Accord d'entreprise "ACCORD POUR LA MISE EN PLACE DU COMITE SOCIAL ET ECONOMIQUE EGELHOF SENSORIC" chez EGELHOF SENSORIC

Cet accord signé entre la direction de EGELHOF SENSORIC et le syndicat CFTC le 2019-04-17 est le résultat de la négociation sur divers points.

Périmètre d'application de la convention signée entre l'entreprise et le syndicat CFTC

Numero : T06719002772
Date de signature : 2019-04-17
Nature : Accord
Raison sociale : EGELHOF SENSORIC
Etablissement : 50146301200036

Autres points : les points clés de la négociation

La négociation s'est portée sur le thème Autres dispositions accord sur le tététravail (2018-04-03) accord suite à la situation exceptionnelle du COVID-19 (2020-03-26)

Conditions du dispositif autres points pour les salariés : le texte complet de l'accord du 2019-04-17

ACCORD POUR LA MISE EN PLACE

Du COMITE SOCIAL ET ECONOMIQUE EGELHOF SENSORIC

Préambule

Le présent accord s’inscrit dans la perspective de la mise en place des comités sociaux et économiques au sein de l’entreprise.

A l’occasion du renouvellement des Instances Représentatives du Personnel, la Direction d’EGELHOF SENSORIC SAS et l’organisation syndicale signataire C.F.T.C conviennent de négocier et de conclure le présent accord afin de mettre en place le Comité Social et Economique (CSE).

Les dispositions précisées ci-après trouveront à s’appliquer à l’issue des renouvellements des Instances Représentatives du Personnel visées au sein de la Société, selon le calendrier électoral ayant prorogé les mandats jusqu’en mars 2019.

Les parties en présence confirment par cet accord leur volonté commune de poursuivre un dialogue social de qualité au sein de l’entreprise.

ARTICLE 1 – MISE EN PLACE DU CSE

Les parties au présent accord conviennent que la mise en place du CSE se fera lors des élections prévues au cours du mois de juin 2019.

La date précise des élections (1er tour et 2nd tour le cas échéant) sera déterminée dans le cadre du protocole d’accord préélectoral qui sera signé au niveau de l’entreprise, en application des dispositions légales.

ARTICLE 2 – Durée des mandats

Le mandat des élus au C.S.E. est de 4 ans.

De manière à permettre une bonne participation de la délégation du personnel aux missions CSE, le délégué syndical ou le représentant syndical et les membres suppléants participent aux réunions du CSE.

Le remplacement d’un titulaire ayant cessé ses fonctions ou étant absent est assuré par un suppléant élu sur une liste présentée par la même organisation syndicale que celle du titulaire. La priorité est donnée au suppléant élu de même catégorie. Le mécanisme de remplacement est prévu par l’article L 2314-37 du Code du Travail.

A ce titre, le premier mandat CSE, ne rentrera pas dans le calcul du cumul des mandats successifs des 12 ans.

ARTICLE 3 – Secrétariat du C.S.E.

Le C.S.E. désignera un Bureau, parmi ses membres titulaires, composé de :

  • Un secrétaire et un trésorier

  • Un secrétaire adjoint et un trésorier adjoint

ARTICLE 4 – Fonctionnement du CSE

Le CSE est présidé par l’employeur ou son représentant qui peut se faire assister par trois collaborateurs, sous contrat de travail avec la société EGELHOF ELECTRONIC SAS. Le ou les collaborateurs présents ont un droit d’expression mais pas de droit de vote.

Le CSE est convoqué par l’employeur selon un ordre du jour établi conjointement entre le président et le secrétaire. Les consultations obligatoires sont inscrites de plein droit à l’ordre du jour par le président ou le secrétaire.

Le CSE se réunit au moins une fois tous les 2 mois de l’année.

Les représentants du personnel titulaires et suppléants informent, dans la mesure du possible, l’employeur des heures de délégation, cumulées ou mutualisées, au mieux 8 jours avant l’utilisation de ces heures.

Au moins quatre réunions du CSE portent annuellement, en tout ou partie, sur les attributions du CSE en matière de santé, sécurité et de conditions de travail.

ARTICLE 5 – Moyens de communication du C.S.E.

L’entreprise fournira aux membres du C.S.E. l’adresse de messagerie professionnelle active qu’ils pourront utiliser pour leur communication.

Les mouvements d’effectif devront systématiquement être mis à jour dans le BDES à disposition des membres.

L’ensemble de ces données transmises aux C.S.E. sont couvertes par le respect de confidentialité en matière de protection des données personnelles.

ARTICLE 6 – L’utilisation des heures de délégation

L’entreprise s’engage à veiller que la charge de travail des salariés élus au C.S.E. soit en cohérence avec les mandats et missions des salariés élus ouvrier / Etam / Cadres et, tout particulièrement pour les salariés en forfait jour dont la loi a prévu une application spécifique sur le décompte des heures de délégation.

Les partenaires souhaitent attirer l’attention sur l’engagement des élus et l’utilisation de leurs heures de délégation qui ne doivent pas créer une surcharge de leur travail courant, ou être un frein dans leur carrière.

Il en va de même lorsqu’ils sont convoqués par l’employeur dans le cadre de leurs attributions.

Les heures de délégations légales et supplétives, sont cumulatives, dans la limite de douze mois consécutifs.

Leur utilisation mensuelle ne subira aucune contrainte ou restriction qui conduirait à entraver les C.S.E. dans leurs travaux ou convenir un effet contraire au droit de déconnexion des élus en imposant, de quelque manière que ce soit, que leurs activités se fassent hors temps de travail.

ARTICLE 7 – Moyens matériels du C.S.E.

L’entreprise mettra à disposition un local pour chaque instance d’une superficie suffisante pour organiser des réunions de travail et accueillir les salariés. A ce titre, ce local doit permettre la confidentialité des salariés qui vont y prendre des informations.

ARTICLE 8 – Délais de consultation

Il est instauré un délai unique qui devra encadrer le déroulement de toutes les consultations soumises au C.S.E.

Les documents utiles au traitement des sujets portés à consultation seront transmis aux élus au plus tard 15 jours avant la réunion.

Le C.S.E. étant doté de commissions ayant compétence sur les sujets mis à consultation, la transmission de l’ensemble des informations sera effectuée aux commissions au moins 1 mois avant la tenue de la réunion.

A l’issue de leurs travaux, les commissions présentent leur rapport aux élus au plus tard 5 jours avant la tenue de la réunion plénière concernée.

Le délai de consultation des élus, débute le jour de réception de l’ensemble des informations (dernier document reçu). Si les commissions compétentes sont saisies pour traiter les divers sujets à consultation, ce délai débutera le jour de la réunion plénière considérée.

Les partenaires sociaux décident que le délai raisonnable permettant aux élus de donner un avis éclairé est de 45 jours à partir de la réunion plénière lors de laquelle les informations et documents complémentaires sont remis et présentés aux élus.

Ce délai est repoussé si l’instance a recours à des experts dans les termes prévus par la loi.

ARTICLE 9 – Délibérations, résolutions et décisions

Le président ne participe pas aux votes, sauf lorsque la législation l’y autorise. Toute résolution ou décision prise par le C.S.E. doit donner lieu à des votes à la majorité des élus.

Le comité délibère dès lors qu’au moins 50 % des votants siègent à la réunion, et que les 50 % d’absents n’auraient pas pour incidence de fausser les résultats des votes.

ARTICLE 10 – Etablissement et diffusion du procès-verbal (P.V.)

Le procès-verbal de la réunion est rédigé par le secrétaire ou par délégation au secrétaire du C.S.E. dans un délai de 15 jours et remis pour d’éventuelles remarques à l’employeur.

Le procès-verbal reprend toutes les interventions ou résume le déroulement de la séance.

Le secrétaire signe le P.V. de réunion pour diffusion et connaissance au personnel.

Il est ensuite approuvé après délibération à la majorité des membres du C.S.E. présents, en début de réunion suivante à l’occasion de laquelle les éventuelles observations sont consignées.

ARTICLE 11 – Dévolution des biens des anciennes instances (DUP d’établissement) aux CSE

Les parties conviennent que le patrimoine du comité d’entreprise sera dévolu au nouveau Comité Social et Economique d’établissement conformément à l’article 9 de l’ordonnance du 22 septembre 2017 n° 2017-1386 modifié par ordonnance rectificative n° 2017-1718 du 20 décembre 2017. A cet effet, une convention sera rédigée entre les instances sortantes et le nouveau CSE.

Ce transfert s’effectue à titre gratuit lors de la mise en place du CSE.

Ainsi, lors de la dernière réunion du comité d’entreprise, le bureau de l’instance présentera l’inventaire des biens qu’il possède et ses membres décideront de l’affectation des biens de toute nature dont ils disposent et le cas échéant, des conditions de transfert des droits et obligations, créances et dettes relatifs aux activités transférées, à destination de leur futur CSE.

Lors de sa première réunion, le CSE décidera à la majorité de ses membres soit d’accepter les affectations prévues, soit de décider d’affectations différentes.


ARTICLE 13 – Dispositions finales

Cet accord est conclu pour la durée des mandats des membres du comité social et économique qui seront élus selon le calendrier indiqué à l'article 1.

Il met fin aux stipulations conventionnelles, usages et engagements unilatéraux ayant le même objet ou la même cause.

Conformément aux articles L. 2231-5 et suivants du code du travail, le présent accord sera déposé à l’initiative de la Direction :

- en un exemplaire original au secrétariat du Greffe des Prud’hommes compétent

- sur la plateforme de téléprocédure du ministère du travail (https://www.teleaccords.travail-emploi.gouv.fr/PortailTeleprocedures/), dans le respect des dispositions réglementaires en vigueur, et notamment de l’article D.2231-7 du Code du travail.

Le présent accord sera notifié à l’organisation syndicale représentative de l’entreprise.

L’accord sera également affiché sur les panneaux réservés à la direction pour sa communication avec le personnel.

Fait à Breitenbach, le 17 avril 2019

Pour la société EGELHOF SENSORIC SAS,

Pour le Syndicat CFTC

Source : DILA https://www.data.gouv.fr/fr/datasets/acco-accords-dentreprise/

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