Accord d'entreprise "UN ACCORD COLLECTIF RELATIF AUX OBJECTIFS ET MESURES PERMETTANT DE RÉAFFIRMER L’ÉGALITÉ PROFESSIONNELLE ENTRE LES FEMMES ET LES HOMMES AU SEIN DE L’ASSOCIATION" chez ASSOCIATION SAINT JOSEPH - SAINTE SOPHIE (Siège)

Cet accord signé entre la direction de ASSOCIATION SAINT JOSEPH - SAINTE SOPHIE et les représentants des salariés le 2022-02-16 est le résultat de la négociation sur les travailleurs handicapés, l'égalité professionnelle.

Périmètre d'application de la convention signée entre l'entreprise et les représentants des salariés

Numero : T08522006155
Date de signature : 2022-02-16
Nature : Accord
Raison sociale : ASSOCIATION SAINT JOSEPH - SAINTE SOPHIE
Etablissement : 81053385100012 Siège

Égalité professionnelle : les points clés de la négociation

La négociation s'est portée sur les thèmes suivants

Conditions du dispositif égalité professionnelle pour les salariés : le texte complet de l'accord du 2022-02-16

Accord collectif relatif AUX OBJECTIFS ET MESURES PERMETTANT DE RÉAFFIRMER l’ÉgalitÉ professionnelle entre les femmes et les hommes AU SEIN DE L’ASSOCIATION

ENTRE

L’Association SAINT JOSEPH – SAINTE SOPHIE

Dont le siège social est situé 7 rue de Puy Gros à LA VERRIE (85130)

Représentée par XXXX en qualité de Président

ET

L’organisation syndicale SUD SANTÉ SOCIAUX

Représentée par XXXX, en sa qualité de délégué syndical

Il a été convenu ce qui suit.

Préambule

Conformément aux dispositions de l'article L. 2242-1 du Code du travail, les parties ont mené une négociation obligatoire portant sur l’égalité professionnelle entre les femmes et les hommes et la qualité de vie au travail.

Aussi, dans le cadre de cette négociation, les parties ont mené une discussion sur les objectifs et les mesures permettant d'atteindre l'égalité professionnelle entre les femmes et les hommes, conformément au point 2° de l’article L.2242-8 du Code du travail.

Au terme du dialogue social sur ce point, les parties ont convenues :

  • dans 3 domaines d’actions mentionnés au 1° bis de l’article L.2323-8 du Code du travail ;

  • des objectifs de progression à atteindre ;

  • des actions et des mesures permettant d’atteindre ces objectifs ;

  • ainsi que des indicateurs de suivi des actions et mesures menées.

SOMMAIRE

Article 1 : Le champ d’application 3

Article 2 : L’articulation entre la vie personnelle et la vie professionnelle 3

Article 3 : L'égalité professionnelle entre les femmes et les hommes 3

3.1. Dans le domaine de l’embauche 3

3.2. Dans le domaine la formation 4

3.3 Dans le domaine de la rémunération 5

Article 4 : La lutte contre la discrimination en matière de recrutement, d'emploi et d’accès à la formation professionnelle 5

Article 5 : L'insertion professionnelle et le maintien dans l'emploi des travailleurs handicapes 6

Article 6 : Effet de l’accord 8

Article 7 : Durée de l'accord 8

Article 8 : Adhésion 8

Article 9 : Révision de l’accord 8

Article 10 : Dénonciation de l’accord 8

Article 11 : Communication de l'accord 8

Article 12 : Publicité 9

Article 1 : Le champ d’application

Le présent accord s’applique au sein de l’Association SAINT JOSEPH – SAINTE SOPHIE.

Article 2 : L’articulation entre la vie personnelle et la vie professionnelle

L’Association réaffirme son souhait de permettre à l’ensemble de ses salariés de concilier au mieux leur vie personnelle et leur vie professionnelle.

L’objectif de l’Association est de favoriser, pour les femmes et pour les hommes, un environnement professionnel favorable pour tendre à son articulation avec leurs engagements personnels.

La Direction de l’Association rappelle l’importance de l’équilibre vie professionnelle / vie familiale pour la santé au travail et la motivation de tous.

Aussi, ayant pour objectif de favoriser cet équilibre vie professionnelle / vie familiale, l’Association s’engage :

  • à mener l’action suivante : sauf circonstances exceptionnelles, les réunions de travail seront organisées pendant les plages habituelles de travail et pas avant 9h, ni après 18h.

  • cette action sera suivie au moyen de cet indicateur : Nombre de réunions répondant à l’action / Nombre total de réunions organisés au sein de l’association.

Article 3 : L'égalité professionnelle entre les femmes et les hommes

3 domaines ont été retenus pour mener des actions en matière d’égalité professionnelle entre les hommes et les femmes : l'embauche, la formation et la rémunération.

3.1. Dans le domaine de l’embauche

Dans le domaine de l’embauche, l’Association poursuit un objectif de progression : assurer un meilleur équilibre des femmes et des hommes au sein de l’effectif.

Aussi, ayant pour objectif d’améliorer le rapport des effectifs entres femmes et hommes, l’Association s’engage :

  • à mener l’action suivante : Assurer une rédaction asexuée et attractive des offres d’emploi tant pour les femmes que pour les hommes susceptibles de postuler aux postes proposés, afin de ne pas générer un découragement des possibles candidats ou candidates à la seule lecture des offres.

  • cette action sera suivie au moyen de cet indicateur : Nombre d’annonces d’emplois de l’Association respectant les critères fixés / Nombre total d’offres d’emploi de l’Association.


Toujours dans le souci d’améliorer le rapport des effectifs femmes/hommes, l’Association s’engage :

  • à mener également l’action suivante : Augmenter le nombre de taux d’hommes rencontrés en entretien d’embauche pour les postes de travail surreprésentées au sein de l’Association par des femmes pour le porter à 50% dans toute la mesure du possible, en considération du nombre de candidatures reçues (lorsque donc le nombre de candidatures le permet). Et vice-versa.

  • cette action sera suivie au moyen de cet indicateur : Taux d’hommes rencontrés lors des entretiens d’embauche pour les postes à surreprésentation féminine ; Taux de femmes rencontrées lors des entretiens d’embauche pour les postes à surreprésentation masculine ; Nombre total des entretiens d’embauche menés.

3.2. Dans le domaine la formation

Dans le domaine de la formation, l’Association poursuit un objectif de progression : Assurer un accès équitable entre les femmes et les hommes à la formation professionnelle.

Aussi, ayant pour objectif d’accès équitable à la formation, l’Association s’engage :

  • à mener l’action suivante : Organiser, dans toute la mesure du possible, les formations sur des plages de travail « usuelles » (pas avant 9h, ni après 18h), en évitant de longs déplacements.

  • cette action sera suivie au moyen de cet indicateur : Nombre de formations respectant les critères fixés / Nombre de formations dispensés au profit de personnel de l’Association.

Par la formation, l’Association poursuit également un objectif de progression : lutter contre les comportements discriminatoires afin de favoriser la mixité professionnelle.

Aussi, ayant pour objectif de lutter contre les comportements discriminatoires, l’Association s’engage :

  • à mener l’action suivante : former ou communiquer auprès des personnes en charge des ressources humaines et des personnes intervenant dans les recrutements sur le thème de l’égalité professionnelle entre les hommes et les femmes pour lutter contre les visions stéréotypées du travail.

  • cette action sera suivie au moyen de cet indicateur : pourcentage des personnes en charge des ressources humaines et/ou des recrutements ayant bénéficié d’une action de sensibilisation sur l’égalité professionnelle entre les hommes et les femmes.


3.3 Dans le domaine de la rémunération

Dans le domaine de la rémunération, l’Association poursuit un objectif : continuer l’absence totale de disparité salariale en raison du sexe.

Aussi, pour poursuivre cette absence de disparité salariale en raison du sexe, l’Association s’engage :

  • à mener l’action suivante : garantir l’égalité de rémunération à l’embauche par le respect des mêmes critères objectivés de sélection pour tous les candidats afin que le choix du candidat(e) et la rémunération déterminée pour l’offre d’emploi avant sa diffusion résultent uniquement de l’adéquation entre le profil du (ou de la) candidat(e) compte tenu de son expérience et de ses qualifications et les critères requis pour occuper l’emploi proposé à la rémunération fixée.

  • Cette action sera suivie au moyen de cet indicateur : nombre offres d’emploi dont la rémunération effective a été déterminée avant sa diffusion / nombre d’offres d’emploi pourvues au sein de l’association.

Article 4 : La lutte contre la discrimination en matière de recrutement, d'emploi et d’accès à la formation professionnelle

L'Association entend réaffirmer son attachement au respect du principe de non-discrimination.

En vertu de l'article L.1132-1 du Code du travail, en ses dispositions en vigueur au jour du présent accord :

« Aucune personne ne peut être écartée d'une procédure de recrutement ou de l'accès à un stage ou à une période de formation en entreprise, aucun salarié ne peut être sanctionné, licencié ou faire l'objet d'une mesure discriminatoire, directe ou indirecte, telle que définie à l'article 1er de la loi n°2008-496 du 27 mai 2008 portant diverses dispositions d'adaptation au droit communautaire dans le domaine de la lutte contre les discriminations, notamment en matière de rémunération, au sens de l'article L. 3221-3, de mesures d'intéressement ou de distribution d'actions, de formation, de reclassement, d'affectation, de qualification, de classification, de promotion professionnelle, de mutation ou de renouvellement de contrat en raison de son origine, de son sexe, de ses mœurs, de son orientation ou identité sexuelle, de son âge, de sa situation de famille ou de sa grossesse, de ses caractéristiques génétiques, de la particulière vulnérabilité résultant de sa situation économique, apparente ou connue de son auteur, de son appartenance ou de sa non-appartenance, vraie ou supposée, à une ethnie, une nation ou une race, de ses opinions politiques, de ses activités syndicales ou mutualistes, de ses convictions religieuses, de son apparence physique, de son nom de famille, de son lieu de résidence ou en raison de son état de santé ou de son handicap. »


La mixité professionnelle est un atout : elle est source de complémentarité et d'équilibre social.

Aussi, le recrutement (quel que soit la nature du contrat de travail) et l'intégration du salarié dans la vie de l'Association, sans considération notamment, pour reprendre partiellement les dispositions légales précitées, de son origine, de son sexe, de ses mœurs, de son orientation ou identité sexuelle, de son âge, de sa situation de famille ou de sa grossesse, (...), de ses convictions religieuses, de son apparence physique, de son nom de famille, (...) ou de son handicap sont des marqueurs de la politique sociale de l'Association.

En pratique, l'objet même de l'Association tend à cette mixité sociale.

Aussi, pour lutter contre la discrimination, les mesures suivantes sont mises en place au sein de l'Association :

  • Rédaction des offres d'emplois, sans le moindre élément ou connotation discriminatoire ;

  • Sensibilisation des personnes en charges des ressources humaines et des recrutements contre les discriminations ;

  • Respect de critères objectifs de recrutement et d'évolution professionnelle en considération de l'expérience, des compétences et du comportement professionnels ;

  • Affichage des textes légaux relatifs à l'interdiction de la discrimination ;

  • Affichage des textes relatifs au principe d'égalité professionnelle et de rémunération entre les hommes et les femmes.

Article 5 : L'insertion professionnelle et le maintien dans l'emploi des travailleurs handicapés

Les salariés dénommés, dans le présent article, « travailleurs handicapés » sont les personnes citées à l'article L.5212-13 du code du travail.

Au jour de la signature du présent accord, il s'agit :

  • Des travailleurs reconnus handicapés par la commission des droits et de l'autonomie des personnes handicapées ;

  • Des victimes d'accidents du travail ou de maladies professionnelles ayant entraîné une incapacité permanente au moins égale à 10% et titulaires d'une rente attribuée au titre du régime général de sécurité sociale ou de tout autre régime de protection sociale obligatoire ;

  • Des titulaires d'une pension d'invalidité attribuée au titre du régime général de sécurité sociale, de tout autre régime de protection sociale obligatoire à condition que l'invalidité des intéressés réduise au moins des deux tiers leur capacité de travail ou de gain ;

  • Des bénéficiaires mentionnés à l'article L. 394, L. 395 et L. 396 du code des pensions militaires d'invalidité et des victimes de la guerre ;

  • Des titulaires d'une allocation ou d'une rente d'invalidité attribuée dans les conditions définies par la loi n°91-1389 du 31 décembre 1991 relative à la protection sociale des sapeurs-pompiers volontaires en cas d'accident survenu ou de maladie contractée en service ;

  • Des titulaires de la carte d'invalidité définie à l'article L. 241-3 du code de l'action sociale et des familles ;

  • Et des titulaires de l'allocation aux adultes handicapés.

Tous les postes de l'Association sont ouverts au recrutement des personnes handicapées.

Lorsque le candidat retenu fait état de sa situation de handicap avant son 1er jour de travail, la visite médicale d'embauche devra obligatoirement être menée avant sa prise effective de fonctions.

Si la personne handicapée le souhaite, son accueil au sein de son équipe, de son secteur ou, plus globalement de son environnement professionnel, donnera lieu à un accueil préparé avec les conseils de la médecine du travail et, le cas échéant, de toute personne compétente en interne ou en externe.

De même, si la personne handicapée le souhaite, pour faciliter son arrivée et son insertion, une mesure de tutorat pourra être mise en place en interne. Le tuteur devra être un salarié volontaire pourvu de la compétence nécessaire pour assurer le tutorat.

Le travailleur handicapé, le tuteur et la Direction se rencontreront pour convenir de la durée du tutorat (qui pourra être renouvelé en tant que besoin), du temps nécessaire pour le tuteur pour mener à bien cette fonction. Le temps de tutorat devra être quantifié pour ne pas tendre à une surcharge de travail du tuteur, le but du tutorat étant de tendre à la réussite de l'intégration du travailleur handicapé dans un environnement de travail agréable pour tous.

Le tuteur veillera donc à la bonne intégration du travailleur handicapé. Il alertera la Direction en cas de difficulté du travailleur handicapé dans son environnement social ou dans l'exécution pratique de l'activité confiée.

Pour tendre au maintien dans l'emploi du travailleur handicapé, l'Association accordera une attention particulière à l'adéquation entre ses aptitudes physiques et les contraintes liées à son poste de travail.

Si la situation du salarié handicapé le nécessite, et en conformité avec les avis et préconisations du Médecin du travail, l'Association étudiera la mise en œuvre de dispositifs tendant au maintien, dans toute la mesure du possible, du salarié handicapé à son poste de travail.

Ces dispositifs pourront, le cas échéant, être les suivants : aménagement des locaux, mise en place de matériels, aménagement des horaires de travail, charge de travail, sensibilisation de son entourage professionnel au handicap.

Afin de tendre au maintien dans l'emploi du travailleur handicapé, l'Association veillera à solliciter l'avis du Médecin du travail mais également celui de CAP EMPLOI, de l'AGEFIPH, ou encore de l'ARACT DES PAYS DE LA LOIRE (Agence Régionale pour l'Amélioration des Conditions de Travail).


Article 6 : Effet de l’accord

Le présent accord prendra effet le 1er Janvier 2022.

Avant sa signature, le présent accord a été soumis à l’information-consultation des représentants du personnel, suivi d'un vote du CSE.

Article 7 : Durée de l'accord

Le présent accord est conclu pour une durée déterminée de 3 ans.

Il cessera donc de produire tout effet, de plein droit, le 1er Janvier 2025. Il n’est pas tacitement reconductible.

Article 8 : Adhésion

Toute organisation syndicale de salariés représentative dans l'entreprise, qui n'est pas signataire du présent accord, pourra y adhérer ultérieurement.

L'adhésion pendra effet à partir du jour qui suivra celui de son dépôt au greffe du conseil de prud'hommes compétent et à la DIRECCTE.

Notification devra également en être faite, dans le délai de huit jours, par lettre recommandée, aux parties signataires.

Article 9 : Révision de l’accord

A la demande de la Direction ou d’une organisation syndicale signataire ou adhérente, il pourra être convenu d’ouvrir une négociation de révision du présent accord dans les conditions prévues par les dispositions des articles L. 2261-7 et L. 2261-8 du Code du travail.

Article 10 : Dénonciation de l’accord

Le présent accord pourra être dénoncé par l'ensemble des parties signataires.

Article 11 : Communication de l'accord

Le texte du présent accord, une fois signé, sera notifié à l'ensemble des organisations syndicales représentatives au sein de l’association.

Article 12 : Publicité

Le présent accord donnera lieu à dépôt dans les conditions prévues aux articles L. 2231-6 et D. 2231-2 du Code du travail, à savoir dépôt en deux exemplaires, dont une version sur support papier signée des parties et une version sur support électronique auprès de la Direction régionale des entreprises, de la concurrence, de la consommation, du travail et de l’emploi des PAYS DE LA LOIRE et en un exemplaire auprès du greffe du conseil de prud'hommes du ressort de l’Association.

Le dépôt de l’accord collectif auprès de la DIRECCTE sera accompagné du formulaire officiel de dépôt d’un accord collectif.

Fait à CHANVERRIE, le 16 février 2022.

En 4 exemplaires originaux pour la réalisation des formalités de publicité et la remise à chacune des parties signataires.

Pour l'Association Saint Joseph –Sainte Sophie

Président

Pour l’Organisation Syndicale Sud Santé Sociaux

Délégué syndical

Source : DILA https://www.data.gouv.fr/fr/datasets/acco-accords-dentreprise/

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