Accord d'entreprise "accord 2019-05 relatif à la mise en place du CSE" chez INSTITUT BERGONIE (Siège)

Cet accord signé entre la direction de INSTITUT BERGONIE et le syndicat CGT et Autre et SOLIDAIRES le 2019-03-31 est le résultat de la négociation sur l'exercice du droits syndical, les instances représentatives du personnel et l'expression des salariés.

Périmètre d'application de la convention signée entre l'entreprise et le syndicat CGT et Autre et SOLIDAIRES

Numero : T03319002542
Date de signature : 2019-03-31
Nature : Accord
Raison sociale : INSTITUT BERGONIE
Etablissement : 78183171400014 Siège

Droit syndical : les points clés de la négociation

La négociation s'est portée sur le thème Droit syndical, IRP, expression des salariés ACCORD D'ENTREPRISE RELATIF AU PROTOCOLE DE NEGOCIATION ANNUELLE OBLIGATOIRE 2018 (2018-01-24) PROTOCOLE DE NEGOCIATION ANNUELLE OBLIGATOIRE 2019 (2019-01-10) ACCORD 2020 Qualité de Vie au Travail (2020-05-05) ACCORD 2020 FINANCEMENT SYNDICAL (2020-04-15)

Conditions du dispositif droit syndical pour les salariés : le texte complet de l'accord du 2019-03-31

ACCORD 2019-.. RELATIF A LA MISE EN PLACE DU CSE

Préambule

Cet accord s’inscrit dans le cadre de la réforme du Code du Travail instituée par la loi 2018-217 du 29 mars 2018 et l’ordonnance du 22 septembre 2017 en particulier, qui crée le Conseil Social Economique, ainsi que les différents décrets d’application qui ont suivi.

L’Institut BERGONIE et les organisations syndicales souhaitent que cet accord témoigne de leur attachement à réunir les conditions d’un dialogue social de qualité.

Le Comité Social et Economique de l’Institut BERGONIE sera élu en mai 2019. L’objet de cet accord est de définir les bases nécessaires à la mise en œuvre et au fonctionnement de cette nouvelle instance, qui réunira les compétences des anciennes instances du Comité d’Entreprise, des délégués du personnel et du CHSCT.

  1. Périmètre de mise en place du comité social et économique (CSE)

Le présent accord définit les règles devant s’appliquer au sein de l’Institut BERGONIE, constituant un établissement unique en matière de représentation des salariés et de dialogue social.

Il forme un tout indivisible, étant entendu que les dispositions légales qui interviendraient postérieurement à la mise en œuvre du présent accord s’appliqueraient de plein droit. Les parties signataires pourraient alors être amenées à se revoir si nécessaire.

  1. Durée des mandats des membres du CSE

La durée des mandats des membres de la délégation du personnel au Comité Social et Economique est fixée conformément aux dispositions légales en vigueur à 4 ans (article L2414-33 du Code du Travail).

Le nombre de mandats successifs des membres du CSE ne peut dépasser trois.

  1. Composition du CSE

    1. Délégation du personnel

      1. Nombre de membres

Le nombre de titulaires et de suppléants est fixé conformément à l’article R.2314-1 du Code du travail en fonction des effectifs de l’Institut BERGONIE.

Selon les effectifs décomptés à la date de signature du présent accord, le nombre de titulaires et de suppléants élus au sein du CSE est de 15 titulaires et 15 suppléants.

  1. Secrétaire et trésorier

Lors de sa première réunion, le CSE choisit un secrétaire et un trésorier parmi les membres titulaires.

Afin d’assurer la continuité du fonctionnement de l’instance, un secrétaire adjoint sera également désigné parmi les titulaires du CSE pour remplacer, le cas échéant, le secrétaire en cas d’absence.

De même, les membres du CSE auront la possibilité de désigner un trésorier adjoint.

  1. Présidence

Le CSE est présidé par l’employeur ou son représentant qui peut éventuellement être assisté de trois collaborateurs.

  1. Représentant des organisations syndicales représentatives

Chaque syndicat représentatif dans l’entreprise peut désigner un représentant syndical au CSE avec voix consultative. Il s’agit d’un salarié de l’Institut BERGONIE qui remplit les conditions d’éligibilité au CSE définies par l’article L.2314-2 du Code du travail.

  1. Autres participants

Lorsque l’ordre du jour comporte un ou plusieurs points relatifs à la santé, la sécurité et les conditions de travail, peuvent participer avec voix consultative les personnes suivantes :

  • Le médecin du travail

  • Le préventeur des risques

En dehors des cas prévus par le Code du travail, la présence de tiers aux réunions du CSE nécessite un accord entre le président du CSE et la majorité de ses membres.

  1. Heures de délégation

Le nombre d’heures de délégation des titulaires du CSE est fixé conformément à l’article R.2314-1 du Code du travail, soit 24 heures mensuelles par membre.

Ce nombre d’heures est annualisé, soit 288 heures par an.

Les secrétaires et trésoriers du CSE bénéficient chacun d’un nombre d’heures de délégation majoré de 7h80c mensuelles, soit un total de 366 heures par an.

Les représentants syndicaux au CSE bénéficient d’un crédit de 20 heures par mois.

Ce nombre d’heures est annualisé, soit 240 heures par an.

Les membres de la délégation du personnel peuvent se répartir entre eux les heures de délégation, sans qu’aucun représentant ne puisse bénéficier de plus d’une fois et demie son crédit du mois. L’employeur doit être informé par écrit du nombre d’heures réparties au plus tard 8 jours avant leur utilisation.

Les heures passées aux réunions du CSE ne s’imputent pas sur le volume d’heures de délégation dès lors qu’elles sont présidées par l’employeur.

  1. Fonctionnement du CSE

    1. Périodicité des réunions

Le CSE se réunit une fois par mois, à l’exception des mois de juillet ou août, soit 10 réunions par an.

  1. Convocation, ordre du jour et tenue des réunions

La convocation aux réunions est établie par l’employeur ou son représentant et transmise au minimum 3 jours avant la réunion.

Seuls les membres titulaires sont convoqués à la réunion, lesquels veilleront à se faire remplacer par un suppléant en cas d’absence.

Dans le cadre de l’article L.2315-30 du code du travail, les membres suppléants recevront pour information l’ordre du jour des séances du CSE, cet envoi vaudra convocation en cas de nécessité pour un membre suppléant de remplacer un titulaire.

Les représentants syndicaux sont également conviés au CSE.

L’ordre du jour est établi conjointement par le secrétaire et l’employeur ou son représentant lors d’une rencontre organisée une semaine avant la date de la réunion du CSE.

L’ordre du jour est communiqué par l’employeur, 3 jours au moins avant la tenue de la réunion, à tous les membres du CSE et aux participants extérieurs par voie électronique avec remise des documents afférents dans la BDES dans les mêmes délais.

Les débats sont enregistrés.

  1. Procès verbaux

Les délibérations du CSE sont consignées dans un procès-verbal établi par le secrétaire du CSE et transmis à l’employeur dans les 15 jours suivant la réunion auquel il se rapporte.

Après l’adoption du procès-verbal, il peut être affiché ou diffusé dans l’Institut BERGONIE par le secrétaire du CSE.

  1. Moyens du CSE

Il est rappelé que la base de la dotation versée par l’Institut est calculée sur la masse salariale brute telle que définie par la loi pour la subvention de fonctionnement et la contribution annuelle au budget des œuvres sociales.

La subvention de fonctionnement est fixée à 0.20% de la masse salariale brute.

La contribution aux activités sociales et culturelles est fixée à 1.25% de la masse salariale brute.

  1. Attributions du CSE

    1. Les compétences du CSE

Les compétences générales du CSE consistent à assurer une expression collective des salariés permettant la prise en compte permanente de leurs intérêts dans les décisions relatives :

  • A la gestion et à l’évolution économique et financière de l’Institut

  • A l’organisation du travail

  • A la formation professionnelle

  • Aux processus de l’Institut

A cet effet, 2 membres titulaires du CSE sont désignés pour participer au Conseil d’Administration de l’Institut.

Par ailleurs, le CSE a pour mission de présenter à l’employeur les réclamations individuelles ou collectives relatives aux salaires et à l’application de la réglementation en matière de droit du travail.

Le CSE contribue à promouvoir la santé, la sécurité et les conditions de travail dans l’entreprise et réalise notamment des enquêtes en matière d’accidents du travail ou de maladies professionnelles ou à caractère professionnel.

Le CSE assure, contrôle ou participe à la gestion de toutes les activités sociales et culturelles établies dans l’Institut prioritairement au bénéfice des salariés, de leur famille et des stagiaires.

Le CSE peut exercer son droit d’alerte auprès de l’employeur sur une situation présentant un risque pour l’Institut, d’un point de vue économique, social ou concernant les conditions de travail des salariés.

Sont notamment concernés par ce droit d’alerte :

  • Des faits de harcèlement

  • Toute mesure discriminatoire en matière d’embauche, de rémunération, de formation, de promotion, de sanction,…

  • Des comportements qui méconnaissent les droits fondamentaux des salariés tels que le droit au respect de la vie privée, le droit de grève ou la liberté d’expression.

    1. Consultations

      1. Consultations récurrentes :

Conformément aux dispositions légales en vigueur, le CSE doit être consulté annuellement sur :

  • Les orientations stratégiques de l’entreprise

  • La situation économique et financière de l’entreprise

  • La politique sociale de l’entreprise, les conditions de travail et l’emploi.

Le CSE se prononcera par des avis séparés organisés au cours de consultations propres à chacun de ces thèmes ou éventuellement par un avis unique portant sur l’ensemble des thèmes.

  1. Consultations ponctuelles :

Le CSE doit être informé et consulté sur les questions intéressant l’organisation, la gestion et la marche générale de l’entreprise et notamment sur :

  • Les mesures de nature à affecter le volume ou la structure des effectifs

  • La modification de son organisation économique ou juridique

  • Les conditions d’emploi, de travail, notamment la durée du travail, et la formation professionnelle

  • L’introduction de nouvelles technologies, tout aménagement important modifiant les conditions de santé et de sécurité ou les conditions du travail

  • Les mesures prises en vue de faciliter la mise, la remise ou le maintien au travail des accidentés du travail, des invalides de guerre, des invalides civils, des personnes atteintes de maladies chroniques évolutives et des travailleurs handicapés, notamment sur l’aménagement des postes de travail

  • Les moyens ou les techniques permettant un suivi de l’activité des services et des salariés.

    1. Base de Données Economiques et Sociales (BDES)

Une BDES rassemble l’ensemble des informations nécessaires aux consultations et informations récurrentes que l’employeur met à disposition du CSE et au moins dans le respect des périodicités prévues par le code du travail.

Les informations relatives aux consultations ponctuelles seront également mises à disposition dans la BDES.

La BDES est accessible en permanence aux membres du CSE et aux délégués syndicaux qui sont tenus à une obligation de discrétion à l’égard des informations présentées comme confidentielles par l’employeur.

La BDES sera accessible sur un espace partagé, avec un accès personnalisé pour chaque membre du CSE ainsi que pour les délégués syndicaux.

Les parties conviennent que les représentants syndicaux au CSE auront également un accès à la BDES.

  1. Expertises

Le CSE peut décider de recourir à un expert-comptable ou à un expert agréé dans le cadre :

  • De la consultation sur les orientations stratégiques

  • De l’exercice du droit d’alerte économique

Le financement de ces expertises est assuré pour 20% par le budget de fonctionnement du CSE et 80% par l’employeur.

  • De la consultation sur la situation économique et financière

  • De la consultation sur la politique sociale, les conditions de travail et l’emploi

  • Et de quelques consultations ponctuelles comme en cas de projet de licenciement économique, de préparation d’un plan de sauvegarde de l’emploi, de risque grave identifié et actuel,…

En dehors de ces cas, le CSE peut recourir à un expert pour préparer ses travaux, qu’il finance intégralement sur son budget de fonctionnement.

  1. Les commissions du CSE

Les commissions suivantes seront constituées pour la durée du mandat du CSE :

  1. La Commission Santé, Sécurité et Conditions de Travail (CSSCT)

    1. Composition

Au titre de l’article L.2315-39 du Code du travail, la CSSCT est présidée par l’employeur ou par son représentant. Le président peut se faire assister par des collaborateurs appartenant à l’entreprise. Ils ne peuvent toutefois pas être en nombre supérieur à celui des représentants du personnel présents lors des réunions.

Compte tenu de la configuration de l’Institut, le nombre de membres de la CSSCT est de 6, désignés par le CSE parmi ses membres titulaires ou suppléants lors de la première réunion constitutive du CSE.

La désignation des membres de la CSSCT devra respecter la représentation des collèges, l’égalité entre les femmes et les hommes, et la représentativité issue du résultat des élections à la proportionnelle.

Lors de la première réunion de la CSSCT, un rapporteur est désigné parmi les membres de la commission.

  1. Attributions délégués par le CSE à la CSSCT

Conformément aux dispositions légales et réglementaires en vigueur, les parties décident de confier, par délégation du CSE, l’ensemble des attributions en matière de santé, sécurité et conditions de travail telles que définies par le code du travail à la CSSCT, à l’exception des attributions consultatives et du recours à un expert.

Ainsi, le CSE délègue à la CSSCT les missions de contrôle, d’enquêtes, les inspections ainsi que les missions d’amélioration des conditions de travail, l’analyse et la prévention des risques professionnels telles que prévues par le code du travail.

Les membres de la CSSCT se voient également confier au titre de l’article L.2312-60 du code du travail l’exercice des droits d’alerte en situation de danger grave et imminent ainsi qu’en matière de santé publique et d’environnement dans les conditions prévues, selon le cas, aux articles L.4132-1 à L.4132-5 et L.4133-1 à L.4133-4 du code du travail, sans pour autant priver les membres du CSE des droits prévus à l’article L.4131-1 du code du travail.

Le CSE ne déléguant pas les missions en matière d’expertise et de consultations prévues par le code du travail, la CSSCT n’interviendra pas dans le processus de recueil d’avis rendus par le CSE.

Les comptes rendus de la CSSCT sont rédigés et validés en séance et diffusés à l’ensemble des membres du CSE.

  1. Réunions

La CSSCT se réunira 4 fois par an, préalablement aux 4 réunions annuelles du CSE consacrées à la santé, la sécurité et les conditions de travail, sous la présidence du représentant de l’employeur, un rapporteur étant désigné parmi les membres pour la durée du mandat.

Le président et le rapporteur feront le lien avec le secrétaire du CSE afin de porter à l’ordre du jour des dites réunions les sujets ayant été délégués par le CSE à la commission.

Conformément aux dispositions prévues à l’article L.2314-3 du code du travail et de par la délégation des attributions du CSE à la CSSCT, devront être invitées aux réunions les personnes suivantes :

  • Le médecin du travail

  • Le préventeur des risques

  • L’agent de contrôle de l’Inspection du travail

  • L’ingénieur de la CARSAT

    1. Moyens de fonctionnement

Les membres de la CSSCT bénéficient d’un crédit de 7h80c mensuelles, soit 78 heures annualisées.

Conformément aux dispositions légales et réglementaires, le temps passé par les membres de la CSSCT aux réunions présidées par l’employeur n’est pas déduit des heures de délégation.

Les membres de la CSSCT bénéficient de la formation nécessaire à l’exercice de leurs missions en matière de santé, de sécurité et de conditions de travail.

La formation des membres de la CSSCT est dispensée lors du premier mandat de chaque membre et est renouvelée lorsque les représentants ont exercé leur mandant pendant quatre ans, consécutifs ou non.

Le temps consacré aux formations est pris sur le temps de travail et est rémunéré comme tel. Il ne s’impute pas sur les heures de délégation.

  1. Commission formation :

Cette commission a pour objet de préparer les délibérations du CSE, favoriser l’expression des salariés en matière de formation mais aussi étudier les problématiques relatives à l’emploi des jeunes et des travailleurs handicapés.

Le nombre de membres de cette commission est de 3 titulaires, désignés parmi les membres titulaires du CSE. Les membres du CSE auront la possibilité de désigner jusqu’à 3 suppléants afin de les remplacer en cas d’absence.

La désignation des membres de la commission formation devra respecter la représentation des collèges, l’égalité entre les femmes et les hommes, et la représentativité issue du résultat des élections à la proportionnelle.

Elle est présidée par l’employeur ou son représentant, assisté de maximum 2 collaborateurs.

Cette commission se réunira au moins 2 fois par an.

Autant que de besoin, des représentants d’organisme extérieur pourront être invités par l’employeur à participer aux réunions de cette commission.

Le compte rendu de ces réunions, rédigé et validé en séance, est diffusé à l’ensemble des membres du CSE.

  1. Commission logement :

Cette commission est principalement chargée de faciliter l’accession à la propriété des salariés et au logement locatif.

Le nombre de membres de cette commission est de 3 titulaires, désignés parmi les membres titulaires du CSE. Les membres du CSE auront la possibilité de désigner jusqu’à 3 suppléants afin de les remplacer en cas d’absence.

La désignation des membres de la commission logement devra respecter la représentation des collèges, l’égalité entre les femmes et les hommes, et la représentativité issue du résultat des élections à la proportionnelle.

Elle est présidée par l’employeur ou son représentant, assisté de maximum 2 collaborateurs.

Cette commission se réunit au moins 1 fois par an.

Le représentant d’Action Logement est invité à chaque réunion de cette commission par l’employeur.

Le compte rendu de ces réunions, rédigé et validé en séance, est diffusé à l’ensemble des membres du CSE.

  1. Commission égalité professionnelle :

Cette commission a pour objet de préparer les délibérations du CSE dans le cadre de la consultation sur la politique sociale de l’entreprise.

Le nombre de membres de cette commission est de 3 titulaires, désignés parmi les membres titulaires du CSE. Les membres du CSE auront la possibilité de désigner jusqu’à 3 suppléants afin de les remplacer en cas d’absence.

La désignation des membres de la commission égalité professionnelle devra respecter la représentation des collèges, l’égalité entre les femmes et les hommes, et la représentativité issue du résultat des élections à la proportionnelle.

Elle est présidée par l’employeur ou son représentant, assisté de maximum 2 collaborateurs.

Cette commission se réunira au moins 1 fois par an à l’initiative de l’employeur.

Le compte rendu de ces réunions, rédigé et validé en séance, est diffusé à l’ensemble des membres du CSE.

  1. Commission mutuelle et prévoyance :

Les parties conviennent de mettre en place une commission non obligatoire dont l’objet sera de porter la réflexion sur la couverture des salariés en matière de frais de santé et de prévoyance.

Le nombre de membres de cette commission est de 3 titulaires, désignés parmi les membres titulaires du CSE. Les membres du CSE auront la possibilité de désigner jusqu’à 3 suppléants afin de les remplacer en cas d’absence.

La désignation des membres de la commission mutuelle et prévoyance devra respecter la représentation des collèges, l’égalité entre les femmes et les hommes, et la représentativité issue du résultat des élections à la proportionnelle.

Elle est présidée par l’employeur ou son représentant, assisté de maximum 2 collaborateurs.

Cette commission se réunira au moins 1 fois par an à l’initiative de l’employeur.

Autant que de besoin, les représentants des organismes d’assurance frais de santé et prévoyance seront invités à participer aux réunions de cette commission.

Le compte rendu de ces réunions, rédigé et validé en séance, est diffusé à l’ensemble des membres du CSE.

  1. Commission de proximité :

Les parties conviennent de mettre en place une commission non obligatoire dont l’objet sera de porter les demandes et revendications individuelles.

Cette commission reprendra les missions des délégués du personnel en interrogeant régulièrement la Direction sur des sujets individuels portés à leur connaissance.

Il est convenu qu’elle se réunisse une fois par trimestre. Des réunions supplémentaires pourront être organisées par la Direction si nécessaire.

Cette commission est composée d’un membre désigné par chaque organisation syndicale représentative dans l’établissement. Chaque membre bénéficie d’un crédit de 7h80c de délégation par trimestre pour préparer les réunions.

Elle est présidée par l’employeur ou son représentant, assisté de maximum 2 collaborateurs.

Les questions devront être portées à la connaissance de la Direction par mail au moins 72 heures avant la tenue de la commission.

Le compte rendu de ces réunions est rédigé par le président ou son représentant et diffusé à l’ensemble des membres du CSE. Il constitue une annexe du procès-verbal de la réunion du CSE suivante.

  1. Dispositions finales

    1. Durée et portée de l’accord

Le présent accord est conclu pour une durée déterminée de quatre années. Il prend effet le lendemain de son dépôt à la DIRECCTE.

Le présent accord se substitue intégralement aux accords précédents, aux usages et engagements unilatéraux ayant le même objet ou la même cause.

  1. Révision

Le présent accord pourra être révisé par voie d’avenant, signé par l’ensemble des parties signataires, dans les mêmes formes que l’accord initial. Il pourra être dénoncé dans les conditions fixées par la Loi et la réglementation en vigueur.

  1. Suivi de l’accord

Les parties conviennent de se réunir 4 mois avant l’échéance de l’accord pour évaluer le fonctionnement du nouveau CSE et envisager la reconduction ou l’évolution de cet accord.

  1. Information du personnel

Une note d’information sera mise en ligne dans l’intranet R.H afin d’informer le personnel de l’Institut.

  1. Procédure de règlement des différends

En cas de différend dans l’application du présent accord, les parties signataires conviennent de se rencontrer à la demande de la partie la plus diligente, afin de tenter de régler celui-ci dans un délai au plus égal à trois semaines à compter de la réception de la demande par la Direction Générale. Toute demande de règlement d’un différend doit être formulée par écrit et comporter un exposé précis des motifs. La demande est diffusée par la Direction Générale à l’ensemble des parties signataires de l’accord dans les meilleurs délais. Celle-ci met en place les moyens de discussion nécessaires à la recherche de règlement du différend. Les discussions entre les parties font l’objet d’un procès-verbal remis à chacune des parties et dont la Direction Générale assure la publicité. Chacune des parties s’engage à n’introduire aucune action contentieuse naissant du différend faisant l’objet de cette procédure, tant qu’un éventuel désaccord n’est pas constaté par écrit.

  1. Dépôt et publicité

Le présent accord est déposé en huit exemplaires, sur l’initiative de la Direction Générale, auprès de la Direction Départementale du Travail de l’Emploi et de la Formation Professionnelle de la Gironde ainsi qu’en un exemplaire au secrétariat-greffe du conseil des prud’hommes dont relève l’Institut.

Le texte du présent accord est mis en ligne sur l’intranet de l’Institut Bergonié à la rubrique Ressources Humaines. Une version papier restera consultable au sein de la Direction des Ressources Humaines auprès du secrétariat de direction

Fait à Bordeaux, le 31 mars 2019

Pour l’Institut Bergonié

Pour les organisations syndicales représentatives :

Pour le syndicat CFE-CGC,

Pour le syndicat CGT,

Pour le syndicat F.O.,

Pour le syndicat SUD,

Source : DILA https://www.data.gouv.fr/fr/datasets/acco-accords-dentreprise/

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