Accord d'entreprise "Avenant de révision à l'accord d'entreprise portant sur le dialogue social de la Caisse d'Epargne de Bourgogne Franche-Comté - Mise en place du Comité Social et Economique" chez JOFFRE - CAISSE D'EPARGNE ET DE PREVOYANCE DE BOURGOGNE FRANCHE-COMTE (Siège)

Cet avenant signé entre la direction de JOFFRE - CAISSE D'EPARGNE ET DE PREVOYANCE DE BOURGOGNE FRANCHE-COMTE et le syndicat SOLIDAIRES et UNSA et CFE-CGC et CFTC le 2023-07-25 est le résultat de la négociation sur divers points.

Périmètre d'application de la convention signée entre l'entreprise et le syndicat SOLIDAIRES et UNSA et CFE-CGC et CFTC

Numero : T02123006412
Date de signature : 2023-07-25
Nature : Avenant
Raison sociale : CAISSE D'EPARGNE ET DE PREVOYANCE DE BOURGOGNE FRANCHE-COMTE
Etablissement : 35248334100017 Siège

Autres points : les points clés de la négociation

La négociation s'est portée sur le thème Autres dispositions Accord d'entreprise portant sur le dialogue social de la CEBFC - Mise en place du CSE (2019-07-19) Accord d'entreprise portant sur le dialogue social de la CEBFC - Droit Syndical (2019-07-19) Accord d'entreprise sur le vote électronique (2019-08-30) Accord d'entreprise relatif à l'égalité professionnelle et la qualité de vie au travail de la Caisse d'Epargne de Bourgogne Franche-Comté (2019-11-04) Accord collectif relatif à l'emploi et la mobilité de la Caisse d'Epargne. Avenant à l'accord collectif d'entreprise du 25 novembre 2015 (2020-12-15) Accord collectif relatif à la négociation annuelle obligatoire 2021 portant sur la rémunération (2021-04-01) Accord collectif relatif à la négociation annuelle obligatoire 2022 portant sur la rémunération, le partage de la valeur ajoutée Caisse d'Epargne de Bourgogne Franche-Comté (2022-03-01) Accord collectif relatif à la négociation annuelle obligatoire 2023 portant sur la rémunération, le partage de la valeur ajoutée à la Caisse d’Epargne de Bourgogne Franche-Comté (2023-02-07)

Conditions du dispositif autres points pour les salariés : le texte complet de l'avenant du 2023-07-25

AVENANT DE REVISION

à l’accord d’entreprise portant sur le dialogue social de la Caisse d’Epargne de Bourgogne Franche Comté

Mise en place du Comité Social et Economique

Entre

La Caisse d’Epargne de Bourgogne Franche-Comté (CEBFC) dont le siège social est situé 1, Rond-Point de la Nation - BP 23088 - 21088 DIJON CEDEX 9

Représentée par, Membre du Directoire, agissant par délégation du Président du Directoire,

d'une part,

Les Organisations Syndicales Représentatives dans l'entreprise, représentées respectivement par leur délégué syndical :

• Le syndicat SU-UNSA,

représenté par délégué syndical,

• Le syndicat CFTC,

représenté par délégué syndical,

• Le syndicat SUD,

représenté par délégué syndical,

• Le syndicat SNE-CGC,

représenté par délégué syndical,

d'autre part.

SOMMAIRE

PREAMBULE 3

Article 1. PERIMETRE 4

Article 2. COMPOSITION 4

Article 3. BUREAU 5

Article 4. CREDITS D’HEURES 5

Article 5. FORMATION DES MEMBRES DU CSE 7

Article 6. COMMISSION SANTE, SECURITE ET CONDITIONS DE TRAVAIL 7

Article 7. AUTRES COMMISSIONS 9

Article 8. REUNION DU COMITE SOCIAL ET ECONOMIQUE 13

Article 9. ORDRE DU JOUR, PROCES-VERBAUX 15

Article 10. RECLAMATIONS INDIVIDUELLES ET COLLECTIVES 16

Article 11. RECUEIL DE L’AVIS SUR LES RECLASSEMENTS 16

Article 12. SUBVENTIONS ET MOYENS DU CSE 16

Article 13. DUREE DE L’ACCORD 18

Article 14. RENDEZ VOUS ET SUIVI DE L’ACCORD 18

Article 15. REVISION DE L’ACCORD 18

Article 16. PUBLICITE ET DEPOT DE L’ACCORD 19

PREAMBULE

L’ordonnance n° 2017-1386 du 22 septembre 2017 relative à la nouvelle organisation du dialogue social et économique dans l’entreprise et favorisant l’exercice et la valorisation des responsabilités syndicales, a modifié en profondeur les règles du dialogue social et l’architecture des instances représentatives du personnel, laissant aux partenaires sociaux dans l’entreprise un champ ouvert à la négociation.

C’est dans ce contexte que la Direction de la Caisse d’Epargne de Bourgogne Franche-Comté et les organisations syndicales représentatives se sont réunies et ont négocié le 19 juillet 2018 un accord portant sur le dialogue social et sur la mise en place du Comité social et économique. Cet accord est entré en vigueur dès la proclamation des résultats des élections professionnelles, soit le 26 novembre 2019.

Conclu à durée déterminée, cet accord devait s’achever le 26 novembre 2023.

Toutefois, lors de la première réunion de négociation du protocole d’accord préélectoral du 13 juin 2023, les organisations syndicales ont manifesté le souhait de réviser cet accord avant le renouvellement du CSE.

La Direction, ayant pour priorité de maintenir un dialogue social constructif et responsable, dans l’intérêt de l’entreprise et de ses salariés, a accepté d’ouvrir des négociations en vue de la révision de cet accord.

Suite à plusieurs réunions, la Direction de la Caisse d’Epargne de Bourgogne Franche-Comté et les organisations syndicales représentatives ont négocié un avenant de révision signé le 25 juillet 2023 portant sur la totalité de l’accord initial.

PERIMETRE

Les parties conviennent que la Caisse d’Epargne de Bourgogne Franche-Comté est constituée d’un établissement unique compétent en matière de gestion du personnel. Un Comité social et économique unique sera mis en place au niveau de l’entreprise.

Le Comité social et économique exerce ses prérogatives, missions et attributions à l’égard de l’ensemble des salariés de la Caisse d’Epargne de Bourgogne Franche-Comté.

  1. COMPOSITION

    1. Délégation employeur

La présidence du Comité social et économique est assurée par l’employeur ou son représentant. Il pourra être assisté éventuellement de trois salariés qui ont voix consultative. Ces salariés ayant voix consultative peuvent s’exprimer et donner leur point de vue lors des réunions. Ils ne prennent cependant pas part aux votes.

L’employeur ou son représentant peut, selon les sujets inscrits à l’ordre du jour, convier un ou plusieurs salariés de l’entreprise ayant la connaissance du sujet abordé afin d’éclairer le Comité social et économique sur lesdits sujets.

  1. Délégation élue du personnel

Le comité social et économique comprend une délégation du personnel comportant un nombre de membres déterminé par les dispositions du code du travail, selon l’effectif de l’entreprise. La délégation élue du personnel comporte un nombre égal de titulaires et de suppléants.

Un suppléant assiste aux réunions du Comité social et économique uniquement en cas d’absence d’un titulaire, et lorsque les règles de suppléance définies à l’article L.2314-32 du Code du travail le désignent comme remplaçant.

  1. Représentant syndical

Conformément aux dispositions légales, chaque organisation syndicale représentative dans l’entreprise peut désigner un représentant syndical au Comité social et économique parmi les salariés de l’entreprise remplissant les conditions d’éligibilité au dit comité.

La désignation s’effectue selon les mêmes modalités que les délégués syndicaux, c’est-à-dire par notification des noms et prénoms du salarié à l’employeur par LRAR, soit par lettre remise en main propre contre récépissé.

Il est rappelé que le même salarié ne peut siéger simultanément au Comité social et économique en qualité de membre élu (titulaire ou suppléant) et de représentant syndical auprès de celui-ci. Les pouvoirs attribués à l’un et à l’autre étant différents.

A contrario, le Représentant syndical peut-être Délégué Syndical.

Le mandat de représentant syndical prend fin lors du renouvellement des membres du Comité social et économique.

Le représentant syndical au Comité social et économique assiste aux réunions avec voix consultative.

BUREAU

Le Comité social et économique est doté d’un bureau en charge de la coordination interne de l’instance et de la gestion des affaires courantes permettant au Comité de fonctionner et notamment de gérer les activités sociales et culturelles.

Lors de la première réunion suivant son élection, les membres de la délégation élue du personnel procèdent à la désignation du bureau. Les membres du bureau sont élus parmi les membres titulaires du Comité social et économique, à la majorité des membres présents

Le bureau est obligatoirement composé :

  • D’un secrétaire,

  • D’un trésorier,

  • D’un secrétaire adjoint, dans la mesure du possible

  • D’un trésorier adjoint, dans la mesure du possible

Les adjoints désignés assureront les prérogatives du secrétaire et/ou du trésorier du Comité social et économique en cas d’absence de ces derniers.

CREDITS D’HEURES

Le Département Relations et Affaires Sociales assure le suivi des heures de délégation tant pour le Comité social et économique que pour les organisations syndicales.

Pour les salariés soumis à un horaire de travail, une demi-journée de délégation fera l’objet d’une déduction de trois heures et demie de crédits d’heures. Une journée de délégation fera l’objet d’une déduction de sept heures de crédits d’heures.

Pour les salariés au forfait jour une demi-journée de délégation fera l’objet d’une déduction de trois heures et demie de crédits d’heures. Une journée de délégation fera l’objet d’une déduction de sept heures de crédits d’heures.

L’information des heures de délégation s’effectue selon la procédure applicable dans l’entreprise définie ci-après. Les représentants du personnel élus ou désignés au Comité social et économique informent préalablement leur supérieur hiérarchique de la date et de la durée prévisionnelle de leur absence au titre de leurs heures de délégation et de leurs réunions via l’outil MyLink RH accessible sur l’intranet de l’entreprise – Mon Entreprise – Espace RH. Il est précisé qu’il s’agit d’une simple information qui ne saurait être assimilée à une demande d’autorisation.

Le temps passé par les membres de la délégation du personnel en réunion de l’instance n’est pas déduit des heures de délégation. Ce temps est rémunéré comme du temps de travail effectif.

Le temps passé par les membres de la délégation du personnel aux réunions des commissions, autres que la Commission santé, sécurité et conditions de travail, n’est pas déduit de leurs heures de délégation dès lors que la durée annuelle de ces réunions n’excède pas 60 heures.

  1. Délégation élue du personnel

Le crédit d’heures octroyé aux membres titulaires du Conseil économique et social est de 28 heures mensuelles.

Les membres titulaires de la délégation élue du personnel ont la possibilité chaque mois de répartir entre eux et avec leurs suppléants respectifs leurs heures de délégation. Cette répartition ou ce report ne peut conduire l’un des élus à utiliser dans le mois plus d’une fois et demie le crédit d’heures dont il bénéficie mensuellement sur le mois suivant. L’information de l’employeur quant à la prise de ces heures de délégation partagée s’effectue dans un délai de 8 jours, selon la procédure applicable, auprès du Département Relations et Affaires Sociales. Le report des crédits non pris d’un mois sur l’autre est automatique.

  1. Représentant syndical

Pour exercer ses prérogatives, missions et attributions, le représentant syndical au Comité social et économique bénéficie d’un crédit mensuel de 21 heures de délégation. Une partie de ce crédit d’heures est reportable d’un mois sur l’autre sans que cette faculté de report ne puisse le conduire à disposer, au cours du même mois, de plus d’une fois et demie ce crédit mensuel.

  1. Bureau du Comité Social et économique

Pour exercer leurs missions et prérogatives, les membres du bureau bénéficient d’un crédit d’heures mutualisable complémentaire annuel réparti comme suit :

  • Secrétaire : 800 heures,

  • Trésorier : 800 heures,

  • Adjoint(s) : 800 heures pour l’adjoint s’il n’y en a qu’un ou à répartir entre les deux adjoins le cas échéant.

Ce crédit d’heures complémentaires est réparti sur l’année civile. Elles ne peuvent être mutualisées avec des élus en dehors du bureau. Ces heures complémentaires sont exclusivement destinées à accomplir les missions dévolues aux fonctions des membres du bureau.

L’année de mise en place, puis de renouvellement du Comité social et économique, un prorata des crédits d’heures sera effectué.

FORMATION DES MEMBRES DU CSE

Conformément aux dispositions légales, les membres du CSE bénéficient de deux formations :

- la formation économique spécifique aux membres du CSE et réservée aux titulaires élus pour la première fois ;

- La formation santé sécurité et conditions de travail, ouverte à l’ensemble des élus du CSE (titulaires et suppléants, membres ou non de la CSCCT).

COMMISSION SANTE, SECURITE ET CONDITIONS DE TRAVAIL

Une commission santé, sécurité et conditions de travail unique est mise en place au niveau de l’entreprise lors de la première réunion du Comité social et économique ou au plus tard lors de la réunion ordinaire suivant cette première réunion. Elle couvre l’ensemble des collaborateurs de l’entreprise.

6.1 Composition de la commission santé, sécurité et conditions de travail

6.1.1 Présidence

La commission santé, sécurité et conditions de travail est présidée par l’employeur ou son représentant qui peut se faire assister par deux collaborateurs appartenant à l’entreprise.

6.1.2 Délégation du personnel

La délégation du personnel est composée de 8 membres désignés parmi les représentants titulaires ou suppléants de la délégation élue du personnel au Comité social et économique dont le secrétaire du Comité social et économique.

Les membres de la commission santé, sécurité et conditions de travail sont désignés par le Comité social et économique, parmi ses élus titulaires ou suppléants.

Dans la mesure où le nombre de membres a été porté à 8 (les dispositions supplétives fixant le nombre à 3), la répartition se fera de la manière suivante :

  • Attribution a minima d’un siège par organisation syndicale représentative. Le secrétaire du Comité social et économique est membre de droit de son organisation syndicale représentative,

  • Répartition des sièges restants à pourvoir à la meilleure moyenne sur la base des résultats des élections professionnelles.

Les membres de la commission santé, sécurité et conditions de travail sont désignés pour une durée qui prend fin en même temps que celle du mandat des membres élus du Comité social et économique.

Lorsqu’un membre de la commission santé, sécurité et conditions de travail cesse ses fonctions pour l’une des causes prévues par les dispositions légales (démission, rupture du contrat de travail, révocation etc.) ou est momentanément absent pour une cause quelconque, il est remplacé par un membre titulaire ou par un suppléant de la délégation élue du personnel de la même organisation syndicale.

6.1.3 Membres extérieurs à la CEBFC

Les personnalités qualifiées mentionnées à l’article L. 2314-3 du Code du travail, et rappelées ci-dessous, sont informées et invitées aux réunions de la commission santé, sécurité et conditions de travail :

  • L’inspecteur du travail,

  • Le médecin du travail,

  • Le représentant de la CARSAT,

  • Le responsable en charge de la sécurité de l’entreprise.

    1. Attributions de la commission santé, sécurité et conditions de travail

La commission santé, sécurité et conditions de travail se voit confier, par délégation du Comité social et économique, tout ou partie de ses attributions relatives à la santé, à la sécurité et aux conditions de travail, à l’exception du recours à un expert et des attributions consultatives du Comité social et économique.

Le CSE délègue à la CSSCT la préparation des réunions et consultations du CSE dans les domaines relevant de la santé, de la sécurité et des conditions de travail notamment dans le cadre des projets de réorganisation impactant ou modifiant l’exercice des métiers, des projets de réaménagement des locaux, de création de nouveaux modes d’organisation du travail et de visite des locaux.

Chaque fin d’année, la Direction communique aux élus du CSE un calendrier prévisionnel avec les dates des commissions et des réunions CSE (notamment celles qui traiteront des points ayant trait à la santé, la sécurité et les conditions de travail, découlant des consultations ponctuelles et récurrentes sur lesquelles le CSE est appelé à délibérer) qui se tiendront sur l’année N+1.

La commission fera donc des propositions et suggestions d’avis lors des différentes consultations du CSE. Il est bien précisé que l’avis sur ces sujets reste la prérogative du CSE.

Le CSE délègue également à la commission santé, sécurité et conditions de travail les inspections de site et d’initier – si elle le juge nécessaire – une enquête suite à un accident de travail ou de trajet.

  1. Moyens de la commission santé, sécurité et conditions de travail

    1. Heures de délégation

Les membres de la commission santé, sécurité et conditions de travail disposent d’un crédit d’heures mensuel de 21 heures en complément de leur crédit en tant que membre du Comité social et économique.

Le temps passé en réunion de la commission santé, sécurité et conditions de travail est rémunéré comme du temps de travail effectif et n’est pas déduit du crédit d’heures.

6.3.2 Formation

Les membres de la commission santé, sécurité et conditions de travail bénéficient de la formation nécessaire à l’exercice de leurs missions en matière de santé, de sécurité et de conditions de travail dès leur première désignation et ce, conformément aux dispositions de l’article L.2135-18du code du travail.

6.3.3 Moyens

Afin de permettre la réalisation des visites de site, la Direction prendra en charge les frais de déplacements (indemnités kilométriques, frais de péage, frais de restauration) à raison de 6 visites de site par an par membre de la commission santé, sécurité et conditions de travail. Ces frais seront remboursés selon les modalités applicables dans l’entreprise.

Dans la mesure du possible, les membres de la commission santé, sécurité et conditions de travail veilleront à visiter l’ensemble des sites de l’entreprise au moins une fois sur la durée des mandats. Les membres de la commission santé, sécurité et conditions de travail visiteront en priorité les sites à proximité de leur zone géographique d’affectation.

Les éventuels autres frais relatifs aux visites de sites supplémentaires seront remboursés par le Comité social et économique sur son budget de fonctionnement.

  1. Fonctionnement de la commission santé, sécurité et conditions de travail

Le nombre de réunion de la commission santé, sécurité et conditions de travail est fixé à 6 par an minimum à raison d’une réunion tous les deux mois.

La Commission sera, en outre, réunie de manière extraordinaire à la suite de tout accident ayant entraîné ou ayant pu entraîner des conséquences graves, ainsi qu'en cas d’événement grave lié à l’activité, ayant porté atteinte ou ayant pu porter atteinte à la santé publique ou à l’environnement ou à la demande motivée de deux des membres du Comité social et économique, sur les sujets relevant de la santé, de la sécurité, de l’hygiène ou des conditions de travail.

Les réunions sont convoquées par l’employeur selon un ordre du jour établi par la Direction.

La Direction convoquera aux réunions de la commission santé, sécurité et conditions de travail les membres de la Commission en transmettant les documents d’information nécessaires et en respectant un délai de prévenance de trois jours calendaires, sauf cas exceptionnel justifié par l’urgence.

La commission santé, sécurité et conditions de travail rend compte de ses travaux au Comité social et économique, via la transmission d’un compte rendu de chacune de ses réunions, établi par un prestataire, choisi et rémunéré par le CSE sur son budget de fonctionnement.

AUTRES COMMISSIONS

Le Comité social et économique dispose de commissions dont le but principal est de préparer, en amont, les travaux, analyses ou propositions facilitant ses débats, remises d’avis et délibérations. Ces commissions ne disposent pas de pouvoir décisionnaire, lequel appartient au Comité social et économique.

La Direction souhaite par ces commissions laisser la possibilité aux organisations syndicales représentatives de faire participer au-delà des titulaires du Comité social et économique, soit des suppléants au Comité social et économique, soit des salariés non élus à ces réunions afin qu’ils puissent s’aguerrir aux prérogatives, missions et attributions du Comité social et économique en vue de son renouvellement.

Dans cette finalité et dans l’intérêt des échanges, le Comité social et économique et l’employeur veillent, autant que possible, à garantir la stabilité de la composition des différentes commissions, afin de s’assurer au mieux la fluidité et la continuité des travaux.

Les commissions sont mises en place par le Comité social et économique lors de la première réunion du Comité social et économique ou au plus tard lors de la réunion ordinaire suivant cette première réunion.

Chaque commission est composée d’un membre par organisation syndicale représentative désigné parmi la délégation élue titulaire du Comité social et économique avec un minimum de quatre et d’un membre supplémentaire invité par organisation syndicale représentative.

Ce membre supplémentaire peut être un membre suppléant de la délégation élue du personnel au Comité social et économique ou un salarié de l’entreprise non titulaire de mandat de représentant du personnel. Ce salarié, désigné en réunion du CSE, bénéficiera de la protection légale due par le code du travail pour les membres de la délégation élue du personnel au Comité social et économique, à compter de cette désignation.

La commission est présidée par l’employeur ou son représentant. Des experts et des techniciens appartenant à l’entreprise et choisis en dehors du Comité social et économique peuvent assister l’employeur aux réunions de la commission.

La Direction convoquera les membres des différentes commissions aux réunions en leur transmettant les documents d’information nécessaires et en respectant un délai de prévenance de trois jours calendaires au moins avant la réunion, sauf cas exceptionnel justifié par l’urgence.

Chaque réunion fait l’objet d’un compte rendu par un membre de la commission. Ce compte rendu sera transmis aux membres de la délégation du personnel au Comité social et économique et à la Direction, en amont de la réunion CSE

  1. Commission économique

La commission est notamment chargée d’étudier les documents économiques et financiers recueillis par le Comité social et économique et toute question que ce dernier lui soumet.

Elle se réunit au moins deux fois par an dans le cadre de la consultation sur le budget de l’entreprise et dans le cadre de la consultation périodique annuelle.

Le temps passé à cette commission sera considéré comme du temps de travail effectif et rémunéré comme tel. Ce temps n’est pas déduit des heures de délégation uniquement pour les membres présents avec mise en place d’une feuille d’émargement remise à chaque réunion au Département Relations et Affaires Sociales.

  1. Commission formation professionnelle

La commission est notamment chargée de :

  • Préparer les délibérations du CSE dans le cadre des consultations sur les orientations stratégiques et la politique sociale de l’entreprise ;

  • Etudier les moyens propres à favoriser l’expression des salariés en matière de formation et participer à leur information dans ce domaine ;

  • Examiner les problèmes spécifiques concernant l’emploi ainsi que le travail des jeunes et des travailleurs handicapés.

  • Etudier le bilan et les orientations du plan de développement des compétences de l’entreprise et toute question que ce dernier lui soumet.

Elle se réunit au moins deux fois par an dont une fois dans le cadre de la consultation périodique annuelle.

Le temps passé à cette commission sera considéré comme du temps de travail effectif et rémunéré comme tel. Ce temps n’est pas déduit des heures de délégation uniquement pour les membres présents avec mise en place d’une feuille d’émargement remise à chaque réunion au Département Relations et Affaires Sociales.

  1. Commission égalité professionnelle

La commission est notamment chargée d’étudier le rapport de situation comparée hommes femmes de l’entreprise et toute question que ce dernier lui soumet.

Elle se réunit au moins une fois par an dans le cadre de la consultation périodique annuelle.

Le temps passé à cette commission sera considéré comme du temps de travail effectif et rémunéré comme tel. Ce temps n’est pas déduit des heures de délégation uniquement pour les membres présents avec mise en place d’une feuille d’émargement remise à chaque réunion au Département Relations et Affaires Sociales.

  1. Commission d’information et d’aide au logement

Conformément aux dispositions de l’article L.2315-51 du Code du travail, la commission aura pour rôle :

  • de rechercher les possibilités d’offre de logements correspondant aux besoins du personnel et ce, en liaison avec les organismes collecteurs de la participation des employeurs à l’effort de construction ;

  • d’informer les salariés sur leurs conditions d’accès à la propriété ou à la location d’un logement ;

  • d’assister les salariés dans les démarches nécessaires pour l’obtention des aides financières auxquelles ils peuvent prétendre.

Elle se réunit au moins une fois par an dans le cadre de la consultation périodique annuelle.

Le temps passé à cette commission sera considéré comme du temps de travail effectif et rémunéré comme tel. Ce temps n’est pas déduit des heures de délégation uniquement pour les membres présents avec mise en place d’une feuille d’émargement remise à chaque réunion au Département Relations et Affaires Sociales.

  1. REUNION DU COMITE SOCIAL ET ECONOMIQUE

    1. Réunions préparatoires

Les membres du Comité social et économique peuvent se réunir dans le cadre de réunions préparatoires aux réunions plénières de l’instance, dans la limite d’une réunion préparatoire par mois et dans la limite d’une journée.

Le temps passé à cette réunion préparatoire sera considéré comme du temps de travail effectif et rémunéré comme tel. Ce temps n’est pas déduit des heures de délégation uniquement pour les membres présents avec mise en place d’une feuille d’émargement remise chaque mois au Département Relations et Affaires Sociales.

Une journée de réunion préparatoire est évaluée et décomptée pour six heures.

  1. Réunions plénières

Le Comité social et économique se réunit au moins une fois par mois sur convocation de l’employeur ou de son représentant.

Au moins quatre réunions du Comité social et économique portent annuellement en tout ou partie sur les attributions du comité en matière de santé, sécurité et conditions de travail et plus fréquemment en cas de besoin.

En cas d’absence du secrétaire et de l’adjoint, un secrétaire de séance sera désigné par les membres présents. A défaut de candidature, un représentant de l’employeur assurera le secrétariat de la réunion.

Le temps passé à cette réunion plénière sera considéré comme du temps de travail effectif et rémunéré comme tel. Ce temps n’est pas déduit des heures de délégation uniquement pour les membres présents avec mise en place d’une feuille d’émargement.

Le temps de trajet pour se rendre aux réunions sera considéré comme du temps de travail effectif. Les parties conviennent que seul le temps de trajet anormalement long sera considéré comme du temps de trajet et donnera lieu à une compensation en repos (100%) conformément à l’accord d’entreprise en vigueur relatif à la Durée et à l’Organisation du temps de travail.

  1. Consultations périodiques

8.3.1 Orientations stratégiques

Le Comité social et économique est consulté tous les trois ans sur les orientations stratégiques de l’entreprise selon les modalités en vigueur.

Cette consultation réalisée en fin d’année, porte sur le plan stratégique, la trajectoire financière associée ainsi que sur les conséquences sociales de ce projet en matière d’emploi et d’effectifs.

Les éventuelles actualisations du plan stratégique sont présentées annuellement, à titre informatif, au Comité social et économique. Le droit à expertise n’est pas ouvert lors de ces phases informatives.

8.3.2 Situation économique et financière de l’entreprise

Le Comité social et économique est consulté tous les ans sur la situation économique et financière de l’entreprise.

Cette consultation intervient en principe en avril de chaque année.

Le Comité social et économique s’appuie sur l’analyse réalisée par la commission économique, sans préjudice de la faculté de désigner un expert.

A cet effet, il est convenu entre les parties que durant la période d’application dudit avenant, le CSE pourra recourir à deux expertises dans le cadre de cette consultation récurrente, entièrement financée par l’employeur conformément à l’article L.2315-80 du code du travail. Au-delà, l’expertise sera à la charge du CSE.

Par ailleurs, les parties se sont mises d’accord sur la répartition des expertises prévues aux article 8.3.2 et 8.3.3. Il ne pourra pas y avoir deux expertises sur une même année. En conséquence, si une année N le CSE diligente une expertise sur la situation économique et financière de l’entreprise, il ne pourra pas y avoir une expertise sur la politique sociale de l’entreprise sur l’année N.

8.3.3 Politique sociale de l’entreprise

Le Comité social et économique est consulté tous les ans sur la politique sociale de l’entreprise.

Cette consultation intervient en principe en juin de chaque année.

Le Comité social et économique s’appuie sur l’analyse réalisée par la commission formation et la commission égalité professionnelle, sans préjudice de la faculté de désigner un expert.

A cet effet, il est convenu que durant la période d’application dudit avenant, le CSE pourra recourir à deux expertises dans le cadre de cette consultation récurrente, entièrement financée par l’employeur conformément à l’article L.2315-80 du code du travail. Au-delà, l’expertise sera à la charge du CSE.

Par ailleurs, les parties se sont mises d’accord sur la répartition des expertises prévues aux article 8.3.2 et 8.3.3. Il ne pourra pas y avoir deux expertises sur une même année. En conséquence, si une année N le CSE diligente une expertise sur politique sociale de l’entreprise, il ne pourra pas y avoir une expertise sur la situation économique et financière de l’entreprise sur l’année N.

  1. ORDRE DU JOUR, PROCES-VERBAUX

    1. Ordre du jour et convocation

L’ordre du jour de chaque réunion du Comité social et économique est établi conjointement par le Président ou son représentant et le secrétaire ou en l’absence de ce dernier, par l’adjoint.

Sauf circonstances exceptionnelles, l’ordre du jour et la convocation sont communiqués par le Président ou son représentant aux membres du Comité social et économique au moins huit jours avant la réunion.

L’envoi de la convocation et de l’ordre du jour de chaque réunion se fera à destination des titulaires et suppléants de la délégation élue du personnel ainsi qu’aux représentants syndicaux désignés. Seuls les titulaires assistent aux réunions du Comité social et économique.

Il est de la responsabilité des titulaires en cas d’absence prévisible ou non de prévenir leur suppléant pour qu’il assiste à la réunion. L’employeur ne pourra être tenu responsable d’une information tardive d’un suppléant.

Les éventuels informations et documents associés à un ou plusieurs points prévus à l’ordre du jour sont mis à disposition des membres du Comité social et économique dans la base de données économiques, sociales et environnementales.

  1. Délibérations et procès-verbaux

Les modalités de réalisation des procès-verbaux du Comité social et économique sont celles fixées par le Code du travail.

Le secrétaire du Comité social et économique ou son adjoint assure la navette entre les membres de la délégation du personnel et l’employeur ou son représentant, en vue de recueillir leurs éventuelles observations sur le projet de procès-verbal, avant transmission à l’ensemble des membres du Comité social et économique.

Chaque procès-verbal fera l’objet d’une approbation lors de la réunion du Comité social et économique suivante.

Les parties conviennent de recourir à l’enregistrement et à la prise de note pour les réunions du Comité social et économique.

RECLAMATIONS INDIVIDUELLES ET COLLECTIVES

Les éventuelles réclamations individuelles ou collectives relatives à l’application des dispositions légales, règlementaires ou conventionnelles au sein de la Caisse d’Epargne de Bourgogne Franche-Comté seront traitées comme suit :

  • Les questions seront portées à la connaissance de l’employeur par la délégation élue du personnel par courriel au Département Relations et Affaires Sociales au plus tard le cinq de chaque mois.

  • La Direction s’engage à y répondre au plus tard le dernier jour du mois concerné. Les réponses seront diffusées à l’ensemble des salariés de l’entreprise par courriel.

Ce traitement est indépendant des réunions du Comité social et économique.

Le cas échéant, lorsque le sujet le nécessite, la question pourra être inscrite à l’ordre du jour de la réunion du Comité social et économique du mois suivant afin d’en échanger.

RECUEIL DE L’AVIS SUR LES RECLASSEMENTS

Les parties conviennent que le recueil de l’avis sur les reclassements suite à une inaptitude pourra se faire par une consultation écrite par courriel. L’absence de réponse dans le délai de 8 jours calendaires, à compter du lendemain de l’information, équivaut à un vote défavorable.

  1. SUBVENTIONS ET MOYENS DU CSE

    1. Subventions

Chaque année, l’employeur verse au Comité social et économique une subvention de fonctionnement d’un montant de 0,20% de la masse salariale brute versée (*) au niveau de l’entreprise telle que définie à l’article L.2315-61 du code du travail.

(*) Masse salariale brute versée au sens de la DSN (soit les éléments de rémunération soumis à cotisation [= Brut SS])

Chaque année, l’employeur verse au Comité social et économique une contribution destinée à financer les activités sociales et culturelles d’un montant équivalent à 1,35% de la masse salariale brute de l’entreprise telle que définie à l’article L.2312-83 du code du travail.

Le versement des subventions prévues au présent article s’effectue par année civile, comme suit :

  • 1er acompte au titre de l’année N, versé au plus tard fin janvier de l’année N.

  • Un second acompte est versé en juillet de l’année N.

  • Enfin, le solde des subventions est versé en février de l’année N+1.

La masse salariale N n’étant pas connu en début d’exercice, la Direction déterminera une dotation théorique au titre de l’année N, calculée sur la masse salariale prévisionnelle de l’année N budgétée en N-1.

Le montant des acomptes est déterminé comme suit :

  • 1er acompte correspondant à 75% de la dotation N

  • 2ème acompte correspondant à 25% de la dotation N

Le solde de la subvention sera calculé sur la base de la masse salariale N déclarée en DSN au titre de l’année N. Si le montant des acomptes s’avère supérieur à la subvention réellement due, le trop-perçu sera repris sur l’exercice N+1.

Le Comité social et économique peut décider, par une délibération à la majorité des membres présents, de transférer une partie du reliquat du budget des activités sociales et culturelles vers le budget de fonctionnement et une partie du reliquat du budget de fonctionnement vers le budget des activités sociales et culturelles, dans les conditions fixées par le code du travail.

12.2 Local

L’entreprise met à disposition du Comité social et économique un local aménagé et équipé à Dijon pour qu’il puisse exercer ses prérogatives, missions et attributions.

La maintenance et l’entretien de ce local seront assurés par l’entreprise.

12.3 Salariés mis à disposition

L’employeur met à disposition du Comité social et économique deux postes à temps plein pour la gestion des œuvres sociales.

La délégation élue du personnel proposera la candidature de plusieurs salariés lors de la réunion d’installation du Comité social et économique et procédera à un vote afin de désigner deux salariés. Cette désignation sera alors soumise à la validation de la Direction, après accord de la ligne managériale. En cas de validation, la Direction établira l’avenant de mise à disposition des salariés concernés.

Dans un souci de gestion de la carrière professionnelle des salariés désignés, le renouvellement ou changement de situation seront anticipés autant que possible pour permettre un accompagnement au retour sur l’emploi dans l’entreprise.

DUREE DE L’ACCORD

Le présent avenant entrera en application à l’échéance des nouveaux mandats de la délégation du personnel au CSE en cours, à savoir le 28 novembre 2023, à.

Il se substituera de plein droit à l’intégralité des dispositions de l’accord qu’il modifie.

Le présent avenant est conclu à durée déterminée pour la durée des nouveaux mandats de la délégation du personnel au CSE ; soit pour une durée de quatre ans, et cessera de produire effet de plein droit à l’expiration des nouveaux mandats.

RENDEZ VOUS ET SUIVI DE L’ACCORD

La Direction et les organisations syndicales représentatives se réuniront au plus tard six mois avant l’échéance des prochains mandats et en cas de modifications éventuelles des dispositions légales et réglementaires en vue de reconduire ces dispositions ou réviser l’accord.

En vue du suivi de l’application du présent accord les parties conviennent de se rencontrer aux termes de la première année d’application du présent accord.

REVISION DE L’ACCORD

La conclusion d’un avenant portant révision du présent accord est soumise aux conditions prévues par les articles L. 2261-7-1 et L. 2261-8 du Code du travail.

Par ailleurs, toute demande de révision devra donner lieu :

  • A une information de toutes les parties signataires,

  • A la remise d’un projet d’avenant de révision accompagnant cette demande,

  • A l’engagement d’une négociation au plus tard dans les 6 mois suivant la demande de révision.

A défaut d’avenant dans un délai de 3 mois suivant l’engagement des négociations, l’accord initial demeurera en vigueur jusqu’à son terme.

Dans l’hypothèse où un élément clef de l’accord viendrait à évoluer pour une raison indépendante de la volonté des parties signataires, et/ou dans l’hypothèse d’une évolution significative de la législation applicable en matière de négociation, les parties signataires conviennent de se réunir dans les meilleurs délais, à l’initiative de la partie la plus diligente afin d’analyser cette évolution, voire engager, selon la procédure décrite ci-dessus, la révision totale ou partielle du présent accord.

PUBLICITE ET DEPOT DE L’ACCORD

Le présent avenant sera déposé sur la plateforme « téléAccords » accompagné des pièces prévues à l’article D 2231-7 du code du travail à l’initiative de la Direction, par le représentant de l’entreprise.

Conformément à l’article D 2231-2 du code du travail, un exemplaire de l’avenant est également remis au greffe du conseil des prud’hommes de Dijon.

Les éventuels avenants de révision du présent avenant feront l’objet des mêmes mesures de publicité.

Fait à DIJON, le 25 juillet 2023

En 8 exemplaires originaux

Pour la Caisse d’Épargne

de Bourgogne Franche-Comté

/RH1/

M Fabien CHAUVE

Membre du Directoire

Pour le SU UNSA, Délégué syndical d’entreprise

Pour la CFTC

Délégué syndical d’entreprise

Pour le SNE CGC

Délégué syndical d’entreprise

Pour SUD

Délégué syndical d’entreprise

Source : DILA https://www.data.gouv.fr/fr/datasets/acco-accords-dentreprise/

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