Accord d'entreprise "Accord en faveur de la prévention des effest de l'exposition aux facteurs de risques professionnels" chez CALBERSON BRETAGNE (CALBERSON BRETAGNE FRANCE EXPRESS)

Cet accord signé entre la direction de CALBERSON BRETAGNE et le syndicat CFDT le 2022-11-08 est le résultat de la négociation sur divers points.

Périmètre d'application de la convention signée entre l'entreprise et le syndicat CFDT

Numero : T04422015896
Date de signature : 2022-11-08
Nature : Accord
Raison sociale : GEODIS D&E Bretagne
Etablissement : 39312401100049 CALBERSON BRETAGNE FRANCE EXPRESS

Autres points : les points clés de la négociation

La négociation s'est portée sur le thème Autres dispositions Un Accord relatif au nombre et périmétre des établissements distincts dans le cadre de la mise en place du CSE (2018-07-12)

Conditions du dispositif autres points pour les salariés : le texte complet de l'accord du 2022-11-08

ACCORD EN FAVEUR DE LA PREVENTION DES EFFETS DE L’EXPOSITION AUX FACTEURS DE RISQUES PROFESSIONNELS

Entre les soussignés,

La Société GEODIS D&E Bretagne

Siège social 26 quai Charles Pasqua 92309 LEVALLOIS PERRET cedex - RCS 393 124 011

représentée par ……………………., agissant en qualité de Président

ci-après dénommée « l’Entreprise »,

d'une part,

et

Les organisations syndicales représentatives de l’établissement :

  • La CFDT, représentée par ……………………… (DS CSE Guipavas), assisté de

  • La CFDT, représentée par ………………….. (DS CSE Nantes), assisté de

d’autre part.

Ci-après dénommée « les Organisations Syndicales »

d’autre part.

Ci-après, pris dans leur ensemble, dénommés « les Parties ».

Table des matières

Préambule : 4

PARTIE 1 : DISPOSITIONS PRELIMINAIRES 5

Article 1 : Objet 5

Article 2 : Champ d’application 5

PARTIE 2 : LES FACTEURS DE RISQUES PROFESSIONNELS 5

Article 3 : Obligation générale de sécurité et facteurs de risques professionnels 5

Article 4 : Définitions et seuils des facteurs de risques professionnels 5

PARTIE 3 : METHODOLOGIE ET DIAGNOSTIC 8

Article 5 : Modalités de réalisation du diagnostic 8

Article 6 : Résultats du diagnostic 8

PARTIE 4 : MESURES VISANT A REDUIRE LES EFFETS DE L’EXPOSITION AUX FACTEURS DE RISQUES PROFESSIONNELS 9

Article 7 : Réduction des expositions aux facteurs de risques professionnels 9

Article 7.1. : Améliorer la propreté de l’environnement de travail 9

Article 7.2. : Mettre en place une gestion des palettes cassées 9

Article 8 : Réduction des polyexpositions aux facteurs de risques professionnels 9

Article 8.1. : Actions agissant sur les vibrations 10

Article 8.2. : Actions agissant sur le bruit 12

Article 8.3. : Actions agissant sur les températures extrêmes 12

Article 9 : Adaptation et aménagement du poste de travail 13

Article 9.1. : Améliorer l’identification visuelle des zones de tri 13

Article 9.2. : Améliorer les équipements en zone de tri 13

Article 9.3. : Améliorer l’ergonomie des postes de travail administratifs 13

Article 9.4.:Création d’une zone d’échauffement musculaire avant la prise de poste 14

Article 10 : Amélioration des conditions de travail 14

Mettre en place des plans d’actions STS 14

Article 11 : Développement des compétences et des qualifications 14

Article 11.1. : Formations 14

Article 11.2. : Bilans de compétences 15

Article 11.3. : VAE 16

Article 11.4. : Communication des postes disponibles 16

Article 12 : Aménagement des fins de carrière 16

Article 12.1. : Entretien de bilan de carrière 16

Article 12.2. : Campagne d’information 17

Article 12.3. : Passage à un horaire de jour 17

PARTIE 5 : DISPOSITIONS FINALES 18

Article 14 : Durée de l’accord 18

Article 15 : Suivi de l’accord 18

Article 16 : Adhésion et révision 18

Article 17 : Dépôt et publicité de l’accord 18

Préambule :

Dans le cadre de sa politique générale de prévention de la santé et de la sécurité de ses collaborateurs, la Line of Business Distribution & Express du Groupe GEODIS a mené, dès 2011, des travaux de réflexion en vue de prévenir les risques professionnels en application de la loi du 9 novembre 2010 portant réforme des retraites et de ses décrets d’application des 30 mars 2011 et 7 juillet 2011 introduisant des dispositions concernant la pénibilité ; lesquels ont conduit à l’élaboration d’une méthode commune de diagnostic d’auto-évaluation par société et à la conclusion d’accords de prévention de la pénibilité.

En effet, attachée à mettre pleinement en œuvre la démarche du Groupe GEODIS visant à atteindre la « La Satisfaction Totale des parties prenanteS » (« STS ») et à appliquer les 7 Règles d’Or qui en découlent, et notamment la règle « Garantir la sécurité des personnes partout et à tout moment », la Line of Business Distribution & Express affirme sa volonté de placer les collaborateurs au cœur de sa réussite économique sur un marché concurrentiel par une amélioration continue de ses conditions de travail.

Cette volonté s’exprime notamment par l’engagement formel pris au travers de la Charte Ethique de garantir à chaque collaborateur un environnement de travail préservant sa santé et sa sécurité suite à l’adhésion en 2003 du Groupe GEODIS au Pacte Mondial de l’ONU (adhésion volontaire au respect de dix principes universellement acceptés relatifs aux droits de l’Homme, les normes du travail, l’environnement et la lutte contre la corruption), lequel amène quotidiennement à l’impulsion d’actions concrètes en ce sens au sein de la Line of Business.

En tenant compte des évolutions législatives concernant le sujet « pénibilité », la Line of Business a entrepris en 2016, en se faisant accompagner par l’expertise d’un ergonome certifié, une étude visant à établir un état des lieux des expositions aux facteurs de risques professionnels au regard de seuils d’intensité et de durée minimales, après application des mesures de protection collective et individuelle, telles que définis par le décret du 9 octobre 2014, prévoyant une entrée en vigueur progressive au 1er janvier 2015 et au 1er janvier 2016.

Cette étude a donné lieu à la réalisation préalable d’une définition de groupes d’exposition homogène tenant compte de la diversité de nos métiers et de situations-types, à une évaluation des risques par observation et mesure et à la constitution d’un groupe de travail ; cette étude ayant abouti à l’obtention de résultats détaillés présentés aux instances représentatives du personnel de la société.

En parfaite adéquation avec la démarche « santé / sécurité » de la Line of Business Distribution & Express, la société a, au regard des résultats du diagnostic et de sa situation, convié les organisations syndicales à engager des négociations en vue de prévenir les effets de l’exposition de ses collaborateurs à certains des facteurs de risques professionnels définis à l’article L. 4161-1 du Code du travail.

A l’issue des discussions, les parties ont arrêté et convenu ce qui suit :

PARTIE 1 : DISPOSITIONS PRELIMINAIRES

Article 1 : Objet

Le présent accord a pour objet de prévenir les effets de l’exposition des collaborateurs de La société aux facteurs de risques professionnels en définissant des mesures visant à en réduire l’exposition, lesquelles sont assorties d’objectifs chiffrés et d’indicateurs de suivi.

La société étant une entreprise comptant au moins 50 salariés et ayant un indice de sinistralité supérieur à 0,25 (rapport, pour les 3 dernières années connues, entre le nombre d’accidents du travail et de maladies professionnelles imputés à l’employeur et l’effectif de l’entreprise), une négociation en faveur de la prévention des effets de l’exposition aux facteurs de risques professionnels doit, en tout état de cause, obligatoirement avoir lieu.

Article 2 : Champ d’application

Les dispositions du présent accord s’appliquent à l’ensemble des salariés de la société, quelle que soit la nature de leur contrat de travail, la durée de leur temps de travail et leur qualification.

PARTIE 2 : LES FACTEURS DE RISQUES PROFESSIONNELS

Article 3 : Obligation générale de sécurité et facteurs de risques professionnels

Conformément aux dispositions du Code du travail, il est imposé à l’employeur de prendre les mesures nécessaires pour assurer la sécurité et protéger la santé physique et mentale des collaborateurs.

Les parties entendent rappeler que le présent accord tend à répondre pleinement à cette obligation générale de sécurité qui repose sur l’employeur.

En effet, les mesures visant la prévention des effets de l’expositions aux facteurs de risques professionnels listées ci-dessous sont prises en compte dans l’obligation générale de sécurité de l’employeur.

Article 4 : Définitions et seuils des facteurs de risques professionnels

Les dix facteurs de risques professionnels prévues par l’article L. 4161-1 du Code du travail sont les suivants :

1° Des contraintes physiques marquées :

  1. Manutentions manuelles de charges ;

  2. Postures pénibles définies comme positions forcées des articulations ;

  3. Vibrations mécaniques ;

2° Un environnement physique agressif :

  1. Agents chimiques dangereux, y compris les poussières et les fumées ;

  2. Activités exercées en milieu hyperbare ;

  3. Températures extrêmes ;

  4. Bruit ;

3° Certains rythmes de travail :

  1. Travail de nuit ;

  2. Travail en équipes successives alternantes ;

  3. Travail répétitif caractérisé par la réalisation de travaux impliquant l'exécution de mouvements répétés, sollicitant tout ou partie du membre supérieur, à une fréquence élevée et sous cadence contrainte.

Aujourd’hui, seuls six des dix facteurs précités font l’objet, par les dispositions légales en vigueur, d’une définition de seuils dans la mesure où seuls ces facteurs peuvent donner lieu à une déclaration permettant de disposer d’un compte professionnel de prévention, lequel permet de cumuler des points ouvrant droit à une action de formation professionnelle, à un passage à temps partiel sans baisse de rémunération ou à un départ anticipé à la retraite. En effet, l’ordonnance « Macron » du 27 septembre 2017 relative à la prévention et à la prise en compte des effets de l’exposition à certains facteurs de risques professionnels et au compte professionnel de prévention a conservé les dix facteurs de risques professionnels mais a supprimé quatre de ces facteurs s’agissant de l’obligation de déclaration.

Dans la mesure où le diagnostic a été réalisé sur les dix facteurs de risques professionnels au regard des définitions des seuils en vigueur au moment des évaluations, y compris des quatre facteurs aujourd’hui supprimés, les seuils de de l’ensemble de ces facteurs de risques professionnels sont exposés ci-après :

1° Au titre des contraintes physiques marquées :

2° Au titre de l'environnement physique agressif :

3° Au titre de certains rythmes de travail :

Les six facteurs de risques professionnels concernés aujourd’hui par l’obligation de déclaration et ayant des seuils associés tels que définis ci-dessus sont :

1° Au titre de l’environnement physique agressif :

  1. Activités exercées en milieu hyperbare ;

  2. Températures extrêmes ;

  3. Bruit ;

2° Au titre de certains rythmes de travail :

  1. Travail de nuit ;

  2. Travail en équipes successives alternantes ;

  3. Travail répétitif caractérisé par la réalisation de travaux impliquant l'exécution de mouvements répétés, sollicitant tout ou partie du membre supérieur, à une fréquence élevée et sous cadence contrainte.

En conséquence, ceux n’ayant plus de seuils associés et n’étant plus concernés par l’obligation de déclaration sont ceux liés aux contraintes physiques marquées (manutentions manuelles de charges, postures pénibles définies comme positions forcées des articulations et vibrations mécaniques) et les agents chimiques dangereux.

PARTIE 3 : METHODOLOGIE ET DIAGNOSTIC

Article 5 : Modalités de réalisation du diagnostic

La Line of Business Distribution & Express du Groupe GEODIS, à laquelle appartient la société s’est fait accompagner par le cabinet d’ergonomie Ludivine MAS certifié « Ergonome Européen » dans une démarche cohérente et efficace tant au niveau national que local afin de réaliser un diagnostic pertinent et collectif tenant compte de la diversité des métiers et de la typologie des sociétés.

L’évaluation de l’exposition aux facteurs de risques professionnels a donc été réalisée en se basant à la fois sur les dispositions légales et conventionnelles, notamment en appliquant le guide pédagogique rédigé par les organisations professionnelles du transport TLF/FNTR, que sur des observations et mesures effectuées directement sur le terrain et d’entretiens réalisés avec des opérateurs des différents métiers étudiés.

A la suite de cette évaluation, un groupe de travail, comprenant aussi bien des responsables en agence ou en région que des collaborateurs occupant des postes dont le métier a été étudié, a été constitué afin de partager et valider l’évaluation réalisée.

A l’issue, un rapport a été établi.

Article 6 : Résultats du diagnostic

Le diagnostic réalisé par la Line of Business Distribution & Express a abouti aux résultats suivants pour les sociétés ayant comme structure une agence ou une plateforme non mécanisée :

Légende :

………... : Non concerné (non exposé au-delà des seuils)

………... : Concerné

En partant des résultats du diagnostic de la Line of Business et en tenant compte que l’exposition des facteurs de risques présents au sein de la société, les résultats sont les suivants :

Les parties conviennent de définir, en priorité, des mesures visant à réduire l’exposition aux facteurs de risques professionnels pour lesquels l’exposition est au-delà des seuils.

PARTIE 4 : MESURES VISANT A REDUIRE LES EFFETS DE L’EXPOSITION AUX FACTEURS DE RISQUES PROFESSIONNELS

Article 7 : Réduction des expositions aux facteurs de risques professionnels

Article 7.1. : Améliorer la propreté de l’environnement de travail

Afin de réduire les expositions aux facteurs de risques professionnels, les parties s’accordent sur l’importance que revêt le fait que l’environnement de travail soit propre et rangé. En effet, un quai propre et rangé limite les risques de chute et permet aux collaborateurs d’identifier et trouver plus facilement les colis.

A cet effet, des actions de nettoyage et de rangement du quai seront organisées selon un calendrier prévisionnel annuel défini par la Direction avec pour objectif à atteindre : 1 journée minimum de nettoyage et de rangement par mois.

L’indicateur de suivi de cet objectif est obtenu selon la formule suivante :

Nombre de journées de nettoyage et de rangement réalisées X 100
Nombre total de journées de nettoyage et de rangement à réaliser

L’année de référence pour le suivi de cet objectif est l’année civile. Pour la première année, l’objectif sera évalué sur le nombre de mois restant dans l’année en cours suivant la signature du présent accord.

Article 7.2. : Mettre en place une gestion des palettes cassées

Convaincues qu’une gestion des palettes cassées contribuera au rangement du quai et à prévenir les risques sur la santé et la sécurité de chacun, les parties entendent mettre en place une zone identifiée de tri des palettes ;

Cette mesure permettra de limiter la chute des objets entrainant une nouvelle manutention pour le collaborateur et d’éviter à « rattraper » des colis chutant. A fortiori, le risque d’accident du travail lié à la manutention manuelle, et notamment de palettes cassées, en sera diminué.

Article 8 : Réduction des poly-expositions aux facteurs de risques professionnels

Constatant que le quai est une zone dans laquelle les collaborateurs peuvent être exposés à plusieurs facteurs de risques tels que les vibrations, le bruit et la manutention manuelle de charges, les parties conviennent de prendre des mesures pour limiter l’exposition des collaborateurs à ces derniers.

Article 8.1. : Actions agissant sur les vibrations

Article 8.1.1. : Sol

Afin de limiter l’exposition aux vibrations, les parties considèrent qu’un sol en bon état et lisse est primordial. En effet, plus le sol est lisse, moins les engins de manutention roulant dessus émettront des vibrations.

A partir des données obtenues dans le cadre des tours de quai, des actions de remise en état ou d’amélioration du sol sont mises en place, l’objectif étant que 100 % des sols considérés comme devant être refaits ou améliorés aient reçu un traitement adéquat. Un état des lieux sera effectué chaque année.

L’indicateur de suivi de cet objectif est obtenu selon la formule suivante :

Nombre de zones du sol traitées X 100
Nombre total de zones du sol devant être traitées

L’année de référence pour le suivi de cet objectif est l’année civile. Pour la première année, l’objectif sera évalué sur le nombre de mois restant dans l’année en cours suivant la signature du présent accord.

Article 8.1.2. : Engins de manutention

Afin de limiter l’exposition aux vibrations, le choix des engins de manutention est une étape importante. A cet effet, la Direction s’engage à étudier le marché des engins de manutention, lors du renouvellement ou l’achat d’un engin de manutention, afin de choisir, en accord avec la politique achat et dans la mesure du possible, celui qui émet le moins de vibrations et offre des prestations de qualité pour optimiser l’activité

En outre, la Direction étudiera la faisabilité d’une réduction du nombre de chariots autoportés au regard de l’activité et des conséquences éventuelles sur les conditions de travail des collaborateurs, l’idée étant de réduire les expositions aux vibrations en réduisant éventuellement le nombre d’engins de manutention.

Par ailleurs, en ce qui concerne le parc actuel d’engins de manutention, les parties conviennent d’adapter leur vitesse entre 7km/h et 11km/h selon l’activité, il est également préconisé de limiter à 5km/h la vitesse en marche arrière des engins de manutention en fonction des particularités des sites et des matériels. Ces orientations sont actées en réunions CSE en fonction des constats réalisés sur le terrain. Ceci participe à la réduction des vibrations et aux risques de heurts « caristes-piétons » ou « caristes-caristes ».

L’indicateur de suivi de cet objectif est obtenu selon la formule suivante :

Nombre d’engins de manutention bridés X 100
Nombre total d’engins de manutention à brider

Les parties suivront chaque année cet indicateur et feront un bilan de l’expérimentation à son issue.

Article 8.1.3. : Conduite

  • Formation écoconduite

Le quai n’étant pas le seul lieu pouvant être sujet aux vibrations, les parties s’engagent à prendre des mesures à destination des conducteurs (siège pneumatique conducteur, rideau pneumatique, …)

De plus, la Direction prend l’engagement de former les conducteurs identifiés, à l’écoconduite afin de rendre la conduite moins agressive, et réduire ainsi l’exposition à ce risque.

L’indicateur de suivi de cet objectif est obtenu selon la formule suivante :

Nombre de conducteurs identifiés formés à l’écoconduite X 100
Nombre total de conducteurs à former à l’écoconduite

L’année de référence pour le suivi de cet objectif est l’année civile. Pour la première année, l’objectif sera évalué sur le nombre de mois restant dans l’année en cours suivant la signature du présent accord.

  • Camion

Il est convenu qu’à chaque renouvellement de camions, ces derniers soient équipés de sièges à suspension pneumatique. En effet, la présence de siège à suspension pneumatique permet d’absorber les vibrations et limiter ainsi l’exposition des conducteurs à ce facteur de risques professionnels.

L’indicateur de suivi de cet objectif est obtenu selon la formule suivante :

Nombre de camions achetés équipés de sièges à suspension pneumatique X 100
Nombre total de camions achetés

L’année de référence pour le suivi de cet objectif est l’année civile. Pour la première année, l’objectif sera évalué sur le nombre de mois restant dans l’année en cours suivant la signature du présent accord.

  • Pont niveleur

Constatant que les ponts niveleurs équipant les portes de quai occasionnent, lorsqu’ils deviennent vétustes, des chocs, vibrations et tassements lors du passage des chariots, les parties conviennent, afin de réduire le niveau d’exposition, que ces derniers soient progressivement remplacés par des installations à rail ou pont mini niveleur mécanique / 6 Tonnes (Expresso). Ces dernières réduiront les vibrations.

L’indicateur de suivi de cet objectif est obtenu selon la formule suivante :

Nombre de ponts niveleurs remplacés X 100
Nombre de ponts niveleurs vétustes à changer

L’année de référence pour le suivi de cet objectif est l’année civile. Pour la première année, l’objectif sera évalué sur le nombre de mois restant dans l’année en cours suivant la signature du présent accord.

Article 8.2. : Actions agissant sur les températures extrêmes

Le quai étant une zone pouvant connaitre des variations de températures (chaud l’été et froid l’hiver), les parties entendent réduire l’exposition des collaborateurs aux basses et fortes températures.

Pour ce faire, la Direction s’engage à équiper les salles de pause du personnel de quai de systèmes permettant de faire diminuer la température lors des fortes chaleurs estivales et de faire augmenter la température lors des chutes de froid hivernales (si la température le nécessite).

En complément, la Direction s’engage à fournir, à la demande, des gants spécifiques pour lutter contre le froid.

L’indicateur de suivi de cet objectif est obtenu selon la formule suivante :

Nombre de gants fournis X 100
Nombre de gants demandés

L’année de référence pour le suivi de cet objectif est l’année civile. Pour la première année, l’objectif sera évalué sur le nombre de mois restant dans l’année en cours suivant la signature du présent accord.

Par ailleurs, la Direction assurera, en cas de plan caniculaire, la distribution continue d’eau fraîche pour l’ensemble du personnel.

Article 8.3. : Chaine mécanisée (site de Nantes)

Consciente que la présence d’une chaine mécanisée contribue à exposer les collaborateurs au bruit, la Direction s’engage, pour tout moteur défectueux nécessitant son remplacement, à le remplacer par un moteur moins bruyant, l’objectif étant que chaque moteur à changer le soit par un tel moteur.

L’indicateur de suivi de cet objectif est obtenu selon la formule suivante :

Nombre de moteurs moins bruyants achetés X 100
Nombre de moteurs défectueux à changer

L’indicateur sera calculé sur toute la durée du présent accord.

Article 9 : Adaptation et aménagement du poste de travail

Article 9.1. : Améliorer l’identification visuelle des zones de tri

Avoir une bonne indentification visuelle au sein des zones de tri contribue à diminuer les risques d’erreurs de tri, à diminuer la durée moyenne de port de charges et le nombre de manipulations de charges.

L’indicateur de suivi de cet objectif est obtenu selon la formule suivante :

Nombre de zones de tri avec une meilleure identification visuelle X 100
Nombre de zones de tri

L’indicateur sera calculé sur toute la durée du présent accord.

Article 9.2. : Améliorer les équipements en zone de tri

Afin de réduire les mouvements liés à la manutention manuelle de charges en zone de tri, la Direction s’engage à équiper, si besoin, les zones de tri, de transpalette(s) avec mise à hauteur. La mise à disposition d’un tel équipement permettrait au personnel de ne pas avoir à se pencher pour ramasser les derniers colis de la palette et soulagerait le dos et les membres supérieurs des collaborateurs.

L’indicateur de suivi de cet objectif est obtenu selon la formule suivante :

Nombre de zones de tri équipés

X 100
Nombre de zones de tri à équiper

L’indicateur sera calculé sur toute la durée du présent accord.

Par ailleurs, les parties entendent préciser que ces transpalettes avec mise à hauteur sont destinés uniquement au personnel des zones de tri et ne doivent pas être utilisés comme simples transpalettes électriques. Les managers devront veiller à la bonne utilisation de ces équipements.

Article 9.3. : Améliorer l’ergonomie des postes de travail administratifs

Les parties conviennent qu’une réduction de l’exposition aux facteurs de risques professionnels du personnel administratif peut être obtenue par une amélioration de l’ergonomie des bureaux et des équipements associés.

Il est précisé que toute demande faisant suite à une recommandation d’adaptation ou d’aménagement de poste par le médecin du travail sera traitée en priorité et sera étudiée avec la plus grande attention.

L’indicateur de suivi de cet objectif est obtenu selon la formule suivante :

Nombre de réalisation d’adaptation ou d’aménagement de poste par le médecin du travail X 100
Nombre total de demandes d’adaptation ou d’aménagement de poste par le médecin du travail.

L’année de référence pour le suivi de cet objectif est l’année civile. Pour la première année, l’objectif sera évalué sur le nombre de mois restant dans l’année en cours suivant la signature du présent accord.

En complément, chaque année, le nombre de demandes ayant abouti à une adaptation ou à un aménagement de poste et le nombre de demandes refusées seront comptabilisés et les adaptations et aménagements de postes mis en place recensés.

Article 9.4. : Création d’un échauffement musculaire avant la prise de poste

Conscientes que le personnel de quai et le personnel de conduite sont amenés à effectuer des efforts physiques dans l’accomplissement de leur mission, les parties proposent de mettre en place un échauffement musculaire (pour les salariés volontaires) avec des exercices adaptés à la prise de poste, cette mesure permettant de réduire l’exposition aux facteurs de risques professionnels.

Article 10 : Amélioration des conditions de travail

Mettre en place des plans d’actions STS

Chaque année, l’ensemble des collaborateurs du Groupe GEODIS participe à une enquête de satisfaction dans le cadre de la « Satisfaction Totale des parties prenanteS ». A cette occasion, les collaborateurs sont notamment interrogés sur la satisfaction de leurs conditions de travail et environnement de travail. Les parties considèrent que la restitution des résultats est un moyen privilégié pour les managers d’échanger avec leurs équipes et de mettre en place des plans d’actions afin d’améliorer leurs conditions de travail.

L’indicateur de suivi de cet objectif est obtenu selon la formule suivante :

Nombre de plans d’actions STS mis en place X 100
Nombre de plans d’actions STS à mettre en place

Cet indicateur sera évalué chaque année en fonction du calendrier de l’enquête STS ; le plan d’actions pris à la suite de l’enquête STS de l’année N devant être mis en place avant l’enquête STS de l’année N+2.

Article 11 : Développement des compétences et des qualifications

Article 11.1. : Formations

Article 11.1.1. : Bonnes Pratiques des Opérations de manutention

La formation est un vecteur de développement des compétences et des qualifications. Afin de réduire les effets de l’exposition aux facteurs de risques professionnels, les parties s’accordent sur l’importance des formations relatives aux bonnes pratiques de manutention. A cet effet, la Direction s’engage à former, sur trois ans, l’ensemble du personnel de quai et des conducteurs aux Bonnes Pratiques des Opérations de Manutention (BPOM) avec usage d’un gilet buzzer vibreur.

En effet, ces formations permettront aux collaborateurs de mieux connaitre les risques, les prévenir et adopter de bonnes pratiques et des gestes appropriés aux tâches à effectuer.

L’indicateur de suivi de cet objectif est obtenu selon la formule suivante :

Nombre de collaborateurs formés X 100
Nombre de collaborateurs à former

L’indicateur sera calculé sur toute la durée du présent accord.

Article 11.1.2. : Formations frets réglementés

Compte tenu de la typologie de fret que le personnel de quai peut être amené à manipuler, les parties attachent une importance à ce que les collaborateurs reçoivent une formation adéquate.

En conséquence, la Direction prend l’engagement, pour le personnel de quai amené à traiter des matières dangereuses ou des animaux vivants ou de santé, à leur organiser une formation relative aux animaux vivants ou une formation concernant les matières dangereuses ou une formation concernant les produits « santé » :

  • dans les 2 mois suivant leur embauche et avant la manipulation de cette typologie de fret ;

  • tous les trois ans en renouvellement.

L’indicateur de suivi de cet objectif est obtenu selon la formule suivante :

Nombre de collaborateurs formés X 100
Nombre de collaborateurs à former

L’année de référence pour le suivi de cet objectif est l’année civile. Pour la première année, l’objectif sera évalué sur le nombre de mois restant dans l’année en cours suivant la signature du présent accord.

Article 11.2. : Bilans de compétences

Favorisant le développement des compétences et des qualifications, le bilan de compétences est un dispositif auquel les parties sont attachées. La Direction s’engage à étudier toutes les demandes de bilan de compétences en CPF.

L’indicateur de suivi de cet objectif est obtenu selon la formule suivante :

Nombre de bilans de compétences réalisés X 100
Nombre de demandes de bilans de compétences

L’année de référence pour le suivi de cet objectif est l’année civile. Pour la première année, l’objectif sera évalué sur le nombre de mois restant dans l’année en cours suivant la signature du présent accord.

Article 11.3. : VAE

Favorisant le développement des compétences et des qualifications, la validation des acquis de l’expérience (VAE) est un dispositif auquel les parties sont attachées. La Direction s’engage à étudier les demandes de validation des acquis de l’expérience en CPF.

L’indicateur de suivi de cet objectif est obtenu selon la formule suivante :

Nombre de VAE réalisées X 100
Nombre de demandes de VAE

L’année de référence pour le suivi de cet objectif est l’année civile. Pour la première année, l’objectif sera évalué sur le nombre de mois restant dans l’année en cours suivant la signature du présent accord.

Article 11.4. : Communication des postes disponibles

Les parties rappellent qu’aujourd’hui, l’ensemble des collaborateurs du Groupe GEODIS dispose d’un accès en ligne à In’Job (ex Bourse de l’emploi du Groupe GEODIS) et à Viseo, Bourse de l’emploi SNCF.

En complément, la Direction prend l’engagement d’assurer un affichage mensuel des offres disponibles au sein de la Line of Business Distribution & Express sur les panneaux d’affichage prévus à cet effet.

L’indicateur de suivi de cet objectif est obtenu selon la formule suivante :

Nombre de communications réalisées X 100
Nombre de communications à réaliser

L’année de référence pour le suivi de cet objectif est l’année civile. Pour la première année, l’objectif sera évalué sur le nombre de mois restant dans l’année en cours suivant la signature du présent accord.

Article 12 : Aménagement des fins de carrière

Article 12.1. : Entretien de bilan de carrière

Les parties rappellent qu’en application de l’accord Diversité du 10 novembre 2009 conclu au niveau de la Line of Business Distribution & Express dont La société fait partie, les collaborateurs de 58 ans et plus (55 et plus pour les conducteurs PL) sont informés qu’il peuvent bénéficier d’un entretien afin de réaliser un bilan de carrière. Cette mesure leur permet de bénéficier de conseils personnalisés concernant la retraite et de recevoir des informations sur la retraite en général.

Afin d’accompagner les collaborateurs de 58 ans et plus (55 ans et plus pour les conducteurs) dans le cadre de la préparation de leur retraite, la Direction s’engage à répondre favorablement à toutes les demandes d’entretien de bilan de carrière et à les réaliser dans un délai de 30 jours suivant la demande. A l’occasion de cet entretien, un guide d’information relatif à la retraite leur sera remis.

L’indicateur de suivi de cet objectif est obtenu selon la formule suivante :

Nombre d’entretiens bilan de carrière réalisés X 100
Nombre de demandes d’entretien bilan de carrière

L’année de référence pour le suivi de cet objectif est l’année civile. Pour la première année, l’objectif sera évalué sur le nombre de mois restant dans l’année en cours suivant la signature du présent accord.

Article 12.2. : Campagne d’information

Afin d’informer les collaborateurs sur la retraite, la Direction s’engage à organiser, en collaboration avec la caisse de retraite Klésia, tous les 2 ans, une campagne d’information retraite à destination des collaborateurs de plus de 58 ans, sur inscription et dans la limite des places disponibles.

L’indicateur de suivi de cet objectif est obtenu selon la formule suivante :

Nombre de campagnes d’information réalisées X 100
Nombre de campagnes d’information à réaliser

L’indicateur sera calculé sur toute la durée du présent accord.

Article 12.3. : Passage à un horaire de jour

Pour le personnel effectuant du travail de nuit, selon la définition légale et conventionnelle du travail de nuit, âgé de 55 ans et plus, un horaire de jour pourra leur être proposé afin de réduire les effets de l’exposition au travail de nuit.

A cet effet, la Direction s’engage, pour chaque travailleur de nuit de plus de 55 ans et plus, à lui proposer de passer à un horaire de jour lorsqu’il y a un poste de jour disponible correspondant à ses compétences et ses qualifications professionnelles.

L’indicateur de suivi de cet objectif est obtenu selon la formule suivante :

Nombre de travailleurs de nuit de 55 ans et plus ayant reçu une proposition de passage en horaire de jour X 100
Nombre de travailleurs de nuit de 55 ans et plus

L’année de référence pour le suivi de cet objectif est l’année civile. Pour la première année, l’objectif sera évalué sur le nombre de mois restant dans l’année en cours suivant la signature du présent accord.

PARTIE 5 : DISPOSITIONS FINALES

Article 14 : Durée de l’accord

Le présent accord est conclu pour une durée déterminée de 3 ans, avec reconduction possible.

Il entrera en vigueur le 01/11/2022 et cessera de produire effet le 31/10/2025

Article 15 : Suivi de l’accord

Une fois par an, la Direction présentera les indicateurs de suivi et les objectifs chiffrés présents dans l’accord au Comité Social et Economique de La société (bilan HSCT).

Article 16 : Adhésion et révision

L’adhésion ou la révision du présent accord se font dans les conditions et formes prévues par les dispositions légales en vigueur au moment où elles sont effectuées.

Article 17 : Dépôt et publicité de l’accord

Conformément aux dispositions légales, le présent accord sera déposé, aux fins de publication, auprès de la Directions régionales de l’économie, de l’emploi, du travail et des solidarités (DREETS) de Loire Atlantique, par voie électronique, et au greffe du Conseil de prud’hommes de Nantes par voie postale.

Un exemplaire original du présent accord sera également remis à chacune des organisations syndicales signataires.

Fait à Caudan, le 08/11/2022

Pour la Direction,

Pour les organisations syndicales :

Source : DILA https://www.data.gouv.fr/fr/datasets/acco-accords-dentreprise/

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