Accord d'entreprise "Accord d'entreprise portant sur l'aménagement annuel du temps de travail des salariés à temps partiel non-cadres" chez SCP DE VETERINAIRES BONNAT CELLE CREMOUX (Siège)

Cet accord signé entre la direction de SCP DE VETERINAIRES BONNAT CELLE CREMOUX et les représentants des salariés le 2020-12-09 est le résultat de la négociation sur l'aménagement du temps travail, la modulation du temps de travail ou l'annualisation du temps de travail.

Périmètre d'application de la convention signée entre l'entreprise et les représentants des salariés

Numero : T01621001652
Date de signature : 2020-12-09
Nature : Accord
Raison sociale : SCP DE VETERINAIRES BONNAT CELLE CREMOUX
Etablissement : 80311778700017 Siège

Temps de travail : les points clés de la négociation

La négociation s'est portée sur le thème Modulation, annualisation et cycles du temps de travail Accord d'entreprise portant sur l’annualisation du temps de travail des salariés à temps complet non-cadres (2022-05-23)

Conditions du dispositif temps de travail pour les salariés : le texte complet de l'accord du 2020-12-09

Accord d’entreprise

SCP DE VETERINAIRES BONNAT-CELLE-CRÉMOUX

Le 23 novembre 2020

Portant sur l’aménagement annuel du temps de travail des salariés à temps partiel non-cadres

Entre les soussignés :

  • La société de vétérinaires BONNAT-CELLE-CRÉMOUX

SCP dont le siège social est situé Place de la gare- 16150 CHABANAIS

N° de SIREN 803 117 787

Et dont l’établissement secondaire est situé 23, Boulevard Carnot-87600 ROCHECHOUART

D’une part ;

Et,

  • Les salariés de l’entreprise ayant ratifié le projet d’accord proposé par la direction à l’unanimité lors du référendum organisé le 09 décembre 2020 selon le PV

D’autre part.

SOMMAIRE

PRÉAMBULE

  1.  CHAMP D’APPLICATION

  2. REGLES RELATIVES A LA DURE DU TRAVAIL

Article 2.1. Temps de travail effectif

Article 2.2. Durée maximale journalière et temps de repos

  1. MODALITES D’AMENAGEMENT DU TEMPS DE TRAVAIL DES SALARIES A TEMPS PARTIEL NON-CADRES DE LA SCP DE VETERINAIRES BONNAT-CELLE-CRÉMOUX

Article 3.1. Période de référence

Article 3.2. Principe de variation des horaires et de la durée du travail

Article 3.3. Programmation prévisionnelle des salariés à temps partiel non-cadres

Article 3.4. Modalité de communication de la répartition de la durée du travail

  1. REMUNERATION

  2. HEURES COMPLEMENTAIRES

  3. ABSENCES

  4. ENTREE OU SORTIE EN COURS DE PERIODE

  5. GARANTIES – EGALITE DE TRAITEMENT

  6.  DUREE, ENTREE EN VIGUEUR, REVISION, DENONCIATION DE L’ACCORD

  7. DEPOT ET PUBLICITE DE L’ACCORD

PRÉAMBULE

Cet accord s’inscrit dans le cadre de l’article L.3121-44 du code du travail et des dispositions conventionnelles en vigueur.

C’est dans ce contexte que la SCP DE VETERINAIRES BONNAT-CELLE-CRÉMOUX, dont le siège social est situé Place de la gare- 16150 CHABANAIS représentée par Monsieur Jean-Pierre CELLE et Monsieur Matthieu CRÉMOUX en qualité de co-gérant, a rédigé le présent accord qui sera soumis aux votes des salariés.

Compte tenu des spécificités de l’activité de la SCP DE VETERINAIRES BONNAT-CELLE-CRÉMOUX exerçant en rural, le recours à l’aménagement du temps de travail est rendu nécessaire du fait de la variation d’activité liée à la saisonnalité, aux périodes de reproduction des animaux d’élevage. Outre les raisons précitées, la mise en place de cet aménagement du temps de travail est également nécessaire pour faire face aux nécessités de fonctionnement des cliniques vétérinaires, afin d’une part, de satisfaire aux besoins de clientèle et en particulier à la permanence des soins tout en permettant le remplacement des salariés absents par roulement d’autre part.

Il a donc été convenu ce qui suit :

  1.  CHAMP D’APPLICATION

Le présent accord s’applique aux salariés à temps partiel non-cadres de la SCP DE VETERINAIRES BONNAT-CELLE-CRÉMOUX, et ce quelle que soit la nature de leur contrat de travail (CDI/CDD).

  1. REGLES RELATIVES A LA DUREE DU TRAVAIL

Article 2.1. Temps de travail effectif

Conformément aux dispositions de l’article L.3121-1 du Code du travail, le temps de travail effectif s’entend du temps pendant lequel le salarié est à disposition de l’employeur et doit se conformer à ses directives sans pouvoir vaquer librement à ses occupations personnelles.

Ne sont donc pas considérés comme temps de travail effectif pour le décompte du temps de travail, notamment :

  • Le temps de trajet pour se rendre sur le lieu de travail ou en repartir (à l’exception du temps de trajet considéré comme du temps de travail effectif) ;

  • Les temps de pause. On entend par pause un temps de repos compris dans le temps de présence journalier au sein de l’entreprise, pendant lequel l’exécution du travail est suspendue et durant lequel le salarié est libre de vaquer à ses occupations personnelles ;

  • Les pauses repas ;

  • Les temps d’absences rémunérés (congés payés, congés pour évènement exceptionnel, jours fériés chômés, etc…) ou non rémunérés (congés parentaux, congés sabbatiques, congés sans solde etc…) ;

  • Les absences liées à la maladie simple professionnelle, aux accidents du travail, à la maternité etc… ;

  • Les récupérations.

La notion de temps de travail effectif a notamment pour objectif de comptabiliser la durée du travail effectuée par les salariés.

Article 2.2. Durée maximale journalière et temps de repos

La durée quotidienne de travail ne pourra en aucun cas excéder la limite de 10 heures, conformément à l’article L.3121-18 du Code du travail.

Chaque salarié doit bénéficier d’un repos quotidien de 11 heures et d’un repos hebdomadaire de 35 heures conformément à l’article L.3132-2 du Code du travail.

  1. MODALITES D’AMENAGEMENT DU TEMPS DE TRAVAIL DES SALARIES A TEMPS PARTIEL NON-CADRES DE LA SCP DE VETERINAIRES BONNAT-CELLE-CRÉMOUX

Article 3.1. Période de référence

Le présent accord a pour objet la mise en place de l’aménagement du temps de travail des salariés à temps partiel non-cadres, sur une période de référence correspondant à l’année civile du 1er janvier au 31 décembre de chaque année.

Article 3.2. Principe de variation des horaires et de la durée du travail

Le principe d’aménagement du temps de travail prévu a pour conséquence d’une part, d’entrainer une répartition inégale du temps de travail au sein de la période de référence définie ci-dessus par le présent accord et d’autre part de mettre en œuvre une variabilité des horaires.

Ainsi, les salariés verront leur durée de travail mensuelle ou hebdomadaire varier a des niveaux inférieurs, supérieurs ou égaux à leur durée contractuelle de travail.

Article 3.3. Programmation prévisionnelle des salariés à temps partiel non-cadres

Est considéré comme salarié à temps partiel, le salarié dont la durée du travail est inférieure à la durée légale du travail, que cette dernière soit appréciée dans un cadre hebdomadaire, mensuel ou annuel, conformément aux dispositions de l’article L.3123-1 du Code du travail.

La programmation des horaires de travail des salariés à temps partiel et notamment de la durée de travail envisagée pour chaque semaine de la période de référence dépendra directement des contraintes liées aux absences par roulement des salariés de l’entreprise, des nécessités de combler ces absences afin de satisfaire les besoins continus de la clientèle et les obligations de soins des animaux, des incidences liées à la saisonnalité.

Il est rappelé que la semaine débute le lundi à 00h pour se terminer le dimanche à 24h.

Les parties, tenant compte du temps de repos hebdomadaire minimal conviennent que l’horaire hebdomadaire pourra être réparti selon les cas, sur 1 à 6 jours de travail par semaine civile.

Pour l’ensemble des salariés à temps partiel non-cadres, la durée quotidienne minimale de travail sera de 3 heures 30 minutes.

La durée hebdomadaire de travail des salariés à temps partiel pourra être portée à un maximum de 34 heures 30 minutes par semaine et être ramenée à un minimum de 8 heures par semaine, auquel cas ces 8 heures devront être programmées sur une seule journée de la semaine.

Il est précisé que pour les salariés à temps partiel qui cumulent plusieurs activités, la durée contractuelle hebdomadaire ou mensuelle pourra être amenée à varier dans la limite fixée ci-dessus après avoir fourni une copie du/des contrats de travail en vigueur auprès d’une ou plusieurs autres entreprises et sous réserve que soient respectées les durées maximales hebdomadaires de travail et les horaires fixés auprès de la ou les autres entreprises.

Cette répartition prévisionnelle de la durée de travail et des horaires de travail peut être modifiée en cas de variabilité des besoins de la Société, et notamment dans les cas suivants :

  • absence de l'un des représentants de la Société ou d’un autre salarié de la Société, quelle qu’en soit la cause ( notamment : maladie - maternité - congés payés - absence pour convenance personnelle - formation, etc...) ou départs définitifs de l'un des représentants de la Société ou de l'un des salariés ;

  • augmentation de l’activité, notamment pour cause d'affluence non habituelle de clients, d'épidémie, d'urgence médicale, de rendez-vous ajoutés ou supprimés, de travaux à accomplir dans un délai déterminé, de difficultés suite à des intempéries ou sinistres, de problèmes techniques de matériels, de pannes, etc... ;

  • nécessité d’adaptation des horaires aux besoins de la clientèle ;

  • évolution des dispositions légales, réglementaires ou conventionnelles imposant à l’entreprise de nouvelles contraintes ;

  • adjonction d’activité, ouverture ou fermeture d’établissement, déménagement, changement de l'identité de l'employeur et, de manière générale, toute opération entraînant une réorganisation des horaires de travail du personnel ;

  • embauche de nouveaux salariés entraînant une redistribution des tâches et une réorganisation des horaires.

La durée annuelle de travail effective devra correspondre à la fin de la période de référence à une durée égale à la durée contractuelle des salariés à temps partiel.

La répartition de cette durée au sein de la période de référence pourra ensuite être fixée en fonction des besoins de continuité des soins et de la variabilité des besoins de la société tel que mentionné ci-dessus.

Article 3.4. Modalité de communication de la répartition de la durée du travail

Les salariés non-cadres à temps partiel concernés par le dispositif d’aménagement du temps de travail sont régulièrement informés du volume prévisionnel d’heures travaillées au sein de la semaine, des jours travaillés au sein de la semaine et de la répartition des heures de travail au sein de chaque journée composant cette semaine et ce, tous les mois au moins 7 jours calendaires avant l’entrée en vigueur des horaires de travail, sauf cas d’urgence.

Cette programmation prévisionnelle sera communiquée à chaque salarié selon un planning qui lui est propre pour le mois à venir, qui sera également affiché dans l’emplacement prévu à cet effet.

Sauf cas d’urgence, toute modification de la réparation de la durée du travail sera notifiée aux salariés 7 jours ouvrés au moins avant la date à laquelle elle aura lieu. Cette information sera effectuée au moyen de la remise directe aux salariés d’un nouveau planning de répartition prévisionnelle.

  1. REMUNERATION

Afin d’éviter toute variation de rémunération entre les périodes basses et hautes d’activités, la rémunération des salariés fera l'objet d'un lissage sur la base de la durée mensuelle de référence prévue au contrat de travail, et ce quel que soit le nombre d’heures réellement effectuées au cours du mois concerné. Ainsi, les heures complémentaires effectuées seront rémunérées au terme de la période de référence.

  1. HEURES COMPLEMENTAIRES

Constituent des heures complémentaires, les heures effectuées au-delà de la moyenne de la durée contractuelle de travail, calculée sur la période de référence, dans la limite d’un tiers.

Ainsi, les salariés à temps partiel peuvent effectuer des heures complémentaires, et ce dans la limite du tiers de leur durée contractuelle rapportée à l’année civile.

Le volume des heures complémentaires effectuées sera constaté à la fin de la période de référence soit à la fin de l’année civile.

Les salariés seront individuellement informés au terme de la période de référence du nombre d’heures de travail réalisées sur celle-ci par mention sur le bulletin de salaire du mois de janvier suivant.

En cas de départ du salarié avant la fin de la période de référence, cette information sera mentionnée au moment du départ sur le dernier bulletin de paie.

Les heures complémentaires sont rémunérées conformément aux dispositions conventionnelles en vigueur. Ainsi, les heures complémentaires seront rémunérées conformément aux dispositions conventionnelles de branche applicable. Au jour de la conclusion du présent accord, il est rappelé que ces dispositions conventionnelles de branche étendue prévoient que les heures complémentaires accomplies et constatées en fin de période de référence donneront droit à une rémunération avec majoration de 10% dès la première heure puis 25% au-delà de 1/10 de la durée initialement fixée au contrat de travail.

  1. ABSENCES

Les absences rémunérées ou indemnisées ainsi que les absences autorisées et les absences résultant d'une maladie ou d'un accident ne donnent pas lieu à récupération.

Elles sont comptabilisées pour le volume d'heures qui aurait dû être travaillé, c’est à dire pour leur durée initialement prévue au planning.

Les absences rémunérées ou indemnisées sont payées sur la base de la rémunération lissée, selon l’horaire moyen de référence.

En cas de périodes non travaillées mais donnant lieu à indemnisation par l’employeur, cette indemnisation sera calculée sur la base de la rémunération lissée qui aurait été pratiquée si le salarié avait travaillé. Il en sera de même en cas de licenciement ou de départ à la retraite à savoir que le calcul des indemnités se fera sur la base de la rémunération lissée.

Les absences non rémunérées ou non indemnisées donnent lieu à une retenue salariale équivalente au nombre d’heures que le salarié aurait dû réaliser sur la période concernée. La retenue sera effectuée sur la rémunération mensuelle durant laquelle s’inscrit l’absence ou éventuellement sur le mois suivant.

  1. ENTREE OU SORTIE EN COURS DE PERIODE

Lorsqu'un salarié est embauché en cours de période de référence ou que son contrat de travail est rompu en cours de période et qu’il n'a de fait pas accompli la totalité de la période de référence, sa rémunération est régularisée, par complément ou déduction de salaire, sur la base des heures effectivement travaillées au cours de cette période par rapport à l'horaire hebdomadaire moyen calculé sur cette même période (hors congés payés).

En telle hypothèse, le décompte de ces heures complémentaires sera effectué :

  • à la fin de l'année (pour le salarié entré en cours d'année)

  • ou au terme du contrat du salarié (pour le salarié dont le contrat est rompu en cours d'année)

  • par rapport à l'horaire hebdomadaire moyen calculé sur cette même période.

  1. GARANTIES – EGALITE DE TRAITEMENT

Les salariés à temps partiel perçoivent les mêmes avantages que les salariés à temps complet dans leur catégorie, et ce au prorata de leur temps de travail.

Les salariés à temps partiel bénéficient d’un traitement équivalent à celui des salariés à temps complet de même catégorie professionnelle et de même ancienneté en ce qui concerne les possibilités de promotion, de déroulement de carrière et d’accès à la formation professionnelle.

Conformément à la réglementation applicable, les salariés à temps partiel qui souhaitent occuper un emploi à temps complet sont prioritaires pour l’attribution d’un emploi ressortissant de leur catégorie professionnelle ou d’un emploi équivalent. Tout salarié souhaitant bénéficier d’une telle priorité devra en informer sa hiérarchie par écrit.

  1.    DUREE, ENTREE EN VIGUEUR, REVISION, DENONCIATION DE L’ACCORD

Le présent accord est conclu pour une durée indéterminée et entre en vigueur le 1er Janvier 2021.

Il pourra être révisé à tout moment, pendant sa période d’application, par accord entre les parties, conformément aux dispositions des articles L.2232-21 et L.2232-22 du Code du travail.

L’accord ou l’avenant de révision pourra être dénoncé à l’initiative de l’employeur dans les conditions prévues par les articles L. 2261-9 et suivants du Code du travail. 

Par ailleurs, l’accord ou l’avenant de révision pourra être dénoncé à l’initiative des salariés dans les conditions prévues par les mêmes articles L. 2261-9 et suivants du Code du travail sous réserve des dispositions suivantes : 

  • Les salariés représentant les 2/3 du personnel notifieront collectivement et par écrit la dénonciation à l’employeur ; 

  •  La dénonciation à l’initiative des salariés ne pourra avoir lieu que pendant un délai d’un mois avant chaque date anniversaire de la conclusion de l’accord. 

  1. DEPOT ET PUBLICITE DE L’ACCORD

Le texte adopté à la majorité des 2/3 notamment accompagné du procès-verbal officialisant le résultat de consultation doit être déposé conformément aux articles L. 2231-6 et D. 2231-2 à D.2231-7 du Code du travail :

  • Sous forme dématérialisée sur la plateforme « Télé-Accords » (www.teleaccords.travail-emploi.gouv.fr)

  • Un exemplaire du présent accord sera également déposé au greffe du Conseil de Prud’hommes d’Angoulême

Fait à CHABANAIS, 23 novembre 2020 en 11 exemplaires originaux dont un est remis à chacune des parties signataires.

LA SCP DE VETERINAIRES BONNAT-CELLE-CRÉMOUX

LES GERANTS

LES SALARIES

Source : DILA https://www.data.gouv.fr/fr/datasets/acco-accords-dentreprise/

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