Accord d'entreprise "Avenant n°2 à l'accord cadre relatif à la mise en place du Comité social et économique" chez ORACLE FRANCE (Siège)

Cet avenant signé entre la direction de ORACLE FRANCE et le syndicat CFTC et CFE-CGC et CFDT le 2022-07-11 est le résultat de la négociation sur l'exercice du droits syndical, les instances représentatives du personnel et l'expression des salariés.

Périmètre d'application de la convention signée entre l'entreprise et le syndicat CFTC et CFE-CGC et CFDT

Numero : T09222035642
Date de signature : 2022-07-11
Nature : Avenant
Raison sociale : ORACLE FRANCE
Etablissement : 33509231800187 Siège

Droit syndical : les points clés de la négociation

La négociation s'est portée sur le thème Droit syndical, IRP, expression des salariés ACCORD COLLECTIF RELATIF AU NOMBRE DE DELEGUES SYNDICAUX AU SEIN DE LA SOOCIETE ORACLE FRANCE (2018-02-13) ACCORD RELATIF AU VOTE ELECTRONIQUE POUR LES ELECTIONS DES MEMBRES DU COMITE SOCIAL ET ECONOMIQUE (2018-01-16) PROJET D’ACCORD PORTANT PROROGATION DES MANDATS DU COMITE D’ENTREPRISE, DES DELEGUES DU PERSONNEL ET DU (2018-01-16) Accord relatif au nombre de Délégués Syndicaux au sein de l’UES Oracle France (2019-09-12) Accord relatif à l’exercice du droit syndical et au dialogue social au sein de l’UES Oracle France (2019-09-12) Projet d’accord-cadre relatif à la mise en place du Comité Social et Economique au sein de l’UES Oracle France (2019-09-12) Accord relatif aux modalités de communication des organisations syndicales au sein de l’UES Oracle France-Poursuite des termes de l'accord Oracle France du 11 septembre 2018 (2019-09-12) Accord collectif relatif à la qualité de vie, aux conditions de travail et à l'expression des collaborateurs (2022-04-29) Avenant n°4 à l'accord relatif à l'exercice du Droit syndical et au dialogue social au sein de l'UES Oracle France (2022-07-08)

Conditions du dispositif droit syndical pour les salariés : le texte complet de l'avenant du 2022-07-11

AVENANT N°2 A L’VAACCORD CADRE RELATIF A LA MISE EN PLACE DU COMITE SOCIAL ET ECONOMIQUE

ENTRE :

La société ORACLE FRANCE, SAS au capital de 7.617.978 euros, inscrite au RCS de Nanterre sous le numéro 335 092 318, dont le siège social est à Colombes (92700), 15 boulevard Charles de Gaulle, représentée par Madame___________, Directrice des ressources humaines dûment habilitée aux fins des présentes,

La société ORACLE GLOBAL SERVICES FRANCE SARL, SARL au capital de 5.007.500 euros, inscrite au RCS de Nanterre sous le numéro 850 981 958, dont le siège social est à Colombes (92700), 15 boulevard Charles de Gaulle, représentée par_____________, dûment habilité aux fins des présentes,

Sociétés composant l’Unité Economique et Sociale Oracle France ;

D’UNE PART,

ET :

Les organisations syndicales suivantes :

CFTC/SICSTI, représentée par Monsieur ___________et Monsieur__________, _________, __________, délégués syndicaux régulièrement désignés au niveau de l’UES Oracle ;

CFE-CGC/SNEPSSI, représentée par Monsieur____________, Monsieur_________et Monsieur__________, délégués syndicaux régulièrement désignés au niveau de l’UES Oracle ;

CFDT/F3C, représentée par Madame ___________, Monsieur ___________, Monsieur _________et Monsieur __________, délégués syndicaux régulièrement désignés au niveau de l’UES Oracle ;

D'AUTRE PART.

Ci-après dénommés ensemble « Les Parties »

SOMMAIRE

Préambule 4

Article 1 - Fixation du périmètre du Comité Social et Economique 5

Article 2 - Nombre de sièges de la délégation du personnel du Comité Social et Economique 5

Article 3 - Durée et nombre de mandats successifs des élus au Comité Social et Economique 5

Article 4 - Elections partielles en cas de vacances de sièges 5

Article 5 - Remplacement définitif d’un membre titulaire du Comité Social et Économique 5

Article 6 - Heures de délégation de la délégation du personnel au Comité Social et Economique 6

Article 7 - Représentants Syndicaux 6

Article 8 - Représentants de proximité 7

Article 9 - Fonctionnement du Comité Social et Economique 8

9.1. Convocation aux réunions 8

9.2. Participants aux réunions 8

9.3. Périodicité des réunions 8

9.4. Durée des réunions 9

9.5. Recours à la visioconférence 9

Article 10 - Commissions du Comité Social et Économique 10

10.1. Commission Santé, Sécurité et Conditions de Travail 10

10.1.1. Désignation et composition 10

10.1.2. Missions 10

10.1.3. Fonctionnement 11

10.1.4. Formation 11

10.2. Commission formation 11

10.3. Commission économique 12

10.4. Commission « Conditions Générales de Commissionnement » (« Ts&Cs ») 12

10.5. Commission d’information et d’aide au logement 13

10.6. Commission de l’égalité professionnelle 14

Article 11 - Consultations du Comité Social et Economique 14

11.1. Délais impartis au Comité Social et Economique pour émettre son avis 14

11.2. Délais en cas de recours à une expertise 15

11.3. Périodicité et contenu des consultations récurrentes du Comité Social et Economique 15

11.3.1 - Consultation sur la situation économique et financière de l’entreprise 15

11.3.2- Consultation sur les orientations stratégiques de l’entreprise 16

11.3.3 - Consultation sur la politique sociale de l’entreprise 17

Article 12 - Dispositions finales 17

Article 13 - Clause de revoyure 18

Article 14 - Dépôt et publicité 18

Préambule

Les années 2020 et 2021 ont été marquées par une crise sanitaire sans précédent, entrainant plusieurs confinements successifs, et le bouleversement des modes de travail. Les entreprises, dont Oracle, ont dû se réorganiser afin d’assurer la continuité de leur activité, tout en respectant les nouvelles normes gouvernementales.

L’UES Oracle France a ainsi placé l’ensemble de ses collaborateurs en télétravail, la situation constituant au sens de l’article L. 1222-9 du Code du travail, un aménagement du poste de travail rendu nécessaire afin de permettre la continuité de l'activité des sociétés composant l’UES et garantir la protection des collaborateurs.

L’organisation des Instances Représentatives du personnel et les négociations avec les Organisations Syndicales ont également dû être adaptées afin de tenir compte du contexte sanitaire. Ainsi, l’ensemble des réunions des IRP, y compris les réunions de négociation, se sont tenues à distance pendant cette période afin d’assurer la continuité d’un dialogue social de qualité.

Aujourd’hui, les bureaux Oracle ont réouvert mais le télétravail a vocation à se développer, et l’organisation du travail de demain sera nécessairement hybride.

Tout comme le reste de l’UES, les Instances Représentatives du Personnel souhaitent définir une nouvelle organisation afin de capitaliser sur les apports de la flexibilité mise en place pendant la crise sanitaire, tout en reprenant une activité également en présentiel.

A cet effet, les parties se sont réunies afin de modifier les article 9.4 et 9.5 de l’accord cadre relatif à la mise en place du Comité Economique et Social du 12 septembre 2019 modifié par avenant du 8 octobre 2020. Pour une meilleure visibilité, les parties ont convenu de reprendre les dispositions de l’accord en intégralité.

Cela étant exposé, il est convenu et arrêté ce qui suit :

Article 1 - Fixation du périmètre du Comité Social et Economique

Conformément à l’accord collectif du 4 juin 2019 homologué par le jugement du Tribunal d’instance de Colombes du 21 juin 2019, un seul Comité Social et Economique est mis en place au sein de l’Unité Economique et Sociale Oracle France.

Le Comité Social et Economique de l’Unité Economique et Sociale Oracle France ainsi mis en place exercera ses prérogatives, missions et attributions à l’égard de l’ensemble des salariés de l’Unité Economique et Sociale Oracle France.

Article 2 - Nombre de sièges de la délégation du personnel du Comité Social et Economique

Lors des dernières élections professionnelles, l’effectif de référence d’ORACLE France s’élevait à 1 565 salariés. Compte tenu de l’effectif, et en application des dispositions légales et réglementaires en vigueur à la date des desdites élections, le nombre de sièges à pourvoir était de 20 titulaires et 20 suppléants.

Néanmoins les parties se sont accordées sur l’augmentation du nombre de sièges à hauteur de 2 sièges supplémentaires, portant ainsi le nombre à 22 membres titulaires et à 22 membres suppléants.

La direction s’engage à proposer, à minima, que ce nombre de sièges sera repris, conformément aux dispositions légales, par le protocole préélectoral, ou en cas de disposition unilatérale nonobstant une éventuelle baisse des effectifs.

En revanche, en cas d’augmentation des effectifs qui ferait dépasser le seuil légal des 22 sièges (soit 2249 salariés), ce nombre sera corrélativement adapté à cet effectif, en stricte application des dispositions réglementaires en vigueur.


Article 3 - Durée et nombre de mandats successifs des élus au Comité Social et Economique

La durée des mandats des membres du comité social et économique est de 4 ans.

Le nombre de mandats successifs est illimité.


Article 4 - Elections partielles en cas de vacances de sièges

Des élections partielles seront organisées à l'initiative de l'employeur si le nombre de représentants titulaires se réduit de 40% ou plus.

Conformément aux dispositions légales, aucune élection partielle ne serait organisée si cette réduction se produisait moins de 6 mois avant l'expiration des mandats en cours.


Article 5 - Remplacement définitif d’un membre titulaire du Comité Social et Économique

Les parties rappellent que les titulaires et les suppléants étant élus séparément au scrutin de liste, chaque titulaire n'a pas de suppléant attitré.

Les règles légales de remplacement des membres titulaires présentent un caractère impératif. Il n’est pas possible de les adapter par voie conventionnelle.

En application de l’article L. 2314-37 du Code du travail, lorsqu'un délégué titulaire cesse ses fonctions ou est momentanément absent pour une cause quelconque, il est remplacé par un suppléant élu sur une liste présentée par la même organisation syndicale que celle de ce titulaire. La priorité est donnée au suppléant élu de la même catégorie.

S'il n'existe pas de suppléant élu sur une liste présentée par l'organisation syndicale qui a présenté le titulaire, le remplacement est assuré par un candidat non élu présenté par la même organisation.

Dans ce cas, le candidat retenu est celui qui vient sur la liste immédiatement après le dernier élu titulaire ou, à défaut, le dernier élu suppléant.

A défaut, le remplacement est assuré par le suppléant élu n'appartenant pas à l'organisation du titulaire à remplacer, mais appartenant à la même catégorie et ayant obtenu le plus grand nombre de voix.

Le suppléant devient titulaire jusqu'au retour de celui qu'il remplace ou jusqu'au renouvellement de l'institution.


Article 6 - Heures de délégation de la délégation du personnel au Comité Social et Economique

Compte tenu de l’effectif, en application des dispositions légales et réglementaires, le volume d’heures individuelles de délégation des membres titulaires est de 26 heures mensuelles.

Afin de permettre aux membres suppléants de rester associés aux travaux du Comité Social et Economique, il est convenu d’accorder un volume d’heures individuelles de délégation de 10 heures par mois aux membres suppléants.

Conformément aux dispositions légales et réglementaires, est ouverte la possibilité pour les membres titulaires de reporter leurs heures de délégation d’un mois sur l’autre et de les mutualiser entre eux et avec les suppléants.

Il est convenu que le dispositif de mutualisation des heures peut permettre à un élu de disposer du double d’heures de délégation.

Pour les titulaires comme les suppléants, les heures passées en réunion préparatoire, à raison d’une réunion préparatoire par convocation, ainsi que les heures passées en commission, sont rémunérées comme du temps de travail effectif et ne sont par conséquent pas déduites des heures de délégation.

Les membres du bureau du Comité Social et Economique, tels que défini dans le règlement intérieur du CSE, bénéficient de 10 heures de délégation par mois supplémentaires.


Article 7 - Représentants Syndicaux

Chaque Organisation Syndicale Représentative dans l’entreprise peut désigner un représentant syndical au Comité Social et Economique.

Conformément aux dispositions légales, le représentant syndical est choisi parmi les salariés de l’entreprise, sous réserve qu’il remplisse les conditions d’éligibilité au Comité Social et Economique.

Le représentant syndical peut également être délégué syndical.

Il assiste aux séances du comité avec voix consultative sans participer aux votes.

En application des dispositions légales, le volume mensuel d’heures individuelles de délégation des représentants syndicaux au Comité Social et Économique est fixé à 26 heures.

Les heures passées en réunion sur convocation de la Direction des Ressources Humaines, en réunion préparatoire, à raison d’une réunion préparatoire par convocation, ainsi que les heures passées en commission, sont rémunérées comme du temps de travail effectif et ne sont par conséquent pas déduites des heures de délégation.


Article 8 - Représentants de proximité

En vue de favoriser la représentation des salariés de l’Unité Economique et Sociale Oracle France, en particulier pour les salariés exerçant leurs fonctions en région, les Parties se sont accordées sur la possibilité pour le Comité Social et Économique de désigner des représentants de proximité dans les conditions ci-après décrites.

Douze (12) représentants de proximité au maximum sont désignés par délibération du Comité Social et Economique parmi ses membres élus titulaires ou suppléants.

Cette désignation devra tendre à une représentation équilibrée de chaque organisation syndicale représentative.

Les représentants de proximité sont désignés pour une durée qui prend fin avec celle du mandat des membres élus du Comité Social et Économique.

Leur mission a trait à toutes les réclamations individuelles ou collectives relatives aux salariés, à l’application du code du travail et des autres dispositions légales concernant la protection sociale, la santé et la sécurité, ainsi que des conventions et accords applicables dans l’Unité Economique et Sociale Oracle France.

Ces représentants seront désignés lors de la première réunion du Comité Social et Economique. Lorsque l’élu désigné représentant de proximité cesse ses fonctions, ou lorsque ce dernier démissionne de son rôle de représentant de proximité, il sera remplacé lors de la réunion ordinaire suivante du Comité Social et Economique.

Les représentants de proximité jouent un rôle de relais privilégié des collaborateurs pour toute réclamation individuelle en matière d’application de la réglementation du travail.

Aux fins de collecter et de formaliser par écrit ces demandes, les représentants de proximité pourront se réunir mensuellement en amont des réunions ordinaires du Comité Social et Economique.

Ils établiront un tour de rôle mensuel de secrétariat en charge de réaliser les convocations aux réunions préparatoires. A défaut, ces convocations seront gérées par le Bureau du Comité Social et Economique.

Leur temps passé en réunion préparatoire sera considéré comme du temps de travail et ne sera pas déduit des temps de délégation.

Pour la réalisation de leur mission, les parties s’accordent sur un volume d’heures individuelles de délégation mensuel supplémentaire de 10 heures.



Article 9 - Fonctionnement du Comité Social et Economique

9.1. Convocation aux réunions

Il est rappelé que l’ordre du jour des réunions du Comité Social et Économique est arrêté conjointement par le Président et le Secrétaire.

Les membres du Comité sont convoqués à la réunion et reçoivent par courrier électronique l’ordre du jour correspondant au moins trois jours calendaires avant la réunion.

Les membres titulaires empêchés s’attacheront à prévenir au plus tôt les membres suppléants du Comité Social et Economique en mesure de les remplacer.

L’ordre du jour est également communiqué à l'agent de contrôle de l'inspection du travail ainsi qu'à l'agent des services de prévention des organismes de sécurité sociale trois jours au moins avant la réunion.


9.2. Participants aux réunions

Participent aux réunions du Comité Social et Économique :

  • la Direction et ses représentants ;

  • les membres titulaires élus du Comité Social et Économique ;

  • les représentants syndicaux.

En l’absence d’un titulaire, ce dernier sera remplacé par un élu suppléant selon les règles légales et rappelées à l’article 5 ci-dessus.

Lors des réunions portant en tout ou partie sur les attributions du comité en matière de santé, sécurité et conditions de travail, assistent également avec voix consultative sur les points de l'ordre du jour relatifs à ces questions:

  • le médecin du travail ;

  • l'agent de contrôle de l'inspection du travail ;

  • l'agent des services de prévention des organismes de sécurité ;

  • le responsable interne du service de sécurité et des conditions de travail ou, à défaut, l'agent chargé de la sécurité et des conditions de travail.

Néanmoins, lorsqu’un titulaire cesse ses fonctions de membre élu titulaire du Comité Social et Economique, le suppléant amené à le remplacer de manière définitive pourra assister le titulaire dans les 3 derniers mois d’exercice de son mandat aux réunions du Comité Social et Economique. Pendant ce délai, le suppléant amené à le remplacer bénéficie du même crédit d’heure que le membre titulaire qu’il remplacera.


9.3. Périodicité des réunions

Les parties conviennent que le Comité Social et Économique se réunit une fois par mois sauf au mois d’août.

Le nombre de réunions ordinaires du Comité Social et Économique est ainsi égal à 11 par an.

Conformément aux dispositions légales, des réunions extraordinaires du Comité Social et Économique pourront se tenir entre deux réunions mensuelles, à l’initiative de son Président, ou de la majorité de ses membres titulaires.

La réunion extraordinaire est organisée selon les règles habituelles de convocation et d’élaboration de l’ordre du jour.

Le calendrier des réunions mensuelles ordinaires est en principe fixé par l’employeur. Néanmoins dans la mesure du possible les parties conviennent que le calendrier pourra être établi d’un commun accord entre le Président et le secrétaire en fin d’année pour l’année calendaire à venir. De même, le secrétaire s’efforcera de communiquer au préalable les dates des réunions préparatoires du Comité Social et Économique.


9.4. Durée des réunions

Par principe, les réunions du Comité Social et Économique sont programmées sur une demi-journée voire une journée en fonction de l’ordre du jour. Toutefois si l’importance de l’ordre du jour le nécessite, une deuxième journée sera prévue.

Néanmoins, conformément aux dispositions légales, la durée des réunions doit permettre l’épuisement de l’ensemble des points portés à l’ordre du jour.

Ainsi, à défaut de pouvoir épuiser tous les points sur la durée initialement prévue lors de la convocation, la réunion est suspendue et les points restants sont traités lors d’une prochaine reprise de la réunion, préférentiellement le lendemain.

De manière exceptionnelle, les points restant non traités pourront être reportés, sur décision de la majorité des membres et du Président, à l’ordre du jour de la réunion suivante.

9.5. Modalités pratiques des réunions

Afin de permettre ou de faciliter la participation de tous, et conformément à l’article L. 2315-4 du Code du travail, les réunions du Comité Social et Economique se tiendront à distance. Toutefois, afin de conserver la possibilité pour les membres de se rencontrer physiquement régulièrement et d'échanger de manière directe les parties conviennent qu’une réunion du CSE par trimestre se tiendra en présentiel à l’adresse du siège social.

Pour les réunions qui se tiendront à distance, il est entendu que ces réunions seront structurées et organisées afin de permettre la prise de parole entre chaque élu et d’assurer de vrais échanges. Le dispositif technique mis en œuvre devra garantir l'identification des membres du comité et leur participation effective, en assurant la retransmission continue et simultanée du son et de l'image des délibérations.

Les réunions en visioconférence devront permettre la tenue de suspensions de séance le cas échéant.

Lorsqu'il sera procédé à un vote à bulletin secret en application des dispositions de l'article L. 2315-4, le dispositif de vote devra garantir que l'identité de l'électeur ne pourra à aucun moment être mise en relation avec l'expression de son vote.

Pour les réunions qui se tiendront en présentiel, seuls les élus rattachés à une agence en région pourront se connecter à distance sauf accord de la Direction en cas de circonstances particulières.

Par ailleurs, la Direction se réserve la possibilité d’organiser une réunion de Comité Social et Economique en présentiel en cas de point d’information ou de consultation dont les données sont confidentielles et présentées comme telles par la Direction dans l’ordre du jour.


Article 10 – Commissions du Comité Social et Économique

10.1. Commission Santé, Sécurité et Conditions de Travail

Conformément à l’article L. 2315-36 du Code du travail une commission chargée d’étudier les questions de santé, de sécurité et des conditions de travail est mise en place au sein du Comité Social et Economique.

Les Parties conviennent de fixer, au sein du présent accord, et en application des articles L. 2315-41 et suivants du Code du travail :

Le nombre de membres de la Commission ;

Les missions déléguées à la Commission par le Comité Social et Economique et leurs modalités d'exercice ;

Leurs modalités de fonctionnement, notamment le nombre d'heures de délégation dont bénéficient les membres de la Commission pour l'exercice de leurs missions ;

Les modalités de leur formation conformément aux articles L. 2315-16 à L. 2315-18 ;

Le cas échéant, les moyens qui leur sont alloués.


10.1.1. Désignation et composition

Les membres de la Commission sont désignés par une résolution du Comité Social et Economique adoptée à la majorité des membres présents, parmi ses membres, pour une durée qui prend fin avec celle du mandat des membres élus du Comité Social et Economique.

Les Parties conviennent que la Commission Santé, Sécurité et Conditions de Travail du Comité Social et Economique France sera composée de 6 membres. Cette désignation devra tendre à une représentation équilibrée de chaque organisation syndicale représentative.

Elle est présidée par l’employeur ou son représentant.


10.1.2. Missions

La Commission se voit confier, par délégation du Comité Social et Economique, les attributions de ce dernier, relatives à la santé, à la sécurité et aux conditions de travail, à l'exception du recours à un expert prévu aux articles L. 2315-78 et suivants du Code du travail et des attributions consultatives du comité.

La commission a pour mission principale de préparer les délibérations du Comité Social et Économique pour les consultations relatives à la santé, à la sécurité et aux conditions de travail des salariés.

Afin de remplir cette mission, les membres de la commission peuvent notamment :

  • réaliser les visites de sites trimestrielles (pour les agences situées en région, les frais de transport seront pris en charge par l’employeur le cas échéant) ;

  • mener et réaliser les enquêtes après un accident du travail grave ou des incidents répétés ayant révélé un risque grave ou une maladie professionnelle ou à caractère professionnel grave.

Aux mêmes fins, les membres de la commission sont destinataires :

  • des déclarations d’accident du travail ;

  • des rapports annuels d’activité des médecins du travail ;

  • du document unique d’évaluation des risques ;

  • du rapport annuel « hygiène, sécurité et conditions de travail » ;

  • du Programme de prévention des risques et d’amélioration des conditions de travail.


10.1.3. Fonctionnement

Conformément à l’article L. 2315-27 du Code du travail, au moins quatre réunions du Comité Social et Économique portent annuellement en tout ou partie sur les attributions du comité en matière de santé, sécurité et conditions de travail.

Les parties conviennent que ces réunions se tiennent tous les 3 mois.

Il est précisé que, si les circonstances l’exigent, d’autres réunions ordinaires ou extraordinaires du Comité pourront traiter de points relatifs à la santé, sécurité et aux conditions de travail.

Lors de ces réunions sont invités le médecin du travail, l’agent de contrôle de l’inspection du travail ainsi que les agents des services de prévention de l’organisme de sécurité sociale.

Il est convenu que la Commission Santé, Sécurité et Conditions de Travail se réunira au moins 4 fois par an, chaque semaine précédant les réunions du Comité Social et Economique portant sur des sujets relatifs à la santé, la sécurité et les conditions de travail des salariés.

À l’issue de ces réunions, elle communique aux autres membres du Comité Social et Économique ses conclusions, avis et recommandations.

Le nombre d’heures de délégation dont bénéficient les membres de la Commission pour l’exercice de leurs missions est fixé à 10 heures par membre et par mois.


10.1.4. Formation

La formation des membres de la Commission Santé, Sécurité et Conditions de Travail, nécessaire à l'exercice de leurs missions, est organisée sur une durée minimale de 5 jours dans les entreprises d’au moins 300 salariés.

Les Parties conviennent expressément que la formation des membres de la Commission s’effectuera sur une période de 5 jours consécutifs et sera organisée au plus tard dans les 3 mois suivant la mise en place du Comité Social et Economique.


10.2. Commission formation

Il est rappelé que cette commission est chargée :

De préparer les délibérations du Comité Social et Economique dans le domaine de la formation ;

D'étudier les moyens permettant de favoriser l'expression des salariés en matière de formation et de participer à leur information dans ce domaine ;

D'étudier les problèmes spécifiques concernant l'emploi et le travail des jeunes et des handicapés.

En outre, la Commission de la formation est chargée d’étudier les problèmes généraux relatifs à la mise en œuvre :

  • des dispositifs de formation professionnelle continue ;

  • de la validation des acquis de l’expérience.

La Commission de la formation est informée des possibilités de congé qui ont été accordées aux salariés, des conditions dans lesquelles ces congés ont été accordés ainsi que des résultats obtenus.

Le temps passé par les membres titulaires et suppléants du comité aux réunions de la commission de la formation est rémunéré comme temps de travail. Il n'est pas déduit du crédit d'heures accordé aux membres titulaires.

Chaque Organisation syndicale représentative désigne, par l’intermédiaire de ses délégués syndicaux, deux membres parmi ses membres élus titulaires ou suppléants au Comité Social et Economique. Cette désignation doit être réalisée auprès de la Direction des Ressources Humaines par courrier remis en main propre ou par courrier recommandé avec accusé de réception.

Elle se réunit a minima 1 fois par an, le mois précédant la réunion d’information et consultation du Comité Social et Economique relative à la politique sociale et portant sur la formation, les années où cette consultation a lieu.


10.3. Commission économique

La Commission économique est notamment chargée d'étudier les documents économiques et financiers recueillis par le Comité Social et Économique et toute question que ce dernier lui soumet.

Chaque Organisation syndicale représentative désigne, par l’intermédiaire de ses délégués syndicaux, deux membres parmi ses membres élus titulaires ou suppléants au Comité Social et Economique. Cette désignation doit être réalisée auprès de la Direction des Ressources Humaines par courrier remis en main propre ou par courrier recommandé avec accusé de réception.

Elle est présidée par un membre titulaire du Comité Social et Economique et se réunit à son initiative. Le temps passé en réunion est assimilé à du temps de travail effectif et n’est pas déduit du crédit d’heures.

La Commission économique se réunit au moins une fois par an le mois précédant la réunion d’information et consultation du Comité Social et Economique relative à la situation économique et financière prévue à l’article L 2312-25 du code du travail.


10.4. Commission « Conditions Générales de Commissionnement » (« Ts&Cs »)

Une commission est mise en place concernant la mise en œuvre des « Conditions Générales de Commissionnement ».

Chaque organisation syndicale représentative désigne, par l’intermédiaire de ses délégués syndicaux, deux membres parmi ses membres élus titulaires ou suppléants au Comité Social et Economique. Cette désignation doit être réalisée auprès de la Direction des Ressources Humaines par courrier remis en main propre ou par courrier recommandé avec accusé de réception.

Elle est également saisie des cas individuels et collectifs de recours en cas de difficulté sur le dispositif de rémunération variable. Le(s) collaborateur(s) concerné(s) informe(nt) par courrier ou par mail la Direction des Ressources Humaines ou un membre de la Commission qui transmettra l’information à la Direction des Ressources Humaines laquelle se chargera de réunir la commission.

Elle a ainsi pour mission de résoudre ces difficultés, soit en apportant une solution immédiate qui pourrait être prise par la seule Direction des Ressources Humaines Oracle France, soit en élaborant des business cases qui seraient soumis aux personnes décisionnaires en la matière.

Il est dans ce cadre convenu que les salariés intéressés par la résolution de la difficulté dont la commission a été saisie pourraient avoir accès aux travaux de la commission, ainsi qu’aux avis, vœux et/ou recommandations qui seraient adoptés par le Comité Social et Economique sur la base de ces travaux en en faisant la demande écrite à la Direction des Ressources Humaines.

Par ailleurs, dans le cadre de l’information annuelle sur la réalisation des variables de l’exercice écoulé, le Comité Social et Economique pourra, s’il le juge nécessaire, demander la réunion de la Commission préalablement à l’information du Comité Social et Economique.

Le Comité Social et Economique aura également la possibilité d’être assisté d’un expert rémunéré par l’entreprise, une fois par an, à l’occasion de l’information annuelle sur la réalisation des variables de l’exercice écoulé. La mission de l’expert, qui disposerait des mêmes pouvoirs que celui désigné dans le cadre de l’examen de la situation économique et financière de l’entreprise, consisterait à assister le Comité Social et Economique dans l’analyse de la réalisation des objectifs.


10.5. Commission d’information et d’aide au logement

Il est rappelé que la commission d'information et d'aide au logement facilite le logement et l'accession des salariés à la propriété et à la location des locaux d'habitation.

A cet effet, la commission :

  • Recherche les possibilités d'offre de logements correspondant aux besoins du personnel, en liaison avec les organismes habilités à collecter la participation des employeurs à l'effort de construction ;

  • Informe les salariés sur leurs conditions d'accès à la propriété ou à la location d'un logement et les assiste dans les démarches nécessaires pour l'obtention des aides financières auxquelles ils peuvent prétendre.

Chaque Organisation syndicale représentative désigne, par l’intermédiaire de ses délégués syndicaux, un membre parmi ses membres élus titulaires ou suppléants au Comité Social et Economique. Cette désignation doit être réalisée auprès de la Direction des Ressources Humaines par courrier remis en main propre ou par courrier recommandé avec accusé de réception.

Le temps passé par les membres titulaires ou par leurs suppléants aux séances de la commission d'information et d'aide au logement est rémunéré comme temps de travail dans la limite de 20 heures par an. Il n'est pas déduit des heures de délégation dont bénéficient les membres titulaires du comité d'entreprise.

La commission d'information et d'aide au logement se réunit une fois par an.




10.6. Commission de l’égalité professionnelle

Cette commission est chargée de préparer les délibérations du Comité Social et Economique en matière d’égalité professionnelle.

Chaque Organisation syndicale représentative désigne, par l’intermédiaire de ses délégués syndicaux, deux membres parmi ses membres élus titulaires ou suppléants au Comité Social et Economique. Cette désignation doit être réalisée auprès de la Direction des Ressources Humaines par courrier remis en main propre ou par courrier recommandé avec accusé de réception.

Elle se réunit 1 fois par an le mois précédant la réunion d’information et consultation du Comité Social et Economique relative à la politique sociale et portant sur l’égalité professionnelle.


Article 11 - Consultations du Comité Social et Economique

Le présent article a pour vocation d’organiser les modalités de déroulement des consultations obligatoires du Comité Social et Economique conformément à l’accord cadre relatif à la structuration des négociations périodiques obligatoires du 12 septembre 2019 et aux articles L. 2312-17, L. 2312-15 et L. 2312-19 du Code du travail.


11.1. Délais impartis au Comité Social et Economique pour émettre son avis

Dans le cadre des consultations prévues à l’article L. 2312-17 du Code du travail, les parties conviennent que le Comité Social et Économique disposera d’un délai de 1 mois à compter de la remise aux membres des informations écrites dont le contenu est précisé pour chacune d’entre elles à l’article 11.3ci-dessous.

Cette mise à disposition des informations, sera réalisée soit :

  • Dans la base des données économiques et sociales,

  • Dans le répertoire partagé,

  • Exceptionnellement par la remise en réunion des éléments nécessaires à la consultation qui n’auront pu être données préalablement.

Les membres du Comité Social et Economique sont en tout état de cause informés par email de la modalité de mise à disposition des éléments d’information nécessaires à leur consultation. Cet email permettra ainsi de faire courir le délai mentionné ci-dessus.

De même, les parties conviennent que les avis portant sur les trois consultations prévues à l’article L. 2312-17 du Code du travail pourront être rendus sur tout ou partie des thèmes qu’elles couvrent.

Les parties rappellent que les délais applicables en cas de consultation relative à la mise en œuvre d’un plan de sauvegarde de l’emploi sont prévus par des dispositions conventionnelles spécifiques.

Il est précisé que le délai mentionné au présent article ne commencera à courir que lorsque l’ensemble des documents nécessaires au Comité Social et Economique afin qu’il puisse rendre un avis éclairé lui ait été transmis.

Il est convenu entre les parties que ce délai pourra être allongé ou raccourci par commun accord entre la majorité des membres élus du Comité Social et Economique et la Direction.

En outre, d’un commun accord entre la majorité des membres élus du Comité Social et Economique et la Direction, il pourra être convenu de tenir des réunions complémentaires à l’intérieur du délai de consultation prévu afin de permettre au Comité d’entreprise de rendre un avis éclairé.

Ce délai, qui s’entend d’une durée maximale, n’exclut pas que le Comité Social et Economique, après débats, puisse émettre son avis lors de la première réunion au cours de laquelle la présentation et les débats sur ledit projet auront eu lieu.


11.2. Délais en cas de recours à une expertise

Lorsqu’à l’occasion d’une consultation, le Comité Social et Economique aura recours à l’assistance d’un expert-comptable ou d’un expert technique prévu par le code du travail, les délais prévus à l’article 11.1 ci-dessus seront prolongés de 30 jours.

En cas de contestation de l’expertise par l’employeur, ce dernier engagera le cas échéant son action en justice dans les plus brefs délais et dans le cadre de l’article R. 2315-49.


11.3. Périodicité et contenu des consultations récurrentes du Comité Social et Economique

Conformément à l’article L. 2312-19 du Code du travail, un accord d'entreprise peut définir le contenu, la périodicité et les modalités des consultations récurrentes du Comité Social et Économique mentionnées à l'article L. 2312-17 ainsi que la liste et le contenu des informations nécessaires à ces consultations.

Pour rappel, l’article L. 2312-17 du Code du travail dispose que le Comité Social et Economique est consulté sur :

1° Les orientations stratégiques de l'entreprise ;
2° La situation économique et financière de l'entreprise ;
3° La politique sociale de l'entreprise, les conditions de travail et l'emploi.

Les parties entendent se prévaloir de cette possibilité pour chacune de ces trois consultations dans les conditions suivantes conformément à l’accord cadre relatif à la structuration des négociations périodiques obligatoires du 12 septembre 2019.


10.3.1. Consultation sur la situation économique et financière de l’entreprise

10.3.1.1 Contenu de la consultation sur la situation économique et financière

Les informations remises dans le cadre de la consultation sur la situation économique et financière de l’entreprise le sont conformément aux dispositions de l’article L. 2312-25 du Code du travail.


10.3.1.1 Périodicité de la consultation sur la situation économique et financière

La consultation aura lieu annuellement dès disponibilité des éléments permettant l’information du Comité Social et Economique.

En pratique, cette consultation se tient après l’approbation des comptes par l’assemblée générale de l’entreprise, généralement au mois de mars de chaque année.

A ce titre, les parties soulignent que la consultation sur l’utilisation du CICE et du Crédit impôt recherche se tient généralement au cours d’une réunion différente en raison du décalage dans la date de disponibilité de l’information par la Finance.


11.3.2. Consultation sur les orientations stratégiques de l’entreprise

11.3.2.1. Contenu de la consultation sur les orientations stratégiques de l'entreprise

Conformément au premier alinéa de l’article L. 2312-24 du Code du travail, le Comité Social et Economique est consulté sur les orientations stratégiques de l'entreprise, et sur leurs conséquences sur l'activité, l'emploi, l'évolution des métiers et des compétences, l'organisation du travail, le recours à la sous-traitance, à l'intérim, à des contrats temporaires et à des stages.

Les parties précisent que dans le cadre de cette consultation, est également établie la liste des emplois sensibles et en transformation.

Les parties conviennent qu’il n’y a pas lieu de compléter cette consultation par une note spécifique sur les orientations de la formation professionnelle.

Cette adaptation du contenu de l’information communiquée au Comité Social et Economique, se justifie par le fait que :

  • la note sur les orientations stratégiques, telle que définie au 1er alinéa ci-dessus, couvre les impacts en matière d’emploi,

  • le plan de formation sur lequel le Comité Social et Economique est consulté dans le cadre de la politique sociale de l’entreprise, couvre les conséquences en matière de formation,

  • un accord portant sur la GPEC au sein d’Oracle a été conclu le 24 avril 2017 et étendu à l’Unité Economique et Sociale le 12 septembre 2019.


11.3.2.2. Périodicité de la consultation sur les orientations stratégiques de l'entreprise

Les parties conviennent que l’orientation de l’entreprise suit une stratégie constante depuis plusieurs années. En conséquence, les parties décident de porter cette consultation sur une périodicité triennale.

Néanmoins, annuellement, une mise à jour de la liste des emplois sensibles et en transformation sera réalisée. Cette mise à jour fera l’objet d’une consultation du Comité Social et Economique.

Les parties conviennent par ailleurs qu’en cas de modification apportée aux orientations stratégiques de la Société qui surviendrait postérieurement à la consultation mentionnée au présent article, et qui serait susceptible d’avoir un impact important sur l’emploi de certains salariés, une consultation ponctuelle du Comité Social et Economique devra être réalisée.

Lors des années au cours desquelles la consultation ne portera que sur la mise à jour de la liste des emplois sensibles et en transformation, la Direction s’engage néanmoins à financer, dans les conditions fixées par l’article le Code du travail, l’expertise qui serait votée par le CSE dans le cadre de cette consultation mais qui portera sur l’entier périmètre déterminé à l’article 11.3.2.1.

La dernière consultation sur les orientations stratégiques a eu lieu en 2021. La consultation suivante aura lieu en 2024.


11.3.3. Consultation sur la politique sociale de l’entreprise

11.3.3.1. Contenu de la consultation sur la politique sociale

Les parties conviennent que la consultation sur la politique sociale repose sur les informations suivantes :

  • le bilan social ;

  • le rapport égalité entre les femmes et les hommes ;

  • le plan de formation pour l’année N+2 ;

  • le bilan de formation de l’année N-2 ;

  • l'affectation de la contribution sur les salaires au titre de l'effort de construction ;

  • le rapport annuel de la Commission Santé Sécurité et Conditions de Travail.

Les informations précédemment communiquées relatives au bilan intermédiaire de formation de l’année en cours, aux mesures prises en faveur de l’emploi des travailleurs handicapés ainsi qu’à la mise en œuvre du droit d’expression seront traités et suivi dans le cadre des dispositions spécifiques prévues par l’accord collectif relatif au développement personnel et professionnel des Oracliens et ne feront donc pas l’objet de la consultation du Comité Social et Economique au titre de la politique sociale.


11.3.3.2. Périodicité

Annuellement, le CSE sera consulté sur la politique sociale sur la base :

  • Du bilan social,

  • Du rapport égalité homme femme,

  • De l'affectation de la contribution sur les salaires au titre de l'effort de construction,

  • Du rapport annuel de la CSST

Tous les deux ans, cette consultation sera complétée par une consultation sur :

  • Le plan de formation N en cours et N+1

  • Le bilan de la formation N-1 et N-2

La dernière consultation sur les plans et bilans de la formation a été réalisé en 2019. La dernière consultation sur les plan et bilan a eu lieu lieu en 2021 :

  • Sur le plan pour les années 2021/2022

  • Sur le bilan pour les années 2019 et 2020.


Article 12 - Dispositions finales

Le présent accord est conclu pour une durée indéterminée. Il entrera en vigueur à compter de la mise en place du Comité Social et Economique.

Il pourra être révisé par avenant, conformément aux dispositions de l’article L. 2261-7-1 du Code du travail.

Dans l’hypothèse d’une évolution des dispositions légales ou réglementaires mettant en cause directement les dispositions du présent accord, les discussions devront s’engager dans les trente jours suivant la publication de la loi ou du décret.

Le présent accord peut être dénoncé avec un préavis de trois mois par les parties signataires dans les conditions fixées à l’article L. 2261-9 du Code du travail.

La dénonciation de l’accord fera l’objet d’une notification auprès de chacune des parties signataires et d’un dépôt dans les conditions visées par l’article L. 2261-9 du Code du travail.

Article 13 - Clause de revoyure

Les parties se sont entendues pour prévoir la faculté de se réunir sans délai en cas d’évolution légale ou réglementaire nécessitant la révision du présent accord.

Article 14 - Modalités de signature et de dépôt de l’accord

Dans le cadre de la démarche environnementale et de la digitalisation des processus de l’entreprise, les parties conviennent de procéder à la signature du présent accord par voie électronique (Docusign).

Il est rappelé que la signature électronique confère la même valeur légale que la signature manuscrite et procure ainsi force obligatoire au présent accord.

Le présent accord est par ailleurs :

  • notifié à l’ensemble des organisations syndicales représentatives signataires ou non par voie électronique;

  • déposé par la partie la plus diligente auprès de la Direction régionale des entreprises de la concurrence, de la consommation, du travail et de l’emploi (DIRECCTE) en ligne sur la plateforme Téléaccords et au greffe du Conseil de prud’hommes compétent en version papier, à l’expiration d’un délai de 8 jours calendaires, suivant la dernière notification de l’accord dans les formes mentionnées ci-dessus ;

  • publié, dans une version ne comportant pas les noms et prénoms des négociateurs et des signataires, sur la base de données nationale.

Un exemplaire sera communiqué à l’Observatoire Paritaire de la Négociation Collective de Syntec (OPNC).

Le présent accord est diffusé sur l’intranet pour sa communication avec le personnel.

Fait à Colombes, le 11 juillet 2022

Pour ORACLE FRANCE,

Madame ___________,

Pour les organisations syndicales représentatives :

CFTC/SICSTI :

Monsieur______________: Monsieur ____________:

Monsieur ______________: Monsieur__________:

CFDT/F3C :

Madame______________: Monsieur____________:

CFE-CGC/SNEPSSI :

Monsieur ___________: Monsieur ____________:

Monsieur ____________:

Source : DILA https://www.data.gouv.fr/fr/datasets/acco-accords-dentreprise/

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