Accord d'entreprise "ACCORD D'ENTREPRISE RELATIF A LA PRIME DE TRANSPORT" chez ARMATIS TOURAINE

Cet accord signé entre la direction de ARMATIS TOURAINE et le syndicat CFTC et Autre et CFDT et CFE-CGC et SOLIDAIRES le 2020-09-24 est le résultat de la négociation sur le système de primes.

Périmètre d'application de la convention signée entre l'entreprise et le syndicat CFTC et Autre et CFDT et CFE-CGC et SOLIDAIRES

Numero : T03720002001
Date de signature : 2020-09-24
Nature : Accord
Raison sociale : ARMATIS TOURAINE
Etablissement : 79789641200039

Primes : les points clés de la négociation

La négociation s'est portée sur le thème Système de prime (autre qu'évolution) ACCORD COLLECTIF D'ENTREPRISE RELATIF AUX NAO 2020 ET DE SUBSTITUTION DES ACCORDS NAO 2014 ET 2018 (2020-09-24)

Conditions du dispositif primes pour les salariés : le texte complet de l'accord du 2020-09-24

ACCORD D’ENTREPRISE

RELATIF A LA PRIME DE TRANSPORT

Le présent accord est conclu

ENTRE :

La Société ARMATIS TOURAINE, SAS au capital de 4 000 000 € dont le siège social est situé 58 Avenue Edouard Vaillant UPWEST à Boulogne Billancourt (92100), immatriculé au RCS de Nanterre sous le numéro 797 896 412, représentée par xxxxxxx, agissant en sa qualité de Directeur de Groupe de Filiales.

D’UNE PART

ET

Les organisations syndicales représentatives :

La Délégation Syndicale CFDT

La Délégation Syndicale CFE-CGC

La Délégation Syndicale CFTC

La Délégation Syndicale FO

La Délégation Syndicale SUD

D’AUTRE PART

PREAMBULE

Le présent accord est conclu dans le cadre de la négociation d'accords de substitution aux accords d'entreprise de la société LC-FRANCE à l'issue de l'opération d'apport partiel d'actifs du 1er janvier 2019 en application de l'article L. 2261-14 du Code du travail.

Le présent accord se substitue à l’accord d’entreprise LC-FRANCE relatif à la prime de transport du 20/05/2016.

Le présent accord a pour objet de préciser les modalités d'attribution de la prime de transport au sein d’Armatis Touraine, en conformité avec les dispositions des articles L.3261-3 du code du travail, L.242-1 du Code de la sécurité sociale et de la circulaire interministérielle n°DSS/DGT/5B/2009/30 du 28 janvier 2009.

IL A DONC ETE DECIDE CE QUI SUIT


ARTICLE 1. SALARIES BENEFICIAIRES

Conformément aux dispositions légales et réglementaires, peuvent bénéficier de la prime de transport :

  • Les salariés dont la résidence habituelle ou le lieu de travail est situé en dehors de la région d'Ile-de-France et d'un périmètre de transports urbains défini par l'article 27 de la loi n° 82-1153 du 30 décembre 1982 d'orientation des transports intérieurs ;

  • Les salariés pour lesquels la résidence ou le lieu de travail se trouve pourtant dans ces zones lorsque l'utilisation d'un véhicule personnel est indispensable soit

  • parce que le trajet entre la résidence habituelle et le lieu de travail n'est pas desservi par les transports en commun,

  • soit en raison d'horaires particuliers de travail ne permettant pas d’emprunter un mode collectif de transport (travail de nuit, horaires décalés, travail par cycle) ou en raison d’un trajet par transport en commun trop long et qui dépasse les 45 minutes pour rejoindre son lieu de travail ou sa résidence habituelle (aller ou retour).

Par ailleurs sont expressément exclus de ce dispositif :

  • Les salariés qui bénéficient d'un remboursement partiel par l’employeur des frais d'abonnement de transport en commun ;

  • Les salariés qui bénéficient d'un véhicule mis à leur disposition par l'employeur avec prise en charge des frais de carburant ou d'alimentation électrique.

ARTICLE 2. Montant de la prime transport

Les salariés concernés peuvent percevoir un montant de prime transport de 200,00 € (deux cents euros) maximum par année civile.

ARTICLE 3. Modalités de mise en oeuvre

Les salariés concernés remplissent chaque année civile une attestation sur l'honneur précisant :

- le lieu de leur résidence principale ;

- le véhicule utilisé ;

et s'engagent à fournir à la même fréquence et simultanément les documents justificatifs suivants :

- copie du permis de conduire en cours de validité ;

- copie de la carte grise nominative du véhicule au nom du salarié (et à défaut attestation sur l'honneur du propriétaire du véhicule obligatoirement membre de la famille ou concubin de l'utilisation à des fins professionnelle par le salarié) ;

- justificatifs de l’impossibilité d’utiliser les transports en commun compte tenu des horaires de travail ou de l’absence de transport en commun.

En cas de changement de domicile en cours d'année ou du véhicule utilisé, le salarié est tenu de justifier dans les 30 jours qui suivent ces changements de situation, à défaut de quoi le versement de la prime transport sera suspendu et les versements indus retenu à proportion sans aucune possibilité de rappel des sommes après régularisation.

Le versement de la prime transport s'effectue en 11 mensualités de 18,18 € (dix-huit euros et dix-huit centimes).

Afin de simplifier le versement de la prime tout au long de l’année pour l’ensemble des collaborateurs, il a été décidé que le 12ème mois correspond au non-versement de la prime est fixé au mois d’août de chaque année. Par conséquent, ce mois ne donnera pas lieu à versement de la prime quelle que soit la situation du salarié (Embauche, départ, absence,)

La prime est versée à partir du premier mois complet de présence dans l'entreprise sur la paie du mois suivant ce premier mois complet.

Exemple : entrée du salarié le 12 février 2020, le salarié devient éligible à compter de mars 2020, le versement intervient sur la paie d'avril 2020.

La prime n'est pas due pour le mois à partir de 14 jours calendaires d'absence dans le mois ou l’équivalent en jour ouvré, quel que soit le motif de l’absence hormis pour les absences pour congés payés et jours de réduction du temps de travail (RTT).

ARTICLE 4. Durée et date d’entrée en vigueur

L’accord est conclu pour une durée indéterminée et entrera en vigueur le lendemain de son dépôt auprès des services compétents. Il pourra être dénoncé dans les conditions prévues à l’article 7.

Le présent accord se substitue intégralement aux dispositions existantes pouvant résulter d’accords collectifs, d’usages et d’engagements unilatéraux portant sur les matières traitées par le présent accord.

ARTICLE 5. CLAUSE DE REVOYURE

Les parties conviennent de se réunir pour une nouvelle négociation portant sur la prime transport et plus largement sur la mobilité issue de la loi n°2019-1428 du 24 décembre 2019 au plus tard dans l’année qui suit la conclusion du présent accord, soit avant le 30 septembre 2021.


ARTICLE 6. REVISION

Les signataires de l'accord peuvent demander la révision du présent accord conformément aux articles L.2222-5, L.2261-7 et L.2261-8 du Code du travail. Toute demande de révision doit être notifiée à chacune des parties signataires. Cette notification doit indiquer les points concernés par la demande de révision et doit être accompagnée de propositions écrites de substitution. Dans un délai maximum deux mois à compter de la demande de révision, les parties doivent se rencontrer pour examiner les conditions de conclusion d'un éventuel avenant de révision.

ARTICLE 7. DENONCIATION

Le présent accord peut être dénoncé par l'une des parties signataires moyennant un préavis de trois mois.

La dénonciation de l’accord par l’une des parties signataires doit être notifiée par lettre recommandée avec avis de réception aux autres signataires et faire l’objet d’un dépôt conformément à l’article L.2261-9 du Code du travail.

L’ensemble des partenaires sociaux se réunit alors dans un délai maximum de deux mois à compter de la réception de la notification afin d’envisager l’éventuelle conclusion d’un accord de substitution à l’issue du délai de préavis de trois mois.

ARTICLE 8 : DEPOT ET PUBLICITE

En application des dispositions des articles L. 2231-6 et D. 2231-4 du Code du travail, le présent accord déposé sur la plateforme de téléprocédure du ministère du travail et un exemplaire original au secrétariat greffe du conseil des Prud’hommes.

En outre, un exemplaire original sera établi pour chaque partie.

Le présent accord sera notifié à l’ensemble des organisations syndicales représentatives dans l’entreprise et non signataires de celui-ci.

Enfin, en application de l’article L. 2262-5 du Code du travail, le présent accord sera transmis aux représentants du personnel et mention en sera faite sur les panneaux réservés à la direction pour sa communication avec le personnel.

A Tauxigny St Bauld, le 24/09/2020

Fait en 8 exemplaires, deux pour les formalités de publicité et un pour chaque partie.

Pour la Société Pour les organisations syndicales représentatives

La Délégation Syndicale CFDT

M/Mme.......................................................................,

Délégué(e) Syndical(e)

La Délégation Syndicale CFE/CGC

M/Mme.......................................................................,

Délégué(e) Syndical(e)

La Délégation Syndicale CFTC

M/Mme.......................................................................,

Délégué(e) Syndical(e)

La Délégation Syndicale FO

M/Mme.......................................................................,

Délégué(e) Syndical(e)

La Délégation Syndicale SUD

M/Mme.......................................................................,

Délégué(e) Syndical(e)

Source : DILA https://www.data.gouv.fr/fr/datasets/acco-accords-dentreprise/

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