Accord d'entreprise "Accord collectif d'entreprise sur le CSEC" chez TRIDENT SPECTACLES VIVANTS - SCENE NATIONALE DE CHERBOURG EN COTENTIN (Siège)

Cet accord signé entre la direction de TRIDENT SPECTACLES VIVANTS - SCENE NATIONALE DE CHERBOURG EN COTENTIN et les représentants des salariés le 2019-05-29 est le résultat de la négociation sur l'exercice du droits syndical, les instances représentatives du personnel et l'expression des salariés.

Périmètre d'application de la convention signée entre l'entreprise et les représentants des salariés

Numero : T05019001250
Date de signature : 2019-05-29
Nature : Accord
Raison sociale : SCENE NATIONALE DE CHERBOURG EN COTENTIN
Etablissement : 44339514000017 Siège

Droit syndical : les points clés de la négociation

La négociation s'est portée sur le thème Droit syndical, IRP, expression des salariés

Conditions du dispositif droit syndical pour les salariés : le texte complet de l'accord du 2019-05-29

Accord collectif d’entreprise sur le

Comite Social et Economique Conventionnel

ENTRE :

Le Trident, Scène nationale de Cherbourg-en-Cotentin

Association régie par la loi du 1er juillet 1901

Place du Général de Gaulle – CS 90807 — 50108 CHERBOURG EN COTENTIN

N° SIRET : 443 395 140 00017 / Code APE : 9004Z

Représenté par son Directeur, Monsieur

D’une part,

ET :

Le Comité Economique et Social Conventionnel,

pris en la personne de , déléguée du personnel (non mandatée)

PREAMBULE

Conformément aux dispositions légales issues de l’Ordonnance du 22 septembre 2017 relative à la nouvelle organisation du dialogue social et économique dans l'entreprise et favorisant l'exercice et la valorisation des responsabilités syndicales, ratifiée par la loi n°2018-217 du 29 mars 2018, le Comité social et économique (CSEC) devient l’unique instance représentative élue au sein du TRIDENT Scène nationale de Cherbourg-en-Cotentin.

Par accord du 20 juillet 2018 (à ce jour non étendu), les partenaires sociaux relevant de la branche des entreprises artistiques et culturelles ont décidé d’adapter le titre III « Institutions représentatives du personnel » au nouveau cadre législatif et réglementaire et de créer le Comité Social et Economique Conventionnel (CSEC).

En vertu de l’article III-2.2 de cet accord, le CSEC doit être constitué au sein des entreprises d’au moins 11 salariés, dont les moyens et attributions doivent être précisés au sein d’un accord d’entreprise.

Le présent accord a donc vocation à déterminer le fonctionnement du CSEC au sein du TRIDENT Scène nationale de Cherbourg-en-Cotentin.

Il est précisé qu’en vertu de la primauté de l’accord d’entreprise sur l’accord de branche (article L2253-1 T du Code du travail), cet accord adopte des dispositions dérogatoires au CSEC défini dans l’accord de branche.

Article 1 : Objet de l’accord

Le présent accord détermine :

  • La composition du CSEC

  • Les modalités et moyens de son fonctionnement

Article 2 – Composition du CSEC

2.1 Présidence du CSEC

Le CSEC est présidé par l’employeur, dont les missions sont les suivantes :

  • Il envoie les convocations pour toutes les réunions du Comité,

  • Il anime les débats,

  • Il assure l'examen des questions portées à l'ordre du jour, jusqu'à épuisement.

  • Il est chargé de toutes les démarches et notifications officielles, transmission des pièces à l’Inspecteur du travail et autres administrations.

Le Président pourra être assisté d’un collaborateur, sous réserve de ne pas placer la délégation du personnel en infériorité numérique.

2.2 Délégation du personnel au CSEC

La délégation du personnel comporte :

- un nombre égal de titulaires et de suppléants élus dans les conditions légalement prévues, pour un mandat d’une durée de 4 ans.

Le nombre de membres de la délégation du personnel du CSEC et le nombre d'heures de délégation (mensuel et total) dont ils bénéficient, sont déterminés en fonction de l'effectif de l'entreprise de la façon suivante :

Effectif (nombre de salariés ETP) Nombre de titulaires Nombre mensuel d'heures de délégation Total heures de délégation
11 à – de 25 1 10 10
25 à – de 50 2 10 20

Les parties conviennent qu’afin de renforcer la délégation du personnel et de permettre au(x)membre(s) suppléant(s) de participer activement aux missions du CSEC, ceux-ci bénéficient d’heures de délégation dans les conditions suivantes :

Effectif (nombre de salariés ETP) Nombre de suppléants Nombre mensuel d'heures de délégation Total heures de délégation
11 à – de 25 1 10 10
25 à – de 50 2 10 20

A concurrence de 50 salariés, l’entreprise est réputée rester dans sa catégorie d’effectif jusqu’à l’échéance des mandats en cours des représentants élus du personnel.

Article 3 – Fonctionnement

Les représentants du personnel au CSEC exercent individuellement les droits qui sont reconnus au comité. Le CSEC ne bénéficie pas de la personnalité morale.

La direction met à la disposition du comité un local permettant aux élus de remplir leurs missions et notamment de se réunir, à savoir l’espace de réunion au 2eme étage / cuisine.

Ce local est équipé d’une armoire fermant à clé et le matériel nécessaire aux activités du CSEC est à la charge de l’employeur.

Article 4 – Attributions générales du CSEC

4.1 Présentation des réclamations à l’employeur

La délégation du personnel au CSEC a pour mission de présenter à l'employeur les réclamations individuelles ou collectives relatives aux thèmes suivants :

-  les salaires ;

-  l'application du Code du travail et des autres dispositions légales concernant notamment la protection sociale ;

-  l'application des conventions et accords collectifs.

4.2 Promotion de la santé, de la sécurité et des conditions de travail

La délégation du personnel au CSEC contribue à promouvoir la santé, la sécurité et les conditions de travail dans l'entreprise et réalise des enquêtes en matière d'accidents du travail ou de maladies professionnelles ou à caractère professionnel.

A ce titre, les membres de la délégation sont informés de la réception par l'employeur des documents de vérification et de contrôle (attestations, consignes, résultats et rapports relatifs aux vérifications et contrôles mis à la charge de l'employeur au titre de la santé et de la sécurité au travail).

Ils peuvent demander communication de ces documents.

4.3 Interventions auprès de l'inspection du travail

Les membres de la délégation du personnel du CSEC peuvent saisir l'inspection du travail de toutes les plaintes et observations relatives à l'application des dispositions légales dont elle est chargée d'assurer le contrôle.

4.4 Droits d’alerte

Les droits d’alerte s’exercent dans les conditions légales et réglementaires en vigueur.

  1. Atteinte aux droits des personnes

En cas d'atteinte dans l'entreprise aux droits des personnes, à leur santé physique et mentale ou aux libertés individuelles, tout membre de la délégation du personnel au CSEC peut en saisir l'employeur.

Dans ce cas, celui-ci doit alors procéder sans délai à une enquête avec tout membre titulaire de la délégation du personnel et prendre les dispositions nécessaires pour remédier à cette situation.

  1. Danger grave et imminent

Tout membre titulaire de la délégation du personnel au CSEC qui constate, par lui-même ou par l'intermédiaire d'un salarié, l'existence d'une cause de danger grave et imminent doit en alerter immédiatement l'employeur.

Il s'agit notamment des situations où le risque est réalisable brusquement, dans un délai rapproché, et où ce risque représente une menace sérieuse et très proche dans le temps, de nature à provoquer une atteinte sérieuse à l'intégrité physique d'un salarié.

  1. Risque grave pour la santé publique et l’environnement

Tout membre de la délégation du personnel au CSEC peut saisir l'employeur, s'il estime, de bonne foi, que les produits ou procédés de fabrication utilisés ou mis en œuvre par l'association font peser un risque grave sur la santé publique ou l'environnement.

Article 5 - Attributions spécifiques

Le CSEC doit être informé et consulté dès lors qu’une disposition légale le prévoit expressément. Ainsi, le CSEC, doit être réuni et consulté par l'employeur :

- en cas de licenciement d’un salarié protégé

- en cas de licenciement collectif pour motif économique,

- en cas de reclassement d’un salarié déclaré inapte,

- en matière de congés payés pour la fixation des périodes de congés et l’ordre des départs, lorsqu’à défaut d’accord collectif, elle fait l’objet d’une décision unilatérale de l’employeur,

- en cas de mise en place ou modification du règlement intérieur.

Le CSEC est représenté par ses représentants élus du personnel titulaires au conseil d'administration et lors des assemblées générales, dans le respect des dispositions statutaires.

La représentation de la délégation du CSEC au conseil d'administration sera décrite dans les statuts de l’association.

Article 6 - Attributions complémentaires négociées

Au-delà des attributions prévues par la loi, la Direction et les représentants élus du personnel ont élargi les attributions des membres du CSEC, dans les domaines suivants :

  • Conditions d’emploi et de travail

Les membres du CSEC devront être informés de toute mesure modifiant de manière importante les conditions d'emploi et de travail, des embauches et remplacements prévus, des périodes d’annualisation basses.

  • Contribution à l'effort de construction :

La direction fournira aux représentants élus du personnel tous les renseignements utiles sur l'affectation envisagée de cette contribution : l'organisme collecteur

  • Formation professionnelle et formation permanente et continue :

La direction informera annuellement les représentants élus du personnel sur le plan de formation de l’entreprise. Une réunion annuelle permettra de présenter avant le 31 mars de l’année N le bilan de l’année N-1 et le projet de l’année N.

Les représentants élus du personnel pourront émettre toutes suggestions sur ces matières : contenu, organisation, nombre et choix des stagiaires, etc.

  • Attributions sociales et économiques des représentants élus du personnel

Les représentants élus du personnel auront communication, en même temps que les membres du conseil d’administration, des documents établis à l'intention de celui-ci :

  • Organigramme,

  • Budget général de fonctionnement et d’investissement

  • Bilan de l’exercice budgétaire et rapport des commissaires aux comptes.

Aux mêmes échéances, un rapport social sera adressé pour information aux membres du CSEC comportant les informations suivantes :

Répartition des effectifs par groupe et par service (+ comparaison branche quand elle existe)

  • Par âges et ancienneté

  • Par genre h/f

  • Par type de contrats CDI, CDD, …

Structure salariale (+ comparaison branche quand elle existe)

  • Ratios de hiérarchie des salaires par groupes, par service,

  • Écart moyen à la grille syndeac par groupes, par service,

  • Évolution des postes

Accès à la formation professionnelle

  • Par type de formation (obligatoires, certifications/habilitations, développement des compétences)

  • Budgets consacrés à la formation (nb jours/nb heures/nb salariés/masse salariale)

  • Formes et délais des consultations

La direction facilitera dans toute la mesure de ses moyens l'exercice des diverses attributions des représentants élus du personnel.

Les représentants élus du personnel pourront poser à ces responsables, de leur propre initiative, toute question entrant dans le cadre de leurs attributions professionnelles.

Sauf circonstances exceptionnelles, les communications aux membres du CSEC sont faites par écrit. Les membres du CSEC disposent d'un délai de 15 jours maximum afin d’émettre leur avis lorsqu’ils sont régulièrement consultés.

Article 7 – Réunions du CSEC

7.1. Réunions ordinaires

Les réunions périodiques permettent à l’employeur de remplir ses obligations d’information et/ou de consultation du CSEC et aux membres de la délégation d’exercer leurs prérogatives.

Ces réunions ont lieu au moins une fois par mois.

7.2. Réunions extraordinaires

L’employeur doit recevoir collectivement les membres du CSEC, si les deux conditions suivantes sont réunies :

- à la demande du ou des titulaires

- et en cas d’urgence, c’est-à-dire lorsque la solution du problème posé implique une réponse immédiate.

Les membres du CSEC peuvent également être reçus par l’employeur, soit individuellement soit par catégorie professionnelle ou par service, selon la question à traiter, sans avoir à justifier d’urgence.

7.3. La convocation

Les convocations aux réunions du comité sont expédiées par mail aux membres du CSEC.

Elles indiquent la date, l’heure, le lieu de la réunion et sont transmises au moins 3 jours ouvrables avant la date prévue pour la réunion.

Les réunions exceptionnelles devront être organisées et les convocations adressées sans délai.

7.4. Les réunions

Sauf circonstances exceptionnelles, les membres de la délégation du personnel du CSEC remettent à l'employeur une note écrite exposant l'objet des demandes présentées, 2 jours ouvrables avant la date à laquelle ils doivent être reçus.

L'employeur doit répondre aux demandes transmises par les membres du CSEC lors de la réunion et au plus tard dans les 6 jours ouvrables suivant la réunion.

Ses réponses doivent être écrites et motivées.

Les demandes des membres de la délégation du personnel du CSEC et les réponses motivées de l'employeur sont, soit transcrites sur un registre spécial, soit annexées à ce registre

7.5. Les discussions

Les participants :

Le Comité ne peut délibérer valablement qu'en présence du Président.

Les séances du Comité n'étant pas publiques, seront donc participants :

  • Avec voix délibératives :

  • Le Président, sauf quand il consulte le Comité en tant que Délégation du Personnel,

  • Les membres titulaires,

  • Avec voix consultatives :

  • Les collaborateurs désignés, le cas échéant, par le président pour l’assister lors des réunions,

  • Toute personne dont il est demandé l’assistance

7.6. Les délibérations

Lorsque les membres du CSEC sont amenés à émettre un avis, les délibérations sont valables quel que soit le nombre des membres présents.

Toutes les décisions sont prises à main levée à la majorité des voix exprimées.

Cependant, tout membre ayant voix délibérative peut demander que le vote ait lieu au scrutin secret.

En tout état de cause, le scrutin sera toujours secret lorsque le Comité devra exprimer un vote concernant des individus et notamment en cas de licenciement d’un salarié protégé.

Lorsque le Comité est appelé à donner son avis sur le licenciement d'un de ses membres, ce dernier prend part au vote.

Le Président ne participe pas au vote lorsqu'il consulte les membres élus du Comité en tant que Délégation du Personnel.

Article 8 - Statut et moyens des membres élus au CSEC

8.1. Crédit d’heures

Les représentants disposent d’heures de délégation pour leur permettre d’exercer leurs fonctions.

Les heures de délégation peuvent être annualisées dans la limite de 12 mois (année civile), et dans la limite de 1.5 fois par mois du crédit d’heure mensuel dont bénéficie le membre du CSEC.

Les heures de délégation peuvent être mutualisées entre titulaires et suppléants ou entre titulaires, dans la limite de 1.5 fois par mois du droit mensuel acquis par le titulaire (heures de délégation des suppléants comprises)

Pour les heures cumulées ou mutualisées une information précise et écrite doit être faite à l’employeur par le titulaire au moins 8 jours avant l’utilisation desdites heures.

Le crédit d’heures doit être utilisé pour l’exercice du mandat au titre duquel il est pris.

Les heures de délégation seront prises, par priorité, sur le temps de travail.

8.2. Bons de délégation

Pour des raisons d’organisation (facilité du décompte des heures de délégation et pouvoir pallier dans des meilleures conditions à l’absence du salarié), des bons de délégation sont mis en place au sein de l’Association dont le modèle est annexé.

Le bénéficiaire du crédit d’heures qui souhaite partir en délégation s’efforcera d’informer sa hiérarchie dans un délai de 3 (trois) jours ouvrables précédant son absence par l’établissement d’un bon de délégation, sauf urgence.

Il est rappelé que cette information n’est pas un moyen pour la Direction de contrôler l’activité des membres du CSEC et ce système de bons ne constitue pas pour l’employeur une autorisation préalable.

Elle doit permettre, d’une part aux représentants du personnel, d’exercer totalement leurs prérogatives et, d’autre part à la Direction, d’assurer à la fois la bonne gestion administrative des heures de délégation, et de l’organisation de leur poste de travail.

8.3. Imputation du temps sur le crédit d’heures

Ne s’imputent pas sur le crédit d’heures, les temps passés:

- en réunion à l’initiative de l’employeur,

- aux enquêtes menées après un accident du travail ou d’incidents répétés ayant révélé un risque grave ou une maladie professionnelle,

S’imputent notamment sur le crédit d’heures, les temps passés :

- à préparer les réunions du CSEC

8.4. Temps et frais de déplacements

Les frais engagés par les membres du CSEC pour se rendre aux réunions organisées par l’employeur sont à la charge de l’Association.

Le temps de trajet pour se rendre à ces réunions :

- est rémunéré comme du temps de travail lorsqu’il se déroule durant le temps de travail.

- est pris en charge par l’employeur pour la partie excédant le temps de trajet habituel du représentant pour se rendre à son lieu de travail, s’il est effectué en dehors du temps de travail.

Article 9 - Les activités sociales et culturelles

Les parties considèrent que les activités sociales et culturelles gérées par le CSEC constituent un avantage pour l’ensemble du personnel qu’il convient de soutenir et de pérenniser en interne mais aussi en externe, par la mutualisation des financements auprès du FNAS, conventionnellement prévus.

9.1 Activités sociales et culturelles gérées par le CSEC

Le CSEC n’étant pas doté de la personnalité morale, les représentants du personnel assureront, conjointement avec l'employeur, le fonctionnement et la gestion des activités sociales et culturelles.

Le fonctionnement conjoint implique que tout acte de gestion des activités sociales et culturelles ne peut avoir lieu qu’avec l'accord de la majorité des membres du CSEC et celui de l'employeur.

L'employeur assure la responsabilité juridique de la gestion des activités sociales et culturelles.

Les représentants du personnel auront toute latitude dans le choix des activités sociales et culturelles et des modalités d’attribution aux salariés, sous réserve du respect du cadre légal.

Un compte bancaire dédié aux œuvres sociales et culturelles est ouvert au nom de l’association, dans les conditions suivantes :

  • CSEC du Trident, avec délégation de signature à la représentante élue titulaire.

Conformément aux dispositions de l’accord de branche du 20 juillet 2018, une subvention sera dédiée au financement des activités sociales et culturelles, gérées par les membres du CSEC conjointement avec l’employeur, à hauteur des valeurs conventionnelles en vigueur :

Soit à la date de signature du présent contrat :

- 0,6250 % des salaires bruts versés aux salariés autres que les intermittents du spectacle au CSEC

- 0,125 % des salaires bruts versés aux salariés intermittents du spectacle au CSEC.

La masse salariale brute s’entend des gains et rémunérations soumis à cotisations sociales, à l’exception des indemnités versées à l’occasion de la rupture des contrats de travail à durée indéterminée.

Cette subvention sera versée dans les conditions suivantes : virement bancaire trimestriel

9.2 Activités sociales et culturelles gérées par le FNAS

Dans le cadre de la mutualisation des financements pour les activités sociales et culturelles conventionnellement prévus, les subventions suivantes sont attribuées à hauteur des valeurs conventionnelles en vigueur :

Soit à la date de signature du présent contrat :

- 0,6250 % des salaires bruts versés aux salariés autres que les intermittents du spectacle au FNAS

- 1,125 % des salaires bruts versés aux salariés intermittents du spectacle au FNAS.

Article 10 - Obligation de discrétion et de confidentialité

Les membres du CSEC sont tenus à une obligation de discrétion, voire de secret à l'égard des informations présentant un caractère confidentiel.

Sont à considérer notamment comme présentant un caractère confidentiel toute information relative :

  • —  —  À la vie privée ;

  • —  —  Aux conclusions médicales ;

  • —  Aux procédés de production ;

—  Et toute autre information présentée comme telle par le président.

Article 11 - Dispositions finales

11.1 Durée de l’accord

Le présent accord est conclu pour une durée indéterminée.

Il prendra effet après que les formalités de dépôt et de publicité auront été réalisées.

11.2 Interprétation de l'accord

Les représentants de chacune des parties signataires conviennent de se rencontrer à la requête de la partie la plus diligente, dans les 15 jours suivant la demande pour étudier et tenter de régler tout différend d'ordre individuel ou collectif né de l'application du présent accord.

La demande de réunion consigne l'exposé précis du différend. La position retenue en fin de réunion fait l'objet d'un procès-verbal rédigé par la direction. Le document est remis à chacune des parties signataires. Si cela est nécessaire, une seconde réunion pourra être organisée dans les 30 jours suivant la première réunion.

Jusqu'à l'expiration de ces délais, les parties contractantes s'engagent à ne susciter aucune forme d'action contentieuse liée au différend faisant l'objet de cette procédure.

11.3 Clause de suivi et de revoyure

Les parties signataires conviennent de se revoir chaque année au plus tard au 31 mars de l’année N+1 pour faire le point sur l’application du présent accord et envisager d’éventuelles adaptations.

11.4 Révision de l’accord

Le présent accord pourra faire l'objet, à compter d'un délai d'application de 12 mois, d'une révision dans les conditions fixées aux articles L. 2261-7-1 et L. 2261-8 du Code du travail.

Toute disposition modifiant les présentes et qui ferait l'objet d'un accord entre les parties signataires, donnera lieu à l'établissement d'un avenant au présent accord.

Le présent accord et ses éventuels avenants constituent un ensemble indivisible qui ne peut être mis en œuvre de façon fractionné.

11.5 Dénonciation de l'accord

Le présent accord, conclu sans limitation de durée, pourra être dénoncé à tout moment par l'une ou l'autre des parties signataires par lettre recommandée avec accusé de réception sous réserve de respecter un préavis de 3 mois.

La négociation d’un accord de substitution s’engagera, à la demande d’une des parties intéressées, dans les trois mois suivant le début du préavis de dénonciation.

11.6 Dépôt et publicité

Conformément aux dispositions légales en vigueur, le présent accord fera l’objet des formalités de dépôts auprès de la DIRECCTE.

Il sera déposé en un exemplaire auprès du Secrétariat du Greffe du Conseil de Prud’hommes de Cherbourg en Cotentin.

De plus en application du décret n°2018-362 du 15 mai 2018 relatif à la procédure de dépôt des accords collectifs, les formalités de dépôt seront effectuées par le représentant légal de la société. Ce dernier déposera l’accord collectif sur la plateforme nationale "TéléAccords" à l’adresse suivante : www.teleaccords.travail-emploi.gouv.fr.

Il sera fait mention de cet accord sur les panneaux réservés à la direction pour sa communication avec le personnel. Il sera consultable de manière dématérialisée sur le serveur commun.

Fait à Cherbourg – en - Cotentin

Le 29 mai 2019

Pour le CSEC Pour la Direction

Source : DILA https://www.data.gouv.fr/fr/datasets/acco-accords-dentreprise/

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