Accord d'entreprise "PROJET ACCORD GESTION DES COMPETENCES DES IRP ET DS" chez ENTREPOSE INDUSTRIES (Siège)

Cet accord signé entre la direction de ENTREPOSE INDUSTRIES et le syndicat CGT et CGT-FO le 2018-12-18 est le résultat de la négociation sur l'exercice du droits syndical, les instances représentatives du personnel et l'expression des salariés.

Périmètre d'application de la convention signée entre l'entreprise et le syndicat CGT et CGT-FO

Numero : T59L19003608
Date de signature : 2018-12-18
Nature : Accord
Raison sociale : ENTREPOSE INDUSTRIES
Etablissement : 40131599900011 Siège

Droit syndical : les points clés de la négociation

La négociation s'est portée sur le thème Droit syndical, IRP, expression des salariés Accord d'entreprise définissant le périmètre du CSE (2022-02-04)

Conditions du dispositif droit syndical pour les salariés : le texte complet de l'accord du 2018-12-18

PROJET ACCORD GESTION DES COMPETENCES DES IRP ET DS

Entre les soussignés :

Entrepose Industries, immatriculée au registre du commerce et des sociétés sous le numéro 401 315 999 000 11, dont le siège est situé avenue de la Gironde 59944 DUNKERQUE, représentée par Monsieur , agissant de la qualité de Directeur Général,

Ci-après dénommée « l'Entreprise »

D'une part,

Et,

Monsieur , Délégué Syndical désigné par Force Ouvrière

Monsieur , Délégué Syndical désigné par C.G.T

D'autre part,

PREAMBULE

La Direction, soucieuse de reconnaitre les compétences des représentants du personnel et mandataires syndicaux et de construire un dialogue social constructif, affirme son engagement par cette démarche.

Cela permet également de garantir aux salariés détenant un mandat que le développement de leurs compétences liées à l’exercice du mandat puisse être valorisé.

L’objet du présent accord est de poser le cadre de cette reconnaissance des compétences.

Article 1 : LES BENEFICIAIRES

Sont concernés par les dispositions du présent accord, toute personne détenant un mandat de représentant du personnel ou mandataires syndicaux.

Article 2 : CONCILIATION ACTIVITEPROFESSIONNELLE ET EXERCICE DES MANDATS DETENUS

2.1 Entretien de début de mandat

A l’issue d’une élection ou à une désignation, afin que chaque partie de l’entreprise détermine précisément le fonctionnement pratique de la détention d’un mandat et de l’activité professionnelle, tout nouvel élu ou désigné sera reçu lors d’un entretien de début de mandat par le RRH.

L’objet de cet entretien a pour but d’expliquer à tout nouvel élu ou désigné les modalités de fonctionnement et la gestion des temps de délégation, des réunions au sein de l’entreprise et l’articulation avec l’activité professionnelle.

La connaissance des droits et règles de fonctionnement dès la prise de fonction permet de faciliter les échanges et limiter les malentendus entre les parties, y compris avec les managers.

2.2 Entretien de fin de mandat

Examen des compétences acquises lors de l’entretien de fin de mandat pour l’ensemble des salariés mandatés.

Tout collaborateur, dont le mandat prend fin et qui reste collaborateur de l’entreprise, bénéficiera d’un entretien de fin de mandat mené par le RRH.

Toute personne titulaire d’un mandat dispose de la faculté de faire reconnaitre les compétences au travers des dispositifs de formation accessibles à tout salarié, exemple bilan de compétence, conseil en orientation professionnelle.

Le représentant détenteur d’un mandat sera alors en charge lui-même d’engager cette démarche. Cet entretien a pour objet de faire un point sur les compétences transversales mises en œuvre au cours du mandat. Ce bilan pourra être présenté lors de l’entretien de fin de mandat au RRH.

Si le collaborateur n’a pas réalisé d’état des lieux des compétences transverses acquises lors du mandat par le biais d’un accompagnement externe, le RRH après échanges avec le Directeur Général de l’Entreprise, lors de l’entretien de fin de mandat fera état des compétences en voie d’acquisition ou acquises au cours du mandat.

Pour ce faire, ce seront les éléments mis en œuvre au cours du mandat auprès des collaborateurs et de la Direction qui serviront à faire ce retour.

Article 3 : FORMATION PROFESSIONNELLE

Comme tous les salariés, chaque collaborateur détenant un ou plusieurs mandats représentatifs est tenu d’effectuer les actions de formation à caractère professionnel demandé par l’employeur et ce afin de maintenir leur employabilité, quel que soit la part occupée par les missions de représentants du personnel.

L’objectif étant de maintenir et développer les compétences du collaborateur pour maintenir son employabilité et améliorer la performance de l’entreprise.

Un salarié détenteur d’un mandat ne peut refuser de participer à la formation, comme tous les salariés de l’entreprise.

Article 4 : FORMATION LIEE AU MANDAT DETENU

Toute personne titulaire d’un mandat, quel qu’en soit sa nature, a la possibilité de suivre les formations liées à l’exercice de ce mandat et ce afin de maitriser les fondamentaux liés à ses prérogatives et de pouvoir exercer sa mission.

4.1 En matière de santé, sécurité et conditions de travail

Les membres de la délégation du personnel du CSE bénéficient de la formation nécessaire à l’exercice de leurs missions en matière de santé, de sécurité et de conditions de travail. Les modalités de la prise en charge de cette formation par l’employeur sont fixées par les articles R. 2315-20 à R. 2315-22 du code du travail.

Cette formation a pour objet :

  • De développer leur aptitude à déceler et à mesurer les risques professionnels et leur capacité d’analyse des conditions de travail ;

  • De les initier aux méthodes et procédés à mettre en œuvre pour prévenir les risques professionnels et améliorer les conditions de travail.

4.2 En matière Economique

Dans les entreprises d’au moins 50 salariés, les membres titulaires du CSE élus pour la première fois bénéficient, dans les conditions et limites prévues à l’article L. 2145-11 du code du travail, d’un stage de formation économique d’une durée maximale de cinq jours. Le financement de la formation est pris en charge par le CSE.

Cette formation est imputée sur la durée du congé de formation économique, sociale et syndicale.

Le temps consacré à la formation est pris sur le temps de travail et est rémunéré comme tel. Il n’est pas déduit des heures de délégation.

Ces formations sont renouvelées lorsque les représentants ont exercé leur mandat pendant quatre ans, consécutifs ou non.

Article 5 : DUREE DE L’ACCORD – CLAUSE DE RENDEZ-VOUS – FORMALITES DE REVISION OU DE DENONCIATION

Le présent accord est conclu pour une durée de 3 ans.

Il pourra faire l’objet d’une procédure de dénonciation ou de révision par l’une des parties signataires dans le respect des dispositions des articles L. 2261-7-1 et suivants du Code du travail.

Article 6 : FORMALITES DE DEPOT

Le présent accord sera déposé en deux exemplaires originaux à la DIRECCTE dont une version papier par lettre recommandée avec accusé de réception et une version sur support électronique à l’initiative de la Direction de la société.

Il sera accompagné du récépissé de remise aux délégués syndicaux, du bordereau de dépôt ainsi que de la copie du procès-verbal des dernières élections professionnelles.

Un exemplaire original sera, en outre, déposé au Secrétariat-Greffe du Conseil des Prud’hommes de Dunkerque.

Un exemplaire original est remis aux parties signataires.

Fait à Dunkerque, le 18 Décembre 2018

Pour FO

Pour l’Entreprise

Pour C.G.T

Source : DILA https://www.data.gouv.fr/fr/datasets/acco-accords-dentreprise/

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