Accord d'entreprise "ACCORD RELATIF AU FRAIS DE TRANSPORT PERSONNEL DITE "PRIME TRANSPORT"" chez LA BOULANGERE - BEAUNE BRIOCHE (Siège)

Cet accord signé entre la direction de LA BOULANGERE - BEAUNE BRIOCHE et le syndicat CFDT et CGT-FO le 2022-06-29 est le résultat de la négociation sur le système de primes.

Périmètre d'application de la convention signée entre l'entreprise et le syndicat CFDT et CGT-FO

Numero : T02122004988
Date de signature : 2022-06-29
Nature : Accord
Raison sociale : BEAUNE BRIOCHE
Etablissement : 41289269700019 Siège

Primes : les points clés de la négociation

La négociation s'est portée sur le thème Système de prime (autre qu'évolution) ACCORD RELATIF AU TREIZIÈME MOIS (2021-06-28)

Conditions du dispositif primes pour les salariés : le texte complet de l'accord du 2022-06-29

ACCORD RELATIF AU FRAIS DE TRANSPORT PERSONNEL DITE « PRIME TRANSPORT »

ENTRE

La Société SAS BEAUNE BRIOCHE, au capital de 700 000 €, effectif de 300 salariés, code NAF : 1071A, immatriculée au registre du commerce et des sociétés de Dijon sous le numéro 412 892 697 00019, située Les Cerisières – 21200 BEAUNE, représentée par, en sa qualité de Directeur

Activités industrielles de boulangerie et pâtisserie – IDCC 1747

D’UNE PART,

ET

Les Délégués Syndicaux des organisations syndicales représentatives au sens de l’article L 2122-1 du code du Travail :   

représentant CFDT,

représentant FO

D’AUTRE PART,

Il a été conclu le présent accord relatif à la prime transport.

PRÉAMBULE

Afin de préserver le pouvoir d’achat des salariés de BEAUNE BRIOCHE, il a été négocié, dans le cadre des NAO prévues à l’article L. 2242-1 et suivants du Code du travail, le versement de la prime transport à tous les salariés pouvant en bénéficier selon les modalités définies par la loi.

Cette prime sera octroyée dans les conditions permettant de bénéficier de l’exonération sociale et fiscale.

ARTICLE 1 – SALARIÉS BÉNÉFICIAIRES

Le présent accord s’applique à l’ensemble des salariés de la société BEAUNE BRIOCHE.

Selon l’article L. 3261-3 du Code du travail, l'employeur peut prendre en charge, dans les conditions prévues à l'article L. 3261-4, tout ou partie des frais de carburant et des frais exposés pour l'alimentation de véhicules électriques, hybrides rechargeables ou hydrogène engagés pour leurs déplacements entre leur résidence habituelle et leur lieu de travail par ceux de ses salariés :

1° Dont la résidence habituelle ou le lieu de travail soit est situé dans une commune non desservie par un service public de transport collectif régulier ou un service privé mis en place par l'employeur, soit n'est pas inclus dans le périmètre d'un plan de mobilité obligatoire en application des articles L. 1214-3 et L. 1214-24 du code des transports ;

2° Ou pour lesquels l'utilisation d'un véhicule personnel est rendue indispensable par des conditions d'horaires de travail particuliers (exemples : travail de nuit, horaires décalés, travail continu, équipe de suppléance) ne permettant pas d'emprunter un mode collectif de transport.

Ces conditions ne sont pas cumulatives.

Sont exclus de ce dispositif :

1° Les salariés bénéficiant d'un véhicule mis à disposition permanente par l'employeur avec prise en charge par l'employeur des dépenses de carburant ou d'alimentation électrique d'un véhicule ;

2° Les salariés logés dans des conditions telles qu'ils ne supportent aucun frais de transport pour se rendre à leur travail ;

3° Les salariés dont le transport est assuré gratuitement par l'employeur.

Les stagiaires sont également exclus du bénéfice de la prime transport.

ARTICLE 2 – SALARIÉS À TEMPS PARTIEL

Le salarié à temps partiel, employé pour un nombre d'heures égal ou supérieur à la moitié de la durée légale hebdomadaire ou conventionnelle, si cette dernière lui est inférieure, bénéficie de la prime transport dans les mêmes conditions qu'un salarié à temps complet.

Le salarié à temps partiel, employé pour un nombre d'heures inférieur à la moitié de la durée du travail à temps complet, bénéficie d'une prise en charge calculée à due proportion du nombre d'heures travaillées par rapport à la moitié de la durée du travail à temps complet.

ARTICLE 3 – MONTANT DE LA PRIME

Le montant de l’indemnité transport est fixé à 200 € par an par et par salarié pour les frais de carburant et pour les frais d’alimentation des véhicules électriques, hybrides rechargeables ou hydrogènes.

ARTICLE 4 – MODALITÉS DE VERSEMENT ET D’ATTRIBUTION

  • Versement

Le montant de l’indemnité transport est de 16.67  net par mois (200/12).

Elle est versée mensuellement à l’échéance de la paie. Le 1er versement sera effectué sur le bulletin de paie de juillet 2022.

Cette prime apparaîtra en bas de bulletin sous le libellé « Prime transport » pour les salariés remplissant les conditions d’attribution.

Proratisation de la prime : Il est précisé que ce montant sera minoré au prorata du nombre de jours calendaires d’inscription dans les effectifs.

  • Conditions du versement

Chaque salarié s’engage à fournir les justificatifs nécessaires à l’examen de sa situation, au plus vite et au plus tard le 20/07/2022 pour le premier versement de juillet 2022. 

Le salarié s’engage à fournir une copie de la carte grise de son véhicule ainsi qu’à déclarer sur l’honneur que (annexe 1) :

  1. Soit que sa résidence habituelle ou le lieu de travail sont situés dans une commune non desservie par un service public de transport collectif régulier ou un service privé mis en place par l'employeur.

  2. Ou que sa résidence habituelle ou le lieu de travail n'est pas inclus dans le périmètre d'un plan de mobilité obligatoire en application des articles L. 1214-3 et L. 1214-24 du code des transports.

  3. Soit que l'utilisation d'un véhicule personnel est rendue indispensable par des conditions d'horaires de travail particuliers ne permettant pas d'emprunter un mode collectif de transport.

L’absence de ces pièces justificatives prive le salarié du versement du dispositif.

En cas de modification de la situation du salarié, celui-ci s’engage à remettre par écrit au service Ressources Humaines les éléments permettant de justifier de celle-ci.

ARTICLE 5 – RÉGIMES SOCIAL ET FISCAL

La prime transport est exonérée d’impôt sur le revenu et de toute cotisation et contribution d’origine légale ou conventionnelle (Code de la sécurité sociale Art. L. 136-1-1, III, 4°, e ; CGI Art. 81 19° ter, b).

ARTICLE 6 – DURÉE

Le présent accord est conclu pour une durée indéterminée à compter du 01/072022.

Le présent accord entre en vigueur le 01/07/2022.

ARTICLE 7 – RÉVISION - DÉNONCIATION

Le présent accord pourra être révisé ou dénoncé pendant la période d'application, par voie d'avenant, signé par l'ensemble des signataires et dans les mêmes formes que l'accord initial, sauf en cas de mise en conformité de l'accord à la demande de l'administration du travail.

Toutefois, lorsque la modification ou la dénonciation dans la même forme que sa conclusion est rendue impossible par la disparition d'un ou plusieurs signataires d'origine, l'accord peut être dénoncé ou peut faire l'objet d'un avenant selon l'une des modalités prévues au I de l'article L. 3312-5.

Ces modifications ou cette dénonciation devront être déposées sur la plateforme de téléprocédure dédiée du ministère du travail : www.teleaccords.travail-emploi.gouv.fr.

Toute dénonciation du présent accord pendant la période d'application ne pourra résulter que d'un accord de l'ensemble des parties signataires ; copie de l'accord de dénonciation étant alors notifiée à la DREETS.

Le présent accord pourra être révisé par avenant en respectant la même procédure (notamment de conclusion et de dépôt) que celle appliquée pour sa conclusion.

Toute demande de révision devra être notifiée à l’autre partie signataire par courrier recommandé avec avis de réception et comporter, outre l’indication des dispositions dont la révision est sollicitée, les propositions de remplacement.

Toutes les organisations syndicales représentatives seront convoquées à la réunion de négociation de l’avenant de révision.

En cas de demande de révision, le présent accord continuera à s'appliquer jusqu'à ce que l’éventuel accord révisé lui soit substitué.

ARTICLE 8 – SUIVI DE L’ACCORD

Conformément à l’article L. 2222-5-1 du Code du travail, les parties signataires conviennent de faire un point sur l’application du présent accord, sur invitation de la Direction ou à la demande d’une organisation syndicale signataire, dans les douze mois suivant sa signature.

Les représentants de chacune des parties signataires conviennent de se rencontrer à la requête de la partie la plus diligente dans le mois suivant la demande pour étudier et tenter de régler tout différend d'ordre individuel ou collectif né de l'application du présent accord.

La demande de réunion consigne l'exposé précis du différend. La position retenue en fin de réunion fait l'objet d'un procès-verbal rédigé par la Direction. Le document est remis à chacune des parties signataires.

Si cela est nécessaire, une seconde réunion pourra être organisée dans le mois suivant la première réunion.

Jusqu'à l'expiration de ces délais, les parties contractantes s'engagent à ne susciter aucune forme d'action contentieuse liée au différend faisant l'objet de cette procédure.

ARTICLE 9 – DÉPÔT ET PUBLICITÉ

Un exemplaire dûment signé de toutes les parties en sera remis à chaque signataire, puis, le cas échéant, à tout syndicat y ayant adhéré sans réserve et en totalité.

Un exemplaire dûment signé de toutes les parties en sera remis aux représentants du personnel.

Le présent accord sera déposé par voie électronique, via la plateforme TéléAccords (https://www.teleaccords.travail-emploi.gouv.fr), à la Direction Régionale de l’Économie, de l’Emploi, du Travail et des Solidarités (DREETS) dont relève le siège social de la société.

Un exemplaire devra également être déposé au greffe du conseil de prud'hommes de Dijon.

Les parties ont convenu que le présent accord sera anonymisé lors de son dépôt, en application des articles L.2231-5-1 et R.2231-1-1 du Code du travail, par la suppression des noms et prénoms des négociateurs et des signataires.

Le présent accord s’appliquera à compter de sa date de dépôt définitive sur la plateforme dédiée.

Tout avenant qui viendrait modifier l’accord doit faire l’objet d’une information et d’un dépôt dans les mêmes conditions que ce dernier.

Le présent accord est fait en nombre suffisant pour remise à chacune des parties.

Son existence figurera aux emplacements réservés à la communication du personnel.

Information individuelle

Un exemplaire du présent accord sera mis à la disposition des salariés au service Ressources Humaines. Son application sera également mentionnée dans le contrat de travail de tout nouveau salarié entrant au sein de la société, en application des dispositions de l’article L.2262-5 du code du travail.

Fait à Beaune, le 29/06/2022, en 5 exemplaires.

Pour la Société BEAUNE BRIOCHE

Le Directeur

Pour la Délégation Syndicale CFDT

La Déléguée Syndicale

Pour la Délégation Syndicale FO

Le Délégué Syndical

Annexe 1

PRIME TRANSPORT

DÉCLARATION SUR L’HONNEUR

Je soussigné(e) (nom et prénom) : ………………………………………………………………………………………………………

Demeurant : ……………………………………………………………………………………………………………………………………………………….……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………….…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………….……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………….

Certifie sur l’honneur :

  • Utiliser ma voiture personnelle ou mon véhicule électrique, hybride rechargeable ou hydrogène personnel pour mes déplacements entre ma résidence habituelle et mon lieu de travail, immatriculé(e) : …………………………………………………………………………………..

……………………………………………………………………………………………………………………………………

Je joins à la présente attestation une copie de la carte grise de mon véhicule.

Je certifie également que l’utilisation d’un véhicule m’est rendue indispensable (cochez la ou les case(s) correspondante(s)) :

  • Soit parce que ma résidence habituelle ou mon lieu de travail sont situés dans une commune non desservie par un service public de transport collectif régulier ou un service privé mis en place par l'employeur.

  • Ou ma résidence habituelle ou mon lieu de travail n'est pas inclus dans le périmètre d'un plan de mobilité obligatoire en application des articles L. 1214-3 et L. 1214-24 du code des transports.

  • Soit parce que l'utilisation d'un véhicule personnel est rendue indispensable par des conditions d'horaires de travail particuliers (exemples : travail de nuit, horaires décalés, travail continu, équipe de suppléance) ne permettant pas d'emprunter un mode collectif de transport.

Je confirme avoir pris connaissance de l’accord collectif relatif à la mise en place de l’indemnité transport en vigueur au sein de l’entreprise et notamment du montant de l’indemnité transport qui ne peut excéder 200 € par an et par salarié.

Si ma situation devait changer et que je ne remplissais plus les conditions pour percevoir l’indemnité transport ou en cas de changement de situation (adresse, lieu de travail habituel…), je m’engage à en avertir immédiatement le service des Ressources Humaines en adressant un mail avec accusé de réception précisant ma nouvelle situation.

Date et signature du (de la) salarié(e)

Source : DILA https://www.data.gouv.fr/fr/datasets/acco-accords-dentreprise/

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