Accord d'entreprise "SINOPLIES Accord d'entreprise relatif à l'égalité professionnelle entre les femmes et les hommes" chez LES SINOPLIES (Siège)

Cet accord signé entre la direction de LES SINOPLIES et les représentants des salariés le 2023-06-23 est le résultat de la négociation sur l'égalité professionnelle, l'égalité salariale hommes femmes.

Périmètre d'application de la convention signée entre l'entreprise et les représentants des salariés

Numero : T06923026808
Date de signature : 2023-06-23
Nature : Accord
Raison sociale : LES SINOPLIES
Etablissement : 39246926800214 Siège

Égalité HF : les points clés de la négociation

La négociation s'est portée sur les thèmes suivants

Conditions du dispositif égalité HF pour les salariés : le texte complet de l'accord du 2023-06-23

SINOPLIES

ACCORD D’ENTREPRISE RELATIF

A L’EGALITE PROFESSIONNELLE ENTRE LES FEMMES ET LES HOMMES

Entre :

La SCIC LES SINOPLIES dont le Siège Social est situé 7 Chemin du Gareizin – 69340 FRANCHEVILLE, représentée par son Directeur Général, XXXX,

d'une part,

Et :

L’organisation syndicale CFDT représentée par XXXX,

d'autre part,

Il est arrêté et convenu ce qui suit :

Préambule

Les parties au présent accord réaffirment leur attachement au principe d’égalité professionnelle entre les femmes et les hommes.

Diverses dispositions du Code du Travail garantissent le respect du principe d’égalité de traitement des femmes et des hommes lors de l’embauche, de l’exécution du contrat ou de la rupture, en matière de rémunération et en matière de formation.

L’article 23 de la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme, la Convention 111 de l’Organisation Internationale du Travail du 25 juin 1958 relative à la discrimination en matière d’emploi et de profession et l’article 141 du Traité de la Communauté Européenne posent le principe d’égalité de traitement entre les femmes et les hommes.

La Constitution mentionne expressément dans son préambule, que « la loi garantit à la femme, dans tous les domaines, des droits égaux à ceux des hommes ». La Directive européenne du 23 septembre 2002 met en œuvre ce principe d’égalité dans le domaine de l’accès à l’emploi, à la formation et à la promotion professionnelles et les conditions de travail.

Les SINOPLIES ont pris des engagements sur l’égalité professionnelle entre les femmes et les hommes dans le cadre de précédents accords d’entreprise en 2012, 2015 et 2019.

Après un bilan positif (rapport égalité F/H + index), le dernier accord d’une durée de 4 ans arrivant à échéance, les partenaires sociaux se sont réunis afin d’étudier les pistes de réflexion susceptibles de poursuivre la mise en œuvre des principes de mixité et d’égalité professionnelle des femmes et des hommes, salariés de l’entreprise.

Pour mémoire, la féminisation du secteur médico-social est très importante. Au sein des SINOPLIES, les femmes représentent près de 90 % de l’effectif total. Les indicateurs de représentations femmes/hommes sont donc à pondérer au regard de cette forte proportionnalité.

Dans ce contexte global, et dans la continuité du précédent accord, les SINOPLIES souhaitent poursuivre la mise en œuvre de 5 objectifs de progression portant sur les domaines suivants :

  • La mixité des emplois et l’accès à l’emploi,

  • La formation professionnelle,

  • La rémunération effective,

  • L’articulation entre activité professionnelle et exercice de responsabilité familiale,

  • La prévention des agissements sexistes.

Les partenaires sociaux considèrent que le présent accord est conforme aux exigences de la législation en vigueur.

Champ d’application

Le présent accord s’applique à l’ensemble des salariés des établissements SINOPLIES.

Actions en faveur de l’égalité entre les femmes et les hommes

    1. Mixité des emplois et accès à l’emploi

L’analyse du rapport annuel sur l’égalité des femmes et des hommes dans l’entreprise au 31 décembre 2022 confirme le taux de féminisation du secteur médico-social très largement majoritaire : 90 % de l’effectif total.

Une analyse plus fine du rapport fait ressortir la répartition suivante par catégorie professionnelle sous contrat à durée indéterminée :

  • Catégorie Employés : les femmes représentent 94,5 % de l’effectif considéré,

  • Catégorie Agents de maîtrise : les femmes représentent 76,1% de l’effectif considéré,

  • Catégorie Cadres : les femmes représentent 80,7% de l’effectif considéré.

A - Objectifs de progression

Favoriser la prise de conscience, par les personnes chargées de recrutement, des stéréotypes femme/homme.

La mixité et la diversité des équipes doivent reposer sur des critères de recrutement objectifs liés aux seules compétences professionnelles du candidat.

Les SINOPLIES s’engagent à poursuivre les actions de sensibilisation à la démarche d’égalité professionnelle des managers qui ont la responsabilité des recrutements : rappel des règles de non-discrimination à l’embauche, critères de sélection identiques pour les femmes et pour les hommes, fondés sur les compétences, l’expérience et les qualifications professionnelles.

Les procédures et définitions établies pour chaque poste doivent servir l’objectivité dans le processus des embauches.

B - Actions mises en œuvre

De façon générale et dans le cadre du recrutement, les SINOPLIES s’engagent à ce qu’aucun critère illicite ou discriminatoire (mention précisant le sexe, la situation familiale, l’âge, ...) n’apparaisse lors de la diffusion d’offres d’emploi, tant en interne qu’en externe (quels que soient la nature du contrat de travail et le type d’emploi proposé).

L’activité professionnelle des SINOPLIES est ouverte aux femmes comme aux hommes. Le processus de recrutement de l’entreprise est donc unique et des critères de sélection strictement identiques sont appliqués.

Ces critères doivent être strictement fondés sur les compétences (y compris l’expérience professionnelle) et les qualifications des candidats.

Ainsi, l’accent est mis soit sur la compétence, soit sur l’expérience, soit sur le diplôme requis pour occuper le poste.

Pour atteindre les objectifs fixés, les SINOPLIES s’engagent à poursuivre les actions suivantes :

  • 100 % des Directeurs d’établissement en charge du recrutement recevront, dans le cadre de leur parcours d’intégration, une formation interne sur les dispositions relatives à l’égalité entre les femmes et les hommes prévue par la législation ainsi que sur les engagements pris par l’entreprise en vue de garantir l’égalité professionnelle.

  • Veiller à ce que les cabinets de recrutement externes ou les entreprises de travail temporaire auxquelles l’entreprises a recours respectent les principes de non-discrimination et les critères de recrutement fondés sur les compétences, l’expérience et les qualifications professionnelles.

  • Dans un objectif de mixité des emplois, en cas de candidatures à qualification et compétence égales (savoir-faire et savoir-être), les Directeurs d’établissement privilégieront, dans toute la mesure du possible, l’embauche d’un candidat lorsque le métier est exercé exclusivement par des femmes ou d’une candidate, lorsque le métier est exercé exclusivement par un homme.

C - Indicateurs chiffrés sur les 4 ans de l’accord

  • Nombre et pourcentage de Directeurs d’établissement nouvellement embauchés ayant participé à la formation interne relative à l’égalité entre les femmes et les hommes et à la non-discrimination.

  • Sur les métiers exclusivement pourvus par des femmes ou par des hommes, quels sont ceux qui ont pu être pourvus par le sexe opposé.

    1. La formation professionnelle

En 2022, la répartition des formations, par sexe et par catégorie professionnelle est la suivante :

Catégories Effectifs CDI Bénéficiaires %
F EMP 473 422 89 %
TAM 97 92 95 %
CAD 51 47 93 %
Total F 620 561 90 %
H EMP 29 29 99 %
TAM 28 26 94 %
CAD 16 7 43 %
Total H 73 62 84 %
Total 694 623 90%

A - Objectifs de progression

La formation professionnelle est au cœur des défis économiques et sociaux. Elle est une composante incontournable d’une gestion dynamique des emplois et compétences.

  • Pour l’entreprise, la formation est un levier majeur de compétitivité et de transformation, pour faire face efficacement aux mutations économiques : une entreprise qui forme ses salariés, c’est une entreprise qui s’adapte et qui évolue.

  • Pour le salariés, la formation est l’opportunité de développer et d’adapter ses compétences, pour garantir son employabilité et faciliter sa mobilité. La formation professionnelle permet, en effet, à chaque salarié d’acquérir et d’actualiser ses connaissances et ses compétences, d’accroître son niveau de qualification et de favoriser son évolution professionnelle. C’est un élément déterminant pour être acteur de sa vie professionnelle.

La formation vise ainsi à évaluer et faire progresser le salarié dans le cadre de son cursus professionnel, anticiper et développer les compétences dans un contexte d'évolution du métier, donner du sens et valoriser les savoir-faire.

Les SINOPLIES ont pour objectif d’assurer l’accès équitable à la formation.

B - Actions mises en œuvre

Les SINOPLIES souhaitent préserver l’équité constatée dans le cadre du rapport annuel entre les femmes et les hommes pour l’accès à la formation professionnelle, notamment pour les formations diplômantes et qualifiantes.

Dans ce cadre, les SINOPLIES ont pour objectif :

  • D’assurer un même accès à la formation aux femmes et aux hommes, indépendamment de la durée du travail. Les Directeurs d’établissement veilleront, dans la mesure du possible, au principe de proportionnalité entre les femmes et les hommes dans l’accès au plan de formation.

  • De développer le recours au e-learning avec le Pôle Formation Santé.

C - Indicateur chiffré sur les 4 ans de l’accord

  • Nombre de formations suivies par catégorie professionnelle et par sexe.

    1. La rémunération effective

Les SINOPLIES appliquent la classification des emplois, coefficients et valeur du point de l’Annexe Spécifique SYNERPA du 10 décembre 2002 (annexe intégrée dans la Convention Collective Unique signée par la Fédération de l’Hospitalisation Privée en date du 18 avril 2002).

La classification tient compte de la nature du poste, de la compétence requise, de l’expérience acquise, des missions confiées et du niveau de responsabilité exigé.

Les rémunérations sont ainsi encadrées par une grille de classification qui répartie les emplois par catégories professionnelles, niveaux et coefficients.

A - Objectifs de progression

Les Directeurs d’établissement doivent veiller, au sein de leur structure, à la cohérence des salaires et donc à l’absence de discrimination dans les rémunérations pour les salariés remplissant les mêmes conditions sur un même poste quel que soit son sexe.

Sous réserve des métiers en tension où la marge de manœuvre se trouve très réduite voire impossible, si des anomalies sont constatées, ils devront, dans le respect des budgets alloués, réserver une partie à des actions correctives.

B - Actions mises en œuvre

Dans le cadre de l’égalité des rémunérations et de la mixité des promotions, les Directeurs d’établissement veilleront au principe de proportionnalité entre les femmes et les hommes.

C - Indicateurs chiffrés sur les 4 ans de l’accord

  • Etat de répartition des coefficients mini – moyen et maxi par filière, catégorie professionnelle et sexe.

Comparaison des écarts sur les 2 derniers exercices (exercice achevé et exercice précédent).

  • Nombre de promotions proposées par catégorie professionnelle et par sexe.

Ces données devront respecter le principe selon lequel les données transmises ne doivent pas avoir pour effet d’identifier nominativement les salariés concernés.

L’articulation entre activité professionnelle et exercice de responsabilité familiale

Les parties rappellent que la conciliation de la vie professionnelle, des responsabilités familiales et de la vie personnelle relève du domaine propre à chacun. Toutefois, elles conviennent que la politique sociale de l’entreprise peut faciliter cette conciliation.

Les temps de récupération et de loisirs favorisent cet équilibre. A cet égard, les parties au présent accord conviennent que la planification du travail, l’anticipation dans la remise des plannings, le respect des temps de repos constituent des éléments favorisant l’harmonisation vie professionnelle/vie personnelle.

De même, contribue à un meilleur équilibre vie professionnelle/vie privée, une organisation des plannings permettant un roulement des temps de repos sur les jours fériés. Ainsi, les Directeurs d’établissements veilleront à ce que les salariés dont le planning est établi sur un cycle pluri-hebdomadaire puissent être de repos l’un des 2 jours fériés de fin d’année : soit le 25 décembre, soit le 1er janvier.

L’utilisation de nouvelles technologies comme la visio-conférence fait partie des mesures engagées pour éviter ou réduire les déplacements professionnels.

Constituant un levier de motivation pour les salariés, la mobilité professionnelle est à encourager, soit parce qu’elle offre une opportunité de carrière, soit parce qu’elle met le salarié dans une nouvelle dynamique après plusieurs années passées dans une même structure, soit parce qu’elle est un moyen de se rapprocher de son domicile ou de sa famille.

Le télétravail a été mis en place par accord d’entreprise. Son objectif est de répondre, quand cela est possible, au nécessaire équilibre vie professionnelle/vie privée. Il contribue ainsi à une meilleure qualité de vie au travail, réduit les déplacements et donc participe à une économie plus verte.

Le télétravail peut également constituer un outil pour répondre à une situation temporaire et inhabituelle : difficultés d’organisation ou de condition de travail, de déplacement en raison, par exemple, d’intempéries, situation familiale particulière.

Les parties au présent accord rappellent que les femmes enceintes peuvent, à leur demande, bénéficier, à compter de la fin du 2ème mois de grossesse, d’une réduction de 10 % de leur durée quotidienne du travail, avec maintien de leur rémunération.

A - Objectifs de progression

La Direction entend poursuivre la politique de mobilité telle qu’elle est mise en œuvre depuis de nombreuses années, notamment grâce au développement du Groupe ACPPA et à la création de nouveaux établissements.

B - Actions mises en œuvre

Des outils de communication ont été mis en place pour favoriser la mobilité :

  • Diffusion de la liste des postes à pourvoir en interne.

  • Pilotage de la mobilité au niveau de la Direction des Ressources Humaines

  • Elaboration d’une procédure définissant les circuits d’information et de décision.

C - Indicateurs chiffrés sur les 4 ans de l’accord

  • Nombre de salariés ayant demandé une mutation avec une répartition femmes/hommes.

  • Nombre de mutations effectuées et répartition par sexe.

  • Nombre de salariés ayant bénéficié du télétravail avec une répartition par sexe.

    1. La prévention des agissements sexistes

Les parties au présent accord rappellent l’importance accordée par les SINOPLIES aux valeurs de dignité et de respect de la personne.

Ces valeurs sont les fondamentaux du Projet Associatif du Groupe ACPPA qui guident nos actions au quotidien et qui s’inscrivent dans une démarche responsable, sociale, solidaire et environnementale. Le partage de ces valeurs est la clé de la réussite de ce Projet.

La prévention de comportements sexistes passe par la sensibilisation des équipes, en particulier d’encadrement.

A - Objectifs de progression

La Direction entend poursuivre la politique de prévention des agissements sexistes telle qu’elle est mise en œuvre depuis plusieurs années, en particulier avec le concours des Référents pour la lutte contre le harcèlement sexuel et les agissements sexistes, l’un désigné au niveau de l’entreprise et l’autre au niveau du CSE Central.

B - Actions mises en œuvre

Les SINOPLIES s’engagent donc à poursuivre la sensibilisation des Directeurs d’établissement dans le cadre de leur parcours d’intégration.

C - Indicateur chiffré sur les 4 ans de l’accord

Pourcentage des Directeurs d’établissement nouvellement embauchés sur la durée de l’accord ayant été sensibilisés par la Direction des RH à la prévention des agissements sexistes.

Accompagnement social des familles monoparentales

Selon l’INSEE, le nombre de familles monoparentales n’a cessé d’augmenter au cours des 30 dernières années, jusqu’à représenter aujourd’hui une famille sur quatre.

Elles sont particulièrement exposées à un risque de précarité puisque 41 % des enfants qui vivent avec un parent isolé sont pauvres, contre 21 % pour l'ensemble des enfants.

Enfin, les familles monoparentales sont au cœur des enjeux en matière d’égalité entre les femmes et les hommes, puisque dans 80 % des cas, le parent isolé est une femme.

Eu égard au taux de féminisation des salariés du Groupe, les SINOPLIES se doivent de prendre en compte la situation des familles monoparentales dans la politique RH.

A - Actions mises en œuvre

Les parties au présent accord sont convenus de mettre en place un dispositif d’accompagnement social dont l’objectif est d’aider les salariés qui sont confrontés à des difficultés personnelles, et en particulier les familles monoparentales.

Ce dispositif se traduira par le recours à un service social du travail : mise à disposition d’une Assistante Sociale dans le cadre d’un accompagnement à distance qui offre à la fois disponibilité de l’intervenante et flexibilité dans l’organisation de cet accompagnement.

B - Indicateurs chiffrés sur les 4 ans de l’accord

  • Nombre de salariés ayant recouru au Service Social par sexe et par catégorie professionnelle

  • Pourcentage de familles monoparentales ayant recouru au Service Social, par sexe

Ces données seront fournies de manière anonyme par le Service Social.

Mesures en faveur de la parentalité

Aujourd’hui, la conciliation entre vie professionnelle et vie personnelle est un enjeu majeur pour les sociétés. La parentalité en entreprise se doit donc d’être au cœur des stratégies RH.

L’importance de prendre en considération la vie familiale des salariés est une évidence, mais il est parfois compliqué d’accompagner les parents dans les meilleures conditions.

Contrairement aux idées reçues ou aux préceptes d’antan, la parentalité en entreprise s’adresse aux personnes de sexe masculin comme féminin, aux couples comme aux célibataires. Ce droit s’applique à tout parent.

A - Actions mises en œuvre

  • 2 heures d’absence autorisées rémunérées pour la rentrée scolaire jusqu’en primaire.

  • Absences autorisées rémunérées pour le conjoint de la femme enceinte pour 7 rendez-vous médicaux d’une durée de 2 heures chacun.

  • Un guide de la parentalité en entreprise sera rédigé au cours du présent accord et mis à disposition des salariés.

B - Indicateur chiffré sur les 4 ans de l’accord

Nombre de salariés ayant bénéficiés d’une absence autorisée rémunérées pour la rentrée scolaire

Suivi de l’accord

A l’issue de chacun des exercices considérés, la Direction présentera au CSE Central, un bilan des indicateurs qui sera joint au rapport annuel sur l’égalité professionnelle femmes/hommes.

Ce rapport aura notamment, pour objectif :

D’identifier et analyser les écarts éventuels de situation entre les femmes et les hommes,

De faire le bilan sur les actions menées au cours de l’année écoulée et les évolutions constatées par rapport aux objectifs fixés ainsi que sur les objectifs et les actions prévues pour l’année à venir.

Ce rapport comporte une analyse permettant d’apprécier, pour chacune des catégories professionnelles de l’entreprise, la situation respective des femmes et des hommes en matière d’embauche, de formation, de promotion professionnelle, de qualification, de classification, de conditions de travail, de rémunération effective et d’articulation entre l’activité professionnelle et l’exercice de la responsabilité familiale.

Ce rapport est établi à partir d’indicateurs pertinents reposant sur des éléments chiffrés, tels que visés par l’article D.2323-12 du Code du travail, dont les indicateurs relatifs aux actions mises en œuvre dans le cadre du présent accord.

Durée de l’accord et date d’entrée en vigueur

Le présent accord est conclu pour une durée déterminée de 4 ans.

Il entrera en vigueur le 1er juillet 2023.

Toutefois, il pourra être dénoncé ou révisé, conformément aux dispositions de l’article L.2261-7 du Code du travail, et sous réserve d’un préavis de 3 mois.

Publicité et formalités de dépôt

Le présent accord établi en vertu des articles L.2231-6 et suivants du Code du travail est fait en un nombre suffisant d'exemplaires pour remise à chacune des parties signataires.

De plus, conformément au cadre légal, cet accord d’entreprise fera l’objet :

  • D’un dépôt dématérialisé sur la plateforme de téléprocédure dédiée : www.teleaccords.travail-emploi.gouv.fr

  • D’un envoi papier au Secrétariat Greffe du Conseil de Prud'hommes du lieu de conclusion de l’accord.

Le présent accord fera l’objet d’un affichage dans les structures des SINOPLIES et sera librement consultable sur le site www.legifrance.gouv.fr.

Fait à Francheville, le 23 Juin.2023

En 3 exemplaires originaux

Pour les SINOPLIES, Pour la CFDT,

XXXX XXXX

Source : DILA https://www.data.gouv.fr/fr/datasets/acco-accords-dentreprise/

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