Accord d'entreprise "UN ACCORD RELATIF AU FONCTIONNEMENT DU COMITE SOCIAL ET ECONOMIQUE AU SEIN DE l'ETABLISSEMENT VINCI FACILITIES OCCITANIE MEDITERRANEE SOCIETE CEGELEC MAINTENANCE TERTIAIRE SUD EST" chez CEGELEC MAINTENANCE TERTIAIRE SUD EST

Cet accord signé entre la direction de CEGELEC MAINTENANCE TERTIAIRE SUD EST et le syndicat CFDT et CGT-FO le 2020-04-07 est le résultat de la négociation sur l'exercice du droits syndical, les instances représentatives du personnel et l'expression des salariés.

Périmètre d'application de la convention signée entre l'entreprise et le syndicat CFDT et CGT-FO

Numero : T03420003580
Date de signature : 2020-04-07
Nature : Accord
Raison sociale : CEGELEC MAINTENANCE TERTIAIRE SUD EST
Etablissement : 53791607400249

Droit syndical : les points clés de la négociation

La négociation s'est portée sur le thème Droit syndical, IRP, expression des salariés accord relatif au fonctionnement du CSE au sein de l'établissement VINCI Facilities Tertiaire Côte d'Azur (2020-01-30)

Conditions du dispositif droit syndical pour les salariés : le texte complet de l'accord du 2020-04-07

Accord relatif au fonctionnement du comité social et économique

au sein de l’Etablissement VINCI Facilities Occitanie Méditerranée

Société CEGELEC MAINTENANCE TERTIAIRE SUD EST

Entre

L’Etablissement VINCI Facilities Occitanie Méditerranée, Société Cegelec Maintenance Tertiaire Sud Est, Société par Actions Simplifiée au capital de 1 528 050 euros dont le siège social est situé Pôle Marina 7-2474 Allée Nolis – Bâtiment le Kern- CS80001 06271 Villeneuve-Loubet.

Représentée par , agissant en qualité de ,

D’une part,

Et

Les organisations syndicales représentatives suivantes :

représentée par , délégué syndical

représentée par , délégué syndical

D’autre part,

Cet accord, préalablement à sa conclusion, a été soumis à l’information du Comité social et économique (CSE).

Il a été convenu ET ARRETE ce qui suit :

Préambule

En application de l’ordonnance Macron du 23 septembre 2017, le Comité social et économique (CSE) a été mis en place suite aux élections professionnelles du 6 décembre 2019. La Direction a souhaité ouvrir une négociation sur le présent accord dit « de fonctionnement » afin d’adapter le CSE nouvellement institué aux besoins et aux réalités du dialogue social en entreprise.

Un règlement intérieur sera prochainement établi par l’instance et complétera les modalités pratiques de fonctionnement de l’instance qui ne sont pas abordées dans le présent accord.

Dans ce contexte, les parties signataires du présent accord ont convenu ce qui suit.

Pour l’ensemble des points non traités dans le cadre desdits accords, s’appliqueront les dispositions légales et règlementaires.

Article 1 : Champ d’application

Le présent accord est applicable au niveau des entreprises VINCI Facilities Occitanie Méditerranée, Vinci Facilities Occitanie Méditerranée Est (issue de la division de VF Occitanie Méditerranée) ainsi que l’entreprise travaux. Ces entreprises sont représentées par un CSE unique conformément à l’accord de représentation.

Titre 1 : Le Comité Social et Economique (CSE)

  1. Composition du CSE

Article 2 – Présidence du CSE

Le CSE est présidé par l'employeur, en l’occurrence le chef d’entreprise, ou son représentant. Il peut être assisté de 3 collaborateurs ayant voix consultative.

Article 3 – Délégation au CSE

Conformément au protocole d’accord préélectoral, le CSE est composé de 6 membres. La délégation du personnel comporte autant de titulaires que de suppléants.

Il est convenu que les membres du CSE peuvent également inviter 2 collaborateurs de l’entreprise lors des réunions CSE, ayant voix consultative.

Les parties précisent qu’un référent en matière de lutte contre le harcèlement sexuel, les agissements sexistes, harcèlement moral et discriminations, a été désigné par les membres du CSE lors de la réunion du 9 janvier 2020.

Article 4 – Crédit d’heures

Conformément au protocole d’accord préélectoral, le crédit d’heures octroyé aux membres titulaires du CSE est fixé à 21 heures.

Il a été convenu, dans le cadre du protocole d’accord préélectoral signé le 04/11/2019, d’octroyer un crédit d’heures de 30 heures par mois aux membres suppléants du CSE. Les modalités de prise de ces heures de délégation par les suppléants sont conditionnées aux règles ci-dessous mentionnées.

Les membres du CSE peuvent se répartir les heures de délégation (entre eux, ainsi qu’avec les représentants de proximité).

Les conditions à respecter sont les suivantes :

  • Les heures de délégation peuvent être reportées d’un mois sur l’autre dans la limite de douze mois,

  • Au cours d’un même mois, il n’est pas possible d’utiliser plus d’une fois et demi le crédit d’heures prévu,

  • Le chef d’entreprise doit être informé au plus tard huit jours avant la date d’utilisation des heures mutualisées ou reportées.

  • Pour les heures de délégation des suppléants, et afin de favoriser une répartition équitable entre les membres et les syndicats, il sera procédé à un bilan trimestriel des heures utilisées par chaque suppléant sur ce quota de 30 heures par mois. Chaque membre, s’il en fait la demande, devra en effet pouvoir bénéficier d’un nombre d’heures équivalents.

Ne sont pas déduites des heures de délégation mais considérées comme du temps de travail effectif :

  • Les réunions avec l’employeur (réunion du CSE et de la CSSCT)

  • Les enquêtes menées après un accident grave ou incidents répétés ayant révélé un risque grave

  • La recherche de mesures préventives, dans toute situation d’urgence et de gravité (notamment droit d’alerte).

Article 5 – Membres suppléants

Les suppléants assistent aux réunions uniquement en l’absence du titulaire. A titre informatif, les membres suppléants recevront les ordres du jour et les convocations à chaque réunion du CSE.

  1. Fonctionnement du CSE

Article 6 – Réunions plénières

Les membres de la délégation du personnel au CSE sont reçus collectivement par l’employeur ou son représentant selon la périodicité suivante : 10 réunions par an.

4 réunions par an du CSE porteront en toute ou partie sur les attributions du comité en matière de santé, sécurité et conditions de travail, plus fréquemment en cas de besoin. Le médecin du travail, Le correspondant sécurité, L’agent de contrôle de l’inspection du travail et Les agents des services de prévention des organismes de sécurité sociale seront invités à ces 4 réunions.

Article 7 – Réunions extraordinaires

Entre deux réunions plénières, une réunion du CSE peut être tenue dans les cas suivants :

  • A la demande du chef d’entreprise,

  • A la demande de la majorité des membres du CSE,

  • A la demande motivée de 1 élu sur les sujets relevant de la santé, de la sécurité ou des conditions de travail,

  • A la suite de tout accident grave ou ayant pu entrainer des conséquences graves,

  • A la suite d’un évènement grave lié à l’activité de l’entreprise, ayant porté atteinte ou ayant pu porter atteinte à la santé publique ou à l’environnement.

Article 8 – Délai de consultation

Quelle que soit la consultation, les délais de consultations applicables sont ceux fixés par les articles R2312.5 et R2312-6 du code du travail.

Pour rendre un avis éclairé, les élus doivent disposer d’un délai d’examen suffisant :

  • 1 mois à compter de la transmission des informations

  • 2 mois en cas d’intervention d’un expert

  • 3 mois en cas d’intervention d’une ou plusieurs expertises dans le cadre de consultation se déroulant à la fois au niveau du CSE central et d’un ou plusieurs CSE d’établissement.

A défaut, le CSE sera réputé avoir été consulté et avoir rendu un avis négatif.

Le CSE peut rendre un avis dans les délais inférieurs à ceux précédemment indiqués, s’il s’estime suffisamment informé.

Le délai de consultation du CSE court à compter de la communication par l’employeur des informations prévues par le code du travail pour la consultation ou de l’information par l’employeur et de leur mise à disposition dans la BDES.

Article 9 - CSE Central

Dans les sociétés comportant au moins deux CSE d’établissements, un CSE central doit être mis en place au niveau de la société. Compte tenu de l’effectif de chaque établissement, le CSE central sera composé d’un titulaire et d’un suppléant élus pour chaque établissement, par le CSE parmi ses membres. Les délégués syndicaux seront également invités aux réunions du CSE central.

Le CSE central sera présidé par le Président de la société CEGELEC MAINTENANCE TERTIAIRE SUD EST. Le CSE central sera réuni deux fois par an.

Il est notamment seul consulté sur :

  • Les projets décidés au niveau de la société qui ne comportent pas de mesures d’adaptation spécifiques à une ou plusieurs entreprises ;

  • Les projets et consultations décidés au niveau de la société lorsque leurs éventuelles mesures de mise en œuvre ne sont pas encore définies ;

  • Les mesures d'adaptation communes à plusieurs entreprises des projets comme par exemple les évolutions technologiques.

Il sera également compétent sur les orientations stratégiques de la société, la situation économique et financière de la société et des mesures d’aménagement important modifiant les conditions de santé, sécurité et conditions de travail.

En tout état de cause, le CSE central ne se substituera pas aux CSE d’entreprises dans leurs attributions et compétences, dont il importe qu’elles soient pleinement exercées localement.

Article 10 – Procès-verbaux

Les procès-verbaux des réunions du CSE sont établis par le secrétaire. Ils sont transmis à l’employeur par le secrétaire du CSE si possible dans les quinze jours ouvrables ou à défaut dans les trente jours calendaires suivants la réunion à laquelle ils se rapportent, et ce sous réserve des contraintes du secrétaire.

L’approbation du procès-verbal aura lieu en séance, lors de la réunion suivante.

Article 11 – Budgets des activités sociales et culturelles (ASC)

Le budget des ASC du CSE est fixé à 1,27% de la masse salariale brute. Les modalités de versement seront définies dans le règlement intérieur du CSE.

Article 12 – Budget de fonctionnement

L’employeur verse au CSE une subvention de fonctionnement d’un montant annuel équivalent à 0,20 % de la masse salariale brute. Les modalités de versement seront définies dans le règlement intérieur du CSE.

Article 13 – Transfert des reliquats de budgets

Le CSE peut décider par une délibération à la majorité des membres présents de transférer une partie du reliquat de budget des ASC vers le budget de fonctionnement et une partie du reliquat du budget de fonctionnement vers le budget ASC dans les conditions légales en vigueur.

Titre 2 : Commission santé, sécurité et conditions de travail

Compte tenu de l’effectif, la mise en place au sein du CSE d’une CSSCT n’est pas obligatoire.

Toutefois, les parties étant particulièrement sensibles à la qualité du dialogue social sur les questions relatives à la santé, à la sécurité et aux conditions de travail des collaborateurs, celles-ci s’accordent sur la nécessité de mettre en place, de manière volontaire, une Commission santé, sécurité et conditions de travail (CSSCT), et d’en déterminer les attributions et modalités de fonctionnement.

Article 14 : Présidence de la CSSCT

La CSSCT est présidée par l'employeur, en l’occurrence le chef d’entreprise, ou son représentant. Il est éventuellement assisté de collaborateurs ayant voix consultative.

Article 15 : Délégation de la CSSCT

Conformément aux dispositions de l’article L. 2315-39 du Code du travail, les parties conviennent que la CSSCT mise en place au sein de l’entreprise sera composée :

- De l’employeur ou son représentant. Il peut se faire assister par des collaborateurs appartenant à l’entreprise.

- Dans la mesure du possible de 3 représentants du personnel, dont au moins 1 appartenant au 2ème collège.

Les membres de la Commission sont désignés par le CSE parmi ses membres (titulaires ou suppléants), par une résolution adoptée à la majorité des membres présents pour une durée qui prend fin avec celle du mandat des membres du CSE. Les membres désigneront parmi eux un rapporteur (qui définira l’ordre du jour avec le Président de la commission et transmettra les compte-rendu aux membres du CSE).

La désignation des membres de la CSSCT s’effectuera lors de la première réunion CSE suivant la signature du présent accord.

Article 16 : Les attributions de la CSSCT

Cette commission, émanation du CSE d’établissement, a vocation à exercer une partie des attributions du Comité relatives à la santé, à la sécurité et aux conditions de travail de l’entreprise, étant entendu que le CSE d’établissement conserve un exercice direct de l’ensemble de ses attributions pour les sujets santé, sécurité et conditions de travail de leur périmètre.

Il est également nécessaire de rappeler qu’en application de l’article L. 2315-38 du Code du travail, la CSSCT ne peut décider de recourir à un expert, ou encore bénéficier des attributions consultatives du comité.

Ces préalables étant déterminés, les parties s’accordent pour déléguer aux membres de la CSSCT les missions suivantes :

  • Procéder aux travaux préparatoires en vue de la consultation du CSE sur l’ensemble des sujets SSCT (rapport, recommandation...),

  • Effectuer des enquêtes en cas de risque grave, AT ou maladie professionnelle,

  • Analyser la sinistralité dans l’entreprise,

  • Analyser les risques professionnels, participer Participation à l’établissement du document unique d’évaluation des risques / analyse des risques professionnels / programme annuel de prévention des risques professionnels / évaluation – analyse des facteurs de pénibilité / démarche de prévention des RPS (dans le cadre de la politique QVT de l’entreprise),

  • Analyser le rapport annuel de la médecine du travail,

  • Effectuer des visites d’inspection sur sites / visites sécurité / missions d’inspections et d’enquête du CSE,

  • Proposer le recours à un expert et rédiger le cahier des charges de l’expertise,

  • Accompagner l’inspecteur du travail en cas de contrôle sur site,

  • Participer à l’adaptation et aménagement des postes de travail (femmes enceintes, handicap, restrictions),

  • Être acteur de la prévention du harcèlement (moral, sexuel, agissement sexiste...) ,

  • Alerter en cas de danger grave et imminent, en cas d’atteinte aux droits des personnes (santé, physique et mentale, libertés individuelles) ,

  • Alerter en cas de danger grave et imminent ainsi qu’en matière de santé publique et d’environnement dans les conditions prévues selon le cas aux articles L 4132-2 à L 4132- 5 et articles L 4133-2 à article L 4133-4 du code du travail.

Ces missions sont réalisées dans le cadre légal et règlementaire fixé concernant les attributions santé, sécurité et conditions de travail du CSE d’établissement.

Article 17 : Les modalités de fonctionnement de la CSSCT d’entreprise

Article 17.1 - Réunions 

La CSSCT se réunira 1 fois par trimestre, soit 4 fois par an. Seront ainsi abordés les points relatifs à la santé, à la sécurité et aux conditions de travail.

Article 17.2 - Moyens 

Les membres de la CSSCT d’établissement disposent des moyens matériels et humains mis à leur disposition par le CSE d’établissement (local, affichage, informatique…).

Ceux-ci étant par ailleurs des élus à cette instance, ils disposent, pour la réalisation de leurs missions, des moyens accordés à ce titre (liberté de déplacement et de circulation notamment).

Il est convenu que chaque membre de la CSSCT bénéficiera de 5 heures de délégation par mois. Ces heures ne seront pas cumulables ou reportables d’un mois sur l’autre et ce afin de favoriser la régularité des actions de la CSSCT au fil de l’année.

Par ailleurs, les heures passées en réunion sur convocation de l’employeur ou de son représentant sont assimilées à du temps de travail effectif et rémunérées comme telles.

De plus, les heures passées dans le cadre des 4 visites de sécurité annuelles sont assimilées à du temps de travail effectif et rémunérées comme telles. Ces heures sont utilisées conformément aux dispositions légales et réglementaires.

Les dépenses nécessaires à la réalisation des missions de la CSSCT seront prises sur le budget de l’entreprise avec l’accord préalable du chef d’entreprise.

Article 18 : Formation des membres

Conformément aux dispositions légales, les membres élus de la CSSCT d’établissement bénéficient d’un droit à une formation santé, sécurité et conditions de travail, dispensée par un organisme certifié, financée par l’employeur. Le choix de l’organisme de formation est laissé à la convenance des élus.

Titre 3 : les représentants de proximité

Article 19 : la mise en place

Compte tenu de la localisation et de l’effectif de certains sites, et afin de garantir une représentation équilibrée de l’ensemble du personnel, les parties conviennent de la mise en place des représentants de proximité en application des dispositions de l’article L.2313-7 du code du travail.

Il sera ainsi mis en place 1 représentant de proximité sur le site de Toulouse et 1 représentant sur le site de Nîmes, dans la mesure où aucun élu du CSE n’est présent sur ces sites.

Article 20 : Désignation

Les représentants de proximité seront désignés par les membres du CSE à la majorité des membres titulaires (ou suppléants s’ils remplacent un titulaire absent) présents. Ils seront désignés parmi les membres non élus du CSE. Ils devront avoir au minimum 18 ans révolus et être titulaires d’un CDI.

Les candidatures seront individuelles et indifférenciées, sans considération de collège d’appartenance. Il sera procédé à un vote pour chacun des sites mentionnés ci-dessus.

En cas d’égalité de voix, la désignation se fera au profit du candidat le plus âgé (conformément aux règles habituelles du droit électoral).

Cette désignation sera actée dans un PV de réunion du CSE.

Les représentants de proximité seront désignés pour la durée du mandat de la délégation du personnel au CSE et bénéficieront de la protection attachée aux représentants du personnel.

Article 21 : Attributions

Le représentant de proximité exerce les attributions suivantes :

  • Présentation au CSE et à l’employeur des réclamations individuelles ou collectives relatives aux salaires, à l’application du code du travail et des autres dispositions légales, conventionnelles et résultant d’un accord d’entreprise

  • Contribution à la promotion de la santé, de la sécurité et des conditions de travail sur site (relais de la CSSCT)

  • Rendre compte de sa mission auprès des membres du CSE ou commissions mises en place.

Le représentant de proximité participe aux réunions plénières du CSE

Article 22 : Moyens

Afin de pouvoir exercer ses missions, chaque représentant de proximité bénéficiera de 2 heures de délégation par mois sans possibilité de reporter le reliquat de son crédit d’heures mensuel.

Si les membres du CSE souhaite former les représentants de proximité, cette formation sera financée sur le budget du CSE.

Article 23 : Durée de l'accord

Le présent accord est conclu pour une durée déterminée. Ainsi l’accord sera valable sur toute la durée du mandat du CSE élu le 06/12/2019. Cet accord devra être renégocié dans le cas d’un renouvellement total du CSE (hors élections partielles).

Il pourra, à tout moment, pendant le mandat du présent CSE, être modifié ou dénoncé, après mise en œuvre de la procédure en vigueur concernant la révision et la dénonciation.

Un préavis de trois mois doit précéder la dénonciation.

Article 24 : Suivi de l’accord

Un suivi de l’accord est réalisé si besoin par l’établissement et les organisations syndicales signataires à la demande de l’une d’entre elles à l’occasion des négociations obligatoires conduites au sein de l’établissement.

En cas de modification substantielle des textes régissant les matières traitées par le présent accord, les parties signataires s’engagent à se rencontrer dans un délai de deux mois suivant la demande de l’une des parties signataires en vue d’entamer des négociations relatives à l’adaptation du présent accord.

Article 25 : Communication de l'accord

Le texte du présent accord, une fois signé, sera notifié à l'ensemble des organisations syndicales représentatives au sein de l’établissement ainsi qu’à l’ensemble des collaborateurs par voie d’affichage.

Article 26 : Dépôt de l’accord

Le présent accord sera déposé en ligne à la Direccte (Direction Régionale des Entreprises, de la Concurrence, de la Consommation, du Travail et de l’Emploi) par la Direction de l’Entreprise sur www.teleaccords.travail-emploi.gouv.fr. Seront téléchargées :

  • la version intégrale du texte (version signée des parties)

  • la version anonymisée en format.docx

Un exemplaire original sera, en outre, déposé au Secrétariat-Greffe du Conseil des Prud’hommes de Montpellier.

Fait à Montpellier, le 7 avril 2020, en 4 exemplaires originaux.

Pour l’entreprise VF Occitanie Méditerranée

Pour les organisations syndicales représentatives

Source : DILA https://www.data.gouv.fr/fr/datasets/acco-accords-dentreprise/

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