Accord d'entreprise "ACCORD MISE EN PLACE ET FONCTIONNEMENT DU CSE" chez ENTREPRISE MOREL

Cet accord signé entre la direction de ENTREPRISE MOREL et le syndicat CFDT et CGT le 2018-09-07 est le résultat de la négociation sur les modalités des élections professionnelles, les mandats des représentants du personnel et l'organisation du vote électronique.

Périmètre d'application de la convention signée entre l'entreprise et le syndicat CFDT et CGT

Numero : T03818001296
Date de signature : 2018-09-07
Nature : Accord
Raison sociale : ENTREPRISE MOREL
Etablissement : 54542005100025

Élections professionnelles : les points clés de la négociation

La négociation s'est portée sur le thème Elections professionnelles, prorogations de mandat et vote électronique ACCORD VOTE ELECTRONIQUE (2018-08-31)

Conditions du dispositif élections professionnelles pour les salariés : le texte complet de l'accord du 2018-09-07

ACCORD RELATIF A LA MISE EN PLACE ET AU FONCTIONNEMENT

DU COMITE SOCIAL ET ECONOMIQUE

Entre les soussignés :

L’Entreprise Carrières du Bassin Rhônalpin –C.B.R - dont le siège social est situé RD 15 – La Tour de Millery 69390 MILLERY

L’Entreprise Jalicot dont le siège social est situé 3 Rue du Pré-Comtal- 63100 CLERMONT-FERRAND

L’Entreprise Carrière de Tignieu dont le siège social est situé 126 Chemin de l’Ile du Pont – 38340 VOREPPE,

L’Entreprise Morel dont le siège social est situé 126 Chemin de l’Ile du Pont – 38340 VOREPPE,

L’Entreprise Société de Matériaux Agglomérés Grenoblois – S.M.A.G dont le siège social est situé 126 Chemin de l’Ile du Pont – 38340 VOREPPE,

représentées par Monsieur ….., Président

D’une part,

Et :

Les organisations syndicales suivantes :

- C.F.D.T. représentée par M. …..

- C.F.D.T. représentée par M. …..

- C.G.T. représentée par M. …..

D’autre part,

Préambule

L’ordonnance n°2017-1386 du 22 septembre 2017 fusionne les différentes institutions représentatives du personnel actuelles en une instance unique : le Comité Social et Economique (CSE) et précise que sa mise en place doit être effective à l’occasion du renouvellement des institutions représentatives du personnel, et au plus tard le 1er janvier 2020.

A ce titre, les parties se sont réunies afin de déterminer :

- le nombre et le périmètre des établissements distincts,

- la composition et le fonctionnement du comité social et économique,

- les modalités de consultation du comité social et économique.

Il a été arrêté ce qui suit :

Titre I – DETERMINATION DES ETABLISSEMENTS DISTINCTS

Les parties conviennent que l’entreprise Carrières du Bassin Rhônalpin–C.B.R est une entreprise composée d’un seul établissement.

Dès lors, un comité social et économique unique sera mis en place au niveau de l’entreprise Carrières du Bassin Rhônalpin –C.B.R.

Les parties conviennent que l’entreprise Entreprise Jalicot est une entreprise composée d’un seul établissement.

Dès lors, un comité social et économique unique sera mis en place au niveau de l’entreprise Jalicot.

Les parties conviennent que les entreprises Carrière de Tignieu, Entreprise Morel et Société de Matériaux Agglomérés Grenoblois – S.M.A.G forment une unité économique et sociale composée d’un seul établissement.

Dès lors, un comité social et économique unique sera mis en place au niveau de cette unité économique et sociale.


Titre II – COMITE SOCIAL ET ECONOMIQUE DE L’ENTREPRISE CARRIERES DU BASSIN RHONALPIN – C.B.R

Article 1 : Composition du CSE et durée des mandats

Le nombre de membres titulaires et suppléants du CSE sera déterminé par le protocole d’accord pré-électoral.

Le CSE est présidé par l’employeur ou son représentant, qui pourra être assisté de trois collaborateurs maximum qui ont voix consultative conformément aux dispositions de l’article L.2315-23 du code du travail.

Le CSE désigne au cours de la première réunion suivant son élection, un secrétaire, un secrétaire adjoint, un trésorier et un trésorier adjoint.

Le secrétaire et le trésorier sont désignés parmi les membres élus du CSE participant aux réunions.

La durée du mandat des membres du comité social et économique est fixée à 4 ans.

Article 2 : Les réunions ordinaires du CSE

Le CSE tient douze réunions mensuelles ordinaires par an.

Parmi ces douze réunions mensuelles, au minimum quatre porteront notamment sur les attributions du CSE en matière de santé, sécurité et conditions de travail et se tiendront à raison d’une par trimestre. Le médecin du travail et l’animateur qualité prévention environnement (AQPE) seront conviés à participer à ces réunions, ainsi que les invités légalement prévus.

En outre, à l’occasion de chacune des douze réunions ordinaires de CSE, un point sera fait sur les indicateurs sécurité et les éventuels accidents du travail.

Le temps passé en réunion sur convocation de l’employeur est payé comme du temps de travail effectif et ne s’imputera pas sur le crédit d’heures de délégation membres du CSE.

Conformément à l’article L.2314-1 du code du travail, seuls les titulaires siègent lors des réunions du CSE. Les suppléants seront néanmoins convoqués et destinataires des ordres du jour et des documents transmis aux membres titulaires. La convocation précisera que les suppléants assisteront à la réunion uniquement en cas de remplacement d’un titulaire.

A titre exceptionnel, et dans le cas où un des deux collèges électoraux ne serait pas représenté au moment des élections, il est laissé la possibilité au suppléant de l’autre collège d’être présent aux réunions ordinaires du CSE, sous réserve d’en avertir le Président du CSE au préalable.

Article 3 : Les réunions spécifiques annuelles

Des réunions seront organisées à l’initiative du Président de l’Entreprise, selon une périodicité annuelle ou biannuelle, afin d’informer les élus sur les sujets d’actualité transversaux à la direction régionale matériaux centre-est.

Le temps passé à ces réunions est payé comme du temps de travail effectif et ne s’imputera pas sur le crédit d’heures de délégation membres du CSE.

Seuls les titulaires seront conviés à ces réunions spécifiques par l’envoi d’une invitation et d’un ordre du jour.

Article 4 : Les heures de délégation

Les membres titulaires de la délégation du personnel du CSE bénéficient d’un crédit d’heures conformément aux dispositions prévues par le tableau de l’article R.2314-1 du code du travail.

A l’issue des élections, lors de la 1ère réunion du CSE, l’entreprise concertera les représentants du personnel en vue de la mise en place de bons de délégation.

Article 5 : Les inspections en matière de santé, sécurité et conditions de travail

Quatre inspections en matière de santé, sécurité et conditions de travail seront organisées par an avec la présence de l’employeur, ou son représentant, et de l’AQPE.

Le temps passé pour ces inspections sera rémunéré comme du temps de travail effectif et ne s’imputera pas sur le crédit d’heures de délégation.

Article 6 : La formation des membres en santé et sécurité

Chaque membre du CSE titulaire ou suppléant bénéficiera des actions de formations nécessaires au plein exercice de ses missions en matière de santé, de sécurité et de conditions de travail dans les conditions prévues aux articles L.2315-18 et R.2315-9 et suivants du code du travail.

En outre, lors de la première réunion de chaque CSE, l’AQPE interviendra pour informer les élus des plans d’actions sécurité/prévention, pratiques et référentiels sécurité applicables.

Article 7 : Les budgets du CSE

7.1. Le budget des activités sociales et culturelles

Les parties au présent accord décident de fixer la contribution de l’entreprise à 0.80 % de la masse salariale brute constituée par l'ensemble des gains et rémunérations soumis à cotisations de sécurité sociale en application des dispositions de l'article L. 242-1 du code de la sécurité sociale, à l'exception des indemnités versées à l'occasion de la rupture du contrat de travail à durée indéterminée, telle que définie à l’article L.2312-83 du code du travail.

Le montant de cette contribution entrera en vigueur au début du mois suivant l’élection du CSE.

Le CSE peut décider, par délibération, de transférer une partie de l’excédent annuel du budget destiné aux activités sociales et culturelles, dans la limite de 10% de cet excédent, au budget de fonctionnement ou à des associations conformément à l'article L. 2312-84 du code du travail.

7.2. Le budget de fonctionnement

Le budget de fonctionnement du CSE est fixé à un niveau égal à 0,10 % de la masse salariale brute de l’entreprise, constituée par l'ensemble des gains et rémunérations soumis à cotisations de sécurité sociale en application des dispositions de l'article L. 242-1 du code de la sécurité sociale, à l'exception des indemnités versées à l'occasion de la rupture du contrat de travail à durée indéterminée.

Cette contribution sera diminuée des sommes ou moyens en personnel versés le cas échéant par l’entreprise au CSE pour son fonctionnement.

Le CSE peut décider, par délibération, de transférer une partie de l’excédent annuel du budget de fonctionnement à la subvention destinée aux activités sociales et culturelles.

Article 8 : Les consultations ponctuelles du CSE

Le délai d’examen accordé au comité social et économique pour rendre un avis est fixé comme suit :

  • 2 semaines en l’absence d’expertise

  • 1 mois en cas d’expertise

La remise du document technique aux élus constitue le point de départ du délai d’examen.

En l’absence d’avis rendu par le CSE, celui-ci est réputé avoir été consulté et rendu un avis négatif à l’expiration du délai applicable ci-dessus.

Titre III – COMITE SOCIAL ET ECONOMIQUE DE L’ENTREPRISE JALICOT

Article 1 : Composition du CSE et durée des mandats

Le nombre de membres titulaires et suppléants du CSE sera déterminé par le protocole d’accord pré-électoral.

Le CSE est présidé par l’employeur ou son représentant, qui pourra être assisté de trois collaborateurs maximum qui ont voix consultative conformément aux dispositions de l’article L.2315-23 du code du travail.

Le CSE désigne au cours de la première réunion suivant son élection, un secrétaire, un secrétaire adjoint, un trésorier et un trésorier adjoint.

Le secrétaire et le trésorier sont désignés parmi les membres élus titulaires du CSE.

La durée du mandat des membres du comité social et économique est fixée à 4 ans.

Article 2 : Les réunions ordinaires du CSE

Le CSE tient douze réunions mensuelles ordinaires par an.

Parmi ces douze réunions mensuelles, au minimum quatre porteront notamment sur les attributions du CSE en matière de santé, sécurité et conditions de travail et se tiendront à raison d’une par trimestre. Le médecin du travail et l’animateur qualité prévention environnement (AQPE) seront conviés à participer à ces réunions, ainsi que les invités légalement prévus.

En outre, à l’occasion de chacune des douze réunions ordinaires de CSE, un point sera fait sur les indicateurs sécurité et les éventuels accidents du travail.

Le temps passé en réunion sur convocation de l’employeur est payé comme du temps de travail effectif et ne s’imputera pas sur le crédit d’heures de délégation membres du CSE.

Conformément à l’article L.2314-1 du code du travail, seuls les titulaires siègent lors des réunions du CSE. Les suppléants seront néanmoins convoqués et destinataires des ordres du jour et des documents transmis aux membres titulaires. La convocation précisera que les suppléants assisteront à la réunion uniquement en cas de remplacement d’un titulaire.

Article 3 : Les réunions spécifiques annuelles

Des réunions seront organisées à l’initiative du Président de l’Entreprise, selon une périodicité annuelle ou biannuelle, afin d’informer les élus sur les sujets d’actualité transversaux à la direction régionale matériaux centre-est.

Le temps passé à ces réunions est payé comme du temps de travail effectif et ne s’imputera pas sur le crédit d’heures de délégation membres du CSE.

Seuls les titulaires seront conviés à ces réunions spécifiques par l’envoi d’une invitation et d’un ordre du jour.

Article 4 : Les heures de délégation

Les membres titulaires de la délégation du personnel du CSE bénéficient d’un crédit d’heures conformément aux dispositions prévues par le tableau de l’article R.2314-1 du code du travail.

A l’issue des élections, lors de la 1ère réunion du CSE, l’entreprise concertera les représentants du personnel en vue de la mise en place de bons de délégation.

Article 5 : Les inspections en matière de santé, sécurité et conditions de travail

Quatre inspections en matière de santé, sécurité et conditions de travail seront organisées par an avec la présence de l’employeur, ou son représentant, et de l’AQPE.

Le temps passé pour ces inspections sera rémunéré comme du temps de travail effectif et ne s’imputera pas sur le crédit d’heures de délégation.

Article 6 : La formation des membres en santé et sécurité

Chaque membre du CSE titulaire ou suppléant bénéficiera des actions de formations nécessaires au plein exercice de ses missions en matière de santé, de sécurité et de conditions de travail dans les conditions prévues aux articles L.2315-18 et R.2315-9 et suivants du code du travail.

En outre, lors de la première réunion de chaque CSE, l’AQPE interviendra pour informer les élus des plans d’actions sécurité/prévention, pratiques et référentiels sécurité applicables.

Article 7 : Les budgets du CSE

7.1. Le budget des activités sociales et culturelles

Les parties au présent accord décident de fixer la contribution de l’entreprise à 0.80 % de la masse salariale brute constituée par l'ensemble des gains et rémunérations soumis à cotisations de sécurité sociale en application des dispositions de l'article L. 242-1 du code de la sécurité sociale, à l'exception des indemnités versées à l'occasion de la rupture du contrat de travail à durée indéterminée, telle que définie à l’article L.2312-83 du code du travail.

Le montant de cette contribution entrera en vigueur au début du mois suivant l’élection du CSE.

Le CSE peut décider, par délibération, de transférer une partie de l’excédent annuel du budget destiné aux activités sociales et culturelles, dans la limite de 10% de cet excédent, au budget de fonctionnement ou à des associations conformément à l'article L. 2312-84 du code du travail.

7.2. Le budget de fonctionnement

Le budget de fonctionnement du CSE est fixé à un niveau égal à 0,10 % de la masse salariale brute de l’entreprise, constituée par l'ensemble des gains et rémunérations soumis à cotisations de sécurité sociale en application des dispositions de l'article L. 242-1 du code de la sécurité sociale, à l'exception des indemnités versées à l'occasion de la rupture du contrat de travail à durée indéterminée.

Cette contribution sera diminuée des sommes ou moyens en personnel versés le cas échéant par l’entreprise au CSE pour son fonctionnement.

Le CSE peut décider, par délibération, de transférer une partie de l’excédent annuel du budget de fonctionnement à la subvention destinée aux activités sociales et culturelles.

Article 8 : Les consultations ponctuelles du CSE

Le délai d’examen accordé au comité social et économique pour rendre un avis est fixé comme suit :

  • 2 semaines en l’absence d’expertise

  • 1 mois en cas d’expertise

La remise du document technique aux élus constitue le point de départ du délai d’examen.

En l’absence d’avis rendu par le CSE, celui-ci est réputé avoir été consulté et rendu un avis négatif à l’expiration du délai applicable ci-dessus.


Titre IV – COMITE SOCIAL ET ECONOMIQUE DE L’U.E.S CARRIERE DE TIGINIEU – ENTREPRISE MOREL – ENTREPRISE S.M.A.G

Article 1 : Composition du CSE et durée des mandats

Le nombre de membres titulaires et suppléants du CSE sera déterminé par le protocole d’accord pré-électoral.

Le CSE est présidé par l’employeur ou son représentant, qui pourra être assisté de trois collaborateurs maximum qui ont voix consultative conformément aux dispositions de l’article L.2315-23 du code du travail.

Le CSE désigne au cours de la première réunion suivant son élection, un secrétaire, un secrétaire adjoint, un trésorier et un trésorier adjoint.

Le secrétaire et le trésorier sont désignés parmi les membres élus titulaires du CSE.

La durée du mandat des membres du comité social et économique est fixée à 4 ans.

Article 2 : Les réunions ordinaires du CSE

Le CSE tient douze réunions mensuelles ordinaires par an.

Parmi ces douze réunions mensuelles, au minimum quatre porteront notamment sur les attributions du CSE en matière de santé, sécurité et conditions de travail et se tiendront à raison d’une par trimestre. Le médecin du travail et l’animateur qualité prévention environnement (AQPE) seront conviés à participer à ces réunions, ainsi que les invités légalement prévus.

En outre, à l’occasion de chacune des douze réunions ordinaires de CSE, un point sera fait sur les indicateurs sécurité et les éventuels accidents du travail.

Le temps passé en réunion sur convocation de l’employeur est payé comme du temps de travail effectif et ne s’imputera pas sur le crédit d’heures de délégation membres du CSE.

Conformément à l’article L.2314-1 du code du travail, seuls les titulaires siègent lors des réunions du CSE. Les suppléants seront néanmoins convoqués et destinataires des ordres du jour et des documents transmis aux membres titulaires. La convocation précisera que les suppléants assisteront à la réunion uniquement en cas de remplacement d’un titulaire.

A titre exceptionnel, et dans le cas où un des deux collèges électoraux ne serait pas représenté au moment des élections, il est laissé la possibilité au suppléant de l’autre collège d’être présent aux réunions ordinaires du CSE, sous réserve d’en avertir le Président du CSE au préalable.

Article 3 : Les réunions spécifiques annuelles

Des réunions seront organisées à l’initiative du Président de l’Entreprise, selon une périodicité annuelle ou biannuelle, afin d’informer les élus sur les sujets d’actualité transversaux à la direction régionale matériaux centre-est.

Le temps passé à ces réunions est payé comme du temps de travail effectif et ne s’imputera pas sur le crédit d’heures de délégation membres du CSE.

Seuls les titulaires seront conviés à ces réunions spécifiques par l’envoi d’une invitation et d’un ordre du jour.

Article 4 : Les heures de délégation

Les membres titulaires de la délégation du personnel du CSE bénéficient d’un crédit d’heures conformément aux dispositions prévues par le tableau de l’article R.2314-1 du code du travail.

A l’issue des élections, lors de la 1ère réunion du CSE, l’entreprise concertera les représentants du personnel en vue de la mise en place de bons de délégation.

Article 5 : Les inspections en matière de santé, sécurité et conditions de travail

Quatre inspections en matière de santé, sécurité et conditions de travail seront organisées par an avec la présence de l’employeur, ou son représentant, et de l’AQPE.

Le temps passé pour ces inspections sera rémunéré comme du temps de travail effectif et ne s’imputera pas sur le crédit d’heures de délégation.

Article 6 : La formation des membres en santé et sécurité

Chaque membre du CSE titulaire ou suppléant bénéficiera des actions de formations nécessaires au plein exercice de ses missions en matière de santé, de sécurité et de conditions de travail dans les conditions prévues aux articles L.2315-18 et R.2315-9 et suivants du code du travail.

En outre, lors de la première réunion de chaque CSE, l’AQPE interviendra pour informer les élus des plans d’actions sécurité/prévention, pratiques et référentiels sécurité applicables.

Article 7 : Les budgets du CSE

7.1. Le budget des activités sociales et culturelles

Les parties au présent accord décident de fixer la contribution de l’entreprise à 0.80 % de la masse salariale brute constituée par l'ensemble des gains et rémunérations soumis à cotisations de sécurité sociale en application des dispositions de l'article L. 242-1 du code de la sécurité sociale, à l'exception des indemnités versées à l'occasion de la rupture du contrat de travail à durée indéterminée, telle que définie à l’article L.2312-83 du code du travail.

Le montant de cette contribution entrera en vigueur au début du mois suivant l’élection du CSE.

Le CSE peut décider, par délibération, de transférer une partie de l’excédent annuel du budget destiné aux activités sociales et culturelles, dans la limite de 10% de cet excédent, au budget de fonctionnement ou à des associations conformément à l'article L. 2312-84 du code du travail.

7.2. Le budget de fonctionnement

Le budget de fonctionnement du CSE est fixé à un niveau égal à 0,10 % de la masse salariale brute de l’entreprise, constituée par l'ensemble des gains et rémunérations soumis à cotisations de sécurité sociale en application des dispositions de l'article L. 242-1 du code de la sécurité sociale, à l'exception des indemnités versées à l'occasion de la rupture du contrat de travail à durée indéterminée.

Cette contribution sera diminuée des sommes ou moyens en personnel versés le cas échéant par l’entreprise au CSE pour son fonctionnement.

Le CSE peut décider, par délibération, de transférer une partie de l’excédent annuel du budget de fonctionnement à la subvention destinée aux activités sociales et culturelles.

Article 8AA : Les consultations ponctuelles du CSE

Le délai d’examen accordé au comité social et économique pour rendre un avis est fixé comme suit :

  • 2 semaines en l’absence d’expertise

  • 1 mois en cas d’expertise

La remise du document technique aux élus constitue le point de départ du délai d’examen.

En l’absence d’avis rendu par le CSE, celui-ci est réputé avoir été consulté et rendu un avis négatif à l’expiration du délai applicable ci-dessus.


Titre V - DISPOSITIONS FINALES

Article 1 : Application de l’accord

Les dispositions du présent accord ne pourront être modifiées ni par le protocole d’accord préélectoral ni par le règlement intérieur du comité social et économique.

Tous les accords, usages et engagements unilatéraux antérieurs au présent accord et portant sur les mêmes dispositions cessent de s’appliquer à la date d’entrée en vigueur du présent accord.

Article 2 : Date d’application et durée de l’accord

Le présent accord est conclu pour la durée des mandats à élire en 2018 et prend effet à compter de sa signature.

Article 3 : Révision et dénonciation

Le présent accord pourra faire l’objet de révisions ou d’une dénonciation conformément aux dispositions légales.

Article 4 : Dépôt

En application des articles L.2231-6 et D.2231-4 et suivants du code du travail, le présent accord sera déposé sur la plateforme de téléprocédure du ministère du travail, et un exemplaire original sera également remis au secrétariat du greffe du Conseil des Prud’hommes.

Chaque Organisation Syndicale représentative recevra un exemplaire du présent accord.

A Vernaison, le 7 septembre 2018
En 5 exemplaires
Pour La Direction des sociétés Pour les Organisations syndicales :

Entreprise Carrières du Bassin Rhônalpin C.F.D.T. représentée par M. …..

Entreprise JALICOT

Entreprise Carrière de Tignieu

Entreprise MOREL

Entreprise SMAG C.F.D.T. représentée par M. …..

Représentées par

Monsieur ….., Président C.G.T. représentée par M. …..

Source : DILA https://www.data.gouv.fr/fr/datasets/acco-accords-dentreprise/

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