Accord d'entreprise "ACCORD FONCTIONNEMENT DU CSE ET CSSCT" chez SANTERNE CAMARGUE (Siège)

Cet accord signé entre la direction de SANTERNE CAMARGUE et le syndicat CFDT et CGT-FO le 2019-06-27 est le résultat de la négociation sur l'exercice du droits syndical, les instances représentatives du personnel et l'expression des salariés.

Périmètre d'application de la convention signée entre l'entreprise et le syndicat CFDT et CGT-FO

Numero : T03019001374
Date de signature : 2019-06-27
Nature : Accord
Raison sociale : SANTERNE CAMARGUE
Etablissement : 43948795000024 Siège

Droit syndical : les points clés de la négociation

La négociation s'est portée sur le thème Droit syndical, IRP, expression des salariés UN ACCORD RELATIF A LA PROROGATION DES MANDATS DES MEMBRES DE LA DUP ET DU CHSCT (2018-03-02) L'ACCORD DE FONCTIONNEMENT DU CSE DE LA CSSCT T DU CSEC (2023-06-27)

Conditions du dispositif droit syndical pour les salariés : le texte complet de l'accord du 2019-06-27

ACCORD RELATIF AU FONCTIONNEMENT DU COMITE SOCIAL ET ECONOMIQUE

ET DE LA COMMISSION SANTE, SECURITE, ET CONDITIONS DE TRAVAIL

ENTRE :

La Société SANTERNE CAMARGUE inscrite au R.C.S. de Nîmes sous le numéro 439 487 950, dont le siège social est sis 5 Rue Pierre Bautias – 30128 Garons, représentée par agissant en qualité de,

Ci-après désigné « la Société »,

D’une part,

ET :

Le syndicat CFDT, représenté par en sa qualité de Déléguée syndical,

Le syndicat FO, représenté par en sa qualité de Déléguée syndical,

D’autre part.

Ci-après désignées ensemble « Les Parties ».

IL A ETE PREALABLEMENT EXPOSE CE QUI SUIT :

L'ordonnance n° 2017-1386 du 22 septembre 2017 relative à la nouvelle organisation du dialogue social et économique dans l'entreprise et favorisant l'exercice et la valorisation des responsabilités syndicales a modifié en profondeur les règles de dialogue social et l'architecture des instances représentatives du personnel, laissant aux partenaires sociaux un large champ ouvert à la négociation.

Il est ainsi rappelé qu’un Accord d’entreprise en date du 07/03/2019 prévoit la mise en place d’un Comité Social et Economique (CSE), accompagné d’une Commission Santé, Sécurité, et Conditions de Travail (CSCCT) dotée de moyens visant à préparer et faciliter ses travaux, dans chacun des périmètres suivants :

  • Entreprise Citeos Miramas ;

  • Entreprise Citeos Nimes dans laquelle sont rattachés les salariés de l’UF de la Société.

C’est dans ce cadre, et à la suite du renouvellement des Instances Représentatives du Personnel, que les Parties conviennent de négocier et de conclure le présent accord afin de définir le fonctionnement du Comité Social et Economique et de la Commission Santé, Sécurité, et Conditions de Travail de la Société de chaque entreprise, et de leur articulation avec le Comité Social et Economique Central (CSEC).

Les Parties conviennent que l’intégralité des dispositions prévues au présent accord s’impose au Règlement intérieur du Comité Social et Economique.

Les accords collectifs d’entreprise, les engagements unilatéraux ainsi que les éventuels usages d’entreprise relatifs aux anciennes instances représentatives du personnel, et plus particulièrement à leurs missions et leurs moyens, sont caducs au jour de mise en place des CSE.

CECI EXPOSE, LES PARTIES SONT CONVENUES DE CE QUI SUIT :

TITRE 1 : COMITE SOCIAL ET ECONOMIQUE

ARTICLE 1 - Composition du Comité Social et Economique

Le nombre de titulaires et de suppléants au CSE est fixé conformément aux dispositions du Protocole d’accord préélectoral signé le 27 mars 2019..

Le secrétaire et le trésorier sont choisis parmi les membres titulaires.

Les modalités de désignation et les rôles du secrétaire et du trésorier du CSE, seront rappelés dans le cadre du Règlement intérieur du CSE.

Le CSE est présidé par le Chef d’entreprise, dûment mandaté à cet effet, qui peut éventuellement être assisté de trois collaborateurs.

ARTICLE 2 - Fonctionnement du Comité Social et Economique

2.1 Réunions

Le CSE se réunit au moins une fois tous les deux mois sur convocation du Président du CSE.

Quatre des réunions annuelles porteront sur les attributions du CSE en matière de santé, sécurité et conditions de travail.

Le Président du CSE établira un calendrier prévisionnel annuel des réunions portant sur les attributions du CSE en matière de santé, sécurité et conditions de travail, pour transmission au médecin du travail, à l’agent de l’inspection du travail, de la CARSAT et au représentant de l’OPPBTP. Le respect de ce calendrier et la tenue de ces réunions leur seront confirmés, par l’employeur, au moins 15 jours avant la réunion.

2.2 Convocations, ordre du jour et informations

L’ordre du jour de la réunion et les informations y afférentes seront transmis aux élus, sauf circonstances exceptionnelles, 3 jours avant la tenue de la réunion.

Les parties conviennent que la Direction pourra transmettre les éléments liés à la réunion par courrier ou voie électronique.

2.3 Présence des suppléants en réunion

Conformément à la loi, les suppléants n’assisteront aux réunions du CSE qu’en l’absence d’un titulaire.

Cependant, la Direction entend leur transmettre, lorsqu’une information-consultation est mise à l’ordre du jour d’une réunion, l’ensemble des documents y afférents.

Les suppléants élus seront, également, convoqués à la réunion de manière préventive. De sorte, que si un titulaire était absent lors d’une réunion, avec un point nécessitant une information-consultation des membres du CSE, les membres suppléants seront en capacité de suppléer au pied levé le titulaire absent.

Les membres du CSE sont donc chargés de communiquer entre eux pour assurer la présence des élus dans les bonnes conditions.

2.4 Procès-verbaux

Le procès-verbal de chaque réunion est établi par le secrétaire. Le secrétaire le communique au président du CSE au moins 15 jours avant la réunion plénière suivante.

Après avoir été adopté par le CSE et signé du secrétaire, le procès-verbal peut être affiché ou diffusé parmi le personnel, de la manière suivante : affichage

2.5 Confidentialité et discrétion des membres du CSE

Durant l'exercice de leur mandat et après sa cessation, les membres du CSE seront tenus à une obligation de confidentialité relativement aux informations de toutes natures données et signalées comme confidentielles par la Direction.

Les membres du CSE seront également tenus de se conformer au Règlement Général sur la Protection des Données du 27 avril 2016 (RGPD) et de prendre toutes précautions afin de protéger la confidentialité des informations auxquelles ils auront accès au cours de leur mandat, et en particulier d’empêcher qu’elles ne soient communiquées à des personnes non expressément autorisées à recevoir ces informations.

Ils ne pourront notamment à ce titre utiliser les données auxquelles ils auront accès à des fins autres que celles prévues par leurs attributions, ni faire aucune copie de ces données sauf à ce que cela soit nécessaire à l’exécution de leur mandat. En cas de cessation de leur mandat, ils devront en tout état de cause, restituer intégralement les données, fichiers informatiques et tout support d’information relatif à ces données.

ARTICLE 3 - Heures de délégation

3.1 Crédit d’heures

Afin d’assurer l’exercice de leurs attributions, les membres titulaires du CSE disposent d’un crédit d’heures de 18 heures, fixé en fonction de l’effectif de chaque entreprise, conformément aux dispositions légales en vigueur.

Les Parties rappellent que la prise d’heures de délégation doit se faire durant le temps de travail.

Un membre titulaire du CSE peut cumuler ses crédits mensuels d’heures de délégation sur une période d’un an maximum, correspondant à l’année civile. À condition, cependant, que cela ne porte pas son crédit d’heures mensuel à plus d’une fois et demi le crédit d’heures auquel il a normalement droit. Dans ce cas, le représentant informe au moins 8 jours à l’avance sa hiérarchie de l’utilisation de ces heures.

Par ailleurs, le salarié souhaitant reporter des heures de délégation non utilisées un mois donné devra informer la Direction de cette volonté, avant la fin du mois considéré.

De plus, les membres titulaires du CSE peuvent, chaque mois, répartir les heures de délégation entre eux. Là encore, cela ne doit pas conduire à augmenter de plus d’une fois et demi le crédit d’heures individuel dont dispose chaque membre. Dans ce cas, le représentant informe au moins 8 jours à l’avance sa hiérarchie de l’utilisation de ces heures.

Aucune anticipation de report d’heures ou de mutualisation n’est possible.

3.2. Bons de délégation

Si la Direction reconnait que les missions des représentants du personnel exigent d’eux une certaine disponibilité, elle doit néanmoins être en mesure de prendre les dispositions nécessaires pour assurer une bonne continuité du service.

Ainsi, et sauf circonstances exceptionnelles, le représentant disposant d’un crédit d’heures de délégation qui souhaite s’absenter pour l’exercice de son mandat informe au moins 8 jours à l’avance sa hiérarchie de l’utilisation de ses heures de délégation.

Cette information préalable se fera par le biais d’un bon de délégation, selon le modèle mis à la disposition par la Direction.

Il est rappelé que ce bon ne doit en aucun cas justifier un contrôle des heures de délégation ou des missions pour lesquelles ces heures sont utilisées. Ils ne peuvent non plus faire office d’autorisation d’absence. Il formalise l’information nécessaire de la hiérarchie sur la période prévisible de l’absence

ARTICLE 4 - Moyens du Comité Social et Economique

4.1 Ressources

4.1.1. Fonctionnement

L'employeur verse au CSE une subvention de fonctionnement d'un montant annuel équivalent à 0,20% de la masse salariale brute du périmètre du CSE.

Le versement s'effectuera semestriellement par virement bancaire.

4.1.2. Activités sociales et culturelles

Il est précisé que la détermination du montant global de la contribution patronale versée pour financer les activités sociales et culturelles du CSE ne peut être inférieure au total le plus élevé des sommes affectées aux dépenses sociales de la Société atteint au cours des trois dernières années précédant la prise en charge des activités sociales et culturelles par le CSE, à l'exclusion des dépenses temporaires lorsque les besoins correspondants ont disparu.

L'employeur verse à cet effet au CSE une subvention pour financer les activités sociales et culturelles du CSE d'un montant annuel équivalent à 0.70 % de la masse salariale brute.

Le versement s'effectuera semestriellement par virement bancaire.

4.1.3. Transfert des reliquats de budgets

Le CSE peut décider par une délibération à la majorité des membres présents de transférer une partie du reliquat de budget des activités sociales et culturelles vers le budget de fonctionnement et une partie du reliquat du budget de fonctionnement vers le budget des activités sociales et culturelles dans les conditions fixées par les dispositions légales en vigueurs.

  1. Formation des membres

Les Parties au présent accord conviennent de la nécessité de former les élus à leur rôle afin d’inscrire leur action au service d’un dialogue social de qualité.

Dans ce cadre, celles-ci s’accordent sur les dispositions suivantes :

Au début de leur mandat, les membres élus titulaires et suppléants du CSE bénéficient à leur demande d’une formation économique ainsi que d’une formation aux questions relatives à la santé, à la sécurité et aux conditions de travail.

  • La formation en matière de santé, de sécurité et de conditions de travail est prise en charge par l’employeur conformément aux dispositions légales en vigueurs, au même titre que les frais y afférents éventuellement engagés par les élus, sur présentation de justificatifs et après validation d’au moins deux devis ;

  • La formation économique est prise en charge par le CSE sur son budget de fonctionnement conformément aux dispositions légales en vigueurs ;

Le temps passé pour ces formations est considéré comme du temps de travail effectif et rémunéré comme tel.

4.3 Local et affichage

Le CSE dispose d'une salle de réunion pour accomplir ses missions et pour s'y réunir dans les conditions légales en vigueurs.

Concernant l'affichage, les membres du CSE peuvent faire afficher les renseignements qu'ils ont pour rôle de porter à la connaissance du personnel sur des emplacements prévus et destinés aux communications syndicales.

ARTICLE 5 - Attributions du Comité Social et Economique

5.1 La Base de Données Economiques et Sociales (BDES)

La BDES est constituée au niveau de la Société selon les modalités fixées à l’article 14 du présent accord.

5.2 Les consultations du CSE

Le CSE est consulté selon les modalités définies par l’article 13 du présent accord.

TITRE 2 : COMMISSION SANTE, SECURITE, ET CONDITIONS DE TRAVAIL

L’effectif de la Société étant inférieur à 300, la mise en place au sein du CSE d'une Commission Sante, Sécurité et Conditions de Travail n'est pas obligatoire.

La Direction portant toutefois une grande importance aux questions touchant à la santé, la sécurité et aux conditions de travail, a souhaité, en sus de ses obligations légales, mettre en place une CSSCT au sein de chaque CSE.

Il est donc prévu la constitution d’une CSSCT dans les conditions suivantes :

ARTICLE 6 - Composition de la CSSCT

La CSSCT est composée :

  • du Président du CSE, assisté éventuellement de 3 collaborateurs (ensemble, ils ne peuvent pas être en nombre supérieur à celui des représentants du personnel titulaires) ;

  • de 2 membres désignés par le CSE, parmi ses membres élus, à la majorité des membres titulaires présents.

Un rapporteur est désigné par le CSE, parmi ses membres élus titulaires, à la majorité des membres titulaires présents.

La désignation des membres de la CSSCT est faite par une résolution du CSE à la majorité des membres présents. Ce vote s’effectuera à bulletins secrets à la majorité relative à un tour. Les candidats ayant le plus de voix seront donc élus. Le Président ou son représentant ne participent pas au vote. Les suppléants ne voteront pas sauf s’ils remplacent un titulaire.

Les candidats se feront connaître au plus tard en début de séance.

Ces membres sont désignés pour une durée qui prend fin avec celle des mandats des membres du CSE.

Lorsqu’un membre de la CSSCT cesse ses fonctions pour l’une des causes prévues par les dispositions légales (démission, rupture du contrat de travail, révocation, etc.) ou est momentanément absent pour une cause quelconque, le remplaçant est désigné par le CSE selon les mêmes modalités que ci-dessus.

ARTICLE 7 - Attributions de la CSSCT

La CSSCT se voit confier, par délégation du CSE les attributions et missions suivantes :

  • Procéder à des inspections/visites périodiques en matière de santé, de sécurité et des conditions de travail ;

  • Contribuer à promouvoir la prévention des risques professionnels dans l’entreprise et de susciter toute initiative qu'elle estime utile dans cette perspective ;

A cet égard, il est rappelé que la CSSCT n’a aucune attribution consultative et ne peut décider de recourir à un expert.

ARTICLE 8 - Fonctionnement de la CSSCT

8.1 Réunions

Le nombre de réunions de la CSSCT est fixé à 2 par an minimum.

Assistent aux réunions de la CSSCT :

  • le Médecin du travail ;

  • le Responsable interne du service de sécurité et des conditions de travail ;

  • l'Agent de contrôle de l'inspection du travail ;

  • les Agents des services de prévention des organismes de sécurité sociale.

La CSSCT se réunit à l'initiative de son Président, lequel fixe les dates et heures de réunion, convoque les participants par tous moyens à sa convenance et établit un ordre du jour accompagné, le cas échéant, des documents nécessaires aux travaux de la commission.

Le rapporteur est chargé de rédiger un compte-rendu retraçant les échanges tenus lors de ces réunions et de faire le relai entre les travaux de la CSSCT et le CSE.

8.2 Crédit d’heures

 

Les membres de la CSSCT bénéficient de 1 heures de délégation par mois pour l’exercice de leurs missions, en sus de leur crédit en tant que membre du CSE le cas échéant.

Ce crédit d’heures pourra faire l’objet d’une mutualisation et/ou d’une annualisation à l’instar de ce que prévoit la loi pour les heures de délégations des membres du CSE tel que définie à l’article 3.1 ci-dessus.

Sauf circonstances exceptionnelles, le représentant disposant d’un crédit d’heures de délégation qui souhaite s’absenter pour l’exercice de son mandat informe au moins 8 jours à l’avance sa hiérarchie de l’utilisation de ses heures de délégation, conformément aux dispositions définies à l’article 3.2 du présent accord.

Le temps passé aux réunions de la CSSCT est rémunéré comme temps de travail effectif et n'est pas déduit du crédit d'heures.

8.3 Moyens

Pour l’exercice de leurs fonctions, les membres de la CSSCT peuvent, tant durant leurs heures de délégation qu’en dehors de leurs heures habituelles de travail, circuler librement dans l’entreprise et y prendre tous les contacts nécessaires à l’accomplissement de leurs missions, notamment auprès d’un salarié à son poste de travail, sous réserve de ne pas apporter une gêne importante à l’accomplissement du travail des salariés.

Il est par ailleurs convenu de mettre à la disposition des membres de la CSSCT le même local que celui du CSE.

8.4 Formation

Les membres de la CSSCT bénéficient de la formation nécessaire à l’exercice de leurs missions en matière de santé, de sécurité et de conditions de travail conformément aux dispositions légales en vigueurs.

TITRE 3 : COMITE SOCIAL ET ECONOMIQUE CENTRAL

ARTICLE 9 - Composition du Comité Social et Economique Central (CSEC)

9.1 Mise en place du CSEC

Il est rappelé que la mise en place d'un CSEC n'a d’objet que s'il existe au moins deux CSE d'entreprise et que la Société compte au moins 50 collaborateurs.

Cela signifie que si un seul CSE est créé par suite de carence dans le ou les autres entreprises, le CSEC ne sera pas constitué.

Par ailleurs, en cas de carence dans la représentation de certaines des entreprises, le CSEC fonctionnera valablement sans que tous les sièges soient pourvus.

9.2 Nombre de sièges et répartition des sièges à pourvoir

Conformément au Protocole d’accord préélectoral signé le 27 mars 2019, le CSEC est composé de 2 titulaires et 2 suppléants.

Afin d'assurer la représentation la plus juste de chaque entreprise, la répartition des sièges est fixée comme suit :

Entreprise Citeos Nîmes :

  • 1 titulaire et 1 suppléant

Entreprise Citeos Miramas :

  • 1 titulaire et 1 suppléant

Les membres du CSEC sont nécessairement désignés parmi les membres des CSE selon les principes en vigueur au jour de conclusion du présent accord :

  • les membres titulaires des CSE peuvent être désignés titulaires et/ou suppléants au CSEC,

  • les membres suppléants des CSE ne peuvent être désignés que suppléants au CSEC.

Cette désignation aura lieu lors de la première réunion à l’issue de la proclamation des résultats des élections professionnelles.

Le mode de scrutin et les modalités d’élections des membres du CSEC sont fixés conformément au Protocole d’accord préélectoral en vigueur.

Un secrétaire et un trésorier sont choisis parmi les titulaires, selon les mêmes conditions que pour le CSE.

Le CSEC est présidé par le Président de la Société qui peut éventuellement être assisté de trois collaborateurs.

ARTICLE 10 - Fonctionnement du CSEC

10.1 Réunions

Le CSEC se réunit au moins au moins une fois tous les 6 mois au siège de la Société.

Il peut tenir des réunions exceptionnelles à la demande de la majorité de ses membres, ou à la demande de l'employeur.

Y assistent les membres titulaires uniquement.

Les suppléants élus seront, également, convoqués à la réunion de manière préventive. De sorte, que si un titulaire était absent lors d’une réunion, avec un point nécessitant une information-consultation des membres du CSEC, les membres suppléants seront en capacité de suppléer au pied levé le titulaire absent.

10.2 Convocations, ordre du jour et informations

Le CSEC se réunit sur convocation de l'employeur.

L’ordre du jour est établi conjointement par le Président et le Secrétaire du CSEC. L’ordre du jour de la réunion et les informations y afférentes seront transmis aux élus, sauf circonstance exceptionnelle, 8 jours avant la tenue de la réunion.

Les parties conviennent que la Direction pourra transmettre les éléments liés à la réunion par courrier ou voie électronique.

10.3 Procès-verbaux

Le procès-verbal de chaque réunion est établi par le secrétaire. Il le communique au président du CSEC au moins 15 jours avant la réunion plénière suivante.

Une fois signé, le secrétaire du CSEC transmet le procès-verbal aux CSE.

Il pourra ensuite être affiché ou diffusé parmi le personnel, de la manière suivante par affichage.

10.4 Confidentialité et discrétion des membres du CSEC

Durant l'exercice de leur mandat et après sa cessation, les membres du CSEC seront tenus à une obligation de confidentialité relativement aux informations de toutes natures données et signalées comme confidentielles par la Direction.

Les membres du CSEC seront également tenus de se conformer au Règlement Général sur la Protection des Données du 27 avril 2016 (RGPD) et de prendre toutes précautions afin de protéger la confidentialité des informations auxquelles ils auront accès au cours de leur mandat, et en particulier d’empêcher qu’elles ne soient communiquées à des personnes non expressément autorisées à recevoir ces informations.

Ils ne pourront notamment à ce titre utiliser les données auxquelles ils auront accès à des fins autres que celles prévues par leurs attributions, ni faire aucune copie de ces données sauf à ce que cela soit nécessaire à l’exécution de leur mandat. En cas de cessation de leur mandat, ils devront en tout état de cause, restituer intégralement les données, fichiers informatiques et tout support d’information relatif à ces données.

ARTICLE 11 - Heures de délégation

Les membres élus du CSEC ne bénéficient d'aucun crédit d'heures spécifique au titre de ce mandat. Ils doivent en conséquence utiliser les heures de délégation dont ils disposent en tant que membre du CSE.

ARTICLE 12 - Attributions du CSEC

Le CSEC exerce les attributions qui concernent la marche générale de la Société, et qui excèdent les limites des pouvoirs des chefs d’entreprise.

ARTICLE 13 - Consultations du CSEC

13.1 Consultations récurrentes

13.1.1. Articulation des consultations récurrentes entre CSE et CSEC

Conformément à l'article L.2312-22 du Code du travail :

  • Les consultations sur les orientations stratégiques et sur la situation économique et financière de l'entreprise sont conduites au niveau de la Société, donc au sein du CSEC ;

  • La consultation sur la politique sociale est conduite à la fois au niveau central (CSEC) et au niveau des entreprises (CSE) lorsque sont prévues des mesures d'adaptation spécifiques à ces entreprises.

13.1.2. Périodicité des consultations récurrentes

Le CSEC est consulté sur les 3 thématiques suivantes :

  • Tous les ans sur les orientations stratégiques de l'entreprise ;

  • Tous les ans sur la situation économique et financière de l'entreprise ;

  • Tous les ans sur la politique sociale de l'entreprise, les conditions de travail et l'emploi.

13.2 Consultations ponctuelles

13.2.1. Consultation du seul CSEC

Le CSEC est seul consulté :

  • Sur les projets décidés au niveau de la Société qui ne comportent pas de mesures d'adaptation spécifiques à une ou plusieurs entreprises ;

  • Sur les projets décidés au niveau de la Société lorsque leurs éventuelles mesures de mise en œuvre, qui feront ultérieurement l'objet d'une consultation spécifique au niveau approprié, ne sont pas encore définies ;

  • Sur les mesures d'adaptation communes à plusieurs entreprises concernant les projets d'introduction de nouvelles technologies, ou pour tout aménagement important modifiant les conditions de santé et de sécurité ou les conditions de travail.

Il revient à la Direction de déterminer la nature des projets à cet égard.

Dans ces cas, l'avis du CSEC accompagné des documents relatifs au projet est transmis aux CSE concernés.

13.2.2. Articulation des consultations ponctuelles entre CSE et CSEC

Il y a information et consultation :

  • Du (ou des) seul(s) CSE concerné(s) pour les projets décidés au seul niveau de l’entreprise limité aux pouvoirs du chef d’entreprise ;

  • Conjointe du CSEC et des CSE concernés pour les projets décidés au niveau de la Société et comportant des mesures d'adaptation spécifiques à l’entreprise.

Il revient à la direction de déterminer la nature des projets à cet égard.

13.3 Ordre et délais de consultations en cas de consultations conjointes entre CSE et CSEC

En cas de consultation conjointe entre CSE et CSEC, l'ordre et les délais de consultations applicables sont ceux fixés par les dispositions légales en vigueurs, à savoir :

  • L'avis de chaque CSE est rendu et transmis au CSEC au plus tard 7 jours avant la date à laquelle ce dernier est réputé avoir été consulté et rendu un avis négatif. A défaut, l'avis de chaque CSE est réputé négatif ;

  • L'avis du CSEC est rendu dans les mêmes délais que le CSE.

ARTICLE 14 - La Base de Données Economique et Sociale (BDES)

Les Parties conviennent de définir, entre elles, des règles propres à l’organisation et à l’utilisation de la BDES.

Si celles-ci partagent le constat de l’intérêt d’un tel outil pour centraliser les informations remises aux représentants des salariés, elles identifient néanmoins nombre de difficultés dans le système actuel et souhaitent ainsi en adapter le fonctionnement à leur objectif de disposer d’informations réellement utiles, en temps utile.

14.1.1. Mode d’emploi

La BDES est constituée au niveau de la Société.

Celle-ci est accessible à l’ensemble des membres élus du CSE et de la CSSCT, ainsi qu’aux délégués syndicaux .

La BDES est constituée sur support informatique, celle-ci étant disponible via un réseau partagé dont les accès sont restreints aux personnes suscitées.

Pour l’ensemble des éléments identifiés comme confidentiels par la Direction, les salariés bénéficiant d’un accès à la BDES sont tenus à une obligation de discrétion quant aux données inscrites.

Conformément aux dispositions légales, la mise à jour des données dans la BDES vaut communication aux élus et/ou communication des rapports.

A chaque actualisation de la base, l’employeur en informera les représentants du personnel, par voie électronique.

14.1.2. Contenu

La BDES contient l’ensemble des informations identifiées par les Parties comme utiles pour la réalisation des trois informations-consultations récurrentes.

Sauf disposition contraire du présent accord, ces informations sont ainsi mises à jour une fois par an.

Afin de tenir compte des spécificités propres à l’activité, les Parties conviennent entre elles que les données chiffrées dans la BDES sont communiquées pour l’année précédente et l’année en cours.

Pour l’année à venir, seules devront être transmises les informations jugées pertinentes, à savoir : le chiffre d’affaires prévisionnel, le carnet de commandes prévisionnel, les principales affaires en étude/à venir, les projections d’effectifs et notamment les prévisions d’embauche et de départ à la retraite, les métiers identifiés comme « en tension ».

ARTICLE 15 - Ressources du CSEC

Conformément aux dispositions légales en vigueur, le CSEC ne dispose d’aucune subvention spécifique.

Un accord entre le CSEC et les CSE pourra le cas échéant prévoir la rétrocession d’une partie de la subvention de fonctionnement et/ou des œuvres sociales des CSE vers le CSEC.

TITRE 4 : NEGOCIATIONS COLLECTIVES

Convaincues de l’importance d’adapter les négociations collectives obligatoires aux besoins de la Société et des salariés, les Parties conviennent de définir des règles propres à la périodicité de ces négociations obligatoires, dans l’objectif de construire un dialogue social de qualité et adapté aux enjeux de la Société.

ARTICLE 16 - Périodicité des négociations obligatoires

16.1 Négociations relatives à la rémunération, au temps de travail et au partage de la valeur ajoutée dans l’entreprise

Les Parties conviennent de conserver une fréquence annuelle pour cette négociation.

16.2 Négociations sur l’égalité professionnelle hommes / femmes et la qualité de vie au travail

Les parties conviennent de négocier sur ce thème tous les 4 ans.

Il est précisé que les négociations s’ouvriront individuellement sur chacun des thèmes prévus par la négociation.

16.3 Négociations sur la gestion des emplois et des parcours professionnels

Les parties conviennent de négocier sur ce thème tous les 4 ans.

ARTICLE 17 - Calendrier des réunions de négociations obligatoires

Les parties conviennent que les 3 négociations obligatoires ci-dessus s’ouvriront à l’échéance des accords actuellement en cours portant sur chacun de ces domaines.

TITRE 5 : DISPOSITIONS FINALES

ARTICLE 18 - Durée

Le présent accord entrera en vigueur au lendemain de son dépôt à la DIRECCTE et prendra fin à l’échéance des mandats des élus au prochain Comité Social et Economique.

ARTICLE 19 - Révision, Adaptation, Dénonciation

Le présent accord pourra être révisé pendant la période d'application, au cas où les modalités de mise en œuvre n'apparaîtraient plus conformes aux principes ayant servi de base à son élaboration ou en cas de d’évolution de l’organisation de la Société modifiant le nombre et le périmètre des établissements distincts.

Ainsi et conformément aux dispositions légales en vigueurs, le présent accord pourra être révisé, à tout moment pendant sa période d’application.

Toute demande de révision, totale ou partielle, devra être effectuée par lettre recommandée avec accusé de réception, selon les conditions légales en vigueurs. Toute modification fera l’objet d’un avenant conclu dans les conditions prévues par les dispositions législatives et réglementaires.

ARTICLE 20 - Suivi de l’accord

Pour assurer son effectivité, les parties s’accordent sur la nécessité de se rencontrer avant l’échéance des mandats des élus au prochain Comité Social et Economique afin d’anticiper les modifications et évolutions nécessaires à la bonne mise en application des stipulations du présent accord.

ARTICLE 21 - Publicité et dépôt

En application du décret n° 2018-362 du 15 mai 2018 relatif à la procédure de dépôt des accords collectifs, le présent accord sera déposé par la Société, auprès de la DIRECCTE, sur la plateforme de télé-procédure dédiée (TéléAccords).

Conformément aux dispositions légales en vigueurs, une version rendue anonyme du présent accord, ne comportant pas les noms et prénoms des négociateurs et des signataires, sera également déposé par la société auprès de la DIRECCTE, en même temps que l’accord.

Un exemplaire sera adressé par la Société au greffe du Conseil des Prud’hommes de Nîmes

Une mention de cet accord figurera sur les tableaux d’affichage présents dans la société et une copie sera remise aux membres du CSEC, ainsi qu’aux membres des CSE.

La signature du présent accord sera portée à l’ordre du jour des différents CSE pour information des élus.

Un exemplaire original est remis ce jour à l’organisation syndicale signataire .

Fait à Miramas, le 27 juin 2019

En 4 exemplaires.

Pour la Société :

Pour les organisations syndicales :

Délégué syndical Délégué syndical

Source : DILA https://www.data.gouv.fr/fr/datasets/acco-accords-dentreprise/

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