Accord d'entreprise "UN ACCORD RELATIF AU FONCTIONNEMENT DU COMITE SOCIAL ET ECONOMIQUE" chez NPIB - NOUVEAU POLE IMAGE BOUJAN (Siège)

Cet accord signé entre la direction de NPIB - NOUVEAU POLE IMAGE BOUJAN et le syndicat CGT et UNSA le 2018-08-23 est le résultat de la négociation sur l'exercice du droits syndical, les instances représentatives du personnel et l'expression des salariés.

Périmètre d'application de la convention signée entre l'entreprise et le syndicat CGT et UNSA

Numero : T03418000561
Date de signature : 2018-08-23
Nature : Accord
Raison sociale : NOUVEAU POLE IMAGE BOUJAN
Etablissement : 48868262600020 Siège

Droit syndical : les points clés de la négociation

La négociation s'est portée sur le thème Droit syndical, IRP, expression des salariés UN ACCORD RELATIF AUX CONSULTATIONS OBLIGATOIRES DU COMITE SOCIAL ET ECONOMIQUE (2018-08-23) UN ACCORD RELATIF AUX FORMATIONS DU COMITE SOCIAL ET ECONOMIQUE (2018-08-23) UN ACCORD RELATIF A LA MISE EN PLACE DU COMITE SOCIAL ET ECONOMIQUE (2018-08-23)

Conditions du dispositif droit syndical pour les salariés : le texte complet de l'accord du 2018-08-23

ACCORD RELATIF AU FONCTIONNEMENT DU

COMITE SOCIAL ET ECONOMIQUE

Entre :

  • Le GIE Nouveau Pôle Image Boujan (NPIB), dont le siège social est sis 20 rue de la Margeride, 34760 Boujan sur Libron et immatriculé au RCS de Béziers, sous le numéro 488 682 626 00020, représenté par agissant en sa qualité de Directrice.

Ci-après dénommée l’Entreprise

D’une part,

Et l’organisation Syndicale Représentative de salariés suivante :

  • Le syndicat UNSA représenté par en sa qualité de Délégué Syndical.

  • Le syndicat CGT représenté par en sa qualité de Délégué Syndical.

Ci-après dénommée Les Organisations Syndicales

D’autre part,

Préambule :

L’Ordonnance n°2017-1386 du 22 septembre 2017 relative à la nouvelle organisation du dialogue social et économique dans l’entreprise et favorisant l’exercice et la valorisation des responsabilités syndicales fusionne l’ensemble des Instances jusqu’à lors existantes (DUP et CHSCT) en une seule et unique instance : le Comité Social et Economique (CSE)

C’est dans ce cadre, et à l’occasion du renouvellement des Instances Représentatives du Personnel que les parties conviennent de négocier et de conclure le présent accord afin de définir les modalités des réunions et des heures de délégation du Comité Sociale et Economique au niveau de l’entreprise.

Les dispositions précisées ci-après trouveront à s’appliquer à l’issue des renouvellements des Instances Représentatives du Personnel au sein de l’entreprise, selon le calendrier électoral en vigueur.

En conséquence, il a été convenu ce qui suit :

Modalités de fonctionnement du Comité Social et Economique

Article 1 – Périodicité des Réunions

Les parties conviennent que le nombre minimal de réunions du Comité est porté à 10 réunions par an, tous les mois sauf au mois de juillet et aout. 4 réunions sur les 10 porteront sur des sujets relatifs à la santé, sécurité et conditions de travail.

En tout état de cause, il s’agit d’un nombre minimal annuel. Aussi, des réunions extraordinaires peuvent être organisées si nécessaire.

Les modalités de fixation, de dérogation, d’ajustement de ces dates de réunions sont définies dans le règlement intérieur.

Les modalités pour 2018, à compter de l’élection du comité, sera d’une réunion par mois jusqu’à la fin de l’année, dont une réunion portant sur les sujets relatifs à la santé, sécurité et conditions de travail.

Pour les années suivantes le Comité fixera lors de la dernière réunion de l’année, le calendrier pour l’année entière suivante.

Article 2 – Convocation, Ordre du jour, Participation à la réunion du Comité Social et Economique

Le Comité Social et Economique est convoqué par son Président au moins 3 jours ouvrés avant la tenue de la réunion, sauf urgence ou circonstances exceptionnelles par voie électronique.

L’ordre du jour est établi conjointement par le Président et le Secrétaire du Comité et envoyé dans les mêmes délais que la convocation.

Bien qu’ils ne siègent pas de droit aux réunions du Comité, les suppléants sont également destinataires, à titre informatif, de la convocation et de l’ordre du jour remis aux titulaires afin de gérer au mieux leur éventuel remplacement.

Afin de valoriser les suppléants dans leur rôle de représentant du personnel et de les impliquer dans la vie du Comité, il est convenu que 2 suppléants (un par collège électoral) assistent aux réunions du Comité.

Pour les réunions portant sur les sujets relatifs à la santé, sécurité et conditions de travail sont invités par la direction :

  • Le médecin du travail

  • L’inspection du travail

  • L’agent des services de prévention des organismes de sécurité sociale

Il est rappelé qu’ils doivent être informés annuellement du calendrier retenu pour les réunions portant sur les sujets relatifs à la santé, sécurité et conditions de travail. La tenue de ces réunions doit également leur être confirmé, par mail, au moins quinze jours à l’avance.

Lors des réunions, le président a la possibilité de se faire assister par trois collaborateurs au maximum.

Les modalités de transmission de convocation, d’ordre du jour seront définies dans le règlement intérieur.

Article 3 – Délibération du Comité Social et Economique

Lors des délibérations, il est rappelé que seuls sont amenés à voter, les membres du Comité Social et Economique disposant d’une voix délibérative. A ce titre, seuls les membres titulaires ainsi que les membres suppléants remplaçant les titulaires absents peuvent voter.

En conséquence, les personnes qui assistent au Comité avec une voix consultative sont exclues du vote : il en va ainsi notamment des membres suppléants en présence des titulaires, des représentants syndicaux ou encore des invités au Comité.

Les délibérations du Comité sont prises à la majorité des membres titulaires présents.

Article 4 – Procès-Verbaux

Les procès-verbaux des réunions du Comité seront rédigés par le secrétaire du Comité dans un délai de 15 jours ouvrables maximum suivant la réunion, et communiqués au Président et membres du Comité.

Des précisions utiles relatives aux procès-verbaux, à leur validation et diffusion seront inscrites au règlement intérieur.

Article 5 – Heures de Délégation et Bon de délégation

5.1 – Heures de Délégation membres élus au Comité Social et Economique

Afin d’assurer l’exercice de leurs attributions, les membres titulaires du Comité disposent d’un crédit d’heures fixé dans le protocole d’accord préélectoral.

Les heures de délégation des membres titulaires du Comité seront utilisées sur une durée supérieure au mois, dans la limite de douze mois. Cette règle ne peut conduire un membre à disposer, dans le mois, de plus d’une fois et demi le crédit d’heures dont dispose un membre titulaire de son collège.

La mutualisation des heures entre les membres du Comité ne peut conduire l’un deux à disposer, dans le mois, de plus d’une fois et demi le crédit d’heures dont dispose un membre titulaire de son collège.

Les membres titulaires du Comité informent la direction 8 jours avant la date prévue pour l’utilisation des heures cumulées ou mutualisées. (articles L.2315-8,L.2315-9, R.2315-5, et R.2315-6 du code du travail).

L’information à la direction se fait par un document écrit précisant leur identité ainsi que le nombre d’heures mutualisées pour chacun d’eux.

Il est rappelé que le temps passé en réunion par les membres du Comité est rémunéré comme du temps de travail effectif. Il ne se déduit pas du crédit d’heures dont les membres titulaires disposent.

5.2 – Heures de délégation Délégué Syndical

Afin d’assurer leurs fonctions, les délégués syndicaux disposeront d’un crédit d’heures de 12 heures par mois.

Le crédit d’heures n’est pas annualisé, ni mutualisé.

5.3 – Bon de délégation

L’utilisation d’un bon de délégation est mise en place.

Les modalités pratiques sur le modèle, l’usage, la transmission du bon de délégation seront précisées dans le règlement intérieur du Comité.

Il est rappelé que ce bon ne doit en aucun cas justifier d’un contrôle des missions pour lesquelles ces heures sont utilisées. Ils ne peuvent non plus faire office d’autorisation d’absence. Il formalise l’information nécessaire de la hiérarchie sur la période prévisible de l’absence.

Article 6 – Durée de l’accord

Le présent accord est conclu pour une durée déterminée pour la durée du mandat du CSE et cessera de produire ses effets à la date des prochaines élections professionnelles.

Article 7 – Entrée en vigueur

Le présent accord entrera en vigueur à la date de proclamation des résultats des élections du CSE.

L’accord pourra être modifié ou dénoncé selon le dispositif prévu aux articles L2261-7 et suivants du code du travail.

Article 8 – Dépôt et publicité

Le présent accord sera adressé par l’entreprise à la DIRECCTE Occitanie, en deux exemplaires dont un sur support papier et l’autre sur support électronique, accompagné d’un exemplaire anonymisé afin qu’il soit publié sur la base de données national, ainsi qu’au Conseil de Prud’hommes de Béziers.

Un exemplaire en sera remis à chacun des signataires.

Le présent accord sera tenu à la disposition du personnel auprès de la direction.

Le présent accord sera intégrer à la BDES.

Fait à Boujan sur Libron, le 23/08/2018

Pour l’Entreprise Pour les Organisations Syndicales

DIRECTRICE CGT

UNSA

Source : DILA https://www.data.gouv.fr/fr/datasets/acco-accords-dentreprise/

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