Accord d'entreprise "accord d'entreprise sur l'activité partielle longue durée" chez SELARL FRANCOIS SENLECQ (Siège)

Cet accord signé entre la direction de SELARL FRANCOIS SENLECQ et les représentants des salariés le 2022-05-10 est le résultat de la négociation sur le temps de travail.

Périmètre d'application de la convention signée entre l'entreprise et les représentants des salariés

Numero : T59L22016901
Date de signature : 2022-05-10
Nature : Accord
Raison sociale : SELARL FRANCOIS SENLECQ
Etablissement : 51875906300010 Siège

Temps de travail : les points clés de la négociation

La négociation s'est portée sur le thème Durée collective du temps de travail

Conditions du dispositif temps de travail pour les salariés : le texte complet de l'accord du 2022-05-10

ACCORD D’ENTREPRISE SUR L’ACTIVITE PARTIELLE LONGUE DUREE

ENTRE LES SOUSSIGNES :

La SELARL FRANCOIS SENLECQ

dont le siège social est sis 10 rue Albert 1er — 59140 DUNKERQUE N° SIRET : 518 759 063 00010

Code NAF : 8622B

Agissant par l'intermédiaire de son représentant légal, , en sa qualité de chef d’entreprise ayant tous pouvoirs à l’effet des présentes,

Ci-après dénommée « la Société »,

D’UNE PART,

ET

Les salariés de l’entreprise ayant approuvé le projet d’accord à la majorité des deux tiers. La Iiste d’émargement du personnel est jointe au présent accord,

D'AUTRE PART,

PREAî4BULE ET OB3ECTIFS DE L’ACCORD

Les parties ont souhaité aborder l’impact sur l’emploi au sein de la Société des difficultés économiques et des conséquences de la crise sanitaire due à l’épidémie de COVID-19. Les parties ont évoqué ensemble les moyens d’ores et déjà entrepris et les modalités concrètes permettant de répondre aux difficultés conjoncturelles rencontrées par la Société.

La circulation du virus COVID-19 en région Hauts-De-France impacte fortement chaque jour l’offre de soins, tant les services d’hospitalisation, la chirurgie que les consultations.

Dans le cadre des dispositions du plan blanc mis en place successivement depuis 2020, les établissements hospitaliers ont été obligés de déprogrammer l’ensemble des activités chirurgicales et interventionnelles non urgentes et sans perte de chance avérée à court terme pour les patients. Cette déprogrammation concerne également l’activité de chirurgie ambulatoire, La déprogrammation s’étend également à l’activité de médecine programmée dont le report ne constituerait pas une perte de chance pour les patients ainsi qu’aux activités ambulatoires et de consultations.

Ces déprogrammations impactent directement le niveau d’activité de la Société qui, conformément aux dire2ives, doit se consacrer uniquement aux patients dont l’absence de traitement est une perte de chance.

Dans ces conditions, il est constaté que la Société ne va pas retrouver à brève échéance son niveau antérieur d’activité et que doit être envisagée une réduction prolongée de la durée du travail compte tenu de la réduction d’activité durable estimée à 50% comparée à une année d’activité normale compte-tenu des contraintes imposées.

La Société est ainsi confrontée à une baisse d’activité pouvant se prolonger pendant encore plusieurs mois, et selon le diagnostic effectué, cette baisse d’activité devrait se poursuivre jusque fin 2022 comme le confirme le comparatif des encaissements suivant.

2019

2020

2021

2022

Janvier

28030,12d

35015,12€

31685,64d

25891,8St

Février

38713,26d

24551,31€

21354,39 €

26593,84€

3s g63,38€

41 187,49 €

30222,44 €

32464,10€

102606,76 €

100 753,92 €

83 262,47 €

84 949,79 €

PERIODE

CONSULTATIONS

INTERVENTIONS

FEVRIER 2019

25S

S8

FEVRIER 2022

210

37

IVIARS 2019

256

44

MARS 2022

246

32

AVRIL 2019

328

53

AVRIL 2022

184

25

Afin de limiter autant que possible les conséquences de la crise sanitaire sur la situation économique, sociale et financière de la Société et pour tenter de permettre le maintien des emplois, les parties ont fait part de Ieur volonté et de Ieur choix d’un effort collectif en vue de permettre d’accompagner la reprise de l’activité au cours des prochains mois.

Dans le cadre des dispositions de la Ioi n° 2020-734 du 17 juin 2020 relative à diverses dispositions liées à la crise sanitaire, et du décret n° 2020-926 du 28 juillet 2020 relatif au dispositif spécifique d’activité partielle pour les employeurs faisant face à une baisse durable d’activité, du décret n” 2020-1188 du 29 septembre 2020 et du décret n° 1316-2020 du 30 octobre 2020, les salariés et la Direction ont conclu le présent Accord.

Compte tenu de l’objectif décrit ci-avant, le présent accord précise les moyens mis en œuvre pour atteindre cet objectif, les conséquences sociales pour le personnel de l’entreprise, les modalités d’application de l’accord ainsi que les conséquences de l’échéance de l’accord.

Il est précisé que la société n’est pas dotée de CSE.

ARTICLE 1 - OB3ET DE L’ACCORD

Le présent Accord a pour objet de définir, au sein de la Société, les modalités spécifiques de mise en œuvre du dispositif de l’activité partielle de longue durée prévu pour les entreprises faisant face à une baisse durable d’activité.

Ce dispositif doit permettre d’accompagner la reprise de l’activité, à travers le contexte sanitaire incertain, en assurant autant que possible le maintien des emplois et en garantissant les droits des salariés.

Les dispositions du présent Accord sont applicables sous réserve de leur validation par la DIRECCTE conformément à l’article 5 du décret n°2020-923 du 28 juillet 2020.

ARTICLE 2 — CHAMP D’APPLICATION DE L’ACCORD

Activité visée :

Le présent Accord s‘applique à l'ensemble de l’activité de la Société. Salariés bénéficiaires :

Les salariés affectés à l’ensemble de l’activité ont vocation à bénéficier du dispositif visé par le présent Accord.

Les Parties s’accordent à reconnaitre qu’en fonction des fluctuations d’activités et d’une reprise qui ne sera probablement pas homogène, le dispositif d'activite réduite pourra conduire à placer les salariés en position d'activité réduite différemment selon les activités.

ARTICLE 3 - DATE D’EFFET ET DUREE DE LA NISE EN ŒUVRE DE L’ACTIVITÉ

PARTIELLE DE LONGUE DURÉE

L’activité partielle de longue durée est sollicitée à compter du 1ᵉ ’ mai 2022 pour une première période de 6 mois, soit jusqu’au 31 octobre 2022.

Le recours à ce dispositif pourra être renouvelé par période de 6 mois sans pouvoir excéder une durée totale de 24 mois discontinus sur une période de 36 mois continus.

Par échéance de 6 mois, un diagnostic actualisé sera transmis à l’Administration en même temps que la demande de renouvellement.

ARTICLE 4 — REDUCTION MAXIMALE DE L’HORAIRE DE TRAVAIL

Pour faire face à une activité réduite et pour maintenir les emplois, il est mis en place un mécanisme qui combine des périodes d’activité effective payées par la Société et des périodes de non-activité (chômées} prises en charge par l'Etat dans le cadre de l’activité partielle de longue durée.

Le volume maximal d’heures susceptibles d’être « chômées ›s et prises en charge par l’aide publique est de 40% du volume mensuel de travail du salarié étant précisé que la réduction d’horaire fait l’objet d’une appréciation, par salarié, pendant toute la durée de l’accord.

Cette réduction s’apprécie sur la durée d'application du présent dispositif et peut conduire à la suspension temporaire de l’activité.

Par conséquent, au moins 60% du volume mensuel de travail du salarié est consacré à son activité professionnelle. Au fur et à mesure de la reprise de l’activité, la répartition entre les heures travaillées et chômées évoluera.

A la fin de chaque mois, un récapitulatif des heures travaillées et des heures chômées est établi pour chaque salarié concerné.

ARTICLE S - INDEMNISATION DES SALARIES EN ACTIVITE REDUITE LONGUE DUREE

En application du présent accord, le salarié placé en activité réduite reçoit une indemnité horaire, versée par l’employeur, dans les conditions fixées par la Ioi et par les décrets n° 2020- 926 du 28 juillet 2020 et n° 2020-1316 du 30 octobre 2020.

En l’état actuel des textes, cette indemnisation correspond à 70% du salaire brut de référence, dans la limite de 4,5 fois le SMIC.

En cas d’évolution des dispositions légales et réglementaires, la Société en informera les salariés par tous moyens.

ARTICLE 6 - ENGAGEMENT POUR LE MAINTIEN DANS L’EMPLOI

En contrepartie de la mise en place de ce dispositif, la Direction s‘engage à ne pas procéder, pendant toute la durée de ce dernier, à un/des licenciement(s) pour motif économique visant un/les salarié(s) placé(s) en activité partielle de Ion9ue durée.

Cet engagement ne concerne pas d’éventuels licenciements pour motifs personnel ou disciplinaire ni les ruptures conventionnelles.

ARTICLE7-ENGAGENENTENTERMEDEFORMATION PROFESSIONNELLE

Tout salarié ayant bénéficié du dispositif spécifique d’activité partielle peut définir ses besoins en formation à l'occasion de tout entretien avec son responsable hiérarchique (entretien professionnel, entretien annuel d'évaluation...).

Le salarié placé dans le dispositif spécifique d'activité partielle qui réalise pendant cette période, une ou plusieurs formations doit mobiliser son compte personnel formation (CPF).

Il est rappelé que tous les dispositifs de formation en vigueur peuvent être mobilisés dans le cadre d'un projet de formation élaboré conjointement par l'employeur et le salarié.

ARTICLE 8 — MODALITES DE SUIVI

Un bilan sur le respect des engagements prévus par le présent accord est transmis par l’employeur à l’autorité administrative au moins tous les six mois et, le cas échéant, avant toute demande de renouvellement.

ARTICLE 9 — INFORMATION DES SALARIES

Le présent accord fera l’objet d’une information aux salariés par une remise en main propre contre décharge.

Le présent accord a été ratifié à la majorité des deux tiers du personnel, à l’occasion d’une consultation organisée IS jours après la transmission de l’accord à chaque salarié, selon les modalités prévues aux articles R. 2232-10 à 13 du code du travail.

ARTICLE 10 — REVISION DE L’ACCORD

Le présent accord pourra être révisé dans les conditions prévues à l’article L2232-22 du code du travail, c’est-à-dire, adopté dans les mêmes conditions que le présent accord, à la majorité des deux tiers du personnel.

ARTICLE 11— DEPOT ET PUBLICITE DE L’ACCORD

Conformément aux dispositions légales, le présent Accord est transmis à l’Administration pour validation.

L’autorité administrative dispose d’un déîai de 15 jours pour valider le présent Accord. Le silence de l’administration vaut décision d’autorisation.

La décision motivée, ou, en cas de silence gardé par l’administration, la demande de validation accompagnée de son accusé de réception, sera notifiée aux salariés par voie d’affichage.

Le présent accord sera également déposé par l’entreprise sur la plateforme de télé procédure Télé@ccords https://www.teleaccords.travail-emploi,gouv,fr

Fait à DUNKERQUE

Le 10/05/2022

Signature et cachet de la Société

Signature des salariés :

Nom

Prénom

Liste d'émargement du personnel

Source : DILA https://www.data.gouv.fr/fr/datasets/acco-accords-dentreprise/

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