Accord d'entreprise "Accord d'entreprise ESY portant sur la mise en place du comité social et économique" chez EUROSTYLE SYSTEMS (Siège)

Cet accord signé entre la direction de EUROSTYLE SYSTEMS et le syndicat CGT et CGT-FO et CFDT le 2023-10-03 est le résultat de la négociation sur l'exercice du droits syndical, les instances représentatives du personnel et l'expression des salariés.

Périmètre d'application de la convention signée entre l'entreprise et le syndicat CGT et CGT-FO et CFDT

Numero : T03623060029
Date de signature : 2023-10-03
Nature : Accord
Raison sociale : EUROSTYLE SYSTEMS TECH CENTER FRANCE
Etablissement : 51176383100019 Siège

Droit syndical : les points clés de la négociation

La négociation s'est portée sur le thème Droit syndical, IRP, expression des salariés

Conditions du dispositif droit syndical pour les salariés : le texte complet de l'accord du 2023-10-03

ACCORD D’ENTREPRISE

ACCORD D’ENTREPRISE ESY

PORTANT SUR LA MISE EN PLACE

DU COMITE SOCIAL ET ECONOMIQUE

LE 3 OCTOBRE 2023


SOMMAIRE

Préambule 3

Article 1 – Périmètre et mandat du Comité Social et Economique (CSE) 4

1-1 Périmètre du CSE 4

1.2 – Durée des mandats des membres du CSE 4

Article 2 – Fonctionnement du Comité Social et Economique (CSE) 4

2.1 – Nombre de sièges de la délégation du personnel du CSE 4

2.2 – Les heures de délégation des membres du CSE 4

2.3 – Les réunions du CSE 4

2.4 – La gestion des carrières des élus au début et à la fin du mandat 5

Article 3 – La Commission Santé, Sécurité et Conditions de Travail (CSSCT) du Comité Social Économique (CSE) 5

3.1 – Le nombre de membres de la Commission 5

3.2 – Les missions déléguées à la Commission par le CSE et leurs modalités d’exercice 6

3.3 – Les modalités de fonctionnement et les moyens alloués 6

a) Les heures de délégation 6

b) Les réunions 7

Article 4 – Formation des membres du CSE 7

4.1 - Formation santé, sécurité et conditions de travail 7

4.2 - Formation économique 7

Article 5 – Durée de l’accord 7

Article 6 – Révision 7

Article 7 – Dépôt et publicité 8


Entre les soussignés,

La société Eurostyle Systems Tech Center SAS (ESY) au capital de 500.000€, dont le siège est situé 28, allée des Sablons, 36000 Châteauroux, immatriculée au RCS sous le n° 511 763 831, représentée par …… ……, en sa qualité de Directeur d’Etablissement dûment habilité

D’une part,

Les organisations syndicales représentatives dans l’entreprise, représentées respectivement par leur délégué syndical :

  • …… ……, pour FO

  • …… ……, pour la CGT

  • …… ……, pour la CFDT

Préambule

En août 2019, suite à la mise en place du CSE par les ordonnances n°2017-1386 et 2017-1385 du 22 septembre 2017 ainsi que la loi de ratification du 14 février 2018, la Direction et les Organisations Syndicales concluaient un accord de méthodes portant mise en place du CSE au sein d’Eurostyle Systems Tech Center France (ESY) dans un souhait de privilégier une configuration de la représentation du personnel en lien avec l’organisation de la société et de ses enjeux économiques et sociaux.

Eu égard à l’expiration du précédent accord signé le 19 août 2019 et en prévision des élections professionnelles devant intervenir en décembre 2023, la Direction et les Organisations Syndicales ont décidé de renouveler cet accord de méthodes.

En application de ces dispositions, l’accord de mise en place portera sur les thèmes suivants :

  • La fixation du périmètre du CSE

  • La mise en place de la CSSCT

Les parties pourront s’accorder sur :

  • Le nombre de siège de la délégation du personnel du CSE, CSSCT

  • La durée du mandat des membres du CSE, CSSCT

  • Les heures de délégation des membres du CSE, CSSCT

  • Le fonctionnement du CSE, CSSCT

Article 1 – Périmètre et mandat du Comité Social et Economique (CSE)

1-1 Périmètre du CSE

Le périmètre s’entend pour la société Eurostyle Systems Tech Center France (ESY – numéro de SIREN
511763831).

1.2 – Durée des mandats des membres du CSE

Les membres du Comité Social et Economique sont élus pour un mandat de 4 ans.

Article 2 – Fonctionnement du Comité Social et Economique (CSE)

2.1 – Nombre de sièges de la délégation du personnel du CSE

L’effectif de référence estimé au 5 décembre 2023, date envisagée pour le 1er tour des élections professionnelle s’élève à 217,35 en moyenne en équivalent temps plein.

Le nombre de siège à pourvoir s’élève à 10 titulaires et 10 suppléants.

Ce nombre de sièges sera repris par le protocole d’accord préélectoral après actualisation du calcul de l’effectif conformément aux dispositions légales.

2.2 – Les heures de délégation des membres du CSE

Il est attribué aux seuls membres titulaires élus du CSE un crédit d’heures de délégation de 22 heures par mois.

Pour les membres du CSE qui seraient concernés par un forfait en jours, le décompte du crédit d’heures se fait en demi-journées, une demi-journée étant assimilée à 4 heures.

Le temps passé en réunions de l’instance CSE ne sera pas décompté du crédit d’heures de délégation, pour les membres élus du CSE.

Au sein du CSE, les membres élus titulaires peuvent convenir ensemble de mutualiser tout ou partie de leurs heures, par organisations syndicales tous collèges confondus, afin de les répartir autrement en fonction des besoins, notamment en faveur des suppléants.

Cependant, cette mutualisation au profit de certains membres ne peut excéder une fois et demie le crédit d’heures attribué initialement. Dans le cadre de la mutualisation organisée entre élus titulaires ou au profit de suppléants, l’entreprise doit en être informée le plus tôt possible et au plus tard 4 jours avant sa mise en œuvre.

Les heures de délégation peuvent aussi être utilisées cumulativement, dans la limite de 12 mois.

2.3 – Les réunions du CSE

Il est convenu que l’ensemble des élus suppléants pourra assister à la première réunion suivant son élection. Durant celle-ci, le CSE désignera :

  • un/une secrétaire et un/une secrétaire adjoint(e), parmi ses membres titulaires,

  • un/une trésorier(ière) et un/une trésorier(ière) adjoint(e) parmi ses membres titulaires

  • deux référents en matière de lutte contre le harcèlement sexuel et les agissements sexistes, répondant ainsi aux exigences de l’article L. 2314-1 du Code du travail.

Un règlement intérieur du CSE sera établi par la suite.

Le CSE se réunit une fois tous les deux mois, à savoir dans les quinze derniers jours de la période considérée. Il peut, en outre, se réunir de manière extraordinaire en fonction des besoins.

Un agenda sera défini en début de mandat puis au dernier CSE de chaque année pour l’année suivante.

Les convocations sont envoyées à tous les membres par la Direction, même si seuls les membres titulaires assistent à la réunion. Les convocations seront adressées par défaut par voir de mail. En cas d’absences, ces dernières seront envoyées par lettre recommandées avec accusé de réception.

Le procès-verbal est rédigé par le secrétaire du CSE, transmis à l’ensemble des membres de l’instance dans un délai de 15 jours après la réunion, puis adopté lors de la réunion suivante.

Le temps passé en réunions organisées par l’entreprise n’est pas décompté du crédit d’heures de délégation.

2.4 – La gestion des carrières des élus au début et à la fin du mandat

Au début du mandat, un entretien professionnel, faisant l’objet d’un écrit, peut être réalisé avec le nouvel élu et son responsable hiérarchique, à la demande du premier, afin de définir sa charge de travail et d’équilibre en tenant compte de son mandat, de sa présence en réunion ou en délégation, et de fixer des objectifs en conséquence.

Au terme du mandat, un entretien professionnel, faisant l’objet d’un écrit, est réalisé pour chaque élu dont le nombre d’heures de délégation dépasse 30% de la durée de travail fixée par son contrat de travail, afin de procéder au recensement des compétences acquises au cours du mandat et de préciser les modalités de valorisation de l’expérience acquise.

Article 3 – La Commission Santé, Sécurité et Conditions de Travail (CSSCT) du Comité Social Économique (CSE)

Les parties conviennent de fixer qu’une Commission chargée d’étudier les questions de santé, de sécurité et des conditions de travail est mise en place au sein du CSE.

Au sein du présent accord, et en application des articles L. 2315-41 et suivants du Code du Travail :

  • Le nombre de membres de la Commission ;

  • Les missions déléguées à la Commission par le CSE et leurs modalités d’exercice ;

  • Leurs modalités de fonctionnement, notamment le nombre d’heures de délégation qui peuvent leur être attribuées par mutualisation, pour faciliter l’exercice de leurs missions ;

  • Les modalités de leur formation conformément aux articles L. 2315-16 à L. 2315-18 ;

  • Le cas échéant, les moyens qui leur sont alloués ;

3.1 – Le nombre de membres de la Commission

La Commission CSSCT est composée de 11 membres dont :

  • 4 désignés parmi les membres élus du CSE lors d’un vote de celui-ci (ces membres sont idéalement choisis pour représenter les différents services de l’entreprise),

  • 4 désignés par la Direction, afin de conduire et de participer à cet objectif commun de veiller à la santé, à la sécurité de nos salariés et à améliorer les conditions de travail :

    • Un représentant de l’employeur, qui préside la Commission (le Directeur d’Etablissement)

    • Le responsable des Ressources Humaines

    • Le responsable HSE

    • L’animateur sécurité

  • 3 membres de droit:

  • Le médecin du travail

  • L’inspecteur du travail

  • Le responsable des agents de prévention CARSAT

De plus, il est possible d’inviter, sur une problématique spécifique, tout salarié ou expert permettant d’apporter un éclairage sur une thématique.

3.2 – Les missions déléguées à la Commission par le CSE et leurs modalités d’exercice

En application de l’article L. 2315-39 du Code du Travail, le CSE, par délégation, confie à la CSSCT, toutes ses attributions relatives à la santé, la sécurité et aux conditions de travail, sauf le recours à un expert et les attributions consultatives du CSE.

La CSSCT reste une émanation du CSE. Elle a pour missions de :

  • Réaliser des visites régulières des différents secteurs de l’entreprise en matière de santé, de sécurité et des conditions de travail dans l’entreprise sur le fondement de l’article L. 2312-13 du Code du travail

  • Etre le garant des conditions de travail, avec un rôle d’alerte

  • Analyser les risques professionnels, réaliser des enquêtes

  • Investiguer et analyser les causes des accidents du travail (post accidents), maladies professionnelles

  • Exercer ses droits d’alerte en matière d’environnement (article L. 2312-60 du Code du travail)

  • Préparer les informations annuelles relatives au bilan annuel de la santé, de la sécurité et des conditions de travail dans l’entreprise, et des actions menées au cours de l’année dans ces domaines (article L. 2312-27 du Code du travail) - information annuelle sur le programme annuel de prévention des risques professionnels et d’amélioration des conditions de travail (article L. 2312-27 du Code du travail)

  • Peut mettre en place des groupes de travail en fonction des thématiques liées à la Commission, et émettre toute proposition de nature à améliorer les conditions de travail, d’emploi et conditions de vie dans l’entreprise

  • Etre à l’écoute des salariés.

3.3 – Les modalités de fonctionnement et les moyens alloués

La CSSCT est présidée par le représentant de l’employeur.

Les heures de délégation

Les membres de la CSSCT bénéficient par mutualisation de tout ou une partie des heures de délégation attribuées aux membres titulaires du CSE, dans la limite d’une fois et demie leur crédit d’heures mensuel initial.

Les parties conviennent d’attribuer 5 heures de délégation pour les membres élus CSSCT n’ayant pas d’heures de délégation.

Les heures prises à l’initiative d’un membre du CSSCT doivent être déclarées et suivies sur une ligne dédiée sur le bon de délégation (« délégation CSSCT »).

En cas de situation exceptionnelle (force majeure, crise…), il est prévu la possibilité pour les membres de la commission SSCT de requérir l’octroi d’heures de délégation supplémentaires auprès de la direction, laquelle étudiera la pertinence de la demande avant de formuler sa réponse.

Le temps passé en réunions, ou en analyse d’accidents, ou en groupe de travail ne s’impute pas sur les heures de délégation, mais est à la charge de l’entreprise.

Les réunions

La CSSCT se réunit au moins une fois par trimestre, à savoir dans les quinze premiers jours de chaque trimestre. Un agenda sera défini en début de mandat du CSE puis lors de chaque dernier CSE de l’année pour l’année suivante.

La CSSCT peut, en outre, se réunir de manière extraordinaire à la demande de la majorité des membres élus de l’instance.

La mission de la CSSCT est d’une durée semblable à celle du CSE et prend fin avec les mandats du CSE.

La CSSCT désigne un secrétaire parmi ses membres élus au cours de la 1ère réunion. Il sera aussi établit le règlement intérieur du CSE.

Article 4 – Formation des membres du CSE

4.1 - Formation santé, sécurité et conditions de travail

Les membres du CSE bénéficient d’une formation de 3 jours pour l’exercice de leurs attributions conformément aux dispositions des articles L. 2315-18 et L. L.2315-40 du Code du travail.

Le financement de cette formation est pris en charge par l’employeur.

S’il s’agit d’un premier mandat, la formation durée de la formation est portée à 5 jours.

4.2 - Formation économique

Les membres élus titulaires du CSE élus pour la première fois bénéficient d’une formation économique maximale de 5 jours pour l’exercice de leurs attributions conformément aux dispositions de l’article L. 2315-63 du Code du travail. Le financement de cette formation est pris en charge par le CSE sur son budget de fonctionnement.

Article 5 – Durée de l’accord

Le présent accord est conclu pour une durée déterminée de 4 ans.

Article 6 – Révision

Le présent accord pourra faire l’objet de révision par l’employeur et les organisations syndicales de salariés signataires du présent accord ou y ayant adhéré ultérieurement, conformément aux dispositions de l’article L. 2261-7 à L. 2261-8 du Code du Travail. Toute demande de révision, obligatoirement accompagnée d’une proposition de rédaction nouvelle, sera notifiée par lettre recommandée avec accusé de réception à chacune des autres parties signataires.

Le plus rapidement possible et, au plus tard, dans un délai de trois mois à partir de l’envoi de cette lettre, les parties devront s’être rencontrées en vue de la conclusion éventuelle d’un avenant de révision. Les dispositions, objet de la demande de révision, resteront en vigueur jusqu’à la conclusion d’un tel avenant.

Article 7 – Dépôt et publicité

Il sera procédé aux formalités de dépôt et de publicité, conformément aux dispositions des articles D. 2231-2 et suivants du Code du Travail.

Le présent accord sera déposé en format électronique sur la plateforme TéléAccords et en un exemplaire au secrétariat-greffe du Conseil de Prud’hommes.

Un exemplaire original sera remis à chaque organisation syndicale signataire.

À Châteauroux, le 3 octobre 2023

Fait en 5 exemplaires originaux, dont un pour chacune des parties et un pour les formalités de publicité.

…… …… …… ……

Délégué syndical FO Directeur d’Etablissement

…… ……

Délégué syndical CGT

…… ……

Délégué syndical CFDT

NB : Parapher le bas de chaque page et signer

Source : DILA https://www.data.gouv.fr/fr/datasets/acco-accords-dentreprise/

Un problème sur une page ? contactez-nous : contact@droits-salaries.com