Accord d'entreprise "ACCORD EN FAVEUR DE L'EGALITE PROFESSIONNELLE ENTRE LES FEMMES ET LES HOMMES" chez BASILIC RESTAURATION (Siège)

Cet accord signé entre la direction de BASILIC RESTAURATION et les représentants des salariés le 2019-11-21 est le résultat de la négociation sur l'égalité professionnelle, la diversité au travail et la non discrimination au travail, l'égalité salariale hommes femmes.

Périmètre d'application de la convention signée entre l'entreprise et les représentants des salariés

Numero : T07820004851
Date de signature : 2019-11-21
Nature : Accord
Raison sociale : BASILIC RESTAURATION
Etablissement : 42225981200390 Siège

Égalité HF : les points clés de la négociation

La négociation s'est portée sur les thèmes suivants

Conditions du dispositif égalité HF pour les salariés : le texte complet de l'accord du 2019-11-21

ACCORD ÉGALITÉ PROFESSIONNELLE

HOMMES/FEMMES

ENTRE LES SOUSSIGNES :

La Société BASILIC RESTAURATION société au capital de 239 498 Euros dont le siège social est situé au 6, avenue du Vieil Etang à Montigny le Bretonneux 78180, immatriculée au Registre du Commerce de VERSAILLES sous le numéro 422 259 812, Code APE 5629B, URSSAF de MONTREUIL n° 9508217409340 07011

Représentée par Monsieur *********

ayant tous pouvoirs à l'effet des présentes.

D'une part,

Et

LA CONFEDERATION GENERALE DU TRAVAIL (C.G.T.)

Représentée par Madame ******** déléguée syndicale

ayant tous pouvoirs à l'effet des présentes.

D’autre part,

Il a été convenu et arrêté ce qui suit :

PRÉAMBULE

Les parties signataires de l’accord s’engagent en faveur de la promotion de l’égalité professionnelle et réaffirment leur attachement au respect du principe de non-discrimination entre les femmes et les hommes. Elles reconnaissent que la mixité dans les emplois à tous les niveaux est source de complémentarité, d’équilibre social et d’efficacité économique.

Le présent accord s’inscrit dans le prolongement des textes parus au niveau national, européen et internationale, notamment constitués par :

  • Le principe d’égalité entre les hommes et les femmes, formulé dans la constitution du 27 octobre 1946,

  • L’article 23 de la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme,

  • La convention 111 de l’Organisation Internationale du Travail du 25 juin 1958,

  • L’article 141 du Traité de la Communauté Européenne,

  • La directive européenne spécifique le 23 septembre 2002 (2002/73/CE),

  • L’Accord National Interprofessionnel du 1er mars 2004, relatif à la mixité et à l’égalité professionnelle entre les hommes et les femmes,

  • La Loi du 11 février 2005 pour l’égalité des chances, la participation et la citoyenneté des personnes handicapées,

  • La Loi du 23 mars 2006 relative à l’égalité salariale entre les hommes et les femmes,

  • Le respect du principe d’égalité de traitement des hommes et des femmes lors de l’embauche, de l’exécution du contrat ou de la rupture, en matière de rémunération et en matière de formation (Articles L.1142-1, L.1144-3, L.3221-2 et L.6112-1 du nouveau Code du Travail).

INTRODUCTION

Le 17 novembre 2008, la direction et les partenaires sociaux ont prise des mesures importantes en signant le 1er accord en faveur de l’égalité professionnelle entre les hommes et les femmes.

Dans le cadre de ce nouvel accord, les parties signataires entendent réaffirmer leur engagement en proposant des dispositions et des actions réalistes et concrètes afin de réduire les inégalités et promouvoir l’égalité hommes femmes au sein de l’entreprise, en articulant le nouvel accord d’égalité « Hommes Femmes » autour des thèmes suivants :

  1. EMBAUCHES

  2. FORMATION

  3. PROMOTION PROFESSIONNELLE

  4. RÉMUNÉRATION

  5. CONDITIONS DE TRAVAIL

  6. CONCILIER VIE PROFESSIONNELLE ET VIE PRIVÉE,

  7. SENSIBILISER ET COMMUNIQUER

  8. DISPOSITIONS FINALES

Les parties conviennent que cet accord est applicable pour une durée déterminée de 4 ans.

TITRE 1 : EMBAUCHES

1 – Egalité de traitement dans le processus de recrutement :

À ce jour en décembre 2019, le nombre de salariés est de 55 personnes. Parmi ces embauches, 24 sont des femmes (43,6%) et 31 sont des hommes (56,4%).
Le recrutement effectué au sein de l’entreprise continuera à privilégier les performances des candidats, sans distinction particulière du sexe.

2- Libellés et contenus des annonces d’emploi rédigées de manière neutre, et égalitaire :

Les parties considèrent que les femmes et les hommes partagent et possèdent les mêmes types de compétences techniques et managériales, à emploi comparable.

BASILIC RESTAURATION appliquera des critères de sélection identiques sans faire référence au sexe ou à tout autre signe de discrimination et s’engage à ce que les libellés et le contenu des offres d’emploi soient rédigés de manière neutre et égalitaire, dans ses opérations de recrutement.

3 –Mixité et promotion des recrutements :

Le rapport de situation fait apparaitre que 33 (60%) des embauches correspondent au personnel de la catégorie « employés » dont 14 (42,4%) sont des hommes et 19 (57,6%) sont des femmes.

Afin de développer l’accès des femmes et des hommes aux différents métiers de l’entreprise, la direction a la volonté de favoriser la mixité des emplois en incitant le recrutement de femmes sur des métiers à forte population masculine et le recrutement d’hommes sur des métiers à forte population féminine.

La direction et les partenaires sociaux ont la volonté de promouvoir l’égalité hommes femmes dans l’entreprise, quelle que soient les tranches d’âge et les métiers exercés. La mixité des emplois doit être recherchée, chaque fois que cela sera possible.

4 – Proportion Hommes/Femmes :

Au sein de l’entreprise, à fin novembre 2019, la proportion d’hommes et de femmes selon les différents statuts est la suivante :

HOMMES FEMMES Total
Employé(e)s 14 (42,4%) 19 (57,6%) 33
Agents de maîtrise 14 (73,7%) 5 (26,3%) 19
Cadres 3 (100%) 0 (0%) 3

Les parties examineront à la fin de chaque année l’évolution de ces proportions.

5 – Cadre des relations écoles et de l’alternance :

Chaque année, les recrutements de jeunes de moins de 25 ans représentent plus de 10% du nombre total d’embauche en contrat à durée indéterminée ou déterminée.

Ces recrutements sont, pour la plupart, le fruit d’actions de partenariat avec des centres de formation professionnelle ou des grandes écoles et se feront en parfaite mixité.

TITRE 2 : FORMATION

A – Favoriser l’égalité d’accès à la formation :

Tout comme le recrutement, la formation participe à l’objectif d’égalité de traitement dans le déroulement de carrière.

BASILIC RESTAURATION veillera à la formation de ses collaborateurs, sans distinction de sexe ou de catégorie professionnelle.

1 – pour les salariés à temps complet et les salariés à temps partiels :

Les actions de formation tant pour le développement professionnel que pour l’adaptation aux évolutions de l’entreprise, doivent bénéficier aux hommes et aux femmes, qu’ils soient salariés à temps complet ou à temps partiels.

L’entreprise veillera à ce que les moyens de formation apportés aux employés, agents de maîtrise et cadres soient équilibrés dans leur répartition entre les hommes et les femmes ainsi qu’entre les salariés à temps complet et à temps partiels.

2 – pour les salariés ayant des contraintes familiales ou géographiques :

La direction et les partenaires sociaux affirment que la formation professionnelle doit être accessible à tous les salariés ; les parties conviennent que les obligations familiales et l’éloignement géographique ne doivent pas être un obstacle à l’accès à la formation.

Dans cet esprit et afin de garantir une parfaite égalité d’accès à la formation pour les hommes et les femmes, l’entreprise s’engage à organiser des formations sur le lieu de travail.

B – Informer les salariés de la formation :

1 – Informer et Communiquer les sessions de formation :

Il est convenu que les salariés prévus pour une session de formation seront prévenu par écrit avant que la session de formation ait lieu, afin d’organiser au mieux leur activité professionnelle et personnelle. S’il s’avérait que la session de formation était annulée et ce, quel que soit le motif, un message serait adressé dans les meilleurs délais.

2 – salariés absents pour un évènement supérieur à 1 an :

Les salariés dont l’absence concerne une maladie, un évènement familial, un congé sans solde ou un congé individuel de formation d’une durée supérieure à 1 an bénéficieront à leur retour, s’ils le souhaitent, et ce dans un délai de 30 jours à compter de la reprise d’activité, d’un entretien avec leur hiérarchie, au cours duquel sera examiné leurs besoins en formation. Ces formations seront validées dans les 12 mois suivant le retour du salarié.

TITRE 3 : PROMOTION PROFESSIONNELLE

A – Assurer l’égalité des chances dans l’évolution professionnelle

Les parties signataires entendent réaffirmer que la diversité suppose que les femmes et les hommes soient en mesure d’avoir les mêmes parcours professionnels, les mêmes possibilités d’évolution de carrière et d’accès aux postes à responsabilités.

La mixité des emplois doit être encouragée dans tous les métiers et à tous les niveaux hiérarchiques de l’entreprise.

Les règles d’évolution de carrière et de promotion définissent d’une égalité de traitement entre les hommes et les femmes.

Toutefois, au regard des recrutements des hommes et femmes recrutés à ce jour, la présence des femmes dans les postes de direction opérationnelle doit être améliorée.

  1. Égalité dans le traitement des promotions des hommes et des femmes :

Il est rappelé que l’évolution professionnelle repose exclusivement sur des critères objectifs, à savoir notamment les compétences et les performances, démontrées dans l’exercice de l’emploi.

Les parties signataires sont d’accord pour affirmer que les possibilités d’évolution sont offertes tant aux hommes qu’aux femmes.

Lorsqu’une promotion sera envisagée, notamment sur les fonctions opérationnelles, l’entreprise se fixe pour objectif de retenir une candidature masculine là où le poste est largement féminisé et une candidature féminine là où le poste est majoritairement occupé par des hommes.

  1. Accompagner la mobilité géographique :

BASILIC RESTAURATION est présente au niveau Paris et région parisienne, et la mobilité régionale est l’un des principes fondateurs de l’évolution professionnelle, fondée sur la satisfaction des besoins de l’entreprise, mais également sur le respect des souhaits et des obligations des collaborateurs.

TITRE 4 : RÉMUNÉRATION

La grille de rémunération de la convention collective d’entreprise est établie sans aucune différenciation en fonction du sexe, de sorte que les salaires d’embauche sont strictement égaux.

L’entreprise réaffirme que l’évolution de la rémunération des salariés est basée sur les compétences, l’expérience professionnelle, le niveau de responsabilité, les résultats et l’expertise dans la fonction occupée, sans considération du sexe.

A – Garantir l’équité en matière de rémunération :

Les parties signataires assurent que le principe d’égalité de rémunération constitue une composante essentielle de l’égalité professionnelle.

Dans le cadre d’une politique de rémunération équitable, l’entreprise réaffirme que les salaires d’embauche à niveau de classification équivalente, doivent être strictement égaux entre les hommes et les femmes.

L’entreprise veillera à ce que des écarts de rémunération ne se créent pas dans le temps en raison d’évènements ou de circonstances personnels.

B – Garantir l’équité de rémunération en neutralisant l’impact de certains congés :

Dans le cadre de l’égalité des hommes et des femmes, l’entreprise rappelle son engagement de garantir à ses salariés de retour de congé spéciaux (maternité, paternité ou adoption), que cette période soit sans incidence sur leur rémunération.

L’entreprise veillera à ce que l’ensemble des salariés concernés, bénéficient de cette disposition.

TITRE 5 : CONDITIONS DE TRAVAIL

A – Salariés à temps partiels et salariés à temps complet :

Dans le cadre de l’organisation du travail, la direction et les partenaires sociaux ont eu le souci de faire évoluer les dispositions conventionnelles afin de satisfaire au mieux aux exigences des salariés et de l’entreprise. Ainsi, la durée du travail pour les temps complets a été réduite dès le mois d’avril 2000 de 39H à 35H75 et ramenée à 35H, forfaits pauses incluses. (Accord sur réduction du temps de travail).

  1. Accès au temps partiels ou au temps complets :

Les parties signataires conviennent que l’accès au temps partiel ou au temps complet est « ouvert » pour les hommes et les femmes qui le souhaitent dans le respect de l’organisation de l’entreprise.

Les salariés bénéficiant d’un contrat de travail à temps complet pourront, sur leur demande, se voir proposer un avenant leur permettant de travailler à temps partiels.

Les salariés à temps partiels qui souhaitent occuper un emploi à temps complet bénéficient d’un droit préférentiel pour obtenir un emploi de même caractéristique et vacant. Dans ce cas, ils se verront proposer un avenant leur permettant de travailler à temps complet.

TITRE 6 : CONCILIER VIE PROFESSIONNELLE ET VIE PRIVÉE

A – Harmonie vie professionnelle et vie privée :

Le bien-être au travail passe par une articulation harmonieuse entre vie privée et vie professionnelle, et l’entreprise s’inscrit naturellement dans cette démarche en s’engageant à appliquer les mesures ci-après :

  1. Départ en congés :

Favoriser le départ en congé à la même date pour les membres d’une même famille vivant sous le même toit. De même, afin d’aider les familles monoparentales ou divorcées, la direction s’engage à positionner les congés des personnes concernées par les dispositions touchant aux positionnements des congés en tenant compte des décisions de justice fixant la garde de l’enfant à l’un ou l’autre des parents pendant les vacances scolaires.

  1. Rentrée scolaire :

Afin de contribuer à harmoniser les temps de vie privés et professionnelle, l’entreprise s’engage à mettre en place des horaires aménagés à l’occasion de la rentrée scolaire : à ce titre, les salariés auront le droit de décaler leur prise de poste de façon à accompagner leurs enfants le jour de la rentrée des classes, sous réserve d’en informer son supérieur hiérarchiques 15 jours à l’avance et dans la mesure où l’organisation du service le permet.

TITRE 7 : SENSIBILISER ET COMMUNIQUER

Les parties signataires conviennent que la réussite de l’accord égalité hommes femmes passe par l’atteinte des objectifs fixés et la bonne application de l’accord.

Conscient que l’ensemble des salariés de l’entreprise doivent s’approprier les mesures négociées, la direction s’engage à communiquer les dispositions de l’accord dès sa signature à l’ensemble des salariés de l’entreprise.

TITRE 8 : DISPOSITIONS FINALES

Le présent accord est conclu pour une durée de quatre exercices annuels, soit du 1er janvier 2020 au 31 décembre 2023. Les parties signataires du présent accord ont la faculté de le réviser et la demande de révision peut intervenir à tout moment, par l’une ou l’autre des parties signataires.

Conformément à la loi, le présent accord sera déposé en deux exemplaires à la direction départementale du travail et de l’emploi et de la formation professionnelle de Saint Quentin en Yvelines, ainsi qu’un exemplaire originale signé par courrier au Conseil des Prud’hommes de VERSAILLES. 

Fait à Montigny le Bretonneux, le 21 novembre 2019

Pour BASILIC RESTAURATION Pour la CGT

Source : DILA https://www.data.gouv.fr/fr/datasets/acco-accords-dentreprise/

Un problème sur une page ? contactez-nous : contact@droits-salaries.com