Accord d'entreprise "Protocole établi suite à la Négocation Annuelle Obligatoire 2022" chez ARDEVIE (Siège)

Cet accord signé entre la direction de ARDEVIE et le syndicat CFDT le 2022-05-31 est le résultat de la négociation sur le système de rémunération.

Périmètre d'application de la convention signée entre l'entreprise et le syndicat CFDT

Numero : T01622002496
Date de signature : 2022-05-31
Nature : Accord
Raison sociale : ARDEVIE
Etablissement : 38499040400012 Siège

Rémunération : les points clés de la négociation

La négociation s'est portée sur le thème Système de rémunération (autres qu'évolution)

Conditions du dispositif rémunération pour les salariés : le texte complet de l'accord du 2022-05-31

Association ARDEVIE

Siège : CSSR LES GLAMOTS

5, allée des Glamots

16440 - ROULLET ST ESTEPHE

= = = =

Code SIREN : 384 990 404

P r o t o c o l e

établi suite à la

Négociation Annuelle Obligatoire

2 0 2 2

Parties signataires : Pour l’Association employeur,

Le Directeur général

Pour les organisations syndicales,

délégation syndicale CFDT

Ont eu lieu les réunions suivantes :

- 15 novembre 2021 (réunion de préparation)

- 25 mars 2022 (étude des documents remis par l’employeur)

- 15 avril 2022 (remise et examen des propositions)

- 13 mai 2022 (réunion de négociation)

- 31 mai 2022 (réunion de clôture)

NEGOCIATION ANNUELLE 2022

Procès-verbal d’accord

Proposition de la Direction

Sur la base des documents de travail remis par l’employeur, les parties ont procédé à un examen de l'évolution de l'emploi dans l'Association, compte tenu de la situation spécifique de chacun des établissements, de son environnement et de ses contraintes légales et financières, de la stratégie de l’Association (Projet associatif) et du contexte économico-politique générale, très particulier encore pour cette année avec les conséquences de la crise sanitaire liée à l’épidémie de Covid-19.

Considérant les dispositions conventionnelles applicables en la matière, elles estiment par ailleurs qu’il n’est pas nécessaire de revoir le régime de prévoyance maladie existant, dont les dispositions sont prévues par la convention collective et par le contrat souscrit auprès d’AG2R La Mondiale.

Pour la politique de rémunération applicable et pour l’année civile en cours, les parties signataires conviennent de la nécessité d’encourager et de privilégier la négociation et l’application des avenants agréés et financés, directement ou indirectement, par les autorités de la tarification (Agence Régionale de Santé et Département de la Charente) pour la convention collective FEHAP du 31/10/1951, applicable dans l’Association.

Les mesures salariales issues du « Ségur de de la santé » et qui ont fait l’objet d’une transposition par la FEHAP ou AXESS pour la branche en 2020, 2021 et 2022, y compris la prime dite « Grand Âge », ont été mises en œuvre, malgré les manques ou incertitudes sur leurs financements pour les établissements concernés : les parties conviennent de l’impérieuse nécessité de pérenniser ces mesures ainsi que leur financement intégral par les pouvoirs publics. Elles conviennent également de la nécessité d’une extension de ces mesures à l’ensemble des salariés des établissements médico-sociaux actuellement non couverts par ces mesures, extension en cours de négociation avec les pouvoirs publics, suite à la mission confiée à M. Laforcade et à la conférence sociale du 18 février 2022, au titre de laquelle des engagements ont été pris par le Gouvernement à ce sujet.

Dans les suites de cette mission Laforcade, il était prévu d’entamer des discussions au niveau national et en interfédérale, sur l’attractivité des métiers du médico-social (rémunération, parcours professionnel, formation, communication, …). Les fédérations FEHAP et NEXEM ont solidairement décidé, lors de leurs assemblées du 17/02/2022, de la mise en place d’une convention collective unique étendue (CCUE). Un accord de méthode est en cours de négociation à ce sujet.

A plus court terme, les fédérations du secteur privé ont demandé au Gouvernement la transposition de la revalorisation du point d’indice fonction publique et que les financements correspondants soient fléchés en conséquence. Il est rappelé à cette occasion que la valeur du point FEHAP est inchangée depuis le 01/07/2018.

L’environnement réglementaire et financier particulier de ses établissements (CSSR Les Glamots , EHPAD Résidence Les Ecureuils, SAMSAH DomiCLés16) encadre la politique salariale d’Ardevie en tous points et impose, pour le secteur médico-social pour adultes handicapés notamment, un agrément ministériel pour les mesures extra-conventionnelles : de ce fait, la tarification des établissements ne prend en compte que les orientations nationales décidées par les ministères compétents, en relation avec l’assemblée des départements de France (Conseils départementaux).

La campagne budgétaire 2022 des établissements d’Ardevie, notamment pour leurs dépenses de personnel, sera tributaire des prolongements de la crise sanitaire, mais aussi des échéances électorales nationales en cours, sans que l’on connaisse les mesures qui seront prises pour préserver l’équilibre financier et l’attractivité des établissements de santé et médico-sociaux, dont l’activité se trouve entravée par des difficultés de recrutement.

Les établissements de l’Association évoluent donc dans un environnement financier très dépendant des décisions de leurs autorités de tarification, représentées par l’Agence Régionale de Santé et le Département de la Charente. Il est du reste attendu également de leur part la conclusion des CPOM pour DomiCLés16 et l’EHPAD, dossiers qui ont pris du retard en raison de la crise : ces contrats sont importants du point de vue notamment de la visibilité sur les moyens humains dont disposent les établissements.

Pour l’établissement de santé, le CSSR, les discussions sur un nouveau modèle de financement du champ SSR se poursuivent, sans que l’on connaisse son impact pour l’établissement et la portée des garanties financières en cas d’évolution négative des différentes dotations.

C’est dans ce cadre qu’interviendra l’évolution générale des salaires effectifs et rémunérations en 2022 pour les personnels de l’Association. Il est rappelé que compte tenu de leurs statuts juridiques, l'Association et ses établissements ne sont pas soumis aux obligations légales en matière de participation obligatoire des salariés ou d'intéressement des salariés aux résultats de l’entreprise : il n’y a donc pas d’obligation à négocier sur cette matière.

Il est rappelé qu’un nouvel accord a été conclu le 11 décembre 2020 concernant l’égalité professionnelle entre les hommes et les femmes, accord conclu pour une durée de trois années courant à compter du 1er janvier 2021 : les signataires estiment qu’aucune mesure complémentaire n’est nécessaire pour l’instant, les indicateurs pouvant montrer le très bon niveau de conformité de l’Association en la matière (score de 85/100).

Le présent texte portant sur la politique de rémunération applicable en 2022 aux établissements et salariés de l’Association ARDEVIE ne fait toutefois pas obstacle à la négociation d’avantages catégoriels ou généraux permettant d’améliorer les dispositions légales ou conventionnelles en vigueur.

Sur la base des documents fournis pour la présente négociation, les parties conviennent du maintien en 2022 de la durée effective et de l'organisation du temps de travail existantes au sein de l’Association, et de l’absence de difficulté concernant la mise en place du travail à temps partiel à la demande des salariés.

Les négociations vont par ailleurs se poursuivre au sein d’Ardevie, après les réunions spécifiques ayant eu lieu à ce sujet en 2020 et 2021, sur un ensemble de projets d’accords concernant :

  • la révision de l’accord collectif de 1999 portant sur l’aménagement du temps de travail

  • l’instauration du télétravail

  • la gestion des congés et absences

  • la mise en place d’un compte-épargne temps (CET)

Le présent procès-verbal, valable pour l’année 2022, a été établi dans le cadre de l’art. L2242-15 du Code du travail.

NEGOCIATION ANNUELLE 2022

Procès-verbal d’accord (suite)

Modification de l’accord existant relatif à la journée de déménagement

(accord déjà modifié lors de la NAO 2003-2004)

Il est proposé de rajouter l’alinéa suivant à la fin du texte existant :

«  Le jour de déménagement, assimilé à un temps de travail effectif, ne donnera lieu à aucune retenue sur salaire. Il ne pourra être pris pendant le préavis en cas de rupture du contrat de travail. »

ACCORD D’ETABLISSEMENT

RELATIF AU VERSEMENT D’UNE PRIME ATTRIBUEE AUX MEDECINS ET PHARMACIENS

L’accord d’établissement signé le 15/11/2021, pour le CSSR Les Glamots, qui était un accord à durée déterminée, uniquement pour l’année 2021, devient un accord à durée indéterminée. Des garanties de financements ayant été obtenues par la FEHAP en ce qui concerne cette mesure mise en place dans les suites du Ségur de la santé, cet accord peut être pérennisé, sans autre modification quant à son contenu initial.

Indemnité de présidence de CME

En l’état, la convention collective nationale (CCN) FEHAP du 31/10/1951 et les textes réglementaires issus du Code de la santé publique ne prévoient pas de dispositions statutaires spécifiques pour la personne en charge de la présidence d’une commission médicale d’établissement (CME) au sein d’un ESPIC ou de tout autre établissement sanitaire privé non lucratif.

La stratégie « Ma santé 2022 », déclinée sur le plan législatif par la loi d’organisation et de transformation du système de santé de 2019, a initié une vaste réforme de la gouvernance des établissements de santé. Pour autant, à ce jour, aucune transposition des textes ou mesures applicables aux présidents de CME des établissements publics n’est prévue pour notre secteur privé non lucratif.

Etant donné l’évolution récente de l’organisation médicale de l’établissement, le règlement de sa CME a été revu en conséquence, avec désormais l’élection d’un président parmi le personnel médical membre de l’instance.

Au regard des missions et responsabilités prévues par ce règlement et à l’instar du service public hospitalier, le/la président.e de la CME recevra une indemnité mensuelle brute de 300 €, indemnité qui n’entre pas dans le périmètre de la prime décentralisée de 5%.

Cette indemnité de président de CME est liée à l’exercice effectif du mandat en question. Elle entre en vigueur au 1er janvier 2022, pour une durée indéterminée.

Il doit être pris en compte le fait que, compte tenu de ce qui est indiqué en préambule, cette indemnité cessera de s'appliquer dès lors que la CCN intègrera cet élément de rémunération spécifique : cet accord pourra alors être dénoncé par l'employeur suivant les dispositions légales et réglementaires applicables, afin d’éviter un cumul de rémunérations ayant le même objet.

Compléments de rémunération

pour les médecins MPR du CSSR Les Glamots

Contexte et objectifs :

L’établissement en question subit depuis plusieurs années d’importantes difficultés de recrutement sur la spécialité de médecine physique et de réadaptation (MPR), indispensable à son fonctionnement au regard des textes en vigueur : cette situation, très préjudiciable aussi bien pour l’établissement que pour ses patients, est également ressentie au niveau national.

Pour préserver l’attractivité et la pérennité de l’établissement, l’association Ardevie doit mettre en place des mesures extra-conventionnelles en faveur des médecins en question.

Salariés concernés :

Les praticiens salariés de l’établissement exerçant avec la qualification de spécialiste en médecine physique et de réadaptation (MPR). Il a été pris en compte les conditions particulières d’exercice de cette spécialité, essentielle dans les établissements du champ des soins de suite et de réadaptation ou des soins médicaux et de réadaptation, notamment au regard de la coordination des mentions de spécialité prévues par les décrets et déployées par l’établissement, de la mission de formation de celui-ci en la matière et de son rôle de recours pour le territoire de la santé.

Compléments de rémunération apportés :

• le complément encadrement prévu par la convention collective nationale est porté de 160 à 200 points, complément bonifié ensuite par l’ancienneté et la prime décentralisée de 5% : cette mesure prend effet au 1er mai 2022

• la bonification conventionnelle (rubrique de paie 0075) est portée à 250 points, complément bonifié ensuite uniquement par la prime décentralisée de 5% : cette mesure prend effet au 1er juin 2022

Durée d’application :

Il doit être pris en compte le fait que la FEHAP poursuit les négociations visant à renforcer l’attractivité de la convention collective et donc des établissements qui l’appliquent. De même, au niveau de la branche, des négociations visant à instaurer une convention collective unique étendue ont démarré cette année, poursuivant un objectif similaire. De ce fait, les mesures instaurées par le présent accord cesseront de s'appliquer dès lors que la convention collective applicable modifierait, de façon plus avantageuse, cette structure de la rémunération, ou intègrerait ces compléments spécifiques ou leur équivalent financier à la profession exercée. Cet accord pourra donc alors être dénoncé par l'employeur suivant les dispositions légales et réglementaires applicables.

Prime exceptionnelle transport

Au regard de la situation actuelle et notamment afin d’aider ses salariés à faire face à la forte hausse inattendue du prix des carburants, l’Association ARDEVIE a décidé d’entamer des négociations avec l’organisation syndicale représentée, dans le but de conclure un accord relatif à la mise en œuvre d’une prime de transport. Dans le principe, il s’agit d’une prime à caractère exceptionnel, qui ne doit pas conduire à empêcher les autres actions possibles, tel que le co-voiturage, visant notamment à limiter le recours aux véhicules à moteur thermique.

Article 1 : Champ d’application

1.1 Trajets pris en charge

Les trajets concernés par la prime de transport sont les trajets effectués par les salariés pour se rendre de leur résidence habituelle à leur lieu de travail au sein de l’Association et inversement.

La résidence habituelle du salarié est celle qui a été portée à la connaissance de l’employeur et à laquelle sont adressés ses bulletins de paie.

1.2 Frais concernés

Sont couverts par la prime de transport et entrent dans le champ d’application du présent accord les frais de carburant et d’alimentation des véhicules électriques, hybrides rechargeables ou hydrogènes.

1.3 Bénéficiaires

En application de l’article L.3261-3 du Code du travail, la prime de transport sera versée aux salariés de l’Association présents du 1er février au 30 avril 2022, qu’ils soient en contrat à durée déterminée ou indéterminée, remplissant l’une ou l’autre des conditions suivantes :

- Leur résidence habituelle ou leur lieu de travail est situé dans une commune non desservie par un service public de transport collectif régulier ou un service privé mis en place par l'employeur ;

- Leur résidence habituelle ou leur lieu de travail n'est pas inclus dans le périmètre d'un plan de mobilité obligatoire en application des articles L. 1214-3 et L. 1214-24 du code des transports ;

- L'utilisation d'un véhicule personnel est rendue indispensable par des conditions d'horaires de travail particuliers ne permettant pas d'emprunter un mode collectif de transport.

En revanche, ne sont pas concernés par le bénéfice de la prime de transport faisant l’objet du présent accord ceux :

- Qui bénéficient d’un véhicule mis à disposition permanente par l’employeur avec prise en charge par ce dernier des dépenses de carburant ou d’alimentation électrique du véhicule ;

- Qui sont logés dans des conditions telles qu’ils ne supportent aucun frais de transport pour se rendre à leur travail ;

- Pour lesquels le transport est assuré gratuitement par l’employeur.

En outre, les salariés bénéficiant déjà de la prise en charge légale des frais d’abonnement aux transports collectifs ou de services publics de locations de vélo sont exclus du champ d’application du présent accord.

Article 2 : Conditions d’attribution de la prime de transport

Les salariés entrant dans le champ d’application du présent accord devront fournir à l’employeur une photocopie du certificat d’immatriculation du véhicule utilisé pour les trajets entre leur résidence habituelle et leur lieu de travail.

Les salariés ne fournissant pas le justificatif demandé au cours de l’année 2022 ne pourront pas, par la suite, réclamer le versement de la prime de transport, sauf cas de force majeure.

Article 3 : Modalités de calcul de la prime de transport

Pour un salarié à temps complet, la prime de transport est fixée à :

- 150,00 € par salarié dont le domicile habituel est situé sur la commune d’implantation de l’établissement employeur,

- 250,00 € par salarié dont le domicile habituel est en Charente et en dehors de la commune d’implantation de l’établissement employeur,

- 400,00 € par salarié dont le domicile habituel est situé hors du département d’implantation de l’établissement employeur.

S’agissant des salariés à temps partiel :

- Pour ceux dont la durée du travail est égale ou supérieure à la moitié de la durée légale hebdomadaire ou conventionnelle, ils bénéficient du même montant de prime de transport que les salariés à temps complet ;

- Pour ceux dont la durée du travail est inférieure à la moitié de la durée légale hebdomadaire ou conventionnelle, ils bénéficient d’une prise en charge calculée à due proportion du nombre d’heures travaillées par rapport à la moitié de la durée du travail à temps complet.

Article 4 : Incidence de la suspension du contrat de travail

Eu égard à la nature et à l’objet de la prime de transport, en cas de suspension du contrat de travail, pour quel que motif que ce soit autre que les congés payés, accident du travail ou période d’isolement lié à la Covid (arrêt de travail pour maladie, congé maternité, congé parental, etc.), le montant de cette prime sera proratisé en fonction de la durée de la suspension.

Article 5 : Modalités de versement de la prime de transport

La prime de transport est versée aux salariés concernés par virement, lors du paiement du salaire.

Cette prime figure sur le bulletin de paie des salariés.

Article 6 : Durée et entrée en vigueur de l’accord

Le présent accord entre en vigueur à compter du 1er mai 2022 et ce, pour une durée déterminée jusqu’au 31/12/2022.

NEGOCIATION ANNUELLE 2022

Procès-verbal d’accord

(suite)

Propositions du syndicat Position de la Direction

Syndicat CFDT

QUALITE DE VIE AU TRAVAIL

Temps commun de partage entre encadrants de l’association et direction générale afin de créer du lien fonctionnel. La proposition va dans le sens du travail engagé avec le Projet associatif, avec l’aide d’un consultant : elle sera donc reprise dans le cadre des actions envisagées à ce titre pour 2022 et 2023.
Augmentation du congé « enfants malades » de deux jours. Dans les faits, il n’apparaît pas une insuffisance de congés enfants malades. En revanche, il pourra être possible pour un salarié de globaliser sur la maladie d’un seul et même enfant les jours dont il pouvait bénéficier au titre de ses autres enfants : cette proposition sera à préciser, en termes de modalités pratiques et de temporalité, dans le cadre de l’accord en négociation sur les congés et absences.
Organiser des ateliers bien-être au travail L’idée paraît séduisante et mérite d’être développée plus concrètement par des propositions, en veillant notamment à ce que l’ensemble des personnels des 3 établissements puissent en bénéficier, et de façon compatible avec leur rythme de travail. Il conviendra également de cerner les coûts, le financement et les conditions de mise en œuvre.

NEGOCIATION ANNUELLE 2022

Procès-verbal de désaccord

Propositions du syndicat Position de la Direction

Syndicat CFDT

REMUNERATION

L’attribution d’une prime transport mensuelle pour tous.tes les salarié.es d’ARDEVIE

Ainsi que cela avait été annoncé, le maintien de cette mesure, au-delà de l’accord collectif en vigueur jusqu’au 31/12/2017, n’était pas envisageable compte tenu de l’incidence financière supplémentaire et équivalente à cet accord pour l’employeur du nouvel accord concernant la complémentaire santé, entré en vigueur le 01/01/2018. A des niveaux divers, les établissements d’Ardevie ne peuvent supporter des coûts salariaux supplémentaires qui ne seraient pas financés d’une façon ou d’une autre : tel est le cas de cette prime mensuelle.

Nos établissements sont soumis à une obligation de versement transport au profit du Grand Angoulême ; pour les Glamots, ce montant devrait à terme atteindre 80.000 €, du fait de l’alignement du taux de cotisation avec les 2 autres établissements. Ce versement n’est pas pris en compte dans les crédits attribués à l’établissement, mais devait permettre de développer des services de mobilité pour les salariés.

Une revalorisation salariale idem aux accords LAFORCADE pour les salarié.es oublié.es des SAMSAH de l’association ARDEVIE.

Dans les suites de la conférence sociale du 18/02/2022, des mesures salariales devraient être prises d’ici juillet 2022 en faveur des personnels concernés. En fonction de l’issue des négociations nationales et de leur transposition pour la branche, l’employeur avisera sur la situation des personnels qui ne seraient pas concernés.

Il est rappelé que les budgets et les comptes des 3 SAMSAH de DomiCLés16 sont soumis à l’examen des autorités de la tarification, ARS et Département. L’établissement ne peut engager de telles dépenses sans s’assurer de leur prise en compte par ces autorités.

La prime grand âge pour tous les salarié.es non concernés de l’EHPAD. Pour tout l’établissement en question, cela représenterait une dépense annuelle de 72 K€. Il n’est donc pas envisageable d’élargir le champ d’application de cette mesure, sans bénéficier des crédits correspondants de la part des autorités de tarification ; à défaut, cela compromettrait l’équilibre financier de l’établissement.

NEGOCIATION ANNUELLE 2022

Procès-verbal de désaccord (suite)

Propositions du syndicat Position de la Direction
Le versement d’une prime exceptionnelle de 400€ ARDEVIE pour tous les salariés de l’association tous les 10 ans à partir de 10 ans d’ancienneté chez ARDEVIE.

Une prime analogue a été instituée au terme de la NAO 2019, en lien avec la médaille du travail. Il convient de rappeler que l’effet ancienneté représente jusqu’à 34% d’augmentation de salaire entre le début et la fin de carrière sur la grille FEHAP. Cet effet est majoré pour les cadres. L’objectif pour nos établissements serait plutôt d’être davantage attractif en début de carrière, voire dans les reprises d’ancienneté : les négociations sur la CCUE tiendront éventuellement compte de cela.

Par ailleurs, l’employeur a proposé dans les projets d’accords collectifs des mesures qui pourraient répondre à des sujétions ou situations particulières, visant notamment à renforcer l’attractivité de certains métiers et la solidarité de l’association face à certains évènements familiaux. Il entend consacrer ses quelques marges de manœuvre à ces mesures, qui concernent des métiers en tension et soumis à de fortes contraintes.

Enfin, la notion d’intéressement fait partie des discussions en cours au niveau national et constitue une piste intéressante pour l’avenir, pouvant s’inscrire dans le dialogue de gestion avec les autorités locales de tarification, dans le cadre des CPOM.

La mise en place d’un plan d’épargne pour la retraite collectif (PERCO) pour tous les salarié.es.

La décision unilatérale de l’employeur du 18/11/2020 instituant un Plan d’Epargne Retraite obligatoire (PERO) au profit des personnels cadres de l’association à compter du 01/01/2021 vise à rendre les établissements plus attractifs à l’embauche et pour fidéliser ces personnels, lesquels subissent par ailleurs une plus forte perte de revenu en valeur absolue lors de leur départ en retraite.

En fonction de l’évolution du système de retraite, il conviendra avant tout d’examiner la situation des personnels en fin de carrière et qui sont soumis à des facteurs de pénibilité au travail, dans le sens d’aménagements de leur poste, de leur temps de travail et de leurs possibilités de départ anticipé.

NEGOCIATION ANNUELLE 2022

Procès-verbal de désaccord (suite et fin)

Propositions du syndicat Position de la Direction

Syndicat CFDT

QUALITE DE VIE AU TRAVAIL

Octroi d’un jour de congé payé supplémentaire par salarié et par tranche de 5 années de présence dans l’établissement.

Cette proposition pourra éventuellement être réétudiée dans le cadre du projet d’accord sur la gestion des congés et absences remis par l’employeur en 2020.

Elle comporte néanmoins un coût conséquent au regard des besoins qu’elle viendrait à créer en termes de personnels de remplacement, pendant ces congés supplémentaires, ce qui est actuellement incompatible avec les budgets dont disposent les établissements.

Il est rappelé que les salariés bénéficient d’une prise en compte de leur ancienneté dans leur rémunération, ce qui constitue un avantage conséquent au fil du déroulement de leur carrière.

NEGOCIATION ANNUELLE 2022

P r o t o c o l e

établi suite à la Négociation Annuelle

2 0 2 2

(dernier feuillet)

Le présent protocole, qui comporte 12 (douze) pages, a été établi en quatre exemplaires originaux dont :

  • un pour le Centre de traitement des élections professionnelles,

  • un au secrétariat-greffe du Conseil des Prud’hommes d’Angoulême,

  • un sera remis contre récépissé à la section syndicale représentée,

  • un restera au siège de la Direction de l’association Ardevie,

Fait à Roullet Saint Estèphe,

Le 31 mai 2022

Le Directeur général,

La délégation syndicale CFDT

Source : DILA https://www.data.gouv.fr/fr/datasets/acco-accords-dentreprise/

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