Accord d'entreprise "Accord d'entreprise relatif aux NAO sur les salaires Hutchinson Composite Industrie Année 2023" chez COMPOSITE INDUSTRIE (Siège)

Cet accord signé entre la direction de COMPOSITE INDUSTRIE et le syndicat CGT-FO et CGT et CFDT le 2022-12-01 est le résultat de la négociation sur divers points.

Périmètre d'application de la convention signée entre l'entreprise et le syndicat CGT-FO et CGT et CFDT

Numero : T09122009438
Date de signature : 2022-12-01
Nature : Accord
Raison sociale : COMPOSITE INDUSTRIE
Etablissement : 32764397900013 Siège

Autres points : les points clés de la négociation

La négociation s'est portée sur le thème Autres dispositions ACCORD DES EQUIPES DE SUPPLEANCE (2022-10-11)

Conditions du dispositif autres points pour les salariés : le texte complet de l'accord du 2022-12-01

ACCORD D’ENTREPRISE RELATIF AUX NEGOCIATIONS ANNUELLES OBLIGATOIRES SUR LES SALAIRES

HUTCHINSON COMPOSITE INDUSTRIE

ANNEE 2023

La négociation annuelle obligatoire prévue aux articles L. 2242-1 et suivants du Code du travail s’est déroulée au cours des réunions des 18 et 25 novembre 2022.

Entre :

La Société Hutchinson Composite Industrie, dont le siège social est situé 32 bis rue Gutenberg à Bondoufle (91 919), immatriculée au Registre du Commerce et des Sociétés d’Evry sous le numéro 327 643 979, représentée par , en sa qualité de Directeur d’Etablissement,

D’une part,

Et,

Les organisations syndicales représentatives de salariés :

  • le syndicat CGT représenté par Messieurs en leur qualité de Délégués syndicaux,

  • le syndicat CFDT représenté par, Messieurs en leur qualité de Délégués syndicaux,

  • le syndicat FO représenté par Messieurs en leur qualité de Délégués syndicaux,

D’autre part.

Il est convenu ce qui suit.

Préambule

Compte tenu du contexte économique national et international incertain, du niveau haut de l’inflation, il apparaissait important pour les partenaires sociaux et la Direction de soutenir financièrement les salariés au travers de la politique salariale 2023 et ce, malgré une période économique complexe pour la société Hutchinson Composite Industrie qui enregistre des pertes importantes depuis maintenant trois années consécutives,

Article 1 – Champs d’application de l’accord

Le présent accord collectif s’applique à tous les établissements de la société Hutchinson Composite Industrie.

Article 2 – Bénéficiaires

Le présent accord concerne tous les salariés en contrat à durée indéterminée ou déterminée de la société Hutchinson Composite Industrie inscrits aux effectifs à la date du 1er janvier 2023.

Article 3 – Salaires effectifs

Article 3.1 - Instauration d’un salaire minimum garanti d’entreprise

Un salaire minimum garanti est instauré dans l’entreprise à compter du 1er janvier 2023 pour les salariés en contrat à durée indéterminée et à durée déterminée.

  1. Montant du salaire minimum garanti d’entreprise

Le montant du salaire minimum garanti d’entreprise est de 2 000 € bruts par mois sur 12 mois ou 24 000 € euros bruts par an.

Ce montant du salaire minimum garanti s’entend pour un temps de travail effectif égal à la durée légale du travail (35 heures hebdomadaires ou 151,67 heures mensuelles). Ainsi dans le cas d’un temps de travail effectif inférieur à 151,67 heures, le montant du salaire minimum garanti est calculé au prorata du temps de travail effectif du salarié concerné sur la période en question.

Le salaire pris en compte pour vérifier le respect du salaire minimum garanti d’entreprise est le salaire mensuel de base, c’est-à dire le salaire figurant sur la ligne « appointements » du bulletin de salaire. Les éventuels autres éléments de rémunération (prime d’ancienneté, heures supplémentaires, …) ne sont pas pris en compte pour la détermination du salaire minimum garanti d’entreprise.

  1. Modalités d’application du salaire minimum garanti

A compter du 1er janvier 2023 le salaire mensuel de base (ligne « appointements ») des salariés en contrat de travail à durée indéterminée et à durée déterminée, ne pourra être inférieur au montant du salaire minimum garanti d’entreprise tel que défini ci-dessus.

Le salaire minimum garanti d’entreprise est réévalué à échéances régulières dans le cadre des négociations salariales.

Afin de limiter le tassement des grilles de salaires, la mise en place du salaire minimum garanti d’entreprise s’accompagne d’une démarche progressive d’augmentation permettant ainsi une rehiérarchisation salariale lorsqu’elle s’avère nécessaire.

Article 3.2 - Politique salariale

Pour l’année 2023, la politique salariale est la suivante ; elle intègre le coût de la mise en place du salaire minimum garanti d’entreprise de l’article 3.1 du présent accord, à savoir le passage des plus bas salaires au salaire de 2 000€ bruts mensuels. Elle prévoit en outre un budget de repositionnement devant permettre de traiter progressivement un éventuel tassement des grilles de salaires du fait la mise en place de ce salaire minimum.

  1. Pour les OETAM :

  • Augmentation générale à compter du 1er janvier 2023 : 4,5% desquels seront déduits 50 € bruts correspondant au budget partiel consenti lors de la mise en place des tickets restaurant par accord d’entreprise du 08 juillet 2022 et en anticipation des NAO 2023.

  • Budget d’augmentations individuelles et de repositionnement avec effet rétroactif au 1er janvier 2023 de 0,6%

Pour l’ensemble des OETAM la dérive d’ancienneté est évaluée à 0,2% de la masse salariale.

  1. Pour les Cadres :

  • Budget d’augmentations individuelles versé dans l’année 2023 avec effet rétroactif au 1er janvier 2023 : 5,8% auxquels seront déduits 50 € bruts correspondant au budget partiel consenti lors de la mise en place des tickets restaurant par accord d’entreprise du 08 juillet 2022 et en anticipation des NAO 2023.

Article 3.3 : Autres mesures salariales

  • Promotions :

Les augmentations liées à des changements de poste ou de fonctions significatifs seront financées par un budget complémentaire.

Article 4 – Prime de partage de la valeur

Les parties au présent accord conviennent de conclure simultanément un accord collectif mettant en place une prime de partage de la valeur dans le cadre de la loi du 16 août 2022 portant mesures d’urgence pour la protection du pouvoir d’achat. Cette prime, versé sur la paye du mois de décembre 2022, sera d’un montant d’un mois de salaire de base brut, avec un plancher de 3 000€ bruts et un plafond de 6 000 euros bruts.

Article 5 – Durée et organisation du travail

Les conditions et les modalités d’application des différents dispositifs d’aménagement et réduction du temps de travail introduits dans l’entreprise par accord d’entreprise signé le 30 janvier 2002 n’ont fait l’objet d’aucune demande de modification ou d’adaptation.

Article 6 – Egalité professionnelle entre les femmes et les hommes et qualité de vie au travail

Les parties sont en cours de négociation sur le thème de l’égalité professionnelle entre les hommes et les femmes et la qualité de vie au travail en 2022.

Article 7 – Gestion des emplois et des parcours professionnels

Afin de répondre aux exigences en matière d’adaptation des emplois et des compétences en lien avec la stratégie de l’entreprise et des modifications de son environnement économique, social et juridique, une négociation sur le thème de la Gestion Prévisionnelle des Emplois et des Parcours Professionnels est en cours au niveau du groupe.

Article 8 – Clause d’anticipation

Si l’inflation mensuelle moyenne des 6 premiers mois de 2023 dépassait 5,5% sur le 1er semestre 2023, les parties au présent accord sont convenues de se réunir à nouveau au mois de juillet 2023 pour négocier, par anticipation sur les NAO salariales de 2024, un éventuel ajustement salarial à mi-année.

Article 9 – Durée – Révision

Le présent accord est conclu pour une durée déterminée.

Il entrera en vigueur à compter de la date de signature et prendra fin le 31 décembre 2022, date à laquelle il cessera de plein droit de produire ses effets conformément à l’article L. 2222-4
du Code du travail.

Il pourra être révisé dans les conditions prévues aux articles L. 2261-7-1 et L. 2261-8 du Code du travail.

Toute demande de révision doit être notifiée par lettre recommandée avec accusé réception et précisera les raisons de cette révision et les dispositions du présent accord sujettes à modification. Au plus tard dans un délai de trois mois suivant la réception de la demande de révision, les parties devront ouvrir une négociation en vue de la rédaction d’un nouveau texte. Les dispositions de l’accord dont la révision est demandée resteront en vigueur jusqu’à la conclusion de l’avenant les révisant.

Toute modification du présent accord donnera lieu à l’établissement d’un avenant qui devra faire l’objet d’un dépôt dans les mêmes conditions que l’accord initial.

Article 10 – Dépôt – publicité

Un exemplaire du présent accord sera déposé à la DDETS sur la plateforme de téléprocédure du ministère du travail et auprès du secrétariat greffe du Conseil de prud’hommes du lieu de sa conclusion, avec les pièces accompagnant le dépôt, prévues aux articles D. 2231-6 et D. 2231-7 du Code du travail.

En outre, un exemplaire sera établi pour chaque partie.

Le présent accord sera notifié à l’ensemble des organisations syndicales représentatives dans la société et non signataires de celui-ci et mention en sera faite sur les panneaux réservés à la direction pour sa communication avec le personnel.

Fait à Bondoufle, le 1er décembre 2022.

Fait en six exemplaires originaux, dont deux pour les formalités de publicité.

Pour la Société :

Monsieur , en sa qualité de Directeur d’Etablissement

Pour les organisations syndicales représentatives :

  • le syndicat CGT représenté par Messieurs en leur qualité de Délégués syndicaux,

  • le syndicat CFDT représenté par, Messieurs en leur qualité de Délégués syndicaux,

  • le syndicat FO représenté par Messieurs en leur qualité de Délégués syndicaux,

Source : DILA https://www.data.gouv.fr/fr/datasets/acco-accords-dentreprise/

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