initiative de la Direction pour examiner l’application du présent accord. Elle sera composée d’un salarié relevant du champ d’application du présent accord et d’un représentant de la Direction.

Cette commission de suivi se réunira, à l’initiative de la Direction, une première fois dans l’année suivant l’entrée en vigueur de l’accord, puis, une fois tous les trois ans, à l’initiative de l’une des parties.

Les résultats de la mission de suivi seront consignés dans un procès-verbal établi par le représentant de la Direction. Une fois adopté par la majorité des membres de la commission, il pourra être publié sur les panneaux d’affichage réservés ainsi que sur l’intranet de l’entreprise, le cas échéant.

  1. Interprétation

En cas de difficulté d'interprétation du présent accord, une commission d'interprétation pourra être saisie. Celle-ci sera composée d’un salarié relevant du champ d’application du présent accord et d’un représentant de la Direction.

Cette saisine sera formulée par écrit et adressée à toutes les parties à l’accord.

Au plus tard un mois après sa saisine, la commission rendra un rapport en faisant part de son analyse et de son avis. Une fois adopté par les membres de la commission, il pourra être publié sur les panneaux d’affichage réservés ainsi que sur l’intranet de l’entreprise, le cas échéant.

  1. Rendez-vous

En cas d'évolution législative ou conventionnelle susceptible d'impacter significativement ou de remettre en cause tout ou partie des dispositions du présent accord, les parties signataires conviennent de se réunir dans un délai de 6 mois après la parution de ces textes, afin d'adapter au besoin lesdites dispositions.

  1. Révision

Pendant sa durée d'application, le présent accord pourra être révisé dans les conditions fixées par la loi.


Chacune des parties habilitées pourra solliciter la révision du présent accord selon les modalités suivantes :

  • Toute demande de révision devra être adressée par lettre recommandée avec accusé de réception à chacune des autres parties signataires, et comporter, outre l’indication des dispositions dont la révision est demandée, des propositions de remplacement ;

  • Le plus rapidement possible, et au plus tard dans un délai de trois mois suivant la réception de cette lettre, les parties sus-indiquées devront ouvrir une négociation en vue de la rédaction d’un nouveau texte ;

  • Les dispositions de l’accord dont la révision est demandée resteront en vigueur jusqu’à la conclusion d’un avenant ou, à défaut, seront maintenues ;

  • Les dispositions de l’avenant portant révision se substitueront de plein droit à celles de l’accord qu’elles modifient, soit à la date expressément prévue soit, à défaut, à partir du jour qui suivra son dépôt auprès du service compétent.

    1. Dépôt - publicité

Le présent accord sera déposé sur la plateforme de téléprocédure dans des conditions prévues par voie réglementaire, conformément aux dispositions de l’article L.2232-29-1 du code du travail.

Le présent accord sera également adressé par l’entreprise au greffe du Conseil de Prud’hommes du ressort du siège social.

Il est fait en nombre suffisant pour remise à chacune des parties.

Son existence figurera aux emplacements réservés à la communication avec le personnel.

Fait à Noves, En 7 exemplaires,

Le ... ……11/06/……………… 2021,

Pour l’entreprise


Pour les délégués syndicaux

Source : DILA https://www.data.gouv.fr/fr/datasets/acco-accords-dentreprise/

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