Accord d'entreprise "ACCORD COLLECTIF D’ENTREPRISE SUR LA MISE EN ŒUVRE DU DISPOSITIF D’ACTIVITE PARTIELLE DE LONGUE DUREE" chez METRO FSD FRANCE (Siège)

Cet accord signé entre la direction de METRO FSD FRANCE et les représentants des salariés le 2021-01-13 est le résultat de la négociation sur divers points.

Périmètre d'application de la convention signée entre l'entreprise et les représentants des salariés

Numero : T08221000842
Date de signature : 2021-01-13
Nature : Accord
Raison sociale : METRO FSD FRANCE
Etablissement : 33187698700024 Siège

Autres points : les points clés de la négociation

La négociation s'est portée sur le thème Autres dispositions

Conditions du dispositif autres points pour les salariés : le texte complet de l'accord du 2021-01-13

ACCORD COLLECTIF D’ENTREPRISE SUR LA MISE EN ŒUVRE DU DISPOSITIF

D’ACTIVITE PARTIELLE DE LONGUE DUREE

Loi n°2020-734 du 17 juin 2020 relative à diverses dispositions liées à la crise sanitaire, à d’autres mesures urgentes ainsi qu’au retrait du Royaume Uni de l’UE

Décret n° 2020-926 du 28 juillet 2020 relatif au dispositif spécifique d’activité partielle en cas de réduction d’activité durable

Décret n° 2020-1188 du 29 septembre 2020 relatif à l'activité partielle et au dispositif spécifique d'activité partielle en cas de réduction d'activité durable

ENTRE :

La SASU METRO FSD France, dont le siège est à Montauban (82), Zone Industrielle Nord, 3 rue Voltaire, immatriculée au registre du commerce et des sociétés de Montauban sous le numéro B 331 876 897, représentée par XXXXXXXXXXXX, Directrice des Ressources Humaines,

D’UNE PART

ET 

Le comité social et économique ayant voté à la majorité des membres titulaires présents, au cours de la réunion du 13 Janvier 2021 dont le procès-verbal est annexé au présent accord, représentée par XXXXXXXXXXXX en vertu du mandat reçu à cet effet au cours de cette réunion.

D’AUTRE PART

PREAMBULE

Aux termes de ce préambule, la Société Metro FSD France entend présenter son diagnostic sur la situation économique et les perspectives d’activité de l’entreprise.

La crise sanitaire liée à la Covid-19 a des conséquences importantes sur l’activité socio-économique française.

Le groupe Pro à Pro, dont la société Metro FSD France fait partie, est spécialisée auprès des professionnels de la Restauration Hors Domicile dont le secteur a été fortement impacté par les différentes mesures gouvernementales et locales de fermeture, de restriction, de couvre-feu liées à la gestion de la crise sanitaire Covid 19.

Cette situation exceptionnelle a entrainé une baisse d’activité durable de l’entreprise. La plus grande majorité de nos clients restaurateurs, traiteurs et la restauration d’entreprise a substantiellement réduit leur activité.

Cette situation a entrainé des conséquences importantes pour l’entreprise :

Période de Mars à Septembre

Typologie de clientèle CA 2019
(RFA déduite)
CA 2020
(RFA déduite)
Evolution en valeur absolue
2020 /2019
Taux d'évolution en %
2020/2019
Armée 19 259 037 21 358 752 -2 099 715 -10%
Autres 3 571 178 4 930 971 -1 359 794 -28%
Education 58 538 253 102 912 445 -44 374 192 -43%
Grossistes 29 805 557 35 827 525 -6 021 967 -17%
R. commerciale 69 298 225 105 644 193 -36 345 967 -34%
Restauration d'entreprise 24 413 155 46 995 242 -22 582 087 -48%
Retail 3 600 318 4 580 142 -979 824 -21%
Santé 163 725 790 161 278 490 2 447 299 2%
Total CA 372 211 513 483 527 760 -111 316 248 -23%
  Résultat avant IS
2019
Résultat avant IS
2020
Evolution en valeur absolue
2020 /2019
Evolution en %
2020/2019
TOTAL Résultat 13 922 885 € -20 591 045 € -34 513 930 € -247,90%

Si la phase de déconfinement et la période estivale ont permis un certain redémarrage de l’activité, celle-ci reste inférieure aux prévisions, incertaine et même perturbée aujourd’hui du fait du développement du COVID 19 et du nouveau confinement mis en place par le gouvernement à compter du 1e Novembre 2020.

L’entreprise est de ce fait confrontée à une baisse d’activité pouvant se prolonger pendant encore plusieurs mois. Selon le diagnostic réalisé, la baisse d’activité devrait continuer sur l’année 2021 et potentiellement jusqu’en 2022.

Les habitudes de consommation ont changé pour les clients des restaurateurs et pour les salariés, ce qui entraine une réduction durable du chiffre d’affaire. Une étude de Food Service Vision indique que les zones concernées par les couvres feu sont les grandes métropoles correspondant à 28% de la population française. Par ailleurs ce sont les zones dans lesquelles sont concentrés 33% des établissements de restauration. L’impact de ces mesures est donc extrêmement important pour notre activité.

L’entreprise met néanmoins en place des mesures pour faire durablement face à la crise et poursuivra les projets stratégiques initiés.

A ce titre, le groupe Pro à Pro tend à se développer sur un nouveau marché, celui du surgelé en ayant pour objectif de devenir un acteur tri température dans le milieu de la Restauration Hors Domicile.

Enfin, dans l’objectif de limiter la baisse de son activité, l’entreprise va intégrer dans son panel, une nouvelle typologie de client : la restauration commerciale chaînée.

Pro à Pro a notamment récemment remporté les marchés afin de devenir distributeur des chaines de restauration « Buffalo grill » et « Steak & Shake ».

Ces orientations stratégiques ne permettent néanmoins pas d’absorber intégralement la baisse d’activité prévisible au sein de la société.

Au vu du contexte sanitaire et des mesures gouvernementales prises pour enrayer l’épidémie, les perspectives d’une reprise d’activité normale sont incertaines et éloignées.

Elles sont par ailleurs inférieures aux prévisions qui avaient été établies soit 13% de moins et 10 M€ de CA de moins que l’année fiscale précédente.

Prenant en compte le contexte économique dégradé et particulièrement incertain de la société, cet accord permettra de répondre à la baisse prévisible du chiffre d’affaire dans les mois et les années à venir.

Ce dispositif permet une meilleure indemnisation des salariés que le dispositif d’activité partielle « de droit commun » ainsi qu’une prise en charge plus forte par les pouvoirs publics.

Pour rappel ci-dessous les taux d’indemnisation prévus par ce dispositif et celui de droit commun applicables en date du 06 Janvier 2021 :

Période et dispositif Taux légal d’indemnisation salarié
Du 01/12/2020 au 31/12/2020 (taux exceptionnel en raison crise sanitaire) : 70%
A compter du 1e Février 2021, dispositif d’activité partielle standard 60%
A compter du 1e Janvier 2021, dispositif d’activité partielle longue durée 70%

Il autorise une réduction d’horaires dans la limite de 40% de la durée légale du travail sous réserve d’engagements en termes d’emploi et de formation professionnelle de la part de l’entreprise.

L’objectif du présent accord est de mettre en œuvre le nouveau dispositif d’activité partielle de longue durée précisé par le Décret n° 2020-926 du 28 juillet 2020 relatif au dispositif spécifique d’activité partielle en cas de réduction d’activité durable modifié par le Décret n° 2020-1188 du 29 septembre 2020 relatif à l'activité partielle et au dispositif spécifique d'activité partielle en cas de réduction d'activité durable.

C’est dans ce cadre que la Direction et les membres du CSE ont décidé du présent accord.

IL EST ARRETE ET CONVENU CE QUI SUIT :

ARTICLE 1 : CHAMP D’APPLICATION : ACTIVITÉS ET SALARIÉS CONCERNÉS

Tous les salariés de l’entreprise, à l’exception des cadres dirigeants, ont vocation à bénéficier du dispositif d’activité partielle de longue durée et ce quelle que soit la nature de leur contrat (CDI, CDD, contrat d’apprentissage, contrat de professionnalisation). Tout salarié intégrant la société après la mise en œuvre de cet accord sera automatiquement intégré au dispositif selon les besoins de l’activité.

A titre indicatif, au 09/12/2020, l’entreprise compte 177 salariés qui pourront bénéficier du dispositif :

Département NBRE DE SALARIES BENEFICIAIRES DU DISPOSITIF
Achats 22
Finance 42
Grands comptes 12
Informatique 27
Marketing/ communication 18
Projets 7
QSE/ PGDA 21
Ressources Humaines 23
Services généraux 2
Total 177

La Direction précise qu’elle communiquera à nouveau sur la ligne d’écoute et de soutien psychologique ainsi que le service de téléconsultation mis à disposition auprès des salariés.

ARTICLE 2 : PÉRIODE DE MISE EN ŒUVRE DU DISPOSITIF

Le dispositif d’activité partielle est sollicité du 1er janvier 2021 au 30 juin 2021.

Le recours au dispositif d’activité partielle au sein de l’entreprise pourra être renouvelé par période de six (6) mois dans les conditions décrites à l’article 9. Il ne pourra être recouru au dispositif d’activité partielle sur une durée supérieure à vingt-quatre (24) mois continus ou discontinus sur une période de référence de trente-six (36) mois consécutifs conformément à l’article 3 du décret n°2020-926 du 28 juillet 2020 précité.

ARTICLE 3 : ENGAGEMENTS DE L’ENTREPRISE EN TERMES D’EMPLOI ET DE FORMATION PROFESSIONNELLE

3.1. Engagements en termes d’emploi

La préservation des emplois et des compétences au sein de l’entreprise est le facteur essentiel de la poursuite de l’activité et d’un retour à un niveau d’activité normale.

C’est pourquoi, exception faite d’une incompatibilité avec la situation économique et financière de l’entreprise, l’entreprise s’engage à ne pas licencier pour motif économique des salariés qui auraient bénéficié de l’activité partielle de longue durée pendant toute la durée du recours à l’indemnisation au titre de ce dispositif.

Lorsque le seul volet du PSE est un plan de départs volontaires (PDV), l’interdiction prévue au paragraphe précèdent ne s’applique pas.

3.2. Formation professionnelle et mobilisation du compte personnel formation

Tout salarié ayant bénéficié du dispositif d’activité partielle pourra, à sa demande, être reçu lors d’un entretien individuel avec son responsable hiérarchique, distinct de l’entretien professionnel, afin de définir ses besoins individuels de formation

Plusieurs options se présentent alors :

3.2.1 Le salarié placé dans le dispositif d’activité́ partielle qui réalise pendant cette période, une ou plusieurs formations doit mobiliser son compte personnel formation (CPF).

Le service formation de l’entreprise pourra aider les salariés qui le souhaitent à ouvrir leur compte CPF.

Dans le cas où le coût de cette formation serait supérieur à ses droits acquis au titre du CPF, l’entreprise pourra solliciter son opérateur de compétences pour la prise en charge par l’OPCO de ce financement supplémentaire, sous réserve de la publication et de l’entrée en vigueur des décrets d’application.

A défaut d’accord de l’opérateur de compétences, le reste à charge devra être financé par le salarié s’il souhaite bénéficier de la formation.

Public Type de formation Modalité
Tous Toutes formations éligibles au CPF cf mention ci-dessus Externe

3.1.2 Le salarié pourra choisir de bénéficier pendant la période où il est placé en activité partielle, d’une formation sans mobilisation du compte personnel de formation, parmi celles listées ci-dessous, sous réserve de ne pas avoir bénéficié au préalable de l’une de ces formations et des disponibilités du formateur interne :

Public Type de formation Modalité
Tous les salariés Découvrir les produits surgelés Interne
  Les fondamentaux de la bureautique Interne
 Manager Conduire un entretien annuel et professionnel Interne + tutoriel

En cas d’évolutions législatives des dispositifs de formation dédiés aux salariés placés en activité partielle de longue durée, les parties conviennent de se revoir pour étudier la possibilité de mise en place de ce type de dispositifs.

3.3 Information du CSE

Le comité social et économique (CSE) est informé :

- du nombre de salariés en activité partielle ayant bénéficié d’une formation dans le cadre de leur CPF et où l’entreprise a été associée

- du type de formation concernée

- de la durée de ces formations

ARTICLE 4 : RÉDUCTION DE L’HORAIRE DE TRAVAIL

Dans le cadre du dispositif d’activité partielle, l’horaire de travail des salariés visés à l’article 1 sera réduit au maximum de 40% en decà de la durée légale du travail.

Cette réduction s’apprécie par salarié sur la durée de mise en œuvre du dispositif, dans la limite d’une durée de vingt-quatre (24) mois consécutifs ou non, appréciés sur une période de référence de trente-six (36) mois consécutifs conformément à l’article 3 du décret n°2020-926 du 28 juillet 2020 précité.

La réduction d’horaire peut conduire à la suspension temporaire de l’activité.

ARTICLE 5 : INDEMNISATION DES SALARIÉS, DE L’EMPLOYEUR ET CONSÉQUENCES DE L’ENTRÉE DANS LE DISPOSITIF

Indemnisation des salariés

Le salarié placé en activité partielle dans le cadre du dispositif spécifique reçoit une indemnité horaire, versée par l’entreprise, dans les conditions fixées par la loi et par le décret n° 2020-926 du 28 juillet 2020 relatif au dispositif spécifique d'activité partielle en cas de réduction d'activité durable.

Les parties conviennent de l’importance du pouvoir d’achat des salariés. C’est pourquoi dans un esprit de solidarité elles conviennent de fixer l’indemnisation des salariés en activité partielle dans les conditions ci-dessous :

RÉMUNÉRATION TOTALE BRUTE MENSUELLE

INDEMNISATION GARANTIE

(% de la rémunération horaire brute servant d’assiette à l’indemnité de congés payés)

Plafonnée à 4,5 SMIC soit

6 927,39 € par mois (2020)

80%

Il est rappelé que la rémunération brute prise en compte pour le calcul de l’indemnité est celle servant de base au calcul pour l’indemnité de congés payés ramenée à un taux horaire sur la base de la durée légale de travail applicable dans l’entreprise ou lorsqu'elle est inférieure de la durée stipulée au contrat de travail.

Dans le cadre des dispositions règlementaires en vigueur, pour les salariés au forfait en jours sur l’année, l’indemnité et l’allocation d’activité partielle sont déterminées en tenant compte du nombre de jours ou de demi-journées ouvrés non travaillés au titre de la période d’activité́ partielle, avec les règles de conversion, suivantes :

  • une demi-journée non travaillée correspond à 3h30 non travaillées ;

  • un jour non travaillé correspond à 7 heures non travaillées ;

  • une semaine non travaillée correspond à 35 heures non travaillées.

Exemple :

Les salariés sont placés en activité partielle quatre (4) demi-journées par semaine :

4 jours X 3,5 heures = 14 heures à indemniser

Les heures travaillées en plus de celles prévues au planning hebdomadaire initial n’ouvrent pas droit à contrepartie, sauf en cas de dépassement de la durée contractuelle de travail du salarié. Dans ce dernier cas, le salarié bénéficiera d’une contrepartie conformément aux dispositions conventionnelles et légales en vigueur.

Indemnisation de l’employeur

Comme stipulé dans le Décret no 2020-1188 du 29 septembre 2020 relatif à l’activité partielle et au dispositif spécifique d’activité partielle en cas de réduction d’activité durable :

« Le taux horaire de l’allocation versée à l’employeur est égal pour chaque salarié placé dans le dispositif spécifique d’activité partielle à 60 % de la rémunération horaire brute telle que calculée à l’article R. 5122-12 du code du travail, limitée à 4,5 fois le taux horaire du salaire minimum interprofessionnel de croissance. »

« Ce taux horaire ne peut être inférieur à 7,23 euros. Ce minimum n’est pas applicable dans les cas mentionnés au troisième alinéa de l’article R. 5122-18 du même code » (contrats d’apprentissage ou de professionnalisation) ».

Autres conséquences de l’entrée dans le dispositif

Au regard des dispositions légales et règlementaires en vigueur, sont maintenues au bénéfice des salariés placés dans le dispositif d’activité́ partielle :

  • l’acquisition des droits à congés payés ;

  • l’acquisition de points de retraite complémentaire au-delà̀ de la 60ème heure indemnisée. Ces points complètent les points cotisés obtenus pendant l’année de survenance de l’activité́ partielle ;

  • les garanties de prévoyance (santé et prévoyance lourde) complémentaire (en prévoyance lourde, l’assiette des cotisations correspond au niveau des garanties maintenues) ;

  • la totalité des heures chômées est prise en compte pour la répartition de la participation

Les parties conviennent par ailleurs des dispositions suivantes :

  • le versement sans déduction de la prime de fin d’année, pour les périodes d’activité partielle longue durée, sous réserve de remplir les modalités et conditions prévues par accord du 22 Octobre 2019 en vigueur.

Les périodes d’activité partielle de longue durée sont prises en compte pour l’ouverture de droits à l’allocation chômage et pour le calcul de l’ancienneté du salarié.

ARTICLE 6 : MODALITÉS D’INFORMATION DES SALARIÉS, DU COMITÉ SOCIAL ET ECONOMIQUE, DE L’ADMINISTRATION ET DES ORGANISATIONS SYNDICALES

Les salariés susceptibles de bénéficier du dispositif d’activité partielle sont informés individuellement par tout moyen (courrier affichage, e-mail...) de toutes les mesures d’activité partielle les concernant : organisation du temps de travail, indemnisation par l’entreprise...

Le comité social et économique (CSE) reçoit par écrit au moins tous les trois (3) mois les informations suivantes :

  • le nombre de salariés concernés par la mise en œuvre du dispositif spécifique d’activité partielle (DSAP) par département ;

  • le nombre mensuel d’heures chômées au titre du DSAP par département ;

  • les activités concernées par la mise en œuvre du DSAP ;

  • les perspectives de reprise de l’activité.

Les informations liées à la formation des salariés en activité partielle comme mentionné à l’article 3 du présent accord seront transmises au CSE au moins tous les trois (3) mois.

Conformément à l’article 7, un bilan portant sur le respect de ces engagements et de ceux mentionnés à l’article 3 est également transmis au CSE puis à l’autorité administrative au moins tous les six (6) mois et avant toute demande de renouvellement de l’activité partielle. Ce bilan sera complété par une présentation des mesures principales pour faire durablement face à la crise.

Enfin, le présent accord sera communiqué au personnel par voie d’affichage.

Cet affichage fera état de la décision de validation par l’Administration.

ARTICLE 7 : DEMANDE DE VALIDATION ET FORMALITES

Le présent accord est adressé par l’entreprise à l’autorité́ administrative pour validation par voie dématérialisée dans les conditions règlementaires en vigueur (article R.5122-26 du Code du travail).

L'entreprise transmet une copie de la demande accompagnée de son accusé de réception par l'Administration, au CSE.

L'autorité administrative notifie à l'entreprise sa décision de validation dans un délai de quinze (15) jours à compter de la réception de l’accord. Le silence gardé par l'autorité administrative pendant ce délai vaut décision d'acceptation de validation.

L’autorité administrative notifie sa décision au CSE, dans les mêmes délais. La procédure de validation est renouvelée en cas de reconduction ou d'adaptation de l’accord.

La décision de validation vaut autorisation d’activité́ partielle pour une durée de six (6) mois. L’autorisation est renouvelée par période de six (6) mois, au vu d’un bilan adressé à l’autorité administrative, avant l’échéance de chaque période d’autorisation de recours au dispositif d’activité partielle portant sur le respect des engagements en termes d’emploi et de formation professionnelle, ainsi que sur les modalités d’information du CSE sur la mise en œuvre de l’accord.

Ce bilan est accompagné d’un diagnostic actualisé de la situation économique et des perspectives d’activité de l’entreprise ainsi que du procès-verbal de la dernière réunion au cours de laquelle le CSE a été informé sur la mise en œuvre du dispositif.

Enfin, comme tout accord collectif et conformément aux articles L. 2231-6 et D. 2231-2 du Code du travail, le présent accord sera déposé par voie électronique via la plateforme TéléAccords (www.teleaccords.travail-emploi.gouv.fr) à la DIRECCTE. Un exemplaire sera également déposé au greffe du Conseil de prud’hommes.

ARTICLE 8 : REVISION

Le présent accord pourra faire l’objet, à tout moment, d’une révision dans les conditions fixées aux articles L. 2261-7-1 et L. 2261-8 du Code du travail. La révision peut porter sur tout ou partie du présent accord.

Toute demande de révision doit être notifiée par lettre recommandée avec demande d’avis de réception à chacune des parties signataires. Cette lettre doit indiquer les points concernés par la demande de révision et doit être accompagnée de propositions écrites.

L’ensemble des partenaires sociaux se réunira alors dans un délai de trois mois à compter de la réception de cette demande afin d’envisager l’éventuelle conclusion d’un avenant de révision.

L’éventuel avenant de révision conclu dans les conditions prévues par les dispositions législatives et règlementaires se substituera de plein droit aux dispositions du présent accord qu’il modifiera.

ARTICLE 9 : ENTRÉE EN VIGUEUR ET DURÉE DE L’ACCORD

Le présent accord entrera en vigueur le lendemain de sa validation par l’autorité administrative.

Il est conclu pour une durée déterminée de trois (3) ans.

ARTICLE 10 : PUBLICITÉ

La décision de validation ou, à défaut, une copie de la demande de validation accompagnée de son accusé de réception par l’administration, un exemplaire du présent accord et les voies et délais de recours sont portés à la connaissance des salariés par voie d'affichage sur leurs lieux de travail ou par tout moyen permettant de conférer date certaine à cette information.

Cet accord est ouvert à signature du 13 Janvier 2021 au 14 Janvier 2021.

Fait à Montauban, le 13 Janvier 2021.

En 3 exemplaires

Pour la société Metro FSD France,

XXXXXXXXXXXXX, Directrice des Ressources Humaines

Pour les membres titulaires du CSE de METRO FSD France représentant la majorité des suffrages exprimés lors des dernières élections professionnelles,

XXXXXXXXXXXXXXXXX

Source : DILA https://www.data.gouv.fr/fr/datasets/acco-accords-dentreprise/

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