Accord d'entreprise "Accord fonctionnement CSE" chez CELESTE FIBRE (Siège)

Cet accord signé entre la direction de CELESTE FIBRE et les représentants des salariés le 2022-12-16 est le résultat de la négociation sur l'exercice du droits syndical, les instances représentatives du personnel et l'expression des salariés.

Périmètre d'application de la convention signée entre l'entreprise et les représentants des salariés

Numero : T07722008088
Date de signature : 2022-12-16
Nature : Accord
Raison sociale : CELESTE FIBRE
Etablissement : 80294356300014 Siège

Droit syndical : les points clés de la négociation

La négociation s'est portée sur le thème Droit syndical, IRP, expression des salariés

Conditions du dispositif droit syndical pour les salariés : le texte complet de l'accord du 2022-12-16

Accord sur le fonctionnement du

Comité Social et Economique (CSE) CELESTE FIBRE

Date : 16 décembre 2022

Table des matières

Préambule 4

ARTICLE 1 - DISPOSITIONS LIMINAIRES 5

1.1. Cadre juridique et champ d’application 5

ARTICLE 2 - LE COMITE SOCIAL ET ECONOMIQUE 5

2.1. Organisation des réunions 5

2.1.1. Périodicité 5

2.1.2. Participants aux réunions 6

2.1.3. Ordre du jour 6

Réunions préparatoires 7

2.1.4. Le crédit d’heures de délégation 7

2.1.5. Les budgets 7

2.2. Dispositions communes à l’ensemble des représentants du personnel élus 8

2.2.1. Le temps passé en réunion avec l’employeur 8

2.2.2. Les temps de trajet entre le lieu habituel de travail et le lieu de la réunion 9

Réunions avec l’employeur 9

Hors réunions avec l’employeur 9

Remboursement de frais 9

2.2.3. Déplacements au sein des sites de du Groupe CELESTE 9

2.2.4. Moyens Numériques 10

2.2.5. Visioconférence 10

2.3. Les consultations récurrentes du comité social et économique 10

2.4. Les délais de consultation du comité social et économique 11

ARTICLE 3 - DISPOSITIONS FINALES 11

3.1. Durée et entrée en vigueur de l’accord 11

3.2. Clause de revoyure 11

3.3. Révision de l’accord 11

Dénonciation de l’accord 11

Notification 11

3.4. Information du personnel 12

3.5. Formalités de dépôt 12

Accord sur le fonctionnement du

Comité Social et Economique (CSE)

Entre d’une part,

  1. La Société « CELESTE FIBRE »,

Société par action simplifiée au capital social de 10.000 Euros, ayant son siège social situé au 20 Rue Albert Einstein – 77420 CHAMPS SUR MARNE, immatriculé au registre du commerce et des sociétés de MEAUX sous le numéro 802 943 563, représentée par la société Star Investissement, elle-même représentée par XXXXX, dûment habilité aux fins des présentes,

  1. « Les membres titulaires du CSE CELESTE Fibre »,

Mme XXXXX

Mme XXXXX

M. XXXXX

M. XXXXX

Représentant la majorité des suffrages exprimés en faveur des membres du comité social et économique lors des dernières élections professionnelles du 4 mai 2021 conformément aux dispositions de l’article L. 2232-25 du code du travail.

Il a été arrêté et convenu ce qui suit :

Préambule

La négociation d’un accord sur le dialogue social au sein de la Société s’inscrit dans le contexte suivant.

L'ordonnance n° 2017-1386 du 22 septembre 2017, relative à la nouvelle organisation du dialogue social et économique dans l'entreprise, a créé une instance de représentation unique, le Comité Social et Economique (CSE), qui fusionne les attributions des délégués du personnel, du comité d’entreprise et du CHSCT.

La Direction et les Organisations Syndicales Représentatives de la Société partagent la conviction que la qualité du dialogue social nécessite une représentation du personnel proche des priorités des salariés et partageant les enjeux et les objectifs stratégiques de l’entreprise. Les parties reconnaissent également que le bon fonctionnement de l’entreprise est tributaire d’une cohésion sociale loyale entre partenaires sociaux, et à ce titre s’engagent à respecter les principes généraux du dialogue social établis par le présent accord.

Le présent accord s’inscrit dans la lignée des ordonnances de 2017 qui ont laissé des marges de manœuvre aux partenaires sociaux dans la définition des modalités d’application réelles du comité social et économique. Les parties se sont pleinement saisies de ces marges de manœuvre.

Dans ce contexte, les parties au présent accord ont convenu de dispositions visant à définir le cadre de l’expression du dialogue social.

ARTICLE 1 - DISPOSITIONS LIMINAIRES

1.1. Cadre juridique et champ d’application

Le présent accord se substitue à l’ensemble des usages et engagements unilatéraux pouvant exister au sein de la Société relatives au thème de la représentation du personnel.

Le présent accord s’applique à l’ensemble des salariés des établissements de la Société CELESTE FIBRE.

ARTICLE 2 - LE COMITE SOCIAL ET ECONOMIQUE

Composition

Le nombre de titulaires et de suppléants est défini en fonction de l’effectif de la Société, selon les dispositions légales en vigueur.

Ainsi, selon ces dispositions, le Comité social et économique unique est composé de la manière suivante :

  • Le CSE désignera un secrétaire et un trésorier parmi ses membres titulaires.

  • Le nombre de siège entre les collèges est attribué au prorata des effectifs de chaque collège sur la liste électorale, arrondi à l’entier le plus proche

  • Les listes de candidats sont composées conformément aux dispositions légales en vigueur, notamment celles relatives à la représentativité et à l’alternance hommes/femmes. 

Par ailleurs, les parties conviennent qu’un secrétaire adjoint et un trésorier adjoint seront désignés par le Comité social et économique parmi ses membres titulaires.

2.1. Organisation des réunions


2.1.1. Périodicité

Le CSE tiendra 6 réunions annuelles ordinaires, elles seront organisées de façon mensuelle.

Parmi ces 6 réunions annuelles, quatre réunions porteront en tout ou partie sur les attributions du CSE en matière de santé, sécurité et conditions de travail, à raison d’une par trimestre.

Des réunions extraordinaires du CSE se tiendront en plus de ces 6 réunions, en cas de circonstances exceptionnelles définies par les dispositions légales.

2.1.2. Participants aux réunions

Les réunions seront présidées par l’employeur ou son représentant accompagné éventuellement de 3 collaborateurs au maximum. Le CSE sera informé au préalable de chaque changement de collaborateurs présents à la réunion.

Lorsque le CSE se réunira dans le cadre de ses attributions relatives à la santé, la sécurité et les conditions de travail, le médecin du travail, le responsable interne de la sécurité (QHSE pourront participer aux points de l’ordre du jour qui les intéressent.

L’agent de contrôle de l’inspection du travail et l’ingénieur de la CARSAT sont informés annuellement des dates envisagées pour les réunions du CSE portant sur les thèmes liés à l’hygiène et à la sécurité. L’employeur leur confirme la tenue de ces réunions 15 jours avant la date convenue.

Ils ne sont cependant présents à la réunion que dans les cas suivants :

- A la demande de l’employeur ou à la demande de la majorité des membres du CSE

  • Aux réunions portant en tout ou partie sur les attributions du CSE en matière de santé, sécurité, et conditions de travail

  • A la réunion organisée à la suite d’un accident ou d’un évènement grave

  • Aux réunions extraordinaires dans le domaine de la santé, sécurité et conditions de travail

- Aux réunions du CSE consécutives à un accident du travail ayant entrainé une incapacité de travail d’au moins 8 jours ou à une maladie professionnelle ou à caractère professionnel.

Conformément aux dispositions légales, les titulaires, et les représentants syndicaux le cas échéant, participeront de plein droit aux réunions du CSE.

Dans les entreprises de moins de 300 salariés, le délégué syndical est, de droit, représentant syndical au CSE. Le délégué syndical est, à ce titre, destinataire des informations fournies à ce comité.

Les suppléants ne participeront aux réunions du CSE qu’en l’absence des titulaires.

Conformément à Article 3 du présent accord, les représentants de proximité participeront sans voix consultative aux réunions du CSE à la demande de l’employeur ou du secrétaire du CSE

2.1.3. Ordre du jour

L’ordre du jour sera adressé au moins 3 jours ouvrés avant la réunion à l’ensemble des membres titulaires et suppléants du CSE, aux représentants syndicaux ainsi à l’agent de contrôle de l’inspection du travail et à l’agent des services de prévention des organismes de sécurité sociale.

Lorsqu’il est inscrit à l’ordre du jour un point nécessitant une consultation du CSE, l’ordre du jour, la convocation ainsi que les documents nécessaires à la consultation seront adressées dans la mesure du possible 15 jours calendaires avant la réunion. Les documents seront adressés au plus tard 3 jours avant la réunion avec l’ordre du jour. La remise des documents nécessaires à la consultation marquera le début du délai de consultation du CSE.

L’ordre du jour sera établi de manière conjointe entre le secrétaire et le président. En l’absence du secrétaire, l’ordre du jour pourra être établi avec le secrétaire adjoint.

Il est précisé que les consultations obligatoires seront inscrites de plein droit à l’ordre du jour par le président ou le secrétaire.

Il est convenu que l’envoi de la convocation et de l’ordre du jour s’effectuera par voie électronique, de préférence par mail.

Réunions préparatoires

Le temps passé en réunions préparatoires hors présence de l’employeur s’imputera sur le crédit d’heures.

2.1.4. Le crédit d’heures de délégation

Conformément aux dispositions légales, chaque membre titulaire de la délégation du personnel au CSE bénéficiera d’un crédit d’heures mensuel.

Un élu titulaire bénéficiera de la possibilité de reporter le reliquat de son crédit d’heures mensuel qu’il n’a pas consommé, sans pour autant pouvoir utiliser un crédit mensuel supérieur à une fois et demie le crédit d’heures mensuel habituel. Ce report est autorisé dans la limite de 12 mois.

Le crédit d’heures sera également mutualisable entre titulaires, entre titulaires et suppléants ainsi qu’entre titulaires, sans pour autant conduire un représentant du personnel à disposer, dans le mois, de plus d’une fois et demie le crédit mensuel dont bénéficie un membre titulaire.

Les titulaires souhaitant reporter ou mutualiser des heures de délégations devront en informer l’employeur au moins 2 jours avant l’utilisation des heures cédées ou reporter, dans un document écrit dans lequel sont mentionnés notamment le nombre d’heures, les noms des bénéficiaires.

Les heures de délégation sont considérées de plein droit comme du temps de travail et payées à échéance normale de paie.

Les représentants du personnel ne doivent subir aucune perte de rémunération du fait de l’exercice de leurs fonctions. Ils doivent percevoir la rémunération qu’ils auraient perçue s’ils avaient continué à travailler.

Il est convenu que l’attribution d’un crédit d’heures supplémentaire puisse être accordée à l’occasion d’évènements particuliers nécessitant un temps d’organisation important (arbre de noël par exemple). Ce crédit d’heures supplémentaire pourra être débloqué sur accord de la direction dans la limite de 18heures mensuel par élu titulaire.

2.1.5. Les budgets

Le CSE bénéficie d’un budget de fonctionnement dont le montant est défini ci-après :

Ne maitrisant pas l’évolution de la masse salariale en début d’année, budget de référence sera calculé comme suit :

(Masse Salariale à date de clôture des payes de l’année N-1) * 0.2 %

Une régularisation sera faite à date de clôture de l’année N.

Le pourcentage affecté aux activités sociales et culturelles (ASC) du CSE est de 0,75% de la masse salariale brute sociale de l’Entreprise.

Compte tenu de la situation actuel et que les fusions n’ont pas encore eu lieu le budget sera ramené à 0,55% uniquement pour l’année 2020 et proratisé pour les 2,5 derniers mois de l’année.

Ce budget pourra être réévalué chaque année, par la mise en place d’un avenant à cet accord.

Il est admis que la subvention par salarié, dans le cadre du budget ASC, ne pourra être inférieur à un plancher de 200€.

La dotation au budget des ASC sera versée par l’employeur en début d’année et correspondra au montant annuel de la masse salariale de l’année N-1.

La dotation sera ajustée par trimestre de l’année considérée, afin de tenir compte de la réalité de la masse salariale de référence.

Il est admis que l’ajustement ne sera fait qu’à la hausse.

Les modalités d’utilisation du budget des ASC seront définies au niveau du règlement intérieur du CSE.

En fin d’exercice clos, le CSE peut décider de transférer une partie du reliquat du budget de fonctionnement vers le budget destiné aux activités sociales et culturelles et ce, selon les dispositions légales et règlementaires en vigueur.

Ces transferts doivent faire l’objet d’une délibération adoptée à la majorité des membres présents du CSE.

2.2. Dispositions communes à l’ensemble des représentants du personnel élus

2.2.1. Le temps passé en réunion avec l’employeur

Le temps passé en réunion avec l’employeur n’est pas imputable sur les crédits d’heures. Ces heures de réunion sont considérées comme du temps de travail effectif et rémunérées comme tel.

Les heures passées en réunion doivent respecter les durées légales et règlementaires de temps de travail et de temps de repos journalier et hebdomadaire, au besoin en modifiant le planning habituel de travail pour les salariés concernés.

Par ailleurs, les parties conviennent de la possibilité d’organiser des réunions en visio conférence lorsque cela s’avère nécessaire, pour des raisons de sécurité et afin de limiter les déplacements.

2.2.2. Les temps de trajet entre le lieu habituel de travail et le lieu de la réunion

Réunions avec l’employeur

Les temps de trajet pour se rendre aux réunions avec l’employeur et effectués pendant le temps de travail sont considérés comme du temps de travail effectif et rémunérés comme tel, ou compensé en temps.

Le temps de trajet pris en dehors de l’horaire normal de travail doit être assimilé à du temps de travail effectif pour la part excédant le temps normal de déplacement entre le domicile et le lieu de travail habituel. Le temps de trajet pour se rendre en réunion excédant le temps normal de déplacement doit être payé comme temps de travail.

Hors réunions avec l’employeur

Le temps de trajet pris en exécution des fonctions représentatives hors réunions avec l’employeur s’impute sur les heures de délégation.

Remboursement de frais

Les frais de déplacement pour se rendre aux réunions sur convocation de l’employeur sont pris en charge par l’employeur. Ces frais couvrent les transports, l’hébergement et la restauration.

Les modalités de transport sont directement organisées par l’employeur.

Les frais de déplacement engagés dans ce cadre sont remboursés selon la procédure « frais professionnels » en vigueur dans la Société.

2.2.3. Déplacements au sein des sites de du Groupe CELESTE

Compte tenu de la structure de l’entreprise, la délégation du CSE (représentant locaux y compris) pourra être amenée à se déplacer sur un autre site.

Ainsi le temps passé à effectuer le trajet pour se rendre en réunion plénière de CSE étant décompté comme temps de travail effectif et payé comme tel par l'entreprise, il n'est donc pas imputé sur le crédit d'heures de délégation.

Le temps de trajet passé par un élu pour aller sur un autre site dans le cadre d’une délégation ne sera pas compté sur son crédit d’heure de délégation et décompté comme un temps de trajet, ce temps sera néanmoins limité à 8 Heures par élu et par mois.

Par ailleurs, il est rappelé que les contacts pris avec les salariés - lors des déplacements au sein des locaux de l'entreprise - ne peuvent entraîner ni gêne ni perturbation dans l'exercice des fonctions et/ou du travail des salariés.

2.2.4. Moyens Numériques

L’entreprise fournis à destination du CSE un serveur informatique afin de mettre disposition des outils numérique à destination des salariés (Site internet / Chat / Mail …).

L’entreprise admet que les membres du CSE, représentants syndicales ou délégués syndicales pourront utiliser les outils de communication numérique afin de communiquer auprès des salariés, d’échanger avec eux avec un caractère confidentiel. Ils pourront également utiliser les outils informatiques mis à disposition par l’employeur afin de s’informer, de se former, de dialoguer via quelconque services leurs permettant d’exercer au mieux leur mandat.

2.2.5. Visioconférence

Compte tenu de la distance entre les sites, il est convenu que le CSE pourra être réuni en visioconférence sans limite.

Lorsque le CSE est réuni en visioconférence, le dispositif technique mis en œuvre garantit l'identification des membres du comité et leur participation effective, en assurant la retransmission continue et simultanée du son et de l'image des délibérations.

De plus l’outil de visioconférence devra être adapté à la mise en place des votes lors de réunion du CSE qu’ils soient ou non à bulletin secret.

Il est également admis, dans le but de limiter les déplacements entre les différents sites de l’entreprise CELESTE, le Président accepte la possibilité d’utiliser la visioconférence de l’entreprise par les membres du CSE (titulaires et suppléants) ainsi que les représentants de proximité, pour toutes les missions du CSE.

2.3. Les consultations récurrentes du comité social et économique

Dans le cadre des dispositions de l’article L.2312- 19 du code du travail les parties entendent définir le contenu, la périodicité et les modalités des consultations récurrentes portant sur :

1°) les orientations stratégiques et ses conséquences ;

2°) la situation économique et financière de l’entreprise ;

3°) la politique sociale de l’entreprise, les conditions de travail et l’emploi.

Conformément aux dispositions légales, la consultation du CSE sur les orientations stratégiques de l’entreprise porte sur les orientations stratégiques définies par l’organe chargé de l’administration ou de la surveillance de l’entreprise et les conséquences de ces orientations au sein de l’entreprise. Cette consultation aura lieu tous les 3 ans, au cours du premier semestre.

La consultation annuelle du CSE sur la situation économique et financière de l’entreprise porte sur : – la situation économique et financière de l’entreprise ; – la politique de recherche et de développement technologique ; – l’utilisation du crédit d’impôt pour les dépenses de recherche. Cette consultation aura lieu tous les ans, après la publication des comptes.

La consultation sur la politique sociale de l’entreprise prévue à l’article L.2312-26 du code du travail aura lieu tous les ans.

2.4. Les délais de consultation du comité social et économique

Les parties conviennent que le CSE rend son avis dans les délais maximums suivants :

– 1 mois en cas de consultation sans recours à expertise,

– 2 mois en cas de consultation avec recours à expertise.

A défaut, il sera réputé avoir été consulté et avoir rendu un avis négatif.

Le CSE peut bien entendu rendre un avis dans des délais inférieurs à ceux précédemment indiqués, s’il s’estime suffisamment informé pour rendre un avis à la majorité des membres titulaires présents (ou suppléants remplaçant un titulaire absent).

ARTICLE 3 - DISPOSITIONS FINALES


3.1. Durée et entrée en vigueur de l’accord

Le présent accord est conclu pour une durée indéterminée.

Il entrera en vigueur à compter du 16 décembre 2022

3.2. Clause de revoyure

Les parties signataires s’engagent à se revoir dans un délai de 1 mois à compter de la première demande motivée d’une des parties.

3.3. Révision de l’accord

Chacune des parties signataires pourra demander la révision de l’accord, notamment si les dispositions légales, réglementaires ou conventionnelles dans le cadre desquelles elles ont été conclues venaient à être modifiées ou supprimées, remettant en cause l’esprit même et l’équilibre de ces dernières.

Dénonciation de l’accord

En application des articles L.2222-6 et L.2261-9 et suivants du Code du travail, le présent accord pourra être dénoncé par l’une ou l’autre des parties signataires, sous réserve de respecter un préavis de trois mois.

Notification

Conformément à l’article L.2231-5 du code du travail, le texte du présent accord est notifié à l’ensemble des Organisations Syndicales Représentatives dans l’entreprise.

3.4. Information du personnel

Modalités d’information collective et individuelle du personnel :

  • Information collective

Les salariés sont informés de la conclusion du présent accord d’entreprise. Le service ressources humaines veille à diffuser l’information dans les sites concernés. Mention de cet accord doit être faite sur chacun des tableaux d’affichage.

  • Information individuelle

Un exemplaire du présent accord d’entreprise est mis à la disposition des salariés au service Ressources Humaines.

3.5. Formalités de dépôt

Conformément à l’article L.2231-6 du Code du travail, le présent accord fera l’objet d’un dépôt électronique auprès de la DIRECCTE à l’adresse : https://www.teleaccords.travail-emploi.gouv.fr/PortailTeleprocedures/. Un exemplaire original du présent accord sera également déposé auprès du Secrétariat-Greffe du Conseil de prud’hommes compétent.

Fait à Champs sur marne le 16 décembre 2022

Les membres titulaires du Le représentant de l’Entreprise

CSE CELESTE Fibre : XXXXX

Mme XXXXX

Mme XXXXX

M. XXXXX

M. XXXXX

Source : DILA https://www.data.gouv.fr/fr/datasets/acco-accords-dentreprise/

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